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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 9.1876

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https://doi.org/10.11588/diglit.6770#0098
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L'iGLIPDt

NOUVELLE PRDIE GRATUITE

BE L'ECLIPSE

Donnée à tons les nouveaux abonnés d'un an on aux abonnés
actuels qui renouvelleront leur abonnement d'un an
par anticipation.

L'ÉCLIPSÉ a acquis le droit d'offrir en prime à ses abon-
nés le nouveau voiume de louchatout :

LES 50 LETTRES RÉPUBLICAINES

DE GERVAIS MARTIAL

Formant un beau et fort volume grand tn-8°

Toute personne qui prendra un abonnement d'un an ou
qui renouvellera, par anticipation, son abonnement, éga-
lement pour un an, aura le droit de retirer gratuitement dans
le*, bureaux de l'Eclipsé un exemplaire des 50 LETTRES
REPUBLICAINES DE GERVAIS MARTIAL. — Les abon-
nés des départements qui désireront recevoir le volume à
domicile devront envoyer 8 fr. 80 c, repréaentant le prix de
l'abonnement et les frais du port delà prime, i

En vente au Bureau de l'ÉCLIPSE :

Titre et table de l'année 187S de l'ÉCLïPSE

Prix : 30 centimes (franco 35 centimes)
Couverture de l'année 1875 de l'ÉGLIPSE

Prix : 20 centimes (franco 25 centimes)

L'INVALIDE A LA TÊTE-. DE BOIS

Si vous avez l'incroyable bonne fortune do rencontrer sur
le boulevard, ou au théâtre des Variétés, trois personnes
causant d'autre chose que de kisber, le grand vainqueur
de Longchamps, qui vient de prouver pour la treizième fois
que, malgré le proverbe, cent mille francs peuvent se trou-
ver sous le sabot d'un cheval, vous pouvez paner hardiment
un abonnement de trois, six ou neuf, à la volonié du pre-
neur, contre une assurance sur la vie de Môurad V, qu'elles
s'écrieront avec un ensemble jusqu'alors inconnu à la
chambre :

— Qui ça ? l'Invalide à la tête bois. Cest un canard de
journaliste, une charge de caricaturiste, une scie d'atelier.

Le monde est ainsi fait, il ne croit que ce qu'il veut ; et
j'aurai beau vous dire en vous montrant le dessin ci-contre
avec mon plus grand sérieux et ma baguette de démons-
trateur :

— C'est lui, vous savez...

Que vous me répondrez encore avec les trois messieurs
qui n'adorent pas... le cheval d'or :

— Qui ça lui ! mais il n'existe pas, il n'a jamais existé.

* Y

Préjugé, Messeigneurs ! l'Invalide à la tête de bois n'est
pas un mythe, encore moins un symbole comme les scep-
tiques les moins endurcis affectent de le croire ; il existe
comme vous et moi et même mieux que vous et moi, car il
est logé et nourri par le gouvernement, et ne connaît ni
migraine, ni coryza, ni calvitie, ni surdité, ni névrose,
amaurose et un tas d'autres infirmités capitales (do eupuc,
tête) qui font le désespoir de l'humanité et la fortune des
apothicaires.

Et s'il n'existait pas, il faudrait l'inventer.

*

* »

Mais pas n'est besoin de mettre notre imagination à la
torture, et n'y eût-il pas de preuves matérielles, indélébiles,
, de son existence, qu'il y aurait encore des preuves morales
suffisantes ; car il pourrait dire avec les logiciens les plus
autorisés :

— On me discute, donc j'existe.

Et d'abord, quel intérêt aurait-il à ne pas exister, je vous
le demande?

Serait-ce parce qu'il parait impossible, au premier exa-
men, qu'un bipède à deux pieds et sans plume (ce qui le
distingue des hommes de lettres) ait un couronnement
d'édifice sculpté dans un cœur de chêne?

Allons donc ! et les progrès de la science, qu'en faisons-
nous ?

