209
ACROPOLE DE LINDOSI 15-16
210
vers
411
5
a
. . 0 ξ[-
-]
. ο K u[-
- - - -- -πρόξενό]
Γv] A 1 νΓδ ι ω v k α i ex
υτονκαιτουςαδ
ε λφε[ου$-----
-]
V E 1 κΓ- -------
------εντωι ι ex1
p ω ι κΓ- -------
τ a s A θ a v a ι a ς τ ex]
S Λ 1 v δ' 1 a s k a 1 η
μ ε νεχυτω ι π a ν τω]
v ex τ ε λ Γ ε ι ex v κ ex 1
a σ φ a λ ει ex ν κ oc ι π]
p οεδρ^ιανεντο
ι ς a y ω σ ι και σ u σ]
σ ι τ ι a; ε v ι a p ο θ
u τ ειωι και ε σ a y]
[co]y a v k[cx 1 ε ξ ayœ
y a v a σ u λ ι καιασ]
[π ονδι κ a ι π ο λ ε
μοκαι ι ρ η v a s,
b. A droite, la fin
des lignes est conser-
vée; partout ailleurs,
cassures. Le texte ne
peut pas être resti-
tué. Dans la première
ligne on retrouve peut-
être les restes du mot
έσαγωγάν (ou έξα-
yœyàv). Dans ce cas,
il s’agirait, comme
dans a, d’un décret
de proxénie. La gra-
15b 1:2
vure ressemble beaucoup à celle du ηθΐφ
16. Petite stèle, incomplète et brisée en
deux morceaux qui se raccordent (v. la fig.).
Marbre blanc à grains fins. Simple moulure
en haut; en bas, cassures. Aux tranches droite et gauche,
------ayœ
------ατι
-η p
-------ακ
5-a v a
_______ t
qui ne sont conservées qu’en partie, traces de sciage.
Le devant est finement aplani, le revers travaillé avec
un instrument dentelé; traces du même travail sur la
petite partie qui subsiste de la tranche supérieure. Deux
trous pratiqués dans le revers font voir que la pierre
a été employée, à une époque tardive, comme seuil d’une
porte. Le grand fragment tr. X 8; le petit fragment,
tr. sur l’acropole avant les fouilles, fut offert comme don
à la fondation Carlsberg par M. Hiller v. Gaertringen.
15a
ligne était en réalité la
ire de toute l’inscrip-
tion, on pourrait en-
visager la restitution
suivante: [Έδ]οξ[ε ται
βωλαι τόν δείνα-j ·]ο
(patronymique) Ku[- -
(ethnique) ήμεν πρό-
ξενος] ΛινΓδίων καί
αυτόν και τούς άδ]·ελ-
φε[ούς-]. Dans
cette supposition il fau-
drait rapporter l’ins-
cription au court in-
terstice où la démocra-
tie avait été renversée
après l’arrivée de la
flotte lacédémonienne
(en janvier 411), mais
l’Etat unifié n’avait
pas encore été établi
par suite de l’activité
de Dorieus. L’inscrip-
tion serait donc d’un
peu antérieure au n° 16. Pour ιρήνας, v. l’appen-
dice au n° 16 I.15; pour άδελφεός, vin. 48.
L’un et l’autre sont maintenant à Copenhague. H cons.
0.335, L 0.305, É 0.085. Écriture στοιχηδόν (i8 lettres),
de la fin du 5e s. HL 0.006 à 0.012.
PUBL. IG XII 1,760 (le petit fragment); IIIe rapp.
p. 34-48; Nachmanson, Hist. griech. Inschr. (1913)
I 25; Syll.3110; Cl. Rh. IX (1938) p. 219 sq. fig. 3.
L’inscription fut datée par Kinch (IIIe rapp. p.41)
des années 411-408, c’est-à-dire de l’époque de trans-
ition qui précéda immédiatement le synoikismos. Les
déductions de Kinch, qui s’était à son tour rangé à
l’opinion de v. Gelder (p. 81), paraissent avoir été
généralement approuvées; cf. P-W Rh. 763,21 sq.
Pour le dialecte mixte de l’inscription, v. IIIe rapp.
P· 44·
1. Le conseil (βολά) et les prytanes sont ceux du
nouvel État de Rhodes, qui n’était pas encore organisé
d’une manière définitive (v. Kinch op. c.). Le décret
lindien, un peu plus ancien, trouvé à Naukratis (v.
l’appendice au n° 16), présente la forme dorienne βωλά.
2. Le nom du président des prytanes a dû être très
court, parce que la lacune (de 9 lettres) comprenait
aussi la plus grande partie du nom de l’interprète.
