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Gazette des Ardennes: journal des pays occupés — Januar 1916 - Dezember 1916

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https://doi.org/10.11588/diglit.2794#0010
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GAZETTE O E 3 ARDENNES

7 Janvier 1Qi«

UN MESSAGE DE M. POINCARÉ

À ^occasion du nouvel on, le président de la Répu-
blique a adressé' à l'armée franfaUc une le lire qui récapi-
tule, en somme, les idies gnu-mlrs énoncé*» dans tous Ici
discours ofii^jcls \ga*nl de Parie.

Nous y n tri'iivoiis tout ce que nous sommes accoutumé»
de lire dan- les do^uuKnis émanants du gouvernement
français : le "hic soigné, la dialcr-lique habile h voiler les
réalités cl a Kiust l'erreur et l'illusion. Enfin, la vieille
légende" d> I' (I Allemagne coupable d'avoir déchaîné 11
guerre » ne saurait manquer.

Et somment M. Poincaré pourrait-il se passer d'offenser
l'ennemi, ne scrail-ee qu'un tout petit peu, en partant de
sa « bruLdil.' » ? Mat* c'tsl là une épilhèle qui n'a été"
épargnée a aucun vainqueur /

Après HfCàt ■ «il appel à 1 et union sacrée », M. Poincaré
•'applique a cuijiifiuniquer au pays cette pour d'une paix
soi-disant « hàlivc » qui hante le gouvernement français
et tous les politiciens responsables. Ses arguments ne sont
pas nouic^ux Ils onl été réfutés à l'avance par M. von
Bctbinann lî llucg, déclaraql, à la tribune du Reïchstug
nlieinanà1, qiu l'Allemagne, obligée « prendre lm armes
pour défendre son existence laborieuse et sa prospérité uib-
nacées, ne souge ÉM plus aujourd'hui qu'hier a tt asservir u
et à « ruiner « les autres grandes nations européennes.
Apres celle petite mise au point, citons quelques passages
principaux du message de 41, Poincaré :

a Tout k mondé, «crit-il, comprend que l'enjeu de la
guerre est formidable et qu'il y va non seulement de notre
dignité, mais de notre vie. Serons-nous- demain les vassaux
résignés d'un empire étranger? Notre industrie, notre com-
merce, notre agriculture dcviendronl-Us à jamais tribu*
tairet d'une puissance qui te flatte ouvertement d'aspirer
à la domination universelle v Ou bien sauvegarderons-nous
notre indépendance économique et notre autonomie natio-
yûe? Problème terrible, qui n'admet pas de solution
Moyenne.

« Toute paix qui viendrait è nous avec une jigure sus-
pecte et des propos équivoques, toute paix qui nous offrirait
de* transactions louches et des combinaisons bâtardes ne
nous apporterait, sons de trompeuses apparences:, que le
déshonneur, la ruine et l'asservmcment.... Le libre et pur
génie de notre race, nos tradition» les plus vénérées, nos
idée* Us plu* chifes, no* goQis tes pius délicats, tes inté-
rêt» de nos concitoyen*, la fortune de notre pays, l'âme de
la patrie, tout et que nous ont ligué nos ancêtres, tout ce
qui nous appartient, tout et qui fait que nous sommes nous-
mêmes serait la proie de la brutalité germanique.

u Qui donc voudrait, par impatience ou par lasailude,
vendre ainsi à l'Allemagne (e pané et l'avenir de Us
France ?

tt Oui, ctrles, la guerre est longue, et elle est rude, et 'lit
est tanglante. Mais Gprnbien de souffrance* futures ne nous
tonf pas épargnées par les souffrance» présentes! Cette
guerre, aucun Fronçai* ne l'a voulue, aucun n'aurait com-
mis le crâne de la &ouimiter.... h ■

Ici nous nous pe«o*tt<>nj d'interrompre M. Poincaré.
pou/ lui faire rcmaïqucr que, s'il prétend qu'aucun Fran-
çais n'a souhait U guerre, il pousse la modestie jusqu'à
s'oublier lui-nu*me. Jtlouj en appelons au témoignage du
baron Guillaume, ministre Ma| à Pana.