Et les précédents mécaniques, les comptons-nous pour
rien ?

Est-ce que Yaucanson n'a pas fait un canard qui mangeait
aussi bien que Monselot, et digérait mieux que défunt le
cardinal de Richelieu?

Sans remonter aussi loin, est-ce que le pramier Empire
ne faisait pas des députés en carton qui applaudissaient aux
discours officiels et votaient les lois d'étranglement comme
des personnes naturelles ?

Et ne voyons-nous pas tous les jours, c'est-à-dire tous les
soirs, des poupées moitié chair et moitié coton qui chan-
tent sur nos théâtres, comme des orgues de barbarie, je
dirais même comme des viellesorganisées si je ne craignais
de faire des personnalités?

Serait-ce parce qu'il est né en 1802? belle raison vrai-
ment !

Victor Hugo a bien poussé son premier vagissement (on
a toujours prétendu qu'il, était en vers) dans cette même
année.

Ce siècle avait deux ans...
Vous vous en souvenez, j'espère.

Mais, direz-vous, le grand poëtc n'apasuno tête de bois?...
Qu'en savez-vous? Et pendant tout le temps qu'il a été
exilé volontaire, n'a-t-il pas pu s'en faire poser une, deux,
trois même? Cela expliquerait suftisamment ses change-
ments d'opinions : je veux cependant bien admettre, pour
vous faire plaisir, que c'est une tête de fer qu'il porte dans
les nuages de la politique ; car s'il ne sait pas au juste ce
qu'il veut, il met un rude acharnement à le deman-
der.

Notre héros n'en est pas là, il se contente de sa tête de
bois (n'en a pas qui veut) ; elle est brevetée, du reste, sans
garantie du gouvernement, c'est vrai; mais qu'est-ce que
cela prouve?

La garantie du gouvernement ne fait pas le bonheur.
Voyez donc l'emprunt mexicain... !

* »

Personne ne lui a connu d'autre visage que celui qu'il ne
£6 donne plus la peine de vernir quatre fois par an depuis

qu'il a fait la connaissance do la reine du Maquillage,
l'émailleuse anglaise qui nous a pris les noms de deux
aeirices célèbres, sous prétexte qu'elle remet la façade des
autres à neuf, et pourtant je vous donne sa parole d'hon-
neur qu'il n'est pas venu au monde comme cela.

Sa première tête n'était pas très-solide puisqu'elle a
tourné pour une demoisello en cire qui habitait la vitrine
d'un coiffeur ; aussi ne se facha-t-il pas trop quand elle fut
emportée par un boulet à la bataille de Waterloo. Il ne dit
rien d'abord parce que, bien qu'enfant de troupe, il était
dans le rang, et qu'il n'est permis de causer dans les rangs
que pour dire aux Anglais, avec l'accent historique que
vous savez : « La garde meurt et ne se rend pas. »

Mais s'apercevant, que, ne pouvant répondre à l'appel, il
allait attraper huit jours de clou, il fit un violent effort, et
s'écria : — Mais, sacredieu ! il me manque quelque chose.

On le regarda attentivement et on constata, en effet, que
s'il ne portait plus son ourson de grenadier, c'est qu'il
n'avait rien pour l'accrocher. Aussitôt un habile chirur-
gien... pour mouilles, le gratifia d'un champignon informe
qu'il remplaça bientôt, avec les économies qu'il faisait sur
ses mouchoirs, par un véritable objet d'art; malheureuse-
ment ledit objet, en bois trop vert, se gonflait par les temps
humides, et une duchesse, très-forte en mécanique et en
ci:ar lé, lui en fit sculpter une autre en bois des îles, qu'il
coiffe encore au jourd'hui de sa casquette d'ordonnance.

Il en est donc à sa quatrième tête; niais il y a gros à parier
que s'il avait trouvé à se marior, il serait pour le moins dix-
cors.

