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la cathedrale de Strasbourg, et vicaire imperial en Alsace'.
Enfin, un Emery de Loewenstein a une part au Ganerbiat de
Drachenfels en 1510, mais il est impossible d'affirmer s'il
appartient ou non ä cette ancienne famille. Rodolphe de
Habsbourg avait cede le chäteau ä Otton d'Ochsenstein, et
les Ochsenstein l'ont donne comme fi'ef ä la puissante dynastie
des Puller de Hohenbourg.

A l'epoque oti s'accoraplit l'evenement que nous allons
raconter, le chäteau a deux coproprietaires par portions
egales : Hans d'Albe et Hennel ou Hennelin Streiff de Lan-
denberg, dont l'origine et les antecedents nous sont com-
pletement inconnns2. Wirich Puller de Hohenbourg etant
mort, sa veuve et ses enfants paraissent encore avoir eu
quelques droits au chäteau, car il en est question dans Facte
de reconciliation signe par Jean d'Albe; mais ces droits ne
sont pas determines. Nous ne possedons aucun detail sur le
traite(pax castrensis) conclu en!380 entre Ottomann d'Och-
senstein et ce Hennel Streiff de Landenberg, que Schcepflin
a trouve dans les archives des dynastes de Fleckenstein3;
cet acte contenait peut-etre des stipulations qui pourraient
nous renseigner sur le titre de possession de ce Landen-
berg.

La tradition et les chroniques nous disent que ce chä-
teau etait devenu un repaire de brigands, qui n'auraient
vecu que du pillage des environs. Selon nos documents, ces
actes de pillage auraient ete limites aux possessions des sei-
gneurs de Lichtenberg, et auraient provoque des repres-
sailles de la part de ces puissants voisins et dynastes. II
est vrai, qu'en examinant la liste des defenseurs du chäteau

1. Als. ill., t. II, p. 435.

2. II ne nous a pas ete possible de le rattacher ä la puissante famille des
Landenberg en Suisse , dont une branche a ete possessionnee dans le Sundgau.

3. Als. ill., t. II, p. 253.