DOI Heft:
Séance du Comité du 13 août 1877
DOI Heft:Séance du Comité du 12 novembre 1877
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propre chef, pour indiquer la profession à laquelle ils appartenaient.
Les documents d’Obernai de la même époque offrent encore un autre
échantillon de noms de circonstance, à désinence identique. Les comptes
communaux de 1454 et des années suivantes, en enregistrant les frais
des exercices de tir à canon, mentionnent un meister Rlaus Guckysen,
qui était le chef de l’artillerie urbaine. On sait qu’à cette époque les
petites villes rivalisaient de zèle avec les grandes pour l’acquisition de
ces nouveaux engins de guerre, et que ces canons primitifs étaient
des tubes de fer cerclés, dont celui qui est exposé sur la place du
Vendredi, à Gand, offre encore maintenant au touriste un échantillon
fort respectable. Il est fort naturel d’admettre que celui qui était
chargé de la direclion des exercices de tir et qui exerçait les bour-
geois dans le pointement de ces grosses pièces de fer, ait reçu ou se
soit donné lui-même le sobriquet de Guckysen, en guise de nom pa-
tronymique. Quoi qu’il en soit, la collection de noms que renferme la
charte susdite, prouve qu’au quinzième siècle les noms patronymiques
s’imposaient encore à volonté. Ce n’est qu’à partir du seizième siècle
que l’usage en régla définitivement l’emploi, lequel de nos jours est
fixé officiellement par l’état civil.
La séance est levée à 3 heures.
Séance du Comité du 12 novembre 1877.
Présidence de M. le chanoine STRAUB.
Présents: MM. Planck, Nessel, Oleyer, Ringeisen, Salomon, J. Sengcn-
wald, Stoffel et C. Schmidt, secrétaire.
MM. Kindler de Knobloch, Ohleyer et Stoffel, membres de la Société,
assistent à la séance.
Le procès-verbal de la séance du 13 août 1877 est approuvé tel qu’il a
été publié.
1. M. le président dépose quelques vues photographiques de l’ancienne
porte d’Austerlitz.
propre chef, pour indiquer la profession à laquelle ils appartenaient.
Les documents d’Obernai de la même époque offrent encore un autre
échantillon de noms de circonstance, à désinence identique. Les comptes
communaux de 1454 et des années suivantes, en enregistrant les frais
des exercices de tir à canon, mentionnent un meister Rlaus Guckysen,
qui était le chef de l’artillerie urbaine. On sait qu’à cette époque les
petites villes rivalisaient de zèle avec les grandes pour l’acquisition de
ces nouveaux engins de guerre, et que ces canons primitifs étaient
des tubes de fer cerclés, dont celui qui est exposé sur la place du
Vendredi, à Gand, offre encore maintenant au touriste un échantillon
fort respectable. Il est fort naturel d’admettre que celui qui était
chargé de la direclion des exercices de tir et qui exerçait les bour-
geois dans le pointement de ces grosses pièces de fer, ait reçu ou se
soit donné lui-même le sobriquet de Guckysen, en guise de nom pa-
tronymique. Quoi qu’il en soit, la collection de noms que renferme la
charte susdite, prouve qu’au quinzième siècle les noms patronymiques
s’imposaient encore à volonté. Ce n’est qu’à partir du seizième siècle
que l’usage en régla définitivement l’emploi, lequel de nos jours est
fixé officiellement par l’état civil.
La séance est levée à 3 heures.
Séance du Comité du 12 novembre 1877.
Présidence de M. le chanoine STRAUB.
Présents: MM. Planck, Nessel, Oleyer, Ringeisen, Salomon, J. Sengcn-
wald, Stoffel et C. Schmidt, secrétaire.
MM. Kindler de Knobloch, Ohleyer et Stoffel, membres de la Société,
assistent à la séance.
Le procès-verbal de la séance du 13 août 1877 est approuvé tel qu’il a
été publié.
1. M. le président dépose quelques vues photographiques de l’ancienne
porte d’Austerlitz.