Son rêve serait d'avoir une tête on ivoire, dût-il ressem-
bler à une pomme de canne ou à une pipe en écume de
mer, parce que cela le délivrerait de remaillage et qu'il
pourrait se débarbouiller de temps en temps et se faire
reluire comme un Christ du moyen âge ; mais il sait que
l'ivoire est hors de prix. (Si cela ne coûtait, que les yeux de
la tête, il ferait volontiers le sacrifice des siens.) Et comme
il n'est plus d'âge à faire des conquêtes, il se désole
parfois.

Cependant il a repris courage, il a étouffé plusieurs per-
roquets avec un valet de chambre quiest chez un monsieur,
qui connaît une dame, qui a un amant, qui fréquente une
fille, qui possède un chien, qui lève quelquefois la jamba
sur le bas du pantalon de M. do Villemessant, et il ne
désespère pas, par ce canal, d'obtenir une petite souscrip-
tion dans le Figaro'.

Cela ne m'étonnerait qu'à moitié, car le dit Fi-jaro a déjà
publié son histoire, il y a quelque tcmpu. C'est même ce
qui m'empêche de la recommencer ici. Du reste, ma seule
ambition était de prouver aux leclours qui veulent bien
m'honorer de leur confiance, que l'Invalide à la tête de bois
n'était pas encore retiré delà circulation.

11 est visible à l'œil nu, Je ne dirai pas; à l'hôtel dos-Inva-
lides : c'est même le seul endroit où vous avez des chances
de ne pas le rencontrer, car ses camarades, jaloux de sa
supériorité, se font un plaisir do mystifier les visiteurs, et
un devoir de les promener de chambre en chambre, en
disant à ceux qui le demandent :

— Cest étonnant, il était ici tout à l'heure ; 11 faut qu'il
soit.allé se faire raser.

Si vous voulez le voir, allez au Ifammam : Il a pris ces
bains turco-roinains en affection parce que, ne craignant
pas do transport au cerveau, il peut y supporter les tem-
pératures les plus sénégallennes sans qu'une goutte de
sucupiperle à son fropt.

C'est évidemment dans l'étuve la plus chauffée que vous
le trouverez; mais n'essayez pas de l'arracher à sa vapori-
sation,sous prétexte de prendre un verre ou de voir si l'an-
cien marchand de parapluies, qu'on a béatifié sous le nom
de saint Médard, a renoncé à ses pompes et à ses œuvres,
car il vous répondrait très-probablement, en parodiant un
mot devenu célT-bre :

— J'y cuis, j'y reste.

\M FEMME CHARMANTE

Jetez aux échos du monde parisien le nom de madame /...,
et, avec un ensemble ndmirahle, les échos répondront :
— L'ne femme charmante !

Aimable blonde, en effet, possédant toutee qu'il faut pour
plaire et ne perdant pas une occasion pour le faire cons-
tater.

Pas d'e dehors plus séduisants quo les siens !

Quand on voit passer, au bras d'un monsieur à longs
favoris, cette jolie petite personne aux traits lins, à la
démarche élégante, à la taille agréablement prise, il est
difficile de ne pas envier le sort de'l'heureux propriétaire
de tant de charmes.

Pourtant ne faudrait-il pas en rabattre un peu ?

Je vous le donne à juger.

Dans la rue.

madame, avec aigreur. — Alors vous trouvez cette femme

bien mise ?

monsieur, — Moi je... En effet. Après tout si cette opi-
nion n'est pas la vôtre, je n'y tiens pas davantage.

madame. — 11 suffit. Dire qu'une femme fagotée comme
celle-ci est bien mise, c'est assez me faire sentir que je
devrais, pour vous, plaire ressembler à un chien savant.

monsieur. — Le diable m'emporte si j'ai eu l'Idée...
Non, là, vraiment.

madame sèchement. — Pas de phrases inutiles, n'est-ce
pas ? (Souriant gracieusement à un passant gui la salue.) Mon-
sieur...

le compagnon du monsieur. — Quelle est donc cette
jolie personne que tu salues ?

le monsieur. — Madame L... Oh! une femme char-
mante !

