648
DOCUMENTS
La baronne Meunier, sa fille.
11. 0,73. — L. 0,60. — T. — Fig. en buste, gr. nat.
Elle est représentée la tête et le corps de face,
assise dans un fauteuil, vêtue d’une robe de
velours rouge, le haut de la poitrine et les bras
nus.
Gravé à Veau-sorte par J. David.
Ébauche peinte vers 1812.
APPARTIENT A Mm0 LA BARONNE MEUNIER A CALAIS.
Apellepeignant Campaspe devant A lexandre.
H. 0,96. — L. — 1,37. — Bois. — Fig. 0,55.
Apelle, assis devant une toile tendue sur un
vaste chevalet où il a déjà commencé à dessiner,
laisse tomber la main qui tient son pinceau en
fixant Campaspe, confuse, posée sur un lit entouré
de draperies bleues. L’artiste a près de lui les
ustensiles de son art. Derrière lui, à gauche,
Alexandre, coiffé d’un casque, une draperie
pourpre jetée sur l’épaule, se lève de son siège
pour lui parler.
Ébauche commencée vers 1812 ; —■ n° 3 de la vente du 17 avril
1866 ; — n° 3 de la vente du 11 mars 1835; — adjugée 201 srancs
à M. J. Meunier; — cédée par Mra° la baronne J. Meunier en 1874
à M. J. David.
APPARTIENT A M. JULES DAVID.
Mme David, sa femme.
H. 0,70. — L. 0,56. — T. — Fig. à mi-corps, gr. nat.
Elle est représentée la tête de face, le corps
légèrement tourné à gauche, coiffée de plumes et
de blondes blanches, assise dans un fauteuil de
velours jaune à bois d’acajou, les bras nus et les
mains tombantes et croisées. Elle porte une robe
de satin à taille courte et décolletée. Un cachemire
rouge passe sur le bras droit pour reparaître à
gauche. —- Signé : L. David 1813.
Grave par Léopold Robert et publie sous le
nom de Louise-Marie Adélaïde de Pen-
thièvre, duchesse douairière d'Orléans. —
Gravé à l'eau-forte par J. David.
Notes de David. — Peint à Paris en 1813 ; — exposé en 1845
au bazar Bonne-Nouvelle, pour l’Association des artistes peintres,
sculpteurs.
APPARTIENT A Mmo LA BARONNE J. MEUNIER A CALAIS.
Léonidas aux Thermopyles.
H. 3,92. — L. 5,30. — T. — Gr. nat.
Dans un étroit défilé formé par d’énormes
rochers, les Spartiates se préparent à repousser
les efforts des Perses. Sur le premier plan, au
milieu du tableau, Léonidas, déjà revêtu de ses
armes, est assis sur un fragment de rocher et
réfléchit au sacrifice que lui et ses compagnons
vont faire à la patrie. Son beau-frère Agis, assis
à ses côtés, semble attendre ses ordres. Un père
embrasse son fils pour la dernière fois. Dans le
coin, à droite, des Spartiates s’élancent pour
saisir leurs armes suspendues aux rameaux d’un
arbre. Dans cette partie du tableau, des guerriers,
ayant à leur tête le devin Mégitias, se pressent
sur les pas de leur chef, tandis que deux hérauts,,
se retenant à des arbres, sonnent de la trompette.
Au-dessus, par un sentier taillé dans la mon-
tagne, les valets de l’armée emportent avec des
bêtes de somme les vases sacrés et les baeraffes.
. O O
A la droite de Léonidas, un Spartiate rattache ses
sandales. Quatre jeunes gens, après un sacrifice à
Hercule, lui offrent leurs couronnes, tandis qu’un
de leurs compagnons, monté sur le rocher, y
grave du pommeau de son épée l’inscription qui
rappellera à la postérité la fin héroïque de Léoni-
das et de ses soldats. Dans le coin, à gauche, le
guerrier Euritus, aveugle, guidé par un esclave,
revient prendre part au combat.
Signé : L. David 1814.
Gravé par Laugier. — Gravé au trait par
LandonE. F. M., T. L, pl. et 28.— Gravé
au trait par E. Bourgeois. — Morceaux
d’étude dessinés par Bourgeois. — Litho-
graphiés par Monanteuil, Parizeau.
Notes de'David. — Peint à Paris en 1814 ; — exposé à cette
époque dans l’atelier de David; — acheté par le roi Louis XVIII
en 1819. de M. Delahaye, représentant de David exilé, pour
50,000 srancs; — exposé dans les galeries du Luxembourg en 1819;
— au musée du Louvre en 1826.
MUSÉE DU LOUVRE N° 148, SALON DES SEPT CHEMINÉES.
M. Delahaye, jurisconsulte.
H. 0,60. — L. 0,48. — Bois— Fig. en buste, gr. nat.
M. Delahaye, ancien procureur du Châtelet, est
représenté entièrement de face. Il porte les che-
veux poudrés et une cravate blanche. On aperçoit
le col et les revers de sa redingote noire.
Signé au coin à gauche : L. David 1816.
Peint en 1815.
APPARTIENT A M. DELAHAYE SON PETIT-FILS.
M. Alquier, conventionnel
et ambassadeur.
h. . L.
Portrait.
Notes de David. —• Peint à Bruxelles en 1816 ; — présenté
comme acquisition au musée du Louvre en juin 1853, par Ingres
au nom de Mme Duvaucay de Nittis.
