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MÉLANGES D'ARCHÉOLOGIE.
les Rg-ures F et F (p. 2S6). Dom Martin Gerbert les reproduisait déjà en 1776 (
p. 219), commeappartenantà babbaye deWeingarten. L'ancienne gravureporte
autour du pied la sigmature d'un orfévre, maître Gonrad de Husé *, dont je n'ai pas à recher-
cher l'histoire ni ia patrie. Ce qui importe le plus, c'est, sur la coupe : les évang-élistes (à
ce qu it sembte), t'étabte de Bethléem, Notre-Seig-neur baptisé dans le Jourdain, etc. ; et sur
le pied, tes eaux du détuge portant Noé avec sa familte, le serpent du désert peut-être, Ozias
F. — De Weingarten.
frappé de lèpre pour avoir vordu supptanter les ministres tégitimes du sacerdoce (II Paral.
xxvi, 16-21). G'est au moins de la sorte que je crois pouvoir expliquer ce roi tenant un
encensoir. Quant aux autresmotifs, its me sont inconnus; sauf que les quatre fteuves du
paradis terrestre y Iiguraient presque certainement. Dans la ptanche de 1a collection titur-
gique prdHiée à Saint-BIaise, on tit en toutes tettres, sous 1e personnag-e centrat, ce mot :
TYynL Gf. Caractéristiques des SS., p. 324, sv. — Etc.
Lapatèneestunpeuplusclaire. Ausommet, Notre-Seigmeur tient te livre des Ecritures
dont it est tui-même la ctef, cornrne objet principat de toutes les g-randes prophéties; au
I. Cetm'pe?^^)", quoiqu'il signe en iatin, ne devait pas
être grand clerc. Car dom Martin Gerbert convient que des
inscriptions doivent avoir été échangées mal à propos (mais
peut-être par ia sottise d'un raccommodeur bien pius mo-
derne), disant autour d'un sujet ce qui avait été projeté à
coup sùr pour un autre. C'est ainsi que i'arche de Noé
s'entoure d'un vers qui doit être quelque chose connne :
n Serpentis signum Christum uotat in cruce passum. x
Au sujet voisin (Ozias?), on iit :
ü Arca Noe, pro diluvio, baptisma Hgurat.
MÉLANGES D'ARCHÉOLOGIE.
les Rg-ures F et F (p. 2S6). Dom Martin Gerbert les reproduisait déjà en 1776 (
p. 219), commeappartenantà babbaye deWeingarten. L'ancienne gravureporte
autour du pied la sigmature d'un orfévre, maître Gonrad de Husé *, dont je n'ai pas à recher-
cher l'histoire ni ia patrie. Ce qui importe le plus, c'est, sur la coupe : les évang-élistes (à
ce qu it sembte), t'étabte de Bethléem, Notre-Seig-neur baptisé dans le Jourdain, etc. ; et sur
le pied, tes eaux du détuge portant Noé avec sa familte, le serpent du désert peut-être, Ozias
F. — De Weingarten.
frappé de lèpre pour avoir vordu supptanter les ministres tégitimes du sacerdoce (II Paral.
xxvi, 16-21). G'est au moins de la sorte que je crois pouvoir expliquer ce roi tenant un
encensoir. Quant aux autresmotifs, its me sont inconnus; sauf que les quatre fteuves du
paradis terrestre y Iiguraient presque certainement. Dans la ptanche de 1a collection titur-
gique prdHiée à Saint-BIaise, on tit en toutes tettres, sous 1e personnag-e centrat, ce mot :
TYynL Gf. Caractéristiques des SS., p. 324, sv. — Etc.
Lapatèneestunpeuplusclaire. Ausommet, Notre-Seigmeur tient te livre des Ecritures
dont it est tui-même la ctef, cornrne objet principat de toutes les g-randes prophéties; au
I. Cetm'pe?^^)", quoiqu'il signe en iatin, ne devait pas
être grand clerc. Car dom Martin Gerbert convient que des
inscriptions doivent avoir été échangées mal à propos (mais
peut-être par ia sottise d'un raccommodeur bien pius mo-
derne), disant autour d'un sujet ce qui avait été projeté à
coup sùr pour un autre. C'est ainsi que i'arche de Noé
s'entoure d'un vers qui doit être quelque chose connne :
n Serpentis signum Christum uotat in cruce passum. x
Au sujet voisin (Ozias?), on iit :
ü Arca Noe, pro diluvio, baptisma Hgurat.