H. Poincaré termine en ces termes à l'adressa des sol-,
ttats :

« Partout où je vous ai vus, je me suis senti tressaillir
d'admiration et d'espoir. Vous vaincrez. L'année qui *'ouure
vous apportera, mes ami», u fierté d'achever la- défaite de
l'enncuii, la joie de rentrer à vo* foyer* et la douceur d'y
ffter la victoire auprès de ceux que vous aimez, »

Nos lecteurs conviendront qu'avant d' « achever u la
'« défabu ahVmsnde w, il aérait temps, après dix-huit mois,
de U comme ruer i

le m k m i

Nous avons signalé au dernier numéro de la « Gazette »
le nouveau coup de force que les Alliés viennent de com-
mettra a Salonjque, au mépns du droit des gens al de U
souveraineté grecque, en arrêtant sans façon* les consuls
allemand, aiHro-hùatfnjia, bulgare et turc avec leur* fa-
mines et torft leur personnel, toit 0a personnes, selon une
information du «Timesa.

D'après des télégramme) du difféicnls journaux, les per-
sonnes urrèlécs auraient été conduites à Malte. Une infor-
mation complémentaire nous apprend que, hors les consuls
des puissances se trouvant en guerre avec l'Entente, le con-
sul norvégien Scefaldor, ainsi qu'un directeur de la Banque
de Saloniquc auraient également été mis en état d'arresta-
tion, de même qu'environ iooo personnes de nationalité
allemande, austro-hongroise, bulgare et turque.

On sait que le général Sarrail est l'auteur responsable de
ce coup de force. La presse parisienne lui a trouvé, bien
entendu, une excuse. Elle déclare que ces arrcslalions n«
sont qu'une mesure de rcprésaille, provoquée par une at-
taque aérienne auslro-allcmande conlrc le eump retranché
de Saloniquc. Le « Journal » du a janvier avoue toutefois
que celle attaque, qui n'était d'ailleurs pas dirigée contre
la ville grecque de Salonique, était" parfaitement légitima.
Le correspondant particulier de l'organe parisien télégra-
phie de Saloniquc :

«Les troupes anglo-françaises organisent un camp re-
tranché à Sahnxique. tilles ne se privent pns.de faire des
reconnaissances aériennes dans la zone occupée par l'en-
nemi, 11 est tout à fait normal que celui-ci agisse de même..»

Le représentant de l'agence Wuli'f publie d'autre part sur
cette affaire la mise au point, que voici, laquelle est basée
sur des informais^} qu'il a puisées aux meilleures sources :

Sofia, 3 janvier. — Larrestubun arbAiaiic des consuls
des puissances centrales à Saloniquc par te» Français a pro-
voqué à Athènes une forte émotion. Le nouvel empiétement
ne portant pas seulement préjudice aux mléreU du pays,
niais atteinte à l'honneur de l'tilat giec, le gouvernement
grec a immédiatement pus des mesures afin de se faire
donner satisfaction,

Les autorités ont demandé d'abord au général Sa/rail la
mise en liberté immédiate des consuls et uni cruipgc des of-
ficiers et des gendarmes grecs de la surveillance des bâti-
ments consulaire», d'autre part, le gouvernement a énergi-
quement protesté à Paris et à Londres et demandé de la
manière la plus déterminée avant tout l'extradition des
consuls et d* leur persottnei. La général Sairai! a répondu
qu'il n'a pris ces mesures que pour des misons militaires et
ne peut faire effectuer la libération eue sur ordre venant de
Paris où U axxpédié son rapport mlutif à cul incident.

