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https://doi.org/10.11588/diglit.33620#0197
BAS-RELIEFS MYSTÉRIEUX : BALE.
167
à gauche. On pourrait donc y supposer une allusion tout à fait locale, puisque les
armoiries de la cité y sont mises en si grand honneur. Mais ce n’est plus cela sur une
autre sculpture de Fribourg en Brisgau (p. 167, gravure R), où presque rien n’est changé,
sauf la garniture des lances (ou hampes quelconques). De petits quadrupèdes y sont em-
brochés comme s’ils venaient
d’être pris dans une cuisine. 1 ®
Par ce moyen, nous arrivons
cà quelque chose de satisfai-
sant ; et je dois avouer que
j’imaginais être à peu près le seul à déchiffrer
une si singulière énigme. M. Julien Durand
a pris le pas sur moi, pendant que je retar-
dais, d’année en année, la publication de mes
bas-reliefs gravés par le P. Arthur dès 1849 ;
et en a donné une histoire intéressante dans
le tome XXVe des Annales archéologiques (p. 141,
svv.), à l’occasion d’une sculpture italienne.
Car ces drôleries courraient l’Europe.
Le Romans d Alexandre par Lambert li Tors 1
suffirait à faire retrouver la trace du fait qui
inspira jadis les sculpteurs français, lombards
soutenir une draperie communément appelée vélum. —
Cf. gravure I (dans cette page), et Caractéristiques des
saints dans l'art populaire, page 297. — Paquot, ad Mo-
lan., Iiistor. ss. imaginum, iv, 29 (Lovan. 1771, p. 557).
— Mélanges d'archéologie, Iro série, t. IV, page 253; etc.
1. Édition de Stuttgart (par M. Henri Michelant, 1866),
p. 385, svv. — Cf. Libro de Alexandre (Biblioteca ae autores
espanoles, t. LVII, p. 218, sg.), v., 2332, sgg.
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à gauche. On pourrait donc y supposer une allusion tout à fait locale, puisque les
armoiries de la cité y sont mises en si grand honneur. Mais ce n’est plus cela sur une
autre sculpture de Fribourg en Brisgau (p. 167, gravure R), où presque rien n’est changé,
sauf la garniture des lances (ou hampes quelconques). De petits quadrupèdes y sont em-
brochés comme s’ils venaient
d’être pris dans une cuisine. 1 ®
Par ce moyen, nous arrivons
cà quelque chose de satisfai-
sant ; et je dois avouer que
j’imaginais être à peu près le seul à déchiffrer
une si singulière énigme. M. Julien Durand
a pris le pas sur moi, pendant que je retar-
dais, d’année en année, la publication de mes
bas-reliefs gravés par le P. Arthur dès 1849 ;
et en a donné une histoire intéressante dans
le tome XXVe des Annales archéologiques (p. 141,
svv.), à l’occasion d’une sculpture italienne.
Car ces drôleries courraient l’Europe.
Le Romans d Alexandre par Lambert li Tors 1
suffirait à faire retrouver la trace du fait qui
inspira jadis les sculpteurs français, lombards
soutenir une draperie communément appelée vélum. —
Cf. gravure I (dans cette page), et Caractéristiques des
saints dans l'art populaire, page 297. — Paquot, ad Mo-
lan., Iiistor. ss. imaginum, iv, 29 (Lovan. 1771, p. 557).
— Mélanges d'archéologie, Iro série, t. IV, page 253; etc.
1. Édition de Stuttgart (par M. Henri Michelant, 1866),
p. 385, svv. — Cf. Libro de Alexandre (Biblioteca ae autores
espanoles, t. LVII, p. 218, sg.), v., 2332, sgg.