VIII
AVANT-PROPOS DES TRADUCTEURS
Tylissos et Mallia sont bien les stations d'une même route; le lecteur vou-
dra bien mettre Vune au terme occidental de la longue voie commerciale,
par où sont déjà parvenus dans Vautre les produits d'au delà des mers.
*
* *
M. Hazzidakis a mis la dernière main à son manuscrit en 1925 ;
encore faut-il dire qu'à cette date, la plupart des récents travaux
ne lui furent pas accessibles. Nous n'avons pas cru devoir rajeunir arti-
ficiellement les références. L'originalité de la publication résidant surtout
dans les documents inédits, il nous a semblé qu'on n'y ajouterait guère
en la chargeant de notes. Seules quelques discussions ou interprétations se
trouvent aujourd'hui démodées ; nous avons donné alors les indications
essentielles ; l'érudition du lecteur fera le reste.
Les longs retards de cette étude, plusieurs fois abandonnée, plusieurs
fois reprise, l'appel à des collaborations diverses pour Vétablissement des
dessins avaient fait naître dans l illustration des discordances qu'il n'a
pas toujours été possible d'abolir. On s'expliquera de la sorte que des
lettres grecques se mêlent aux lettres françaises dans la désignation des
salles et se succèdent dans un ordre assez fantasque, sans égard à la
suite normale de Valphabet. On pardonnera aussi par endroits l'indigence
de Villustration : nous aurions souhaité offrir plus de photographies
de la maison B et un plan des restes de la IIIe époque ; nous n'avons
pu les retrouver dans le dossier. Il est même des cas où les indications
trop schématiques des plans s'accordaient mal avec celles du texte ;
nous avons fait effort pour que le lecteur fût toujours éclairé et sût
choisir entre des leçons qui paraissent contradictoires.
L'auteur, écrivant en grec, quand il se référait à ses premières publi-
cations, citait toujours son article paru dans TEphéméris en 1912. Nous
exprimant en langue française, nous avons préféré à cet article, inacces-
sible à beaucoup, la traduction parue en 1921 chez Geuthner sous le
titre : TyKssos à l'époque minoenne. En dépit de sa dénomination, ce »
AVANT-PROPOS DES TRADUCTEURS
Tylissos et Mallia sont bien les stations d'une même route; le lecteur vou-
dra bien mettre Vune au terme occidental de la longue voie commerciale,
par où sont déjà parvenus dans Vautre les produits d'au delà des mers.
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M. Hazzidakis a mis la dernière main à son manuscrit en 1925 ;
encore faut-il dire qu'à cette date, la plupart des récents travaux
ne lui furent pas accessibles. Nous n'avons pas cru devoir rajeunir arti-
ficiellement les références. L'originalité de la publication résidant surtout
dans les documents inédits, il nous a semblé qu'on n'y ajouterait guère
en la chargeant de notes. Seules quelques discussions ou interprétations se
trouvent aujourd'hui démodées ; nous avons donné alors les indications
essentielles ; l'érudition du lecteur fera le reste.
Les longs retards de cette étude, plusieurs fois abandonnée, plusieurs
fois reprise, l'appel à des collaborations diverses pour Vétablissement des
dessins avaient fait naître dans l illustration des discordances qu'il n'a
pas toujours été possible d'abolir. On s'expliquera de la sorte que des
lettres grecques se mêlent aux lettres françaises dans la désignation des
salles et se succèdent dans un ordre assez fantasque, sans égard à la
suite normale de Valphabet. On pardonnera aussi par endroits l'indigence
de Villustration : nous aurions souhaité offrir plus de photographies
de la maison B et un plan des restes de la IIIe époque ; nous n'avons
pu les retrouver dans le dossier. Il est même des cas où les indications
trop schématiques des plans s'accordaient mal avec celles du texte ;
nous avons fait effort pour que le lecteur fût toujours éclairé et sût
choisir entre des leçons qui paraissent contradictoires.
L'auteur, écrivant en grec, quand il se référait à ses premières publi-
cations, citait toujours son article paru dans TEphéméris en 1912. Nous
exprimant en langue française, nous avons préféré à cet article, inacces-
sible à beaucoup, la traduction parue en 1921 chez Geuthner sous le
titre : TyKssos à l'époque minoenne. En dépit de sa dénomination, ce »