— 224 —
représentation allégorique mais réelle et vraie de ce phénomène, il
ne se serait pas servi, me paraît-il, d'un autre moyen?
Il aurait agi de même pour cette autre conjonction que vous
relèverez sur cette empreinte portant le n° 2, qui vous montre la
lune sous les traits de Phébé masquant Vénus, ou une autre
planète, fait qui nous met en présence d'une seconde conjonction.
Dans cette même étude je vous en avais dit, si vous vous en rap-
pelez, Messieurs, « que sur les espèces égyptiennes des années dix
« et onze de Néron je relevais : des bustes de Sérapis à tête radiée,
« ce qui me fesait croire que dès cette époque cette divinité était en-
ce visagée sous une forme sidérale».
Toujours à l'aide de la numismatique je vous ai démontré « que
« dès sa huitième année de règne Vespasien avait fait du HEPAIHI!
« des Grecs, le ZEYS SEPAlIES des Romains ».
« Que son fils Titus, sur les émissions monétaires de la seconde et
« de la troisième année de son règue, avait fait graver sur celle de
« la première, le buste et la légende du Sérapis paternel, et avait
« fait ajouter sur celle de la troisième, à gauche du buste, une
« étoile, tandis que Domitien faisait graver sur ses monnaies de
« l'an 6, Sérapis debout à gauche, la tète radiée et la légende :
« HAI02 SAPAHIS (Soleil Sérapis) ».
Cette empreinte, que j'ai l'honneur de vous soumettre sous le
N° 3, confirme toutes ces assertions et vous montre le Sérapis
greco-égyptien, en dieu soleil des Romains, puisque à part le
« modius », coiffure habituelle de cette divinité alexandrine, celle
de cet exemplaire a ce modius surmonté du disque solaire, déter-
minatif et symbole réel, de l'astre du jour et des attributions de
Sérapis à ces époques.
Il a en plus, à sa droite, le croissant dans une forme qui nous
laisse voir la lune naissante, mais non dans la position exacte
qu'elle devait réellement avoir, car, si je ne me trompe, le croissant
à son début, présente le dos au soleil et non les cornes.
Peut-être était-il inconvenant pour les astronomes et surtout
pour les astrologues de l'Egypte romaine que, le satellite de la terre,
montrât le dos au souverain des dieux et à celui des astres. L'étoile
à huit rayons que vous voyez à sa gauche paraît être la même que
celle que nous avons relevée sur la figure N° 2. Ce monument
représentation allégorique mais réelle et vraie de ce phénomène, il
ne se serait pas servi, me paraît-il, d'un autre moyen?
Il aurait agi de même pour cette autre conjonction que vous
relèverez sur cette empreinte portant le n° 2, qui vous montre la
lune sous les traits de Phébé masquant Vénus, ou une autre
planète, fait qui nous met en présence d'une seconde conjonction.
Dans cette même étude je vous en avais dit, si vous vous en rap-
pelez, Messieurs, « que sur les espèces égyptiennes des années dix
« et onze de Néron je relevais : des bustes de Sérapis à tête radiée,
« ce qui me fesait croire que dès cette époque cette divinité était en-
ce visagée sous une forme sidérale».
Toujours à l'aide de la numismatique je vous ai démontré « que
« dès sa huitième année de règne Vespasien avait fait du HEPAIHI!
« des Grecs, le ZEYS SEPAlIES des Romains ».
« Que son fils Titus, sur les émissions monétaires de la seconde et
« de la troisième année de son règue, avait fait graver sur celle de
« la première, le buste et la légende du Sérapis paternel, et avait
« fait ajouter sur celle de la troisième, à gauche du buste, une
« étoile, tandis que Domitien faisait graver sur ses monnaies de
« l'an 6, Sérapis debout à gauche, la tète radiée et la légende :
« HAI02 SAPAHIS (Soleil Sérapis) ».
Cette empreinte, que j'ai l'honneur de vous soumettre sous le
N° 3, confirme toutes ces assertions et vous montre le Sérapis
greco-égyptien, en dieu soleil des Romains, puisque à part le
« modius », coiffure habituelle de cette divinité alexandrine, celle
de cet exemplaire a ce modius surmonté du disque solaire, déter-
minatif et symbole réel, de l'astre du jour et des attributions de
Sérapis à ces époques.
Il a en plus, à sa droite, le croissant dans une forme qui nous
laisse voir la lune naissante, mais non dans la position exacte
qu'elle devait réellement avoir, car, si je ne me trompe, le croissant
à son début, présente le dos au soleil et non les cornes.
Peut-être était-il inconvenant pour les astronomes et surtout
pour les astrologues de l'Egypte romaine que, le satellite de la terre,
montrât le dos au souverain des dieux et à celui des astres. L'étoile
à huit rayons que vous voyez à sa gauche paraît être la même que
celle que nous avons relevée sur la figure N° 2. Ce monument