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https://doi.org/10.11588/diglit.65588#0661
CATALOGUE DES ŒUVRES DE DAVID
643
par-dessus le dossier sur lequel la main repose ;
le bras gauche tombe le long du corps. Elle est
vêtue d’une robe blanche unie, décolletée et
sans manches ; une écharpe de cachemire rouge
traverse la poitrine et revient sur les genoux.
Daté et signé.
Notes de David. — Peint en 1799 ; — appartenait au peintre
Eugène Delacroix, son frère.
APPARTIENT A M. DE VERNINAC A CAHORS.
Mll° Lepelletier de Saint-Fargeau.
H. L.
Portrait.
Notes de David.
Mme Langer on.
H. 0,81. — L. 0,64.
Elle est représentée presque à mi-corps, coiffée
de cheveux blonds bouclés et attachés avec un
ruban bleu. Sa robe est blanche et, sur le dossier
de la chaise, on aperçoit un châle rouge.
? Cabinet Denon, n° 197.
Mme Récamier.
H. 1,70. — L. 2,40. — T. — Gr. nat.
Sur un fond d’un gris fin et transparent, Mme Ré-
camier est représentée en robe de linon blanc, à
demi couchée sur un lit de forme antique, garni
de velours jaune et de soie bleue. Elle est vue
presque de dos, la tête de trois quarts tournée avec
grâce vers le spectateur. Ses cheveux, disposés
comme la Vénus de Médicis, sont traversés par
un large ruban noir; sa robe, à manches courtes,
élégamment drapée, retombe du lit presque sur le
plancher près d’un tabouret. Le bras droit, sui-
vant le mouvement du corps, repose sur la cuisse,
les pieds croisés l’un sur l’autre sont nus. Au pre-
mier plan, à gauche, un brûle-parfum sur un élé-
gant lampadaire.
Gravé par Rosello. — Gravé par Jacquet.
— Gravé à l'eau-sorte par J. David.
Ébauche peinte à Paris en 1800; — n° 15 de la vente du 17 avril
1826; — adjugée 6,180 à M. Pérignon.
MUSÉE DU LOUVRE N° 160. GRANDE SALLE
DE L’ÉCOLE FRANÇAISE.
Bonaparte au mont Saint-Bernard
(portrait équestre).
H. 2,71. — L. 2,32. — T. — Gr. nat.
Le premier consul est représenté sur un cheval
balzan, franchissant au galop la route escarpée du
grand Saint-Bernard; la tête de trois quarts, le
corps de profil, s’avançant de droite à gauche. 11
porte l’uniforme brodé de général; de la main
gauche il tient les rênes, de la droite il indique les
cimes des Alpes au delà desquelles son génie doit
le transporter. Le torse et les épaules sont cachés
par un large manteau rouge que le vent soulève
et emporte par de là la tête du cheval. Dans le
fond, des montagnes couvertes de neige que gra-
vissent des soldats traînant leur artillerie sous les
plis du drapeau de la France. Sur les rochers, au
premier plan, le nom de Bonaparte à côté de ceux
d’Annibal et de Charlemagne.
Signé sur la martingale du cheval : L. David,
l’an IX.
1° Copie par Rouget, bibliothèque des Invalides.—
2°par Verdier. Salle deMarengo, Versailles.—
Dessiné par Bourgeois. — Gravé par Longhi.
— Gravé dans les galeries de Versailles par
Prévôt. — Gravé au trait Landon B. F. M.
T. I, pl. 29. — Gravé à l’eau-sorte par J. Da-
vid. — Lithographié plusieurs sois.
