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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Editor]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 6.1895(1896)

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Nr. 6
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Floyer, Ernest Ayscoghe: Note sur la culture en Égypte de l'Agave rigida sisalana et d'autres plantes utiles dans les jardins d'essai dans la Haute et Basse-Égypte
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https://doi.org/10.11588/diglit.12562#0268

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— 238 —

Ainsi avec les 16,000 plantes que nous avons déjà reçues nous
pouvons compter après quatre ans sur 2,400,000 plantes rhizomées
et entre 16,000,000 et 32,000,000 de bulbiïs.

La distribution est in iquée sur la carte ci-jointe (voir fig.). La
plante pousse avec vigueur partout, à Alexandrie, El Arish, Kan-
tara, Tantah, Caire, Minia, Assiout, Mualla et jusqu'à Ermant et
Mataana.

Une fois plantée aucune plante n'a manqué de prospérer.

Des divers calculs sur le bénéfice de cette culture, qui ont été
faits, celui qui suit est ld plus modéré et est extrait du Rapport
du Service d" Agriculture des Etats-Unis.

Ce calcul prend comme base 5 % de fibres sur le poids d'une
feuille. D'autres calculs donnent 8 %•

48,000 feuilles (36 tonnes)................ L. E. 10 072 mill.

6 rouleaux, main d'oeuvre , 2 hjnimes à

P. E. 10 chacun...................... » — 200 »

3 garçons à P. E. 5.................... » — 150 »

3 femmes pour enlever et suspendre les
fibres................................. » — 180 »

Mécanicien.............................. » — 400 »

Combustible............................. » — 400 »

Menus frais............................. » — 400 »

L. E. 11 802 mill.

Ainsi 3,600 rotolis de fibres ont été extraits de 72,000 rotolis de
feuilles au prix de L. E. 21,450 ou 100 rotolis pour P. E. 60.

Une demande a été faite au Ministère des Finances pour obtenir
1,000 feddans de terrain dans le désert, près de Kantara.

Le pays entre Port-Saïd et El-Arich paraît ressembler beaucoup
au pays d'origine de cette plante. La pluie y est assez fréquente et
évite l'arrosage une fois que la plante est établie. Le sol sablon-
neux est bien mélangé avec le limon du Nil, témoin le hornblende
d'Assouan constaté à El-Arich par le professeur Sickenberger.

Les anciens cimetières sont la meilleure indication pour savoir
si une localité se prête ou non à la culture du Sisal.

Les arabes y plantent toujours des agaves ou des aloès et une
fois le cimetière abandonné ils cessent de les arroser.
 
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