36" Voyage au Levant, (ghr.
ou bien celle qui leur eil apportée par les Mo^'
res dans des peaux de bouc , qu'ils vendent;
par les rues y & qui ne vaut guéres mieux.
Mais pour celle du Nil , elle esl ordinaire-
ment fort bonne ô: agréable à boire quand
cette rivière ne croît point.
Principa- Apres ce Khalits, qui est lapins longue rue
Marchez & ^e Aa Ville & la plus consïdérable , est celle,
des El cl a- du Bavard où l'on tient le Marché le Lundy 8ô
le. Jeù-dy & où l'on trouve toujours une si
grande quantité de monde, principalement
les jours de Marché, qu'on a bien de la peine
apercer la foule. C'est une très-belle rue , fore
longue & fort large , à l'un des bouts de la-
quelle il y a un cBe^ijlan, ou une Halle , qui e il;
remplie d aulli belles boutiques que celles de
Conitantinople ; & a l'autre bout cil le Mar-
ché des Eiclaves Blancs , dont il s'y en vend
de toutes sortes , Hommes , Femmes , Gar-
çons & Filles , occ. Il y a encore un autre Mar-
ché des Eiclaves , où l'on vend les Noirs de
l'un & de. l'autre {exe..
Grand nom- Pour ce qui regarde la quantité de ses habi-
ta huant" tanrs y je n a7 jamais vù de Ville ii peupléer
& l'on a beaucoup de peine y dans les Marches
ôc autres endroits fréquentez, à percer la fou-
le du monde ; on en a encore plus à garder sa
bourse, car les Arabes sont les plus grands vo-
leurs du monde y aussi en ont-ils bien la mine.
1*^
ou bien celle qui leur eil apportée par les Mo^'
res dans des peaux de bouc , qu'ils vendent;
par les rues y & qui ne vaut guéres mieux.
Mais pour celle du Nil , elle esl ordinaire-
ment fort bonne ô: agréable à boire quand
cette rivière ne croît point.
Principa- Apres ce Khalits, qui est lapins longue rue
Marchez & ^e Aa Ville & la plus consïdérable , est celle,
des El cl a- du Bavard où l'on tient le Marché le Lundy 8ô
le. Jeù-dy & où l'on trouve toujours une si
grande quantité de monde, principalement
les jours de Marché, qu'on a bien de la peine
apercer la foule. C'est une très-belle rue , fore
longue & fort large , à l'un des bouts de la-
quelle il y a un cBe^ijlan, ou une Halle , qui e il;
remplie d aulli belles boutiques que celles de
Conitantinople ; & a l'autre bout cil le Mar-
ché des Eiclaves Blancs , dont il s'y en vend
de toutes sortes , Hommes , Femmes , Gar-
çons & Filles , occ. Il y a encore un autre Mar-
ché des Eiclaves , où l'on vend les Noirs de
l'un & de. l'autre {exe..
Grand nom- Pour ce qui regarde la quantité de ses habi-
ta huant" tanrs y je n a7 jamais vù de Ville ii peupléer
& l'on a beaucoup de peine y dans les Marches
ôc autres endroits fréquentez, à percer la fou-
le du monde ; on en a encore plus à garder sa
bourse, car les Arabes sont les plus grands vo-
leurs du monde y aussi en ont-ils bien la mine.
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