Au théâtre.

m"»dame. — Vous avez la lorgnette ?

i madame. ■— iil mon éventail
- Allons uiin .
Vous l'avez perdu ?
ieur. — Pardon... je l'ai peut-être do,?.71'
tvec votre manteau... Non, 1 ouvreuse ne l'a pas...
madame. — C'est agréable ; on ne peut rien vous con-
fier. Jlaurais dû m'attendre... Vous ne pensez pas vous
mettre sur le devant de la logo ? Et M. Alfred qui doit venir !
Quand on invite quelqu'un, c'est bien le moins qu'on lui
t'as>e les honneurs.

monsieur. — Mais il ne me semble pas que ce soit moi
q-ui l'ai engagé à...

madame. — Il est bien heureux que je sois polie pour
vous ! [Elle se pose avec art sur l'appui de la loge.)

premier spectateur. — Qui est donc ce monsieur
la-bas qui se dissimule dans la loge de cette jolie blonde ?
second spectateur. — Mais c'est son mari, M. Z...

monsieur

madame.
mons

vreuse av

. ^né à l'ou-

premier spectateur. — Heureux homme! Elle est
charmante !

Au moment de la sortie

madame, à son mari. — Descendez vite avant la fin,
monsieur, ou vous risqueriez de ne plus trouver une voi-
ture. Il paraît qu'il pleut à torrents.

m. alfred, se levant. — Je vais, si vous permettez...

madame. — Non, je vous en prie, restez là. (Elle lofait
asseoir.) Par cet aflreux temps... un rhume est si vite
attrapé! (A son mari.) Eh bien, vous restez là?

monsieur.—Je cherche mon chapeau.

madame. — A quatre places, n'est-ce pas ? Ayez soin de
prendre le numéro.

monsieur. — Hum! naturellement. Pheuh! pheuh! (Il
sort en grommelant.)

m. alfred, saisissant la main do madame à la dérobée _

Vous êtes charmante !

Au bal

madame, — C'est un plaisir de valser avec vous mon-
sieur,

le valseur. — Je croyai;, madame, que toutleplaisir
était pour moi.

madame. — Vous avez, comme danseur, un véritable
talent.

le valseur. — Ce qui facilite bien la tâche d'un dan-
seur, c'est la souplesse de sa danseuse.

madame. — Alors vous trouvez que j'ai de la...

monsieur, prenant sa fimme à part. — Vous ne savez
peut-être pas qu'il est deux heures?

madame. — Non. Après?

monsieur. — Après... Je dois être levé de très-bonne
heure demain matin... S'il vous (Stnit égal de...

madame. — Mais cela m'est tout à fait égal. Vous pou-
vez vous en aller. (Au valseur.) Monsieur aura la complai-
sance de me reconduire ?

le valseur. — Comment donc, madame ! (A part ) Elle
est charmante! '
A la campagne

monsieur, à madame. — J'arrive en retard J'aurais
voulu venir tantôt, mais je suis toujours l'esclave des affai-
res. Enfin je vais me rattraper. Ah ! j'ai soif de wand air de
verdure et d'exercice !

madame, bas. — Monsieur, vous allez m'emmener fout
de suite.

sion.sieur, décontenancé. — Vous emmener, quand i'ar-
rive ! J

madame. — Je ne veux pas rester cinq minutes de nlus
Comprenez-vous Mrac de Sainte-Girie qui me dit qu'elle re-
çoit sans cérémonie ! Et quelle est la première personne
vis-à-vis de laquelle je me trouve en entrant ? Sa belle-
sœur qui étale la toilette la plus insolente ! Ah ! ce qu'il m'a
fallu de force de caractère pour continuer de sourire !
Mais c'en est assez, c'en est trop. Emmenez-moi !

monsieur. — Eh bien! voilà qui est drôle ! Moi qui me
faisais un plaisir de venir ici !

madame. — Je ne vous demande pas si cela vous faisait,
plaisir. (Aux damet.)Ah\ combien je suis désolée, mesdames!
Won mari, qui devait venir seulement me rejoindre m'aD
prend qu'il vient me chercher. (Murmure indigné.) Ne lui en
veuillez pas, il faut des raisons exceptionnelles. (Embras-
sant son hôtesse.) Chère amie. |Embrassant labelle-smir ) Chère
chère madame !... '

chœur dbs femmes, en regardant le mari. — L'animal!
(En regardant la femme.) Pauvre petite ! est-elle assez
charmante !

