SARCOPHAGES.
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contre Notre-Seigmeur par Piiate qui le déctare à ta fois innocent. A Textrême gxmche,
saint Pierre n'accepte qu'avec répugnance rhumiliation du tîts de Dieu qui robtig*e à se
taisser laver tes pieds. Cf. Chàsse de Huy, t. II, p. 163, sv.
Dire comment ces deux faits se servent de vis-à-vis, et en quoi its se rattachent à un en-
semble hien tié dans ia composition g*énérate, je ne me fais pas fort d'en rendre compte. L'ar-
tiste me paraît avoir été ptus soucicux de charg*er son œuvre dans fexécution, que d'en
peser beaucoup te plan comme exposé doctrinai. Les petites sirènes qui cornent dans tes
écoinçons', et tes dauphinsqui accostentdescoquittes, sont évidemment tà pour multiplier
les détails et ornementer à outrance. C'est du reste Pesprit de tout ce monument où t'on
sembte avoir fait ta g'agTure de ne pas taisser ta moindre surlace tisse.
Nous devons encore au musée d'Arles te sarcophagm d'Hydria Tertuha et de sa hiie Axia
Ætiana dont t'inscription a été discutée par M. Le Biant (t. II, p. 255, sv.). Seton cet auteur
une tradition vulgmre prétend reconnaître, dans ce séputcre, cetui de saint Genès; cequi
AA
serait un peu fort, quoique le style y sente son iv° siècle de part et d'autre. Ajoutons que te
P. Arth. Martin, tout en réunissant la frise ou couvercie avec la cuve, note dans ses croquis
que ce sontdeuxmarbres difïérents. Its pourraient donc n'avoir été rapprochésque par des
modernes. Aussi Miliin (pl. Lxi) ne s'occupe que de la tahtette où t'inscription est tracée; et
ne paraît pas avoir connu l'assemhtag'e qu'on en a fait de nos joursb Le tombeau propre-
ment dit pourrait donc ahsotument avoir renlermé te corps du martyr artésien, et l'inscrip-
tion n'aurait ainsi que faire avec ta petite g*alerieà colonnes qu'eile accompagme aujourd'hui.
t. Celle de droite tient en outre une sorte de gouvernait
ou d'aviron, comme pour pagayer. Le cornet ou trompe,
qû'embouchentt'une et l'autre, rappeltela du moyen
àge, beaucoup ptus que ta conque ou le büccin des tritons.
2. Onpourrait cependant croire qu'i) les avait vuscompté-
ternent séparés et qu'it a représenté ta cuve dans sa planche
LXIV, sous te n° 7. Là nëanmoins, toutes tes tigures sont
décapitées, et ptusieurs mains sembtent brisées. En outre,
nui ornement ne se voit sur les retombées des arcades; etce
serait plus de négtigence que l'auteur ne s'en perrnet ordi-
nairement. J'aime à croire que te P. Martin aurait bien re-
marqué des restitutions si nombreuses, qui d'aitteurs ne pa-
raissent pas avoir beaucoup occupé notre siècte. Mais, enfin,
.jc nr'en rapporte à ce qui en est.
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contre Notre-Seigmeur par Piiate qui le déctare à ta fois innocent. A Textrême gxmche,
saint Pierre n'accepte qu'avec répugnance rhumiliation du tîts de Dieu qui robtig*e à se
taisser laver tes pieds. Cf. Chàsse de Huy, t. II, p. 163, sv.
Dire comment ces deux faits se servent de vis-à-vis, et en quoi its se rattachent à un en-
semble hien tié dans ia composition g*énérate, je ne me fais pas fort d'en rendre compte. L'ar-
tiste me paraît avoir été ptus soucicux de charg*er son œuvre dans fexécution, que d'en
peser beaucoup te plan comme exposé doctrinai. Les petites sirènes qui cornent dans tes
écoinçons', et tes dauphinsqui accostentdescoquittes, sont évidemment tà pour multiplier
les détails et ornementer à outrance. C'est du reste Pesprit de tout ce monument où t'on
sembte avoir fait ta g'agTure de ne pas taisser ta moindre surlace tisse.
Nous devons encore au musée d'Arles te sarcophagm d'Hydria Tertuha et de sa hiie Axia
Ætiana dont t'inscription a été discutée par M. Le Biant (t. II, p. 255, sv.). Seton cet auteur
une tradition vulgmre prétend reconnaître, dans ce séputcre, cetui de saint Genès; cequi
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serait un peu fort, quoique le style y sente son iv° siècle de part et d'autre. Ajoutons que te
P. Arth. Martin, tout en réunissant la frise ou couvercie avec la cuve, note dans ses croquis
que ce sontdeuxmarbres difïérents. Its pourraient donc n'avoir été rapprochésque par des
modernes. Aussi Miliin (pl. Lxi) ne s'occupe que de la tahtette où t'inscription est tracée; et
ne paraît pas avoir connu l'assemhtag'e qu'on en a fait de nos joursb Le tombeau propre-
ment dit pourrait donc ahsotument avoir renlermé te corps du martyr artésien, et l'inscrip-
tion n'aurait ainsi que faire avec ta petite g*alerieà colonnes qu'eile accompagme aujourd'hui.
t. Celle de droite tient en outre une sorte de gouvernait
ou d'aviron, comme pour pagayer. Le cornet ou trompe,
qû'embouchentt'une et l'autre, rappeltela du moyen
àge, beaucoup ptus que ta conque ou le büccin des tritons.
2. Onpourrait cependant croire qu'i) les avait vuscompté-
ternent séparés et qu'it a représenté ta cuve dans sa planche
LXIV, sous te n° 7. Là nëanmoins, toutes tes tigures sont
décapitées, et ptusieurs mains sembtent brisées. En outre,
nui ornement ne se voit sur les retombées des arcades; etce
serait plus de négtigence que l'auteur ne s'en perrnet ordi-
nairement. J'aime à croire que te P. Martin aurait bien re-
marqué des restitutions si nombreuses, qui d'aitteurs ne pa-
raissent pas avoir beaucoup occupé notre siècte. Mais, enfin,
.jc nr'en rapporte à ce qui en est.