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https://doi.org/10.11588/diglit.33622#0042
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MÉLANGES DARCHÉOLOGIE.
ramiRcations cin tronc étaient ptus sensiblement végétales que dans ia nouvelte forme qui
nousapparaîtici. Gependant, une fois bidée mise en circuiationparbenseig'neme.nt ecclé-
siastique, on pouvait être compris sans trop de peine, même avec une expression qui n'au-
rait pas sauté aux yeux de g'ens rnoins informés. It est donc tout à fait probabie que ces
gmlons (ou broderies)feuiliag'és étaient une croix véritable pour ceiui qui lcs traçait, comrne
pour ies iidèies qui ia voyaient pendant ies saints mvstères. Avec un peupie bien mis au
courant, on s'entend à demi-mot; comme ditle vieii adag'e :
Un aspect queiconque de vég'étation, maig'ré ce que ia fantaisie de l'artiste y mêiait,
devait rappeter passabtement l'arbre de vie rendu au monde par ie nouvei Adam, ou g'i'àce
à sa mort (comme disaient nos pères). Que de fois n'avaient-iis pas entendu cbanter
et expiiquet' ces comparaisons du /tcA de 1a croix et de l'arbre interdit a nos premiers pa-
rents! Symboiisme soiennet que ies Saints Pères et 1a iiturg'ie redisent surabondamment
I. Cf. Breviar., 'mca;a?At^o?:c S. Cutds (14 septembr.gad cù; « Qui salutcm humani generis in iigno crucis consti-
maiutin. Antiph. S : « Per iignum servi facti sumus, et per tuisti: ut unde tnors oriehatur, indc vita resurgeret; et qui
sanctan? crucenr iiherati sumus; fructus arboris seduvitnos, in iigno vincehat, in iigno quoque vinceretur. «
Fiiius Dei redemit nos. )) — Missai., præ/dL /csL S. Cra- J'en ai parlc, du reste, quasi à saiiété en expiiquant ies
MÉLANGES DARCHÉOLOGIE.
ramiRcations cin tronc étaient ptus sensiblement végétales que dans ia nouvelte forme qui
nousapparaîtici. Gependant, une fois bidée mise en circuiationparbenseig'neme.nt ecclé-
siastique, on pouvait être compris sans trop de peine, même avec une expression qui n'au-
rait pas sauté aux yeux de g'ens rnoins informés. It est donc tout à fait probabie que ces
gmlons (ou broderies)feuiliag'és étaient une croix véritable pour ceiui qui lcs traçait, comrne
pour ies iidèies qui ia voyaient pendant ies saints mvstères. Avec un peupie bien mis au
courant, on s'entend à demi-mot; comme ditle vieii adag'e :
Un aspect queiconque de vég'étation, maig'ré ce que ia fantaisie de l'artiste y mêiait,
devait rappeter passabtement l'arbre de vie rendu au monde par ie nouvei Adam, ou g'i'àce
à sa mort (comme disaient nos pères). Que de fois n'avaient-iis pas entendu cbanter
et expiiquet' ces comparaisons du /tcA de 1a croix et de l'arbre interdit a nos premiers pa-
rents! Symboiisme soiennet que ies Saints Pères et 1a iiturg'ie redisent surabondamment
I. Cf. Breviar., 'mca;a?At^o?:c S. Cutds (14 septembr.gad cù; « Qui salutcm humani generis in iigno crucis consti-
maiutin. Antiph. S : « Per iignum servi facti sumus, et per tuisti: ut unde tnors oriehatur, indc vita resurgeret; et qui
sanctan? crucenr iiherati sumus; fructus arboris seduvitnos, in iigno vincehat, in iigno quoque vinceretur. «
Fiiius Dei redemit nos. )) — Missai., præ/dL /csL S. Cra- J'en ai parlc, du reste, quasi à saiiété en expiiquant ies