Le gouvernement grec est tràt pémbuiineitt surpris, le*
représentants de la QuudiupUce ayant amuri formellement
qu'ils ne pensaient pus à l'expulsion des aonsubi aVs puis-
sances centrales de Saloniqua et qu'au cas oà i'on prendrait
une telle résolution, le gouoernemeni grec senait averti ait
préalable.

Le prétexte de l'attaque des aviateurs est fulijc, attendu
qn« oellu-ci était dirigée contre le camp retranché franco-
anghua et non contes I» villa de Salonifttte.

Dans son (îltitui/fl énergique, le nou.oerntni.ent gréa
trouve le solide appui de la popuuilion qui, sons distinction
de parti, envisage l'empiétement de la Quaaruphce cor.me
une brutale riotab'on de la neutralité grecque ai du droit
des gens.

C'est dans ce sent que l'ambassadeur gt:c à Sofij, M.
Naum, s'est exprima via-4 vis du préiicUiit du conseil M.
Rtdoslawow, en lui soumettant la note de nroleatatioii
adressée par le gouverna ment d'ALhùi^ aut gouvernements
alliés. L'ambassadeur a déclare"que le gouvernement grec
userait de tous le moyens dont il dispose pour faire respecter
ses droits et ne souffrirait plus aucune violation de sa neu-
tralité. Cette franche déclaration a fait à Sotla la nnUlcure
impression.

La (t A'eue Freie Presse » de Vienne, apprend encore que
la note du gouvernement grec réclame energiquement que
les personne* arrctôo» wient remisas aux mains dû* outcnt4*-
grecques, et que les insigne* consulaires soient reApuçiés-

Quant à la manière dont bis arrestations furent exécutées,
elle fut, selon les informations du « Berline* Tageblatt »,
fort brutale. Le correspondant du «/ou mot» laisse d ail-
leurs échapper l'aveu que c'est à des soldats noirs que le
général Sarrail confia la mission d'wréter, sur territoire
neutre, des représentants officie-la de nalîous eu. on Sunnas,

Nous lisons textuol le mont, dam le u Journal » du a jan-
vier :

« Le* consulats cernés, de fortes patrouilles pénétrèrent
ausùtât dans (ci immeubles, baïonnette au canon

I Maigri leurs protestations, tous les individus présents
furent invités à monfer dans des camions de. rauitaihcment,
qui le* attendaient à la porte. Une cinquantaine de per-
sonnes furent ainsi arrêtées. Seul, le consul de Bulgari*,
absent, put écliapper; mais, à sa place, on mit la main sur
le secrétaire général du ministère des affaires étrangères d*
Sofia, qui se trouvait, depuis peu de jour», à Salonique.
Considéré» comme territoire ennemi, les consulat» restèrent
occupés, cependant que les prisonniers étaient conduit»,
sous escorte, à l'étal-major.

Je vit là, dans l'ombre du soir, où brillaient les baïon-
nette! et los yeux des poîhia mnrociiins, défiler ce cortège,
que l'on conduisit à bord d'un navire de guerre, après in-
terrogatoire. »

Cette façon d'agir du général Sarrail a provoqué dans Ici
milieux intéressés une indignation justifiée. L'agence télé-
graphique de Sofia nous apprend que l'opinion publique en
Bulgarie est très excitée. Le conseil dos ministres décida
comme représailles l'arrcstaboii immédiate des fonction-
naires qui sont restés en Bulgarie, après le départ des chefs
des ambassades d'Angleterre, de U Franco et de la Serbie.
Les fonctionnaires ne seront libérés qu'après la mise en
liberté du consul bulgare et de tu» personnel- '

Quant à la Grèce, comment pouimiL-clle ne pas se sentir
atteinte dans ces droits et djns sc-n honneur par cette nou-
velle et flagrante violation de -a arnivoraineté ?

