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Bulletin de la Société pour la Conservation des Monuments Historiques d'Alsace — 2.Sér. 10.1879

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Hückel, B.: Notices dur l'ancien Hattgau
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https://doi.org/10.11588/diglit.24970#0403

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NOTIGES SUR L’ANCIEN HATTGAU.

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I.

LE COMTÉ DU HATTGAU.

(Treizième siècle.)

Depuis le quinzième siècle on entend généralement par Hattgau l’an-
cien bailliage hanau-lichtenbergeois de Hatten, das Hattener Amt, qui
comprenait les huit villages de Hatten, Rittershoffen, Ober- et Nieder-
Betschdorf, Schwabweiler, Reimersweiler, Kühlendorf et Leutersweiler,
auxquels est venu se joindre Bühl1 après l’extinction de la famille des
Fleckenstein en 1720.

Ce bailliage ne formait cependant qu’une partie, la partie orientale du
Hattgau primitif, du Hettcnkouwe, Hettegou, Heltgau, Hettegouwe, comme
on disait aux treizième, quatorzième et quinzième siècles, qui, suivant des
documents très-explicites à ce sujet, comprenait tout le territoire entre la
Sure et la Selzbach, de Wœrth à Niederrœdern, des Vosges au Ried et au
territoire de Selz. Gœrsdorf et la ville de Wœrth elle-même étaient situés,
au quatorzième siècle, dans le Hattgau; c’est Henri IV de Lichtenberg,
dit le Jeune, qui nous l’apprend; car, quand en 1360 il donne en garantie

1. Les Fleckenstein avaient acheté Bilhl des comtes d’Eberstein en 1360 ; ils le repri-
rent en fief des comtes de Deux-Ponts en 1369. En 1570 les Hanau-Lichtenberg acquirent
le domaine direct de Bilhl et les Fleckenstein devinrent leurs feudataires pour cet endroit.
A la mort du dernier des Fleckenstein, en 1720, les Hanau-Lichtenberg entrèrent en jouis-
sance du domaine utile et prirent possession du village (AJs. illust., t. Il, p. 231. hrch. E.
1771). En 1483 le chevalier Frédéric de Fleckenstein vendit pour 1600 fl. au comte Frédé-
ric de Bitsch, frère de Simon Wecker IV, les trois villages de Lœnbach (Lembach), à l’ex-
ception de ce qui appartenait à Wegelnhurg, Bühel et Tügenbach, près Stundwiller, tels
qu’il les avait reçus dans le partage d’avec son frère Jacques. —- Ce Tügenbach est-ce un
endroit disparu ou ne serait-ce pas pour Drigenbacli, c’est-à-dire Trimbach? — Yoy.
Lehmann, t. II, p. 345. — Les Fleckenstein ont dû les racheter.
 
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