DOCUMENTS
La baronne Meunier, sa fille.
11. 0,73. — L. 0,60. — T. — Fig. en buste, gr. nat.
Elle est représentée la tête et le corps de face,
assise dans un fauteuil, vêtue d’une robe de
velours rouge, le haut de la poitrine et les bras
nus.
Gravé à Veau-sorte par J. David.
Ébauche peinte vers 1812.
APPARTIENT A Mm0 LA BARONNE MEUNIER A CALAIS.
Apellepeignant Campaspe devant A lexandre.
H. 0,96. — L. — 1,37. — Bois. — Fig. 0,55.
Apelle, assis devant une toile tendue sur un
vaste chevalet où il a déjà commencé à dessiner,
laisse tomber la main qui tient son pinceau en
fixant Campaspe, confuse, posée sur un lit entouré
de draperies bleues. L’artiste a près de lui les
ustensiles de son art. Derrière lui, à gauche,
Alexandre, coiffé d’un casque, une draperie
pourpre jetée sur l’épaule, se lève de son siège
pour lui parler.
Ébauche commencée vers 1812 ; —■ n° 3 de la vente du 17 avril
1866 ; — n° 3 de la vente du 11 mars 1835; — adjugée 201 srancs
à M. J. Meunier; — cédée par Mra° la baronne J. Meunier en 1874
à M. J. David.
APPARTIENT A M. JULES DAVID.
Mme David, sa femme.
H. 0,70. — L. 0,56. — T. — Fig. à mi-corps, gr. nat.
Elle est représentée la tête de face, le corps
légèrement tourné à gauche, coiffée de plumes et
de blondes blanches, assise dans un fauteuil de
velours jaune à bois d’acajou, les bras nus et les
mains tombantes et croisées. Elle porte une robe
de satin à taille courte et décolletée. Un cachemire
rouge passe sur le bras droit pour reparaître à
gauche. —- Signé : L. David 1813.
Grave par Léopold Robert et publie sous le
nom de Louise-Marie Adélaïde de Pen-
thièvre, duchesse douairière d'Orléans. —
Gravé à l'eau-forte par J. David.
Notes de David. — Peint à Paris en 1813 ; — exposé en 1845
au bazar Bonne-Nouvelle, pour l’Association des artistes peintres,
sculpteurs.
APPARTIENT A Mmo LA BARONNE J. MEUNIER A CALAIS.
Léonidas aux Thermopyles.
H. 3,92. — L. 5,30. — T. — Gr. nat.
Dans un étroit défilé formé par d’énormes
rochers, les Spartiates se préparent à repousser
les efforts des Perses. Sur le premier plan, au
milieu du tableau, Léonidas, déjà revêtu de ses
armes, est assis sur un fragment de rocher et
réfléchit au sacrifice que lui et ses compagnons
vont faire à la patrie. Son beau-frère Agis, assis
à ses côtés, semble attendre ses ordres. Un père
embrasse son fils pour la dernière fois. Dans le
coin, à droite, des Spartiates s’élancent pour
saisir leurs armes suspendues aux rameaux d’un
arbre. Dans cette partie du tableau, des guerriers,
ayant à leur tête le devin Mégitias, se pressent
sur les pas de leur chef, tandis que deux hérauts,,
se retenant à des arbres, sonnent de la trompette.
Au-dessus, par un sentier taillé dans la mon-
tagne, les valets de l’armée emportent avec des
bêtes de somme les vases sacrés et les baeraffes.
. O O
A la droite de Léonidas, un Spartiate rattache ses
sandales. Quatre jeunes gens, après un sacrifice à
Hercule, lui offrent leurs couronnes, tandis qu’un
de leurs compagnons, monté sur le rocher, y
grave du pommeau de son épée l’inscription qui
rappellera à la postérité la fin héroïque de Léoni-
das et de ses soldats. Dans le coin, à gauche, le
guerrier Euritus, aveugle, guidé par un esclave,
revient prendre part au combat.
Signé : L. David 1814.
Gravé par Laugier. — Gravé au trait par
LandonE. F. M., T. L, pl. et 28.— Gravé
au trait par E. Bourgeois. — Morceaux
d’étude dessinés par Bourgeois. — Litho-
graphiés par Monanteuil, Parizeau.
Notes de'David. — Peint à Paris en 1814 ; — exposé à cette
époque dans l’atelier de David; — acheté par le roi Louis XVIII
en 1819. de M. Delahaye, représentant de David exilé, pour
50,000 srancs; — exposé dans les galeries du Luxembourg en 1819;
— au musée du Louvre en 1826.
MUSÉE DU LOUVRE N° 148, SALON DES SEPT CHEMINÉES.
M. Delahaye, jurisconsulte.
H. 0,60. — L. 0,48. — Bois— Fig. en buste, gr. nat.
M. Delahaye, ancien procureur du Châtelet, est
représenté entièrement de face. Il porte les che-
veux poudrés et une cravate blanche. On aperçoit
le col et les revers de sa redingote noire.
Signé au coin à gauche : L. David 1816.
Peint en 1815.
APPARTIENT A M. DELAHAYE SON PETIT-FILS.
M. Alquier, conventionnel
et ambassadeur.
h. . L.
Portrait.
Notes de David. —• Peint à Bruxelles en 1816 ; — présenté
comme acquisition au musée du Louvre en juin 1853, par Ingres
au nom de Mme Duvaucay de Nittis.