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Cahier, Charles; Martin, Arthur
Mélanges d'archéologie, d'histoire et de littérature (Band 1,2): Collection de mémoires sur l'orfévrerie ...: 2 — Paris, 1851

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https://doi.org/10.11588/diglit.33561#0132
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122

MÉLANGES D'ARCHÉOLOGIE.

La mer porte la samblanche de cest siècle ; la nef porte i'example des justes qui sans nul
péril de foi passèrent parmi les torments et les tempestes del monde, et venquirent les mortels
ondes : c'est les contraires poestés del siècle où nos somes. La serre qui volt nagier contre la
nef, sénefie cels qui comencent à manoir ^ en bones oevres, et en après sont vencu deplusors
vices : c'est de covoitise, d'orgoil, de luxure, et de plusors altres vices qui les plongent en en-
fer ; si comme les ondes de la mer traient la serre al fons. Æf <yMz ^ com-
772^72CC772f72f & .S'2 /d! /772^ C7T72P ACMt/'L
ïtèle est la sanblance de la beste qui poissons de mer est *s semblant, et beste criée el
monde.
S. MoMuoù". R et S changent cette phrase sans arriver à une forme
^Matth., xxiv, 13. S. C'eMCc qni p^piaimienC.. & plus claire,
tu: /iH;
^ . ' ' ' . ' - ' * . * * \
BESTIAIRE LATIN.
MSS. A, B.
IV. DE SERRA * IN MARE. .
Est bellua ^ in mare, quæ dicitur serra^ pen-
nas s habens inmanes Hæc quum viderit navem
in pelago s velificantem^, elevat ^ pennas suas su-
per aquam s et contendit velificare 9 contra na-
vem i°. Ubi vero ^ currerit contendendum ^
' A. Point de 3e7vn dans D.
2 B.
3 M. (p. 595) <Se7Tn èc/na cs2 aMiaaut, pin?in^, etc. Le
bestiaire français en prose adopte pc7:uns pour le texte, et
pmaas pour la miniature (voyez aussi pl. xxv, tig. CD); mais
plusieurs peintures donnent réellement des ailes à cet animal
fantastique. Le peintre du ins. de Bruxelles fait plus encore :
prenant sans doute imnanns pour équivalent d'm
il a représenté une sorte de sirène (pl. xxiv, fig. BZ) dont
les bras et les mains sont garnis d'un appareil d'ailes.
A B. Dwiron.s.
s B. D: pe/ngro naueui.
3 B. uide ^icaa2gm.
7 B.
^ B. omis.... -5aa.s,C07U<?ndi7; F. pc?i?UM^ <?2
^ B. ved/*ace7°e.
10 B. narem; F et M. cam aauc.
11 A. omis, depuis jusqu'à ^7ad:M.
12 M. F. caaca?i'C7'i7 ^7add's...
13 M. caa2eadcpda.

MS. C.
XIX. DE NATURA PISCtS MAXIMO (32*c) QUI DICITUR
SERRA.
Hæc (an?) piscis longas habet valde alas. Si viderit
navigantes naves in mare, emittatur velit tenere 39,
et. exaltatalas, etcontinet navigantes. Si autem cur-
rerit (32'c) stadia XXX vel XL, laborat et collegit
alas suas, et ûuctus eum referunt in locum ubi
prius fuerit.
Mare mundus est ; navis sancta Ecclesia, in qui-
bus (.S2c) sunt populi Dei. Hic autem pisces (^2'c)
diabolus est, qui 27Ym3/?<7M7V2f m Z77iiyc/u (sic) /a-
(II Cor. XL M), ut incautas animas facilius
possit decipere
39 Enititur velilicare.
^ Vincent de Beauvais (.Spec. no2., XVII, 27; p. 1313), qui
cette fois cite le donne un texte tout semblable
aux mss. A et B ; mais un peu abrégé et, comme toujours,
sans moralité. Je m'en suis servi quelquefois dans les notes
sous la désignation F, comme l'annonçait la préface des bes-
tiaires (ci-dessus, p. 91); et je le ferai encore çà et là dans
la suite de ce travail.
 
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