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https://doi.org/10.11588/diglit.33622#0130
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MÉLANGES D'ARCHÉOLOGIE.
M. Ed. Le Blant pense que ia partie faisant corps avec l'inscription est chrétienne, et
croit en voir la preuve dans ta cotombe qui becc^uète une grappe entre les mains de la
jeune bbe. Je n'en suis pas profondément persuadé. La mère, si je ne me trompe, est indiquée
à droite du spectateur; car it serait surprenant que ce fut eile quMn nousreprésentât jouant
avec un oiseau. Puis une jeune bbe semble beaucoup mieux gardée par des femmes (même
pbénomérides), que par de petits g*énies à peu près nus.
D'expiiquer les autres personnag*es qui hgmrent dans cette bande, je ne m'en pique pas
en un texte qui tient si peu de la dissertation. L'extrémité, que nous n'avons pius, aurait
pu nous cionner à ce sujet queiques iumières qui nous font défaut maintenant.
nn
Quant aux arcades inférieures, eiles ont probablement une intention cbrétienne qu'ii n'est
pas faciie d'éciaircir. Autant clirai-je de ia gravure BB, qui vient peut-être d'Aries, sans que
j'en sois bien surh On y soupçonne aisément une réunion d'hommes apostoliques, sans si-
gmibcation bien nette; et cefutpeut-être une ressource desimagdnations appauvries, lorsque
ies ateiiers n'eurent plus que des praticiens pour continuer i'ancienne fabrique.
Ii n'est pas nécessaire de reproduire le sarcopliagm cbrétien ci'Aries qu'a publié Miliin
dans sa pianche Lxvi, n° 8; et qui a reparu ciepuis iors dans les LcrccArAùyMCS- cA.s- -,
p. 741. Miiiinleclonnait avec bien cles mutiiationsque mon ancien coliaborateur semble
n'avoir pas vues, peut-être parce qu'on y aura mis ordre entre 1807 et 1850. Ii est facile d'y
reconnaître (cle g*aucbe à clroite) la résurrection de Lazare, ia gmérison de i'bémoroïsse et
de l'aveugJe-né; Suzanne entre ies vieiiiards (si ce n'est peut-être 1a femme aduitère), ie
cbang*ement de l'eauen vin, ie reniement de saint Pierre, et ies juifs s'abreuvant à ia source
du rocher frappé par Moïse.
Le P. Arthur Martin, dontjeviensde cionner bien des gravures, en avaitpréparéquantité
d'autres; mais j'en ai annoncé i'empioi uitérieur. Ii s'étaitmême pris cl'affection pour cer-
tainsmonuments,aupointdeieslitbogTapbier de samain en demi-g'rancleur d'exécution;
ies accompagmant cie détaiis qui pussent faire mieux jug*er ce qu'était la sculpture qui nous
alaissé les tombeaux cbrétiens du micli cie la France avant l'arrivée cies barbares. 11 avait
1. Un mottracérapidement an crayonparmon ancien
confrère, prcs de son croquis, perrnet de supposer qu'ii
aurait copié cela dans le Rouergue. Mais je ne suis pas
mème hien sùr qu'il ait jamais sëjourné à Rodex.
2. Je crains fort que 1e P. A. Martin n'y ait comrnis qucl-
qu'une de ses distractions, enoubliant certainsdétails de la
sculpture qui importaient à l'intelligence du sujet. C'est un
peu ce qui me fait omettre sa gravure aujourd'hui, quoi-
qu'elie présentàt un intërêt sufRsant pour ce que je voulais
lui faire dire dans les Carac^érM^çncs.
MÉLANGES D'ARCHÉOLOGIE.
M. Ed. Le Blant pense que ia partie faisant corps avec l'inscription est chrétienne, et
croit en voir la preuve dans ta cotombe qui becc^uète une grappe entre les mains de la
jeune bbe. Je n'en suis pas profondément persuadé. La mère, si je ne me trompe, est indiquée
à droite du spectateur; car it serait surprenant que ce fut eile quMn nousreprésentât jouant
avec un oiseau. Puis une jeune bbe semble beaucoup mieux gardée par des femmes (même
pbénomérides), que par de petits g*énies à peu près nus.
D'expiiquer les autres personnag*es qui hgmrent dans cette bande, je ne m'en pique pas
en un texte qui tient si peu de la dissertation. L'extrémité, que nous n'avons pius, aurait
pu nous cionner à ce sujet queiques iumières qui nous font défaut maintenant.
nn
Quant aux arcades inférieures, eiles ont probablement une intention cbrétienne qu'ii n'est
pas faciie d'éciaircir. Autant clirai-je de ia gravure BB, qui vient peut-être d'Aries, sans que
j'en sois bien surh On y soupçonne aisément une réunion d'hommes apostoliques, sans si-
gmibcation bien nette; et cefutpeut-être une ressource desimagdnations appauvries, lorsque
ies ateiiers n'eurent plus que des praticiens pour continuer i'ancienne fabrique.
Ii n'est pas nécessaire de reproduire le sarcopliagm cbrétien ci'Aries qu'a publié Miliin
dans sa pianche Lxvi, n° 8; et qui a reparu ciepuis iors dans les LcrccArAùyMCS- cA.s- -,
p. 741. Miiiinleclonnait avec bien cles mutiiationsque mon ancien coliaborateur semble
n'avoir pas vues, peut-être parce qu'on y aura mis ordre entre 1807 et 1850. Ii est facile d'y
reconnaître (cle g*aucbe à clroite) la résurrection de Lazare, ia gmérison de i'bémoroïsse et
de l'aveugJe-né; Suzanne entre ies vieiiiards (si ce n'est peut-être 1a femme aduitère), ie
cbang*ement de l'eauen vin, ie reniement de saint Pierre, et ies juifs s'abreuvant à ia source
du rocher frappé par Moïse.
Le P. Arthur Martin, dontjeviensde cionner bien des gravures, en avaitpréparéquantité
d'autres; mais j'en ai annoncé i'empioi uitérieur. Ii s'étaitmême pris cl'affection pour cer-
tainsmonuments,aupointdeieslitbogTapbier de samain en demi-g'rancleur d'exécution;
ies accompagmant cie détaiis qui pussent faire mieux jug*er ce qu'était la sculpture qui nous
alaissé les tombeaux cbrétiens du micli cie la France avant l'arrivée cies barbares. 11 avait
1. Un mottracérapidement an crayonparmon ancien
confrère, prcs de son croquis, perrnet de supposer qu'ii
aurait copié cela dans le Rouergue. Mais je ne suis pas
mème hien sùr qu'il ait jamais sëjourné à Rodex.
2. Je crains fort que 1e P. A. Martin n'y ait comrnis qucl-
qu'une de ses distractions, enoubliant certainsdétails de la
sculpture qui importaient à l'intelligence du sujet. C'est un
peu ce qui me fait omettre sa gravure aujourd'hui, quoi-
qu'elie présentàt un intërêt sufRsant pour ce que je voulais
lui faire dire dans les Carac^érM^çncs.