DOI Heft:
No 6 (1903)
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BULLETIN DES MUSEES ROYAUX
PIERRE TOMBALE DE L’ÉGLISE DE WAHA.
dans l’église de W.aha et est datée du xie siè-
cle. Elle a été décrite par M. H. Crépin dans le
tome III des Annales de la Société archéologique
du Luxembourg.
Il y a environ un an, M. l’abbé Laforet; curé de
Waha, a découvert, sous le pavement de l’église
que l’on renouvelait, un fragment assez important
de la pierre en question qui avait disparu, et qui
s’applique exactement à la cassure de la partie que
l’on connaissait. Ce fragment contraste par son ton
naturel clair avec le ton patiné et noirâtre de la
pièce principale. (Voir au coin droit inférieur de
la reproduction.)
Il y aurait urgence à faire rajuster soigneusement
ce morceau — ici simplement juxtaposé — et de
compléter ainsi cette remarquable pierre, unique
en Belgique, dont l’inscription est si parfaite et si
admirablement conservée.
E. Rahir.
DIVERS.
LP1S amis du Musée auront certainement con-
staté avec une vive satisfaction la manière si
flatteuse dont le public et la presse viennent d’ac-
cueillir le nouveau catalogue du Musée d’armes et
d’armures de la Porte de Hal, œuvre de notre
dévoué collaborateur, M. Edgar de Prelle de la
Nieppe.
Nous aurions mauvaise grâce à ajouter le moin-
dre commentaire à ce qui en a été dit, tout récem-
ment encore, dans un article étendu du Petit Bien,
ainsi qu’à l’élogieuse critique que la plume si auto-
risée de M. I. Th. de Raadt
en a tracé, dans la Reviie
Bibliographique belge de
janvier dernier. On com-
prendra d’ailleurs notre ré-
serve en pareille matière.
Nous nous bornerons donc à
renvoyer nos lecteurs aux
témoignages en question et
à exprimer à leurs auteurs
la gratitude que nous com-
mande la justice rendue de
si généreuse et si savante
façon.
La notice historique qui
précède le catalogue, et qu’a
bien voulu rédiger à notre
intention M. van Malder-
ghem, archiviste de la ville
de Bruxelles, n’a pas provo-
qué moins d’éloges, et, cer-
tes, à bon droit.
« M. van Malderghem, écrit M. de Raadt, nous
y donne la description et l’histoire de cette forte-
resse médiévale, seul vestige de la seconde
enceinte fortifiée de notre ville, enceinte dont la
création s’imposa après la prise de Bruxelles par
les troupes de Louis de Maele, comte de Flandre,
le 17 août 1356.
S’affranchissant des nombreux écrits parus sur
ce vénérable édifice, l’auteur nous offre un travail
très personnel, fondé sur les documents les plus
positifs, et, historien consciencieux autant qu’ar-
chéologue rompu aux choses militaires du moyen
âge, retrace, de main de maître, l’historique de
cette porte, de sa construction et des diverses
modifications qu’elle eut à subir à travers les
siècles. »
Nous exprimons ici nos plus vifs remerciements
à M. l’archiviste de la ville de Bruxelles pour
s’être si gracieusement prêté à nos désirs et pour
avoir répondu avec tant d’empressement au senti-
ment de confraternité qui avait contribué à nous
faire solliciter sa savante collaboration.
On est prié d’adresser toutes les communications
relatives au Bulletin ainsi que les demandes d’abon-
nement au Conservateur en chef des Musées royaux,
Parc du Cinquantenaire, à Bruxelles.
Désireux de favoriser la propagation de notre
Bulletin, nous consentons, à la demande de plu-
sieurs instituteurs et institutrices, à accorder une
BULLETIN DES MUSEES ROYAUX
PIERRE TOMBALE DE L’ÉGLISE DE WAHA.
dans l’église de W.aha et est datée du xie siè-
cle. Elle a été décrite par M. H. Crépin dans le
tome III des Annales de la Société archéologique
du Luxembourg.
Il y a environ un an, M. l’abbé Laforet; curé de
Waha, a découvert, sous le pavement de l’église
que l’on renouvelait, un fragment assez important
de la pierre en question qui avait disparu, et qui
s’applique exactement à la cassure de la partie que
l’on connaissait. Ce fragment contraste par son ton
naturel clair avec le ton patiné et noirâtre de la
pièce principale. (Voir au coin droit inférieur de
la reproduction.)
Il y aurait urgence à faire rajuster soigneusement
ce morceau — ici simplement juxtaposé — et de
compléter ainsi cette remarquable pierre, unique
en Belgique, dont l’inscription est si parfaite et si
admirablement conservée.
E. Rahir.
DIVERS.
LP1S amis du Musée auront certainement con-
staté avec une vive satisfaction la manière si
flatteuse dont le public et la presse viennent d’ac-
cueillir le nouveau catalogue du Musée d’armes et
d’armures de la Porte de Hal, œuvre de notre
dévoué collaborateur, M. Edgar de Prelle de la
Nieppe.
Nous aurions mauvaise grâce à ajouter le moin-
dre commentaire à ce qui en a été dit, tout récem-
ment encore, dans un article étendu du Petit Bien,
ainsi qu’à l’élogieuse critique que la plume si auto-
risée de M. I. Th. de Raadt
en a tracé, dans la Reviie
Bibliographique belge de
janvier dernier. On com-
prendra d’ailleurs notre ré-
serve en pareille matière.
Nous nous bornerons donc à
renvoyer nos lecteurs aux
témoignages en question et
à exprimer à leurs auteurs
la gratitude que nous com-
mande la justice rendue de
si généreuse et si savante
façon.
La notice historique qui
précède le catalogue, et qu’a
bien voulu rédiger à notre
intention M. van Malder-
ghem, archiviste de la ville
de Bruxelles, n’a pas provo-
qué moins d’éloges, et, cer-
tes, à bon droit.
« M. van Malderghem, écrit M. de Raadt, nous
y donne la description et l’histoire de cette forte-
resse médiévale, seul vestige de la seconde
enceinte fortifiée de notre ville, enceinte dont la
création s’imposa après la prise de Bruxelles par
les troupes de Louis de Maele, comte de Flandre,
le 17 août 1356.
S’affranchissant des nombreux écrits parus sur
ce vénérable édifice, l’auteur nous offre un travail
très personnel, fondé sur les documents les plus
positifs, et, historien consciencieux autant qu’ar-
chéologue rompu aux choses militaires du moyen
âge, retrace, de main de maître, l’historique de
cette porte, de sa construction et des diverses
modifications qu’elle eut à subir à travers les
siècles. »
Nous exprimons ici nos plus vifs remerciements
à M. l’archiviste de la ville de Bruxelles pour
s’être si gracieusement prêté à nos désirs et pour
avoir répondu avec tant d’empressement au senti-
ment de confraternité qui avait contribué à nous
faire solliciter sa savante collaboration.
On est prié d’adresser toutes les communications
relatives au Bulletin ainsi que les demandes d’abon-
nement au Conservateur en chef des Musées royaux,
Parc du Cinquantenaire, à Bruxelles.
Désireux de favoriser la propagation de notre
Bulletin, nous consentons, à la demande de plu-
sieurs instituteurs et institutrices, à accorder une