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MÉLANGES D’ARCHÉOLOGIE.
Ailleurs (G), saint Jean se met d’accord avec saint Mathieu {Hic concordant ohannes et
Matthœus), et (D) saint Luc avec saint Mathieu [Concordia Lncœ cum Matthœo). La concor-
dance de saint Luc avec saint Jean (E), et celle du même (F) avec saint Marc, continuent
le même genre d’exposition. Terminons par saint Luc tout seul (G).
Il est facile de voir, d’après ces échantillons, que le programme consistait à mettre
chaque fois en évidence l’Évangile auquel on en compare un autre. Celui qui est la base du
parallèle figure en personne avec son attribut; et l’autre n’est représenté que par l’at-
tribut tout seul. La marche générale peut donc être appréciée par ces simples extraits ;
et si l’on rencontrait ailleurs des représentations analogues, nul ne sera fort embarrassé
de s’v reconnaître L
1. Le Spicilegium solesmense (t. III,p. Zj.07, sq.)donne une
analyse plus ou moins rhythmée des canons d’Eusèbe ,
qui montre que l’on tenait à se rappeler (à mnémoniser
même) cette concordance des évangélistes.
Depuis longtemps, d’ailleurs, on a pris soin, sous diverses
formes, de rendre sensible aux esprits les moins appliqués
ce parallélisme ou ces divergences des Évangiles dans
leurs récits. Tout récemment encore, il vient d’en être
publié un exposé par le menu, et sans nul renvoi, sous le
titre : Vita Jésus Christi Salvatoris, sivë Monotessaron catho-
hcum, etc. (Wiesbadæ, 1869, in-Zi°). Seulement on y aurait
bien pu , sans allonger beaucoup le volume, accorder
quelque mention aux travaux précédents, mais très-par-
ticulièrement à Y Analysis biblica du P. Ivilber, qui mérite
d’être mieux connu, et dont il a été fait une édition im-
portante chez nous en 1856.
MÉLANGES D’ARCHÉOLOGIE.
Ailleurs (G), saint Jean se met d’accord avec saint Mathieu {Hic concordant ohannes et
Matthœus), et (D) saint Luc avec saint Mathieu [Concordia Lncœ cum Matthœo). La concor-
dance de saint Luc avec saint Jean (E), et celle du même (F) avec saint Marc, continuent
le même genre d’exposition. Terminons par saint Luc tout seul (G).
Il est facile de voir, d’après ces échantillons, que le programme consistait à mettre
chaque fois en évidence l’Évangile auquel on en compare un autre. Celui qui est la base du
parallèle figure en personne avec son attribut; et l’autre n’est représenté que par l’at-
tribut tout seul. La marche générale peut donc être appréciée par ces simples extraits ;
et si l’on rencontrait ailleurs des représentations analogues, nul ne sera fort embarrassé
de s’v reconnaître L
1. Le Spicilegium solesmense (t. III,p. Zj.07, sq.)donne une
analyse plus ou moins rhythmée des canons d’Eusèbe ,
qui montre que l’on tenait à se rappeler (à mnémoniser
même) cette concordance des évangélistes.
Depuis longtemps, d’ailleurs, on a pris soin, sous diverses
formes, de rendre sensible aux esprits les moins appliqués
ce parallélisme ou ces divergences des Évangiles dans
leurs récits. Tout récemment encore, il vient d’en être
publié un exposé par le menu, et sans nul renvoi, sous le
titre : Vita Jésus Christi Salvatoris, sivë Monotessaron catho-
hcum, etc. (Wiesbadæ, 1869, in-Zi°). Seulement on y aurait
bien pu , sans allonger beaucoup le volume, accorder
quelque mention aux travaux précédents, mais très-par-
ticulièrement à Y Analysis biblica du P. Ivilber, qui mérite
d’être mieux connu, et dont il a été fait une édition im-
portante chez nous en 1856.