Le hasard a voulu que celle violation coïncidât avec
une trouvaille de la plus grande importance. Un sous-marin
auatro-hongroiâ a repêché en Médilcn aiiéu un sac de
dépAches diplomatiques que les o, licier* angJaU chargés de
le porter à Londres avaient jeté ù la mer au moment où ils
furent fait prisonnier», ù bord du navire, grec e Sveitat »,
par l'équipage du sous-marin.

Dans ce soc on a trouvé les ducuijjpnts lu {dus révéla-
teurs, émanant de l'umbiwttibj et de la mwainn do nu ri no
anglaises à Athùuas, et dan» Icaqjtvli lit tirée» est traitée do
« méprisablo putite raec » qui ne iuorite ij"' « U bon coup
de piod par derrière » (a goinl leb'k liohiiid). (j.iuiit au roi
Constantin, il ut traité d't. j:;iiu,i! obstiné » djn:t il faut m
dobaiTasder à U première oiTaMjn,

Nous reviendrons en détail s.ir celte intéressante décou-
verte, qui jette une lumière édifianlc sur les sentiment!
anglais à l'égard d'une de ces p.tMoj nation*, dont Aibioji
se dit la « prolectrice » I

LA SANTfl DU ROI CON$T>èIÏ?IN.

Les profes-eurs Krauss et Kitcl.sïicrg sont arrivés samedi
matin & Athènes cl ont signé le bulletin suivant de sauté
du roi de Grèce :

« Nous avons trouvé Sa Md„Cité eu excellent état de santé.
Les poumons' ot le cœur fouvtio.munt bien. L'éxctebou (le
la plaie résultant d? l'ancien.io optî>.ilioii oonlinuc, mais

Lo;np!ote. 1 es poumons ne
S««U do Sa Majesté m cm

elle est nécessaire ù la guéiison
peuvent nullement tnlruuneer i
pèeueii ses oconpaUnu.*. i

On se rappelle que certains journaux français avaient
émia l'hypothèse ridicule que OGl deux médecins avaient
été onvoyés pour u hypnotiser h le roi et pour lui suggérer la
« ooohûflhijie ■

ta Soft 0891 st BU us la Ni

La y^ie chère en Franco.

Nous liions dans la « Bataille » du 'ï& fcccjvbri :

La coût de la vie monte, monte to.ijoura____

ta> peuple en a ajaoz, ce qu'il demande ce ne sont j aï
.do* dissertations thoonquas, muta dos lùiillaaUuns pmUpjoj.

L» vù» c«t chû*e, trop chnc, d^» juuyona iufU_li a la
porta» d* la mfun, pour iMQie ; q.u'oa ad l'audace ot la
volonté de lus employer— >

Depuj? trop lonfc'Lerûpg ic puipie ailcod, piobnjger celio
attente serait risquer gros.

Entra tospomiâbles. * ,

Les gaspilltgss d, i au.-ninitu ûtu»* bublairos sont l'un des
graves probloinea actuel» en ri.n.ee. M.ub il saàhfes nu'il ne so:t
pas faoflo de s'enlendre Jû-dossuï. Cota ressort d'uu ortlcle du
sensUur Hurolurt dans lo a Jwnna! » du "?■) dscotiU»™, ou nous
nsow :

M. Ribot, & la dernière séance du Sénat, a exprimé, en
termes transparents, son regret de voir la commission de
l'armée « pousser le gouvernement, au lieu de le retenir »
sur la pente des dépenses ; cl 11 a déploré qu'elle fit.elle-
même des programmes qui, parfois, « dépassent e«ui du
ministre de la guerrt et du gritéiul en chef ».

Ah l Monsieur le ministre, combien vos cnltiiies sunl
Imprudentes 1 Laisses-mol voua dire qu#, comme roppor-
teur et comme vice-prédident de cette corni-m^ton, comme
auteur de ces programmes de fabrications d'artillerie que
vous avez l'air de trouver excessifs, je n'accepte pas vos
critiques.

