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BULLETIN DES MUSEES ROYAUX
SCULPTURE EN RELIEF PROVENANT DU TEMPLE d’OSIRIS
A ABYDOS. ÉPOQUE DE TAHUTMES III.
phage en bois peint avec porte mobile et petites
figurines d’épervier et de chacal en bois recouvert
de stuc (487) (1).
IL Fouilles au temple de Seli Ier à Abydos.
Les travailleurs de Y Egyptian Research Account
ont porté cette année leur principal effort sur le
temple de Seti Ier à Abydos, naguère déblayé par
Mariette, qui le publia presque entièrement. Les
recherches ont conduit à l’explication rationnelle
des bizarreries du plan de ce temple ainsi qu’à la
découverte du mur d’enceinte du temenos et d’un
(1) La plupart de ces objets sont publiés dans Petrie,
Abydos, part. I, 1902, dans lequel on trouvera un rap-
port complet des fouilles exécutées dans le temenos
d’Osiris pendant l’hiver 1901-1902.
Je crois utile d’indiquer ici la concordance des numé-
ros d’inventaire des pièces publiées avec les numéros
des planches de Petrie,
455, ph XVII,
n°
36.
E. 473, pl. XLVIII,
M 24
456, pl. XIX,
n°
66.
pl. XLI.
457, pi- xix.
n°
72.
pl. XLVII.
458, pl. XVI,
n°
14.
474, pl. LU.
459, Ph XXI,
n°
110.
479, Ph XXXI,
n° 88
460, pl. XXI,
n°
100.
487, pl. LXXIV,
n° 3
461, pl. XXII,
n°
136.
489, pl. LXV,
n° 1
471, pl. LUI,
n°
35-
pylône conduisant aux tombes
royales des premières dynas-
ties. D’après M. Petrie le tem-
ple de Seti Ier était le temple
funéraire des anciens rois, et
les processions étaient faites
en l’honneur des ancêtres de
Ramsès II. On découvrit éga-
lement une grande tombe lon-
gue de 100 à 200 mètres,
datant de la XIXe dynastie et
dont les parois sont couvertes
de nombreuses inscriptions.
Cette dernière tombe sera en-
tièrement explorée l’année
prochaine.
Le seul objet trouvé, en
outre, est un petit naos en
pierre calcaire décoré d'inscrip-
tions et de représentations
diverses. Le comité de VEgyp-
tian Research Account nous a
envoyé cette pierre intéres-
sante. Ce monument devant
faire prochainement l'objet
d’une étude dans les Annales
de la Société d'archéologie de
Bruxelles, il ne sera pas néces-
saire de le décrire ici longuement. Disons que nous
voyons d’un côté le grand-prêtre d’Osiris, Iulu, en
adoration devant Osiris et de l’autre son fils, prêtre
d’Osiris, Unnefer, en adoration devant Isis. Les
inscriptions de la face antérieure renferment une
formule curieuse qui apparaît rarement sur d’autres
monuments. Ajoutons encore que les deux person-
nages représentés sur ce monument appartiennent
à cette puissante famille sacerdotale dont nous con-
naissons déjà au moins quatre générations, grâce
aux monuments du Louvre et de Gizeh provenant
également d’Abydos.La suprême prêtrise des dieux
d’Abydos était héréditaire dans cette famille à
l’époque de la XIXe dynastie.
III. — F'ouilles au F'ayum.
MM. Grenfell et Hunt ont poursuivi leurs
fouilles dans le Fayum, à Selah, Khasin et Ula-
hun. Comme les autres années, ils ont principale-
ment rapporté de nombreux papyrus grecs et
démotiques.
« La divinité du même Arsinoite était le dieu
crocodile Sobk, et dans la plupart des temples
on gardait l’animal sacré pour l’ensevelir soigneu-
sement lorsqu'il venait à mourir. Cet usage fut
spécialement pratiqué à la lin de l’époque ptolé-
maïque et pendant les débuts de l’époque romaine
(environ 150 avant J.-C. — 100 après J.-C.). La
BULLETIN DES MUSEES ROYAUX
SCULPTURE EN RELIEF PROVENANT DU TEMPLE d’OSIRIS
A ABYDOS. ÉPOQUE DE TAHUTMES III.
phage en bois peint avec porte mobile et petites
figurines d’épervier et de chacal en bois recouvert
de stuc (487) (1).
