DOI Heft:
No 9 (Septembre 1912)
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BULLETIN DES MUSÉES ROYAUX
FIG. 2. — PLAFOND PROVENANT D’YPRES. DÉTAILS.
(Mous frigidus), à Bruxelles, nommé prévôt
le 28 mars 1677 et décédé le 20 mars 1687 (3).
C’était le propre frère de Jean-Antoine, le
peintre. C’est à lui que celui-ci légua le
tableau qui a fait l’objet de cette étude et
dont la dédicace, grâce à M. Cuvelier, est
maintenant complètement élucidée : L’ami
à l’ami, le frère au frère, le chanoine de
Soignies au prévôt de Coudenberg.
A.-J. Wauters.
Bruxelles, Ier septembre 1912.
Le plafond, en bois de chêne, se
compose de deux grosses poutres
primitives et de deux plus petites
auxquelles viennent aboutir des gîtes
assez rapprochées les unes des
autres, le tout supportant un plan-
cher également en chêne. Les deux
petites poutres sont d’une époque
relativement récente, tandis que les
grosses témoignent de leur passé
par leurs moulures d’angle; elles
ont perdu, en revanche, les bas-
reliefs qui les décoraient, la partie
la plus saillante. Cette mutilation,
cela va sans dire, doit remonter à
l’époque du placement du plafond
sur lattis.
Malgré cet acte de vandalisme, on
ne laisse pas d’être frappé par l’ingé-
niosité de l’architecte et de l’imagier
ou des imagiers auxquels nous
sommes redevables de cet ensemble
absolument unique dans nos anciennes provinces.
Les gîtes, ornées de boudins et d’une double
UN PLAFOND HISTORIÉ
DU XVe SIÈCLE
Cet important monument, qui vient d’échoir
à nos musées, grâce à un crédit extraor-
dinaire octroyé par la dernière législature,
provient d’une habitation de M. Moerman,
située rue du nouveau Marché au Bois, à
Ypres.
Cet immeuble a subi, depuis le moyen âge,
plusieurs transformations dont l’une est rap-
pelée par le millésime de 1600, et un examen
sommaire des deux pignons permet de consta-
ter qu’il ne coïncide pas avec la dernière
modification.
(1) Sanderus : Chorographum sacra Brabantiœ,
t. II, p. i5.
FIG. 3. — PLAFOND PROVENANT d’YTRES. EÉTA1LS.
BULLETIN DES MUSÉES ROYAUX
FIG. 2. — PLAFOND PROVENANT D’YPRES. DÉTAILS.
(Mous frigidus), à Bruxelles, nommé prévôt
le 28 mars 1677 et décédé le 20 mars 1687 (3).
C’était le propre frère de Jean-Antoine, le
peintre. C’est à lui que celui-ci légua le
tableau qui a fait l’objet de cette étude et
dont la dédicace, grâce à M. Cuvelier, est
maintenant complètement élucidée : L’ami
à l’ami, le frère au frère, le chanoine de
Soignies au prévôt de Coudenberg.
A.-J. Wauters.
Bruxelles, Ier septembre 1912.
Le plafond, en bois de chêne, se
compose de deux grosses poutres
primitives et de deux plus petites
auxquelles viennent aboutir des gîtes
assez rapprochées les unes des
autres, le tout supportant un plan-
cher également en chêne. Les deux
petites poutres sont d’une époque
relativement récente, tandis que les
grosses témoignent de leur passé
par leurs moulures d’angle; elles
ont perdu, en revanche, les bas-
reliefs qui les décoraient, la partie
la plus saillante. Cette mutilation,
cela va sans dire, doit remonter à
l’époque du placement du plafond
sur lattis.
Malgré cet acte de vandalisme, on
ne laisse pas d’être frappé par l’ingé-
niosité de l’architecte et de l’imagier
ou des imagiers auxquels nous
sommes redevables de cet ensemble
absolument unique dans nos anciennes provinces.
Les gîtes, ornées de boudins et d’une double
UN PLAFOND HISTORIÉ
DU XVe SIÈCLE
Cet important monument, qui vient d’échoir
à nos musées, grâce à un crédit extraor-
dinaire octroyé par la dernière législature,
provient d’une habitation de M. Moerman,
située rue du nouveau Marché au Bois, à
Ypres.
Cet immeuble a subi, depuis le moyen âge,
plusieurs transformations dont l’une est rap-
pelée par le millésime de 1600, et un examen
sommaire des deux pignons permet de consta-
ter qu’il ne coïncide pas avec la dernière
modification.
(1) Sanderus : Chorographum sacra Brabantiœ,
t. II, p. i5.
FIG. 3. — PLAFOND PROVENANT d’YTRES. EÉTA1LS.