Pour cette raison j’ai gardé Δεινίαν (proposé par Kinch
et Nachmanson), d’autant plus qu’il est tentant de
penser à un des ancêtres du premier prêtre annuel de
ACROPOLE DE LINDOSI 15-16
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. . 0 ξ[-
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Γv] A 1 νΓδ ι ω v k α i ex
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v ex τ ε λ Γ ε ι ex v κ ex 1
a σ φ a λ ει ex ν κ oc ι π]
p οεδρ^ιανεντο
ι ς a y ω σ ι και σ u σ]
σ ι τ ι a; ε v ι a p ο θ
u τ ειωι και ε σ a y]
[co]y a v k[cx 1 ε ξ ayœ
y a v a σ u λ ι καιασ]
[π ονδι κ a ι π ο λ ε
μοκαι ι ρ η v a s,
b. A droite, la fin
des lignes est conser-
vée; partout ailleurs,
cassures. Le texte ne
peut pas être resti-
tué. Dans la première
ligne on retrouve peut-
être les restes du mot
έσαγωγάν (ou έξα-
yœyàv). Dans ce cas,
il s’agirait, comme
dans a, d’un décret
de proxénie. La gra-
15b 1:2
vure ressemble beaucoup à celle du ηθΐφ
16. Petite stèle, incomplète et brisée en
deux morceaux qui se raccordent (v. la fig.).
Marbre blanc à grains fins. Simple moulure
en haut; en bas, cassures. Aux tranches droite et gauche,
------ayœ
------ατι
-η p
-------ακ
5-a v a
_______ t
qui ne sont conservées qu’en partie, traces de sciage.
Le devant est finement aplani, le revers travaillé avec
un instrument dentelé; traces du même travail sur la
petite partie qui subsiste de la tranche supérieure. Deux
trous pratiqués dans le revers font voir que la pierre
a été employée, à une époque tardive, comme seuil d’une
porte. Le grand fragment tr. X 8; le petit fragment,
tr. sur l’acropole avant les fouilles, fut offert comme don
à la fondation Carlsberg par M. Hiller v. Gaertringen.
15a
ligne était en réalité la
ire de toute l’inscrip-
tion, on pourrait en-
visager la restitution
suivante: [Έδ]οξ[ε ται
βωλαι τόν δείνα-j ·]ο
(patronymique) Ku[- -
(ethnique) ήμεν πρό-
ξενος] ΛινΓδίων καί
αυτόν και τούς άδ]·ελ-
φε[ούς-]. Dans
cette supposition il fau-
drait rapporter l’ins-
cription au court in-
terstice où la démocra-
tie avait été renversée
après l’arrivée de la
flotte lacédémonienne
(en janvier 411), mais
l’Etat unifié n’avait
pas encore été établi
par suite de l’activité
de Dorieus. L’inscrip-
tion serait donc d’un
peu antérieure au n° 16. Pour ιρήνας, v. l’appen-
dice au n° 16 I.15; pour άδελφεός, vin. 48.
L’un et l’autre sont maintenant à Copenhague. H cons.
0.335, L 0.305, É 0.085. Écriture στοιχηδόν (i8 lettres),
de la fin du 5e s. HL 0.006 à 0.012.
PUBL. IG XII 1,760 (le petit fragment); IIIe rapp.
p. 34-48; Nachmanson, Hist. griech. Inschr. (1913)
I 25; Syll.3110; Cl. Rh. IX (1938) p. 219 sq. fig. 3.
L’inscription fut datée par Kinch (IIIe rapp. p.41)
des années 411-408, c’est-à-dire de l’époque de trans-
ition qui précéda immédiatement le synoikismos. Les
déductions de Kinch, qui s’était à son tour rangé à
l’opinion de v. Gelder (p. 81), paraissent avoir été
généralement approuvées; cf. P-W Rh. 763,21 sq.
Pour le dialecte mixte de l’inscription, v. IIIe rapp.
P· 44·
1. Le conseil (βολά) et les prytanes sont ceux du
nouvel État de Rhodes, qui n’était pas encore organisé
d’une manière définitive (v. Kinch op. c.). Le décret
lindien, un peu plus ancien, trouvé à Naukratis (v.
l’appendice au n° 16), présente la forme dorienne βωλά.
2. Le nom du président des prytanes a dû être très
court, parce que la lacune (de 9 lettres) comprenait
aussi la plus grande partie du nom de l’interprète.
Pour cette raison j’ai gardé Δεινίαν (proposé par Kinch
et Nachmanson), d’autant plus qu’il est tentant de
penser à un des ancêtres du premier prêtre annuel de