58
ÉPIDAURE.
Les mutules étaient peintes en bleu, et sur ce bleu les gouttes se détachaient en
clair, ayant gardé le blanc du stuc ou reçu un ton de pierre jaunâtre. L'intervalle
entre les mutules était orné d'une belle palmette exécutée sur fond rouge. Le
listel au-dessus des triglyphes avait une grecque rouge, et le talon qui relie ce
I
DÉTAIL DES MUTULES.
DESSIN DES ORNEMENTS PEINTS
ENTRE LES MUTULES ET SUR LE LISTEL.
listel aux mutules offre des restes de rangs d'oves et de rais de cœur également
rouges. Nous donnons ci-dessus, avec un détail des mutules, la réduction d'un
calque, pris sur place, de ces ornements tels qu'on les voit aujourd'hui : palmette
rouge entre les mutules et grecque rouge du listel A. Ces dessins sont gravés
au burin sur le stuc blanc, des traces de rouge paraissent çà et là; mais comme
elles ne suivent pas exactement les contours de l'ornement, on en doit conclure,
semble-t-il, que l'on passait d'abord un ton uniforme, rouge ou bleu suivant les
endroits, qu'ensuite on dessinait au burin les ornements à exécuter, et qu'enfin
l'on peignait ceux-ci avec une couleur différente, laquelle a disparu, mais en
laissant sa trace. Aussi bien, il n'y a pas lieu de discuter longuement sur ces
ÉPIDAURE.
Les mutules étaient peintes en bleu, et sur ce bleu les gouttes se détachaient en
clair, ayant gardé le blanc du stuc ou reçu un ton de pierre jaunâtre. L'intervalle
entre les mutules était orné d'une belle palmette exécutée sur fond rouge. Le
listel au-dessus des triglyphes avait une grecque rouge, et le talon qui relie ce
I
DÉTAIL DES MUTULES.
DESSIN DES ORNEMENTS PEINTS
ENTRE LES MUTULES ET SUR LE LISTEL.
listel aux mutules offre des restes de rangs d'oves et de rais de cœur également
rouges. Nous donnons ci-dessus, avec un détail des mutules, la réduction d'un
calque, pris sur place, de ces ornements tels qu'on les voit aujourd'hui : palmette
rouge entre les mutules et grecque rouge du listel A. Ces dessins sont gravés
au burin sur le stuc blanc, des traces de rouge paraissent çà et là; mais comme
elles ne suivent pas exactement les contours de l'ornement, on en doit conclure,
semble-t-il, que l'on passait d'abord un ton uniforme, rouge ou bleu suivant les
endroits, qu'ensuite on dessinait au burin les ornements à exécuter, et qu'enfin
l'on peignait ceux-ci avec une couleur différente, laquelle a disparu, mais en
laissant sa trace. Aussi bien, il n'y a pas lieu de discuter longuement sur ces