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Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels <Brüssel> [Hrsg.]
Bulletin des Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels — 2.1902/​3(1903)

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No 2 (1902)
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https://doi.org/10.11588/diglit.24672#0019
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DES ARTS DÉCORATIFS ET INDUSTRIELS

13

Nous citerons entre autres :
i° Tète de statuette féminine provenant de l’Hé-
raïon d’Argos (fouillé par les Américains) (voir
vignette).

TÊTE DE STATUETTE FÉMININE.

Elle appartenait à une statuette assise d’un type
très archaïque tel que l’on en a trouvé à l’Héraïon
et à Tégée (Arcadie).

2° Une coupe en terre cuite non peinte, à une
anse, reproduisant un type métallique qui se trou-
ve parmi les objets d’or des tombeaux de Mycè-
nes, trouvée à Mycènes.

3° Deux fragments de pithos à relief provenant
de Philacopi — avec la représentation de cen-
taures galopant ; sur le bord supérieur , des entrelacs
également en relief.

4° Un fragment de pithos à relief avec pal mettes,
provenant de l’île de Siphnos. Le Louvre possède
un fragment analogue provenant sans doute du
même vase.

Etc., etc.

V. — De M. Alphonse Willems, professeur de
grec à l’Université de Bruxelles.

Une tête de statuette féminine en marbre pen-
thélique (voir vignette) que l’on reconnaît à sa
belle patine roussâtre.

TÊTE DE STATUETTE FÉMININE.

M. Willems l’acquit en 1863, à Athènes, où elle
avait été trouvée à l’Acropole même, longtemps
avant les fouilles qui ont fait du musée de l’Acro-
pole le plus curieux qui existe.

A l’époque où M. Willems acquit ce charmant
fragment, la surveillance exercée à l’Acropole de-
vait être peu sérieuse : l’on venait de chasser le
roi Othon et Athènes était en proie à l’anarchie.

La tête, qui a été endommagée au nez et au
menton par la chute de la statuette, est d’une
jeune femme aux traits réguliers, avec la mâchoire
lourde des Athéniennes. Ses cheveux divisés en
bandeaux sur le front et les tempes étaient noués
sur le dos, coiffure qui est celle des jeunes filles
du Parthénon. C’est également la coiffure de la
superbe tête d’Hera trouvée dans les fouilles de
l’Héraïon d’Argos. Elle date de la fin du Ve siècle,
et c’est la date que nous assignerions volontiers à
notre fragment qui en porte les caractéristiques :
type charnu et régulier, yeux modérément enfon-
cés dans la tête.

La tête surmontait sans doute une statuette
votive telle qu’il y a dû en avoir des quantités
dans les sanctuaires de l’Acropole.

Jean De Mot.

'A*-

Section préhistorique.

Nous avons reçu de M. JEAN CAPART :
trois pointes de flèche en silex, trouvées
aux environs du lac Medad (Ontario); et de M. VI-
TAL BUCCIN, de Saint-Amand lez-Fleurus, une
urne en terre et un petit scramasax, provenant de
sépultures franques découvertes en septembre 1901,
à Saint-Amand lez-Fleurus, au cours des travaux
de la nouvelle route de Saint-Amand à Ligny.

A. L.

UNE STATUETTE DE MARS ULTOR.

LE musée possède, depuis l’année 1849, une
statuette de bronze trouvée à Quevaucamps
dans le Hainaut et qui représente Mars en costume
militaire tenant d’une main la lance et appuyant
l’autre sur un bouclier. Des recherches récentes
ont démontré que ce type, souvent reproduit, est
imité d’un original célèbre : la statue de Mars
Ultor, qui se dressait dans le temple consacré en
l’an 2 avant Jésus-Christ par l’empereur Au-
guste sur le Forum. Les troupes propagèrent le
culte de ce dieu tutélaire jusqu’aux frontières de
l’empire et l’on a retrouvé en Gaule plusieurs figu-
rines semblables à celle de Quevaucamps. Celle-ci
 
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