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Mottez. On sait les regrets qui s'attachent à la disparition
de cet ensemble, un des essais les plus remarquables
accomplis au xixe siècle pour instaurer en France la pein-
ture à fresque. La ruine rapide de l'œuvre de Mottez peut
être attribuée, dans une large mesure, au mauvais état
des murailles et aussi à l'absence de soins. Au moment
où fut édifiée la tour pseudo-gothique voisine, le porche
servit de chantier sans qu'aucune précaution fût prise
pour préserver les peintures. Fort heureusement, les car-
tons que Mottez avait d'abord dessinés et aquarellés et
d'après lesquels il travaillait suivant la méthode des naza-
réens, d'Orsel et de Périn, ont été conservés, presque inté-
gralement, par les fils de l'artiste et l'on peut espérer qu'ils
trouveront, quelque jour, l'asile qui leur est dû dans une
de nos grandes collections publiques.
A propos d'un dessin attribué a Prud'hon.
(Communication de M. Jean Richer.)
Le dessin que j'ai l'honneur de présenter aujourd'hui à
la Société de l'Histoire de l'Art français est attribué à
Pierre-Paul Prud'hon.
C'est un simple dessin d'académie représentant une
femme dans une pose hanchée vue de dos. Un rapide
examen suffit, me semble-t-il, pour y reconnaître une
manière et un style qui rappellent évidemment tout à fait
les dessins de Prud'hon.
Quant à la manière, beaucoup de dessins du maître
sont exécutés en effet de la même façon sur papier teinté
bleuâtre et les valeurs y sont obtenues par les mêmes
procédés : ce sont des rehauts de traits au crayon blanc
dans les lumières ; ce sont des traits au crayon noir dans
le sens de la verticale se surajoutant à des modelés à
l'estompe dans les ombres.
Quant au style, bien que nous soyons en présence
d'une simple étude d'atelier d'après le modèle, il n'en est
d'entre elles ont été reproduites dans le n° du 10 octobre de la
Revue de l'art ancien et moderne, p. 5o5 et 507.
Mottez. On sait les regrets qui s'attachent à la disparition
de cet ensemble, un des essais les plus remarquables
accomplis au xixe siècle pour instaurer en France la pein-
ture à fresque. La ruine rapide de l'œuvre de Mottez peut
être attribuée, dans une large mesure, au mauvais état
des murailles et aussi à l'absence de soins. Au moment
où fut édifiée la tour pseudo-gothique voisine, le porche
servit de chantier sans qu'aucune précaution fût prise
pour préserver les peintures. Fort heureusement, les car-
tons que Mottez avait d'abord dessinés et aquarellés et
d'après lesquels il travaillait suivant la méthode des naza-
réens, d'Orsel et de Périn, ont été conservés, presque inté-
gralement, par les fils de l'artiste et l'on peut espérer qu'ils
trouveront, quelque jour, l'asile qui leur est dû dans une
de nos grandes collections publiques.
A propos d'un dessin attribué a Prud'hon.
(Communication de M. Jean Richer.)
Le dessin que j'ai l'honneur de présenter aujourd'hui à
la Société de l'Histoire de l'Art français est attribué à
Pierre-Paul Prud'hon.
C'est un simple dessin d'académie représentant une
femme dans une pose hanchée vue de dos. Un rapide
examen suffit, me semble-t-il, pour y reconnaître une
manière et un style qui rappellent évidemment tout à fait
les dessins de Prud'hon.
Quant à la manière, beaucoup de dessins du maître
sont exécutés en effet de la même façon sur papier teinté
bleuâtre et les valeurs y sont obtenues par les mêmes
procédés : ce sont des rehauts de traits au crayon blanc
dans les lumières ; ce sont des traits au crayon noir dans
le sens de la verticale se surajoutant à des modelés à
l'estompe dans les ombres.
Quant au style, bien que nous soyons en présence
d'une simple étude d'atelier d'après le modèle, il n'en est
d'entre elles ont été reproduites dans le n° du 10 octobre de la
Revue de l'art ancien et moderne, p. 5o5 et 507.