Notes de David. — Peint à Paris en 1800 (Cheval gris), pour la
bibliothèque de l’Hôtel des Invalides ; roulé en 1814, remis en 1815;
enlevé définitivement de l’hôtel en 1816, et conservé dans les maga-
sins du Musée. — Envoyé en 1830 au palais de Saint-Cloud, puis au
Musée de Versailles. — David a fait de cet ouvrage quatre répé-
titions avec des changements dans le vêtement, la robe du cheval et
l’esset du tableau; — 1° pour le roi d’Espagne Charles IV. (Cette
répétition aurait été rapportée en France à la retraite des Fran-
çais de la Péninsule en 1814) ; — 2° pour le premier Consul à Saint-
Cloud (Cette répétition, enlevée par Blücher en 1815, et aujour-
d’hui au musée de Berlin, est celle décrite dans la notice) ; —
3° pour la ville de Milan ; — 4° pour l’auteur, qui la conserva
même pendant l’exil, mise en vente après son décès ; — n° 5 de
la vente du 11 mars 1835; —adjugée 1,361 francs à Mmo la baronne
Jeanin —■ donnée par elle à Louis Bonaparte, président de la Répu-
blique, en 1851 ; — conservée en France avec les objets précieux
dépendant de la liste civile impériale ; —■ exposée en 1826 au profit
des Grecs ; —exposée en 1845 au bazar Bonne-Nouvelle, pour l’Asso-
ciation des artistes peintres, sculpteurs.
AU MUSÉE DE VERSAILLES N° 1567.
SALLE ATTIQÜE DE CHIMAY.
Napoléon.
H. 2,83. — L. 2,02. — T. — Gr. nat.
Portrait équestre.
Étude au trait, la figure est tracée au crayon, le contour du
cheval est légèrement indiqué par un frottis ; — n° 23 de la vente
du 17 avril 1826.
Le pape Pie VIL.
H. 0,86. — L. 0,72. — T. — Fig. en buste, gr. nat.
Pie VII est représenté légèrement de trois
quarts tourné à gauche, assis dans un large fau-
teuil de velours rouge et or à dos carré. Il porte
une calotte blanche et un camail de velours rouge
garni d’hermine et, par-dessus, une étole de satin
rouffe brodée d’ornements d’or. Les deux mains
O
s’appuyent sur les bras du fauteuil; de la droite
il tient un papier sur lequel on lit : « Pio VII,
bonarum artium pair oui.y>
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par-dessus le dossier sur lequel la main repose ;
le bras gauche tombe le long du corps. Elle est
vêtue d’une robe blanche unie, décolletée et
sans manches ; une écharpe de cachemire rouge
traverse la poitrine et revient sur les genoux.
Daté et signé.
Notes de David. — Peint en 1799 ; — appartenait au peintre
Eugène Delacroix, son frère.
APPARTIENT A M. DE VERNINAC A CAHORS.
Mll° Lepelletier de Saint-Fargeau.
H. L.
Portrait.
Notes de David.
Mme Langer on.
H. 0,81. — L. 0,64.
Elle est représentée presque à mi-corps, coiffée
de cheveux blonds bouclés et attachés avec un
ruban bleu. Sa robe est blanche et, sur le dossier
de la chaise, on aperçoit un châle rouge.
? Cabinet Denon, n° 197.
Mme Récamier.
H. 1,70. — L. 2,40. — T. — Gr. nat.
Sur un fond d’un gris fin et transparent, Mme Ré-
camier est représentée en robe de linon blanc, à
demi couchée sur un lit de forme antique, garni
de velours jaune et de soie bleue. Elle est vue
presque de dos, la tête de trois quarts tournée avec
grâce vers le spectateur. Ses cheveux, disposés
comme la Vénus de Médicis, sont traversés par
un large ruban noir; sa robe, à manches courtes,
élégamment drapée, retombe du lit presque sur le
plancher près d’un tabouret. Le bras droit, sui-
vant le mouvement du corps, repose sur la cuisse,
les pieds croisés l’un sur l’autre sont nus. Au pre-
mier plan, à gauche, un brûle-parfum sur un élé-
gant lampadaire.
Gravé par Rosello. — Gravé par Jacquet.
— Gravé à l'eau-sorte par J. David.
Ébauche peinte à Paris en 1800; — n° 15 de la vente du 17 avril
1826; — adjugée 6,180 à M. Pérignon.