Dans un salon.

le premier vbnu. — Je ne vois pas monsieur votre
mari. Je voulais lui présenter mes civilités. Il est ici ?

madame. — Oui, vous le retrouverez dans quelque coin
tout à l'heure. (A un autre.) Vous disiez donc qu'eiï
Turquie...

lb premier venu. — Ah ! à propos de la Turmiie un

imbécile me disait tout à l'heure...

madame, vivement. — Je croyais que tous n'aviez pas vu
mon mari. (Eclat de rire général.)

le premier venu. — Ah! très-joli!

autre venu. — Délicieux!

chœur des assistants. — Elle a un esprit char-
mant!

Chez elle.

madame, jetant un sucrier par terre. — Ah ! mes nerfs I

monsieur. — Ce n'est pas une réponse.

madame. — SI vous en attendez une, vous l'attendrez
longtemps. Non, monsieur, je ne vous dirai pas où je vais.
Je n'ai pas de comptes à vous rendre, j'imagine. Est-ce que
je vous demande où vous allez ?

monsieur. — Madame!

madame. — Vous ne préfendez pas me faire une scène
ridicule, hein ! quand une étrangère est là, au salon qui
m'attend? (Elle noue fébrilement les brides de son chapeau'.)

monsieur. — Je ne vous fais pas de scène, c'est vous
qui vous emportez. Je vous demandais simplement...

madame. — Encore! Ah! tenez, laissez-moi, vous me
feriez sortir de mon caractère.

monsieur, se mettant en travers de la porte. — Vous me
direz...

madame. — Mien ! (Elh lui envoie sa main dans la figure,
pu>s gagne le salon, le laissant abasourdi. — Montrant sa toi-
lette à la personne qui l'attendait.) Comment me trouvez-vous,
ma toute belle ?

la dame, avec conviction. — Ah ! vous êtes char-
mante !

Entre amis.

— Vous savez la nouvelle ?

— Non.

— M. Z... Cest à ne pas croire !

— Quoi donc ?

— Eh bien, il a osé hier...

— Parlez.

— 11 a osé lever la main...

— Sur...?

— Sur sa femme !

— Est-ce Dieu possible 1

— C'est comme je vous le dis.

chœur indigné. — Le maroufle ! le drôle ! le sot! le
manant! le butor!... Ayez donc une femme aussi char-
mante !

PAUL PARFAIT

M. SAMUEL COQ1

Londres s'endormait avec un grognement sourd, sous
une pluie fine et très-froide.

C'était l'hiver.'

Au-dessus des toits innombrables/dans les hauteurs téné-
breuses de l'air, la vieille croix d'or de Saint-Paul, qui reflé-
tait et semblait condenser en elle l'immense et vague lueur
des lumières de la ville, étincelait comme une étoile unique
et gigantesque.

Les rue»" faiSaient désertes. Il ne restait plus sur les
minces trottoirs, de l?[a en.!°jn< ?ue «jusque insensible
ivrogne, mâle ou femelle. w*rt ^egmellement par un poli-
ceman pensif, qui digérait son thé, l'œil i7,'Jrd-u- dans 1 obs-
curité, et le pou ce accroché à son ceinturon noir.

Au moment où l'horloge de la Tour du Parlement tinta
avec solennité, annonçant à la sombre cité et aux campa-

1. Notre ami d'Hervilly rient de faire paraître à la librairie Char-
pentier un nouveau volume, le» Histoires divertissantes, auquel nous
empruntons cette fantaisie humoristique.
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