IL Fouilles au temple de Seli Ier à Abydos.
Les travailleurs de Y Egyptian Research Account
ont porté cette année leur principal effort sur le
temple de Seti Ier à Abydos, naguère déblayé par
Mariette, qui le publia presque entièrement. Les
recherches ont conduit à l’explication rationnelle
des bizarreries du plan de ce temple ainsi qu’à la
découverte du mur d’enceinte du temenos et d’un
(1) La plupart de ces objets sont publiés dans Petrie,
Abydos, part. I, 1902, dans lequel on trouvera un rap-
port complet des fouilles exécutées dans le temenos
d’Osiris pendant l’hiver 1901-1902.
Je crois utile d’indiquer ici la concordance des numé-
ros d’inventaire des pièces publiées avec les numéros
des planches de Petrie,
455, ph XVII,
n°
36.
E. 473, pl. XLVIII,
M 24
456, pl. XIX,
n°
66.
pl. XLI.
457, pi- xix.
n°
72.
pl. XLVII.
458, pl. XVI,
n°
14.
474, pl. LU.
459, Ph XXI,
n°
110.
479, Ph XXXI,
n° 88
460, pl. XXI,
n°
100.
487, pl. LXXIV,
n° 3
461, pl. XXII,
n°
136.
489, pl. LXV,
n° 1
471, pl. LUI,
n°
35-
pylône conduisant aux tombes
royales des premières dynas-
ties. D’après M. Petrie le tem-
ple de Seti Ier était le temple
funéraire des anciens rois, et
les processions étaient faites
en l’honneur des ancêtres de
Ramsès II. On découvrit éga-
lement une grande tombe lon-
gue de 100 à 200 mètres,
datant de la XIXe dynastie et
dont les parois sont couvertes
de nombreuses inscriptions.
Cette dernière tombe sera en-
tièrement explorée l’année
prochaine.
Le seul objet trouvé, en
outre, est un petit naos en
pierre calcaire décoré d'inscrip-
tions et de représentations
diverses. Le comité de VEgyp-
tian Research Account nous a
envoyé cette pierre intéres-
sante. Ce monument devant
faire prochainement l'objet
d’une étude dans les Annales
de la Société d'archéologie de
Bruxelles, il ne sera pas néces-
saire de le décrire ici longuement. Disons que nous
voyons d’un côté le grand-prêtre d’Osiris, Iulu, en
adoration devant Osiris et de l’autre son fils, prêtre
d’Osiris, Unnefer, en adoration devant Isis. Les
inscriptions de la face antérieure renferment une
formule curieuse qui apparaît rarement sur d’autres
monuments. Ajoutons encore que les deux person-
nages représentés sur ce monument appartiennent
à cette puissante famille sacerdotale dont nous con-
naissons déjà au moins quatre générations, grâce
aux monuments du Louvre et de Gizeh provenant
également d’Abydos.La suprême prêtrise des dieux
d’Abydos était héréditaire dans cette famille à
l’époque de la XIXe dynastie.
III. — F'ouilles au F'ayum.
MM. Grenfell et Hunt ont poursuivi leurs
fouilles dans le Fayum, à Selah, Khasin et Ula-
hun. Comme les autres années, ils ont principale-
ment rapporté de nombreux papyrus grecs et
démotiques.
« La divinité du même Arsinoite était le dieu
crocodile Sobk, et dans la plupart des temples
on gardait l’animal sacré pour l’ensevelir soigneu-
sement lorsqu'il venait à mourir. Cet usage fut
spécialement pratiqué à la lin de l’époque ptolé-
maïque et pendant les débuts de l’époque romaine
(environ 150 avant J.-C. — 100 après J.-C.). La