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https://doi.org/10.11588/diglit.17170#0013
INTRODUCTION
On trouvera dans le présent volume la description des bronzes — la statue du
Cocher excepté, — vases, statuettes de terre cuite et antiquités diverses, qui ont été
trouvés à Delphes dans les fouilles de 1892-1901, et antérieurement. Les objets pro-
venant des fouilles de 1892-1901 sont tous conservés au musée de Delphes, ainsi
qu'un certain nombre d'antiquités dites « de l'ancien fonds », lesquelles proviennent
pour la plupart de tombeaux ouverts dans la nécropole Est, aux abords de la
route carrossable d'Itéa-Arachova. Quelques objets, dont la provenance delphique
est certaine, se trouvent dans divers musées : nous les avons décrits ou mentionnés
chacun en son lieu (p. 3, fig. 12 ; p. 5, fig. 14 ; p. 60; p. 81, n° 363 ; p. 91, fig. 309;
p. 97, n° 481).
Les objets préhistoriques — nous entendons par là ceux qui sont antérieurs
à la lin de l'époque mycénienne — ont été trouvés dans le sanctuaire pythique
en quantité considérable. Et celle constatation est sans doute un des résultats les
plus importants des fouilles exhaustives de 1892-1901. Il est sûr, désormais, que les
origines de ce sanctuaire remontent à une antiquité très reculée, comme d'ailleurs
les origines de la plupart des autres grands sanctuaires de la Grèce, celui d'Athéna
sur l'Acropole, celui des deux Déesses à Eleusis, celui de Poséidon à Calaurie, celui
d'Héra près d'Argos, celui d'Apollon et Artémis à Délos.
Il n'en va pas de même du sanctuaire d'Olympie. Si haut que l'on fasse remonter
l'Héraeon d'Olympie, il n'en reste pas moins postérieur à la période mycénienne,
puisque les fouilles d'Olympie n'ont pas donné de débris mycéniens. Les poteries
préhistoriques exhumées naguère à Olympie prouvent simplement que des milliers
d'années avant que des sacrifices aient été offerts par des Grecs dans l'Altis, il avait
été l'emplacement d'un village de sauvages ; autrement dit, entre les poteries pré-
historiques d'Olympie et l'Héraeon, il y a une énorme solution de continuité.
Li-:s Fouilles de Delphes. — T. V.
On trouvera dans le présent volume la description des bronzes — la statue du
Cocher excepté, — vases, statuettes de terre cuite et antiquités diverses, qui ont été
trouvés à Delphes dans les fouilles de 1892-1901, et antérieurement. Les objets pro-
venant des fouilles de 1892-1901 sont tous conservés au musée de Delphes, ainsi
qu'un certain nombre d'antiquités dites « de l'ancien fonds », lesquelles proviennent
pour la plupart de tombeaux ouverts dans la nécropole Est, aux abords de la
route carrossable d'Itéa-Arachova. Quelques objets, dont la provenance delphique
est certaine, se trouvent dans divers musées : nous les avons décrits ou mentionnés
chacun en son lieu (p. 3, fig. 12 ; p. 5, fig. 14 ; p. 60; p. 81, n° 363 ; p. 91, fig. 309;
p. 97, n° 481).
Les objets préhistoriques — nous entendons par là ceux qui sont antérieurs
à la lin de l'époque mycénienne — ont été trouvés dans le sanctuaire pythique
en quantité considérable. Et celle constatation est sans doute un des résultats les
plus importants des fouilles exhaustives de 1892-1901. Il est sûr, désormais, que les
origines de ce sanctuaire remontent à une antiquité très reculée, comme d'ailleurs
les origines de la plupart des autres grands sanctuaires de la Grèce, celui d'Athéna
sur l'Acropole, celui des deux Déesses à Eleusis, celui de Poséidon à Calaurie, celui
d'Héra près d'Argos, celui d'Apollon et Artémis à Délos.
Il n'en va pas de même du sanctuaire d'Olympie. Si haut que l'on fasse remonter
l'Héraeon d'Olympie, il n'en reste pas moins postérieur à la période mycénienne,
puisque les fouilles d'Olympie n'ont pas donné de débris mycéniens. Les poteries
préhistoriques exhumées naguère à Olympie prouvent simplement que des milliers
d'années avant que des sacrifices aient été offerts par des Grecs dans l'Altis, il avait
été l'emplacement d'un village de sauvages ; autrement dit, entre les poteries pré-
historiques d'Olympie et l'Héraeon, il y a une énorme solution de continuité.
Li-:s Fouilles de Delphes. — T. V.