MUSÉE DU LOUVRE N° 160. GRANDE SALLE
DE L’ÉCOLE FRANÇAISE.
Bonaparte au mont Saint-Bernard
(portrait équestre).
H. 2,71. — L. 2,32. — T. — Gr. nat.
Le premier consul est représenté sur un cheval
balzan, franchissant au galop la route escarpée du
grand Saint-Bernard; la tête de trois quarts, le
corps de profil, s’avançant de droite à gauche. 11
porte l’uniforme brodé de général; de la main
gauche il tient les rênes, de la droite il indique les
cimes des Alpes au delà desquelles son génie doit
le transporter. Le torse et les épaules sont cachés
par un large manteau rouge que le vent soulève
et emporte par de là la tête du cheval. Dans le
fond, des montagnes couvertes de neige que gra-
vissent des soldats traînant leur artillerie sous les
plis du drapeau de la France. Sur les rochers, au
premier plan, le nom de Bonaparte à côté de ceux
d’Annibal et de Charlemagne.
Signé sur la martingale du cheval : L. David,
l’an IX.
1° Copie par Rouget, bibliothèque des Invalides.—
2°par Verdier. Salle deMarengo, Versailles.—
Dessiné par Bourgeois. — Gravé par Longhi.
— Gravé dans les galeries de Versailles par
Prévôt. — Gravé au trait Landon B. F. M.
T. I, pl. 29. — Gravé à l’eau-sorte par J. Da-
vid. — Lithographié plusieurs sois.
Notes de David. — Peint à Paris en 1800 (Cheval gris), pour la
bibliothèque de l’Hôtel des Invalides ; roulé en 1814, remis en 1815;
enlevé définitivement de l’hôtel en 1816, et conservé dans les maga-
sins du Musée. — Envoyé en 1830 au palais de Saint-Cloud, puis au
Musée de Versailles. — David a fait de cet ouvrage quatre répé-
titions avec des changements dans le vêtement, la robe du cheval et
l’esset du tableau; — 1° pour le roi d’Espagne Charles IV. (Cette
répétition aurait été rapportée en France à la retraite des Fran-
çais de la Péninsule en 1814) ; — 2° pour le premier Consul à Saint-
Cloud (Cette répétition, enlevée par Blücher en 1815, et aujour-
d’hui au musée de Berlin, est celle décrite dans la notice) ; —
3° pour la ville de Milan ; — 4° pour l’auteur, qui la conserva
même pendant l’exil, mise en vente après son décès ; — n° 5 de
la vente du 11 mars 1835; —adjugée 1,361 francs à Mmo la baronne
Jeanin —■ donnée par elle à Louis Bonaparte, président de la Répu-
blique, en 1851 ; — conservée en France avec les objets précieux
dépendant de la liste civile impériale ; —■ exposée en 1826 au profit
des Grecs ; —exposée en 1845 au bazar Bonne-Nouvelle, pour l’Asso-
ciation des artistes peintres, sculpteurs.
AU MUSÉE DE VERSAILLES N° 1567.
SALLE ATTIQÜE DE CHIMAY.
Napoléon.
H. 2,83. — L. 2,02. — T. — Gr. nat.
Portrait équestre.
Étude au trait, la figure est tracée au crayon, le contour du
cheval est légèrement indiqué par un frottis ; — n° 23 de la vente
du 17 avril 1826.
Le pape Pie VIL.
H. 0,86. — L. 0,72. — T. — Fig. en buste, gr. nat.
Pie VII est représenté légèrement de trois
quarts tourné à gauche, assis dans un large fau-
teuil de velours rouge et or à dos carré. Il porte
une calotte blanche et un camail de velours rouge
garni d’hermine et, par-dessus, une étole de satin
rouffe brodée d’ornements d’or. Les deux mains
O
s’appuyent sur les bras du fauteuil; de la droite
il tient un papier sur lequel on lit : « Pio VII,
bonarum artium pair oui.y>