Et ne voyez-vous pas qu'en appelant l'attention sur le
rôle Joué par la commission sénatoriale de l'armée, c'est le
précédent gouvernement, auquel vous apparteniez, que voua
mettez en cause î Car voua aavci bien que, si elle a dû
prendre ces initiatives et ces rcsponsibilités, c'est parce qu'il
ne prenait pas, lui, les aiennas.

Le moment n'est ps* encore venu de dire au pafepi la
tache effroyable qu'elle a dû n^flumer. On saura quelque
Jour devant quelle situation temble elle 3'est trouvée. Et
l'on frémira à l'idée de ce qui serait arrivé si elle n'avait
pas, en effet, fait plus que son devoir, — pendnot que
d'autres ne faisaient pas le leur,

Les écoles de France.

Nous lisons dans 1' < Humanité ■ du 99 décembre :

Ce n'est un secret pour personne que, depuis la guerre
nos écoles publiques sont dans une situation pénible et c'est
un fait quelque pou surprenant que, alors qu'elle ni? courait
pour ainsi dire aucun danger, l e.oie laïque comptât tsnt
de défenseurs et que, depuis qu'elle en court un très gra.ve
piesque personne ne se trouve (stosj pour le aiguulc.

En dehors d'une campugue quelque peu su.vie mciié^
dans le » Hadical », je ne croU pu1, que l'attention pubhqua
et relie de nos gouvernants ment été sérieusement attirée*'
sur la Situation qus la mobilisation intégrale des inatihi-
teura mobihfioMos a créée à licfiai Laïque.

Bien qu'Us lussent dotés, eux uuv-u, d'un régunâ spécial
par La loi militaire de 188U, ce ne- coul ,>'<ï hculeiuent, comme
pour Les ecclésiastique», ceux qui appui tiennent à U CLe-uo
190C et unx suivantes qui ont iuiivi le sort couiiiiuu des
citoyens français. Tous ont été vdisus dans les régi méats.
Pour ceux de la classe 1903 et dea clauses antérieure*, aucun
ministre n'a imaginé une « eonibmaiione " pour leur recon-
naître un droit g^ndral a dos tHuploù* séde^tirea.

La conséquence n'c.t pas ^u.uiueut que la iuoit atsra
fuuché abondamment parmi eux.

UN HOMi^X i

Comme Diogène, M Jules belutosee, doputé du Calvados,
cliercho a un nomme >k C'aat dan^ 1' » Ech* ii» Passe » du
29 décembre qu'il allume sa UiuLerne, Noua baona :

ii U y a dis milliers et des nulbers d'honnétee gens qui

s'agenouillent loua les malïuà devuut Oieu et lui demandent
de bénir nos armes, de nou* donner la victoire. Je m'unu
de tout mon ceeur a ees implo: ahons; niais je vaudrais y
introduire une variante et dire : 5e.gueur, Seigneur, eevoyee-
noua un homme I Un homme, c e»L ta pièce «nailte»te dont
nous avons le plus grand beau"), cl qui aou* niuoq<-'Q \t
plus.......

Notre malheur « vouiu que U guerre ne révôiftt pas
l'hoinnt* prédestiné tu aoiut (ta autre |ianata.......

Lc« JuffxQj |sm loch, le3 ÇOppfrlstfaV Uîs Maud'nuy, le* PtV
taing sont des illustrations digjw* <it loti* une UwHi^iugea,
Mais nul d'entre eux ne s'est désigné à l'eauvra fat.diqi^c i^oe
noire eonuition réclame, oit asoBu eacore que l'a.-1.:0c, ht
pojjljmj* s'a i>u auaciaer l'bwiiniia prédestiné. Ce n e** pai
de o* puiuu j,a ,i aeut naJu1*. Cvmmé ia oolleclivité aaruv
men.Ln.ire *ét eu éUt de sueu^km et d'bostiUts» &féi.'c«ctté>
contre toute supériorité bitebeetuebe il siu-ioul uàwu^ qui
révèle un maître, Il n'y