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Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels <Brüssel> [Hrsg.]
Bulletin des Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels — 2.1902/​3(1903)

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No 3 (1902)
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https://doi.org/10.11588/diglit.24672#0024
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18

BULLETIN DES MUSEES ROYAUX

LE PÉRUGIN. la Pieta. (Florence. Galerie ancienne et moderne.)

viennent surtout de la diversité des interprétations.
Le tapissier qui a traduit la Communion d’Hcr-
kenbald n’a ni le goût ni l'habileté que décèle la
facture de la Descente de croix ; il est; en tout cas,
moins heureux dans l’exécution des têtes, qu’il a
une tendance à allonger tant soit peu. D’autre
part, le coloris de la Descente de croix a plus de
richesse et de variété que celui de la Communion
d'Hcrkcnbald.

» Les comptes constatent, dit Alexandre Pin-
chart, qu’il fut payé, en 1513, 2 12 florins du Rhin
à un peintre bruxellois, nommé Jean van Bruessel,
de Bruxelles, pour un projet de patron que la con-
frérie du Saint-Sacrement à Louvain se proposait
de faire exécuter. Le patron même fut dessiné
par le peintre Philippe, lequel reçut pour son

travail 1312 florins du Rhin. Enfin le prix de la
tapisserie et le prénom du fabricant (Léon) nous
ont également été conservés ; ce haute-lisseur habi-
tait aussi Bruxelles. Nos recherches n’ont pas pu
nous en apprendre davantage sur le compte de ce
maître Léon. Quant à maître Philippe, nous
croyons qu’il s’agit de Philippe de Mol, cité dans
le procès intenté, en 1527, à Bernard van Orley et
à ses complices pour crime d’hérésie». Pour M. A.
Wauters, le maître Philippe serait le frère de
Bernard van Orley.

» En comparant entre elles les deux tapisseries
du Musée, dit encore Alex. Pinchart, on voit
combien la Descente de croix est supérieure à
l’Histoire d'Herkenbald sous tous les rapports.
Quoiqu’il y ait d’assez belles parties dans celle-ci/.
 
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