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https://doi.org/10.11588/diglit.17170#0153
TROISIÈME PARTIE
OBJETS EN TERRE CUITE
VASES
Poterie mycénienne.
La poterie mycénienne a été décrite dans la
Première Partie : Vases, p. 8-13, lij;'. 26-51 ; p.
15-20, fig. 62-90; et fragments divers, 6g. 91-93.
Poterie géométrique.
La poterie géométrique est celle que nous
avons retrouvée en plus grande abondance, ("est
par milliers que se comptent les tessons de cette
catégorie.
Saut une amphore funéraire trouvée à Pyla?a,
toute la poterie géométrique découverte;! Delphes
provient du sanctuaire, et plus précisémenl des
deux dépôts d'autels à CE. et à l'O. du temple.
Ce sont des cratères, des coupes sans pied, des
cruches, qui ont du servir au culte et qui, étant
des vases d'usage et non des g^u-x-tx funéraires
sont décorés fort simplement ; la panse est cou-
verte de raies horizontales; l'épaule, le col, le
dessous du rebord sont ornés, avec sobriété, de
cercles tracés au compas, de zigzags et de postes.
Les figures humaines et les quadrupèdes ne
paraissent (pie sur quelques rares tessons; les
oiseaux sont plus fréquents. La terre est jaune
verdâtre et rappelle celle des vases corinthiens.
La couleur noire, d'excellente qualité, a presque
toujours fort bien tenu, et souvent a gardé un
lustre étonnant, malgré les conditions défavo-
rables dans lesquelles les tessons nous sont par-
venus. I.e décor est en général exécuté avec beau-
coup de soin : il arrive à être beau à force de
précision et de régularité. Le géométrique del-
phien appartient à la catégorie appelée proloco-
rinlhienne par M Furlw àu<;ler Arch. Jahrbuch,
t. III, p. 248; Ther. Grâber, p. 190) : il est dou-
teux qu'on puisse l'attribuer à une fabrique locale.
Rappelons qu'on avait déjà signalé des tessons
géométriques dans un autre sanctuaire de la
Phocide, au temple d'Alhéna Cranœa (Paris,
Élatèe, p. 284, fig. 22).
Amphores, cratères, lusses.
I. Fig. 500. Grande amphore, de forme « béo-
tienne)' (Ther. Grâber, p. 199), haute de 0,48,
trouvée le 21 mai 1901, dans une tombe, à 8 m.
du coin S.-E. du musée, la seide tombe à vases
de style géométrique que l'on ail découverte à
Delphes. C'était une fosse dans le rocher, sans
ossements ; elle contenait un anneau et une
épingle de bronze, une cruche cassée, cl l'am-
phore reproduite ci-contre. La cruche est déco-
rée de raies horizontales serrées; l'amphore,
dont la pause et le col sont couverts d'une couche
de mauvaise couleur noire, a l'épaule ornée de
carrés el de triangles, dans l'intérieur desquels
sont des zigzags; de plus, de chaque coté, un
mamelon en relief.
La plus grande partie de nos tessons géomé-
triques provient de grands cratères qui devaient
contenir l'eau nécessaire aux sacrifices el aux
luslrations.
La forme de la panse est toujours la même. (In
en jugera par l'exemplaire suivant, que nous
avons reconstitué en 1894 avec des fragments
trouvés au dépôt de l'Ouest.
OBJETS EN TERRE CUITE
VASES
Poterie mycénienne.
La poterie mycénienne a été décrite dans la
Première Partie : Vases, p. 8-13, lij;'. 26-51 ; p.
15-20, fig. 62-90; et fragments divers, 6g. 91-93.
Poterie géométrique.
La poterie géométrique est celle que nous
avons retrouvée en plus grande abondance, ("est
par milliers que se comptent les tessons de cette
catégorie.
Saut une amphore funéraire trouvée à Pyla?a,
toute la poterie géométrique découverte;! Delphes
provient du sanctuaire, et plus précisémenl des
deux dépôts d'autels à CE. et à l'O. du temple.
Ce sont des cratères, des coupes sans pied, des
cruches, qui ont du servir au culte et qui, étant
des vases d'usage et non des g^u-x-tx funéraires
sont décorés fort simplement ; la panse est cou-
verte de raies horizontales; l'épaule, le col, le
dessous du rebord sont ornés, avec sobriété, de
cercles tracés au compas, de zigzags et de postes.
Les figures humaines et les quadrupèdes ne
paraissent (pie sur quelques rares tessons; les
oiseaux sont plus fréquents. La terre est jaune
verdâtre et rappelle celle des vases corinthiens.
La couleur noire, d'excellente qualité, a presque
toujours fort bien tenu, et souvent a gardé un
lustre étonnant, malgré les conditions défavo-
rables dans lesquelles les tessons nous sont par-
venus. I.e décor est en général exécuté avec beau-
coup de soin : il arrive à être beau à force de
précision et de régularité. Le géométrique del-
phien appartient à la catégorie appelée proloco-
rinlhienne par M Furlw àu<;ler Arch. Jahrbuch,
t. III, p. 248; Ther. Grâber, p. 190) : il est dou-
teux qu'on puisse l'attribuer à une fabrique locale.
Rappelons qu'on avait déjà signalé des tessons
géométriques dans un autre sanctuaire de la
Phocide, au temple d'Alhéna Cranœa (Paris,
Élatèe, p. 284, fig. 22).
Amphores, cratères, lusses.
I. Fig. 500. Grande amphore, de forme « béo-
tienne)' (Ther. Grâber, p. 199), haute de 0,48,
trouvée le 21 mai 1901, dans une tombe, à 8 m.
du coin S.-E. du musée, la seide tombe à vases
de style géométrique que l'on ail découverte à
Delphes. C'était une fosse dans le rocher, sans
ossements ; elle contenait un anneau et une
épingle de bronze, une cruche cassée, cl l'am-
phore reproduite ci-contre. La cruche est déco-
rée de raies horizontales serrées; l'amphore,
dont la pause et le col sont couverts d'une couche
de mauvaise couleur noire, a l'épaule ornée de
carrés el de triangles, dans l'intérieur desquels
sont des zigzags; de plus, de chaque coté, un
mamelon en relief.
La plus grande partie de nos tessons géomé-
triques provient de grands cratères qui devaient
contenir l'eau nécessaire aux sacrifices el aux
luslrations.
La forme de la panse est toujours la même. (In
en jugera par l'exemplaire suivant, que nous
avons reconstitué en 1894 avec des fragments
trouvés au dépôt de l'Ouest.