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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1922

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Réau, Louis: Le premier Salon de Houdon
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Marmottan, Paul: Augustin peintre en émail
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https://doi.org/10.11588/diglit.19273#0354

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— 318 —

et de mouvement dont il demande le secret tantôt à l’an-
tique tantôt à Michel-Ange et à Bernin. Le Luperque,
qui faisait peut-être pendant à la Vestale copiée au Musée
du Capitole, tient à la fois de l’antique et de l’Apolloç
du Bernin. Le Saint Jean-Baptiste qui dérive de YÉcor-
ché rappelle, par son attitude èt le caractère de sa tête,
le Christ ressuscité de Michel-Ange à Santa-Maria sopra
Minerva. Ainsi se mêlent dans ces œuvres conçues et
exécutées à Rome les trois sources du génie de Houdon
qui, contrairement à ce qu’on croyait jusqu’à présent,
n’attendit pas le Salon de 1771 pour montrer à Paris le
résultat de ses efforts.

Augustin peintre en émail.

(Communication de Al. Paul Marmottan.)

L’octroi de logements au Louvre à des artistes distin-
gués (nous ne parlons pas de ceux de la Sorbonne qui
semblent avoir duré plus longtemps) était depuis le Con-
sulat et surtout en i8o5, année de la lettre que nous allons
produire, reconnu plein de dangers pour le Muséum, sans
parler des abus auxquels il donnait lieu.

Napoléon qui était allé les constater lui-même dans la
visite qu’il fit sur les lieux, c’est-à-dire rue des Orties,
avant de faire commencer par l’architecte Raymond, puis
continuer par Percier et Fontaine une grande galerie
nouvelle que nous possédons encore, laquelle réunit le
Louvre aux Tuileries, Napoléon, dis-je, ne voulut plus
d’ateliers au Louvre. Et, en cette même année i8o5, il
signait un arrêté affectant l’entresol du Musée, là où
étaient situés les ateliers, au service du Garde-Meuble.
Mais il ne lésina pas sur le principe d’indemnité que com-
portait la dépossession des titulaires. Et, au budget de
l’an XIII, comme pour le projet de budget de l’an XIV,
l’intendant de la Liste-Civile, Daru, inscrivait encore
vingt-deux artistes ayant cédé leurs logements au Louvre
et suivant l’état arrêté par Sa Majesté « pour des pensions
 
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