de l' architecture ogivale dont la floraison, dès la fin du XIIe siècle, attei-
gnait tout 1'Occident, ne se soit qu'à peine fait sentir dans le principe de
la construction et n'ait influencé que le décor, apportant ainsi une preuve
nouvelle de la prédominance des goûts individuels sur les besoins collectifs.
La plupart des palais médiévaux de Sienne, le palais municipal de Pérouse,
le vieux palais de Florence, bien d'autres, prennent vue sur la rue par des
fenêtres ogivales généralement géminées, qui donnent à ces fières façades
une sorte de grâce ardente, un visage où le charme et la violence se mêlent
et qu'on ne rencontre que là. Je néglige volontairement les palais vénitiens,
où le mélange de l'arabe, du byzantin et du gothique crée une profusion
décorative qui ruinerait leur harmonie dans la lumière dure de l'Italie
centrale, et que seule autorise la vapeur d'eau de la lagune opalisant la
pierre d'ailleurs peinte à l'origine de teintes multicolores qui en transfor-
maient le grain. Ceci n'est point l'Italie, non plus que Ravenne où Byzance
règne, ni la Sicile où l'influence et même la domination arabe est encore plus
sensible qu'à Venise. La véritable architecture romane ne dépasse guère
Rome au Sud, et le style lombard en constitue une amplification quelque peu
froide, d(—_
sont pas 1
des solda
alpins. A
ogival, si
ordonnai
l'ornemei
& aspect si germanique, ne
vîntes, depuis tant de siècles,
Ullemagnes par les passages
Uns, mais italiens, leur décor
1 c'est-à-dire soumis à une
,a ligne droite dominent, où
\rit de l'édifice reste concret,
\ation mystique ou idéalisme
O
CO
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T
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CM
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gines rom
l'Italie n
témoigna
l'architec
d'entrain
dans les
extérieur
leschi foi
pour aiA
primant!
Zontalesi
accuser I
[antagonisme apparent avec
focento, les architectes ita-
peinture un retour aux ori-
\architectoniques propres à
\d'Ombrie portent déjà le
blication de ces principes à
\entation gothique, menaçait
i est un fâcheux exemple —
\ni son climat, ni ses formes
nt. Bien entendu, Brunel-
te ces directions-là. Il tend,
bdité des ordonnances, sup-
\des entre d'inflexibles hori-
\pierres non équarries pour
h la logique pure règne, où
sentimentales ou à l'amour
gnait tout 1'Occident, ne se soit qu'à peine fait sentir dans le principe de
la construction et n'ait influencé que le décor, apportant ainsi une preuve
nouvelle de la prédominance des goûts individuels sur les besoins collectifs.
La plupart des palais médiévaux de Sienne, le palais municipal de Pérouse,
le vieux palais de Florence, bien d'autres, prennent vue sur la rue par des
fenêtres ogivales généralement géminées, qui donnent à ces fières façades
une sorte de grâce ardente, un visage où le charme et la violence se mêlent
et qu'on ne rencontre que là. Je néglige volontairement les palais vénitiens,
où le mélange de l'arabe, du byzantin et du gothique crée une profusion
décorative qui ruinerait leur harmonie dans la lumière dure de l'Italie
centrale, et que seule autorise la vapeur d'eau de la lagune opalisant la
pierre d'ailleurs peinte à l'origine de teintes multicolores qui en transfor-
maient le grain. Ceci n'est point l'Italie, non plus que Ravenne où Byzance
règne, ni la Sicile où l'influence et même la domination arabe est encore plus
sensible qu'à Venise. La véritable architecture romane ne dépasse guère
Rome au Sud, et le style lombard en constitue une amplification quelque peu
froide, d(—_
sont pas 1
des solda
alpins. A
ogival, si
ordonnai
l'ornemei
& aspect si germanique, ne
vîntes, depuis tant de siècles,
Ullemagnes par les passages
Uns, mais italiens, leur décor
1 c'est-à-dire soumis à une
,a ligne droite dominent, où
\rit de l'édifice reste concret,
\ation mystique ou idéalisme
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dans les
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primant!
Zontalesi
accuser I
[antagonisme apparent avec
focento, les architectes ita-
peinture un retour aux ori-
\architectoniques propres à
\d'Ombrie portent déjà le
blication de ces principes à
\entation gothique, menaçait
i est un fâcheux exemple —
\ni son climat, ni ses formes
nt. Bien entendu, Brunel-
te ces directions-là. Il tend,
bdité des ordonnances, sup-
\des entre d'inflexibles hori-
\pierres non équarries pour
h la logique pure règne, où
sentimentales ou à l'amour