DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.17170#0236
LES FOUILLES DE DELPHES
p. 51 (tombe de Chiusi, du commencement
du V s. ; le contenu en est expose au Musée
archéologique de Florence); Kisa, Das Glas, IL
Fig. 947. Fig. 945. Fig. 946.
p. 411. La l'orme de ces verres indique, par com-
paraison avec la céramique, une origine ionienne :
cf. par ex. Jahrhuch, I, p. I 12 el I 17.
768. Col el épaule d'un da-iopt'd/.o; à fond bleu :
ondulations jaunes el bleu clair. Cl. Hist. de
l'art,, I. III, pl. VIII; Kisa. II, pl. II. D'un tom-
beau de KapoÛTeç. 1901. IL 0.035.
769. Fragments d'un àacpopiaxo; de mêmes cou-
leurs que le précédent. IL 0,045.
770. Fragment d'àjxtpopt'oxoç godronné, à ondu-
lations blanches et bleu pâle. IL 0,045.
771. Fig. 947. Fragment d'alabastre ; ondula-
lions blanches et noires. IL 0,06. Cl'. Slackel-
berg, Grâher, pl. LV; Perrot, Hist. de l'art, III,
pl. IX; Delattre, Musée Laviçjerie, pl. XXVI, 6;
Monum. dei Lincei, XVII, col. 515; etc.
C'est l'Egypte qui a fabriqué la première de ces
élégants balsamaires à chevrons el bandes colorés
(Kisa, I, p. 1). Ceux qu'on a découverts en Grèce
et en Italie ont été souvent attribués aux Phéniciens
(Perrot, op. laud., III, p. 732), et encore naguère
par M. Patroni (Nom, colonia fenicia in Snrde-
gna, dans Mon. dei Lincei, XIV, col. 187). L'at-
tribution peut êlre juste pour la Sardaigne ; elle
esl certainement fausse pour les pays grecs. A
l'époque archaïque, les Ioniens ont dû faire beau-
coup d'objets de celle sorte. La fabrication parait
avoir duré, en pays grec, du VIIe jusqu'au IVe siècle,
voire même jusqu'au m8 (Notizte, 1903, p. 139),
comme le prouve la découverte d'une tren-
taine de ces vases dans la nécropole de Myrina
(Potlier el Reinach, Myrina, p. 238, avec biblio-
graphie).
772. Fig. 918-950. Tombeau de basse époque,
ouvert le Ier juillet 1901, dans la nécropole de
l'Ouest. Il conLenail les deux verres ci-contre
(h. 0,085 et 0,15), une œnochoé de terre cuite
(fig. 950), à bec trilobé et à panse striée de lilets
horizontaux en relief (h. 0,085), el quelques
grandes épingles d'os, qui attestaient que le tom-
beau élait celui d'une femme.
Fig. 050. Fig. 94S. Fig. 010.
773-78. Fig. 951-956. Vases de verre, de formes
communes, provenant de tombes de basse époque,
ouvertes à Pylaea (cf. supra, p. 191 et 192). II.
variant de 0,06 à 0,20.
p. 51 (tombe de Chiusi, du commencement
du V s. ; le contenu en est expose au Musée
archéologique de Florence); Kisa, Das Glas, IL
Fig. 947. Fig. 945. Fig. 946.
p. 411. La l'orme de ces verres indique, par com-
paraison avec la céramique, une origine ionienne :
cf. par ex. Jahrhuch, I, p. I 12 el I 17.
768. Col el épaule d'un da-iopt'd/.o; à fond bleu :
ondulations jaunes el bleu clair. Cl. Hist. de
l'art,, I. III, pl. VIII; Kisa. II, pl. II. D'un tom-
beau de KapoÛTeç. 1901. IL 0.035.
769. Fragments d'un àacpopiaxo; de mêmes cou-
leurs que le précédent. IL 0,045.
770. Fragment d'àjxtpopt'oxoç godronné, à ondu-
lations blanches et bleu pâle. IL 0,045.
771. Fig. 947. Fragment d'alabastre ; ondula-
lions blanches et noires. IL 0,06. Cl'. Slackel-
berg, Grâher, pl. LV; Perrot, Hist. de l'art, III,
pl. IX; Delattre, Musée Laviçjerie, pl. XXVI, 6;
Monum. dei Lincei, XVII, col. 515; etc.
C'est l'Egypte qui a fabriqué la première de ces
élégants balsamaires à chevrons el bandes colorés
(Kisa, I, p. 1). Ceux qu'on a découverts en Grèce
et en Italie ont été souvent attribués aux Phéniciens
(Perrot, op. laud., III, p. 732), et encore naguère
par M. Patroni (Nom, colonia fenicia in Snrde-
gna, dans Mon. dei Lincei, XIV, col. 187). L'at-
tribution peut êlre juste pour la Sardaigne ; elle
esl certainement fausse pour les pays grecs. A
l'époque archaïque, les Ioniens ont dû faire beau-
coup d'objets de celle sorte. La fabrication parait
avoir duré, en pays grec, du VIIe jusqu'au IVe siècle,
voire même jusqu'au m8 (Notizte, 1903, p. 139),
comme le prouve la découverte d'une tren-
taine de ces vases dans la nécropole de Myrina
(Potlier el Reinach, Myrina, p. 238, avec biblio-
graphie).
772. Fig. 918-950. Tombeau de basse époque,
ouvert le Ier juillet 1901, dans la nécropole de
l'Ouest. Il conLenail les deux verres ci-contre
(h. 0,085 et 0,15), une œnochoé de terre cuite
(fig. 950), à bec trilobé et à panse striée de lilets
horizontaux en relief (h. 0,085), el quelques
grandes épingles d'os, qui attestaient que le tom-
beau élait celui d'une femme.
Fig. 050. Fig. 94S. Fig. 010.
773-78. Fig. 951-956. Vases de verre, de formes
communes, provenant de tombes de basse époque,
ouvertes à Pylaea (cf. supra, p. 191 et 192). II.
variant de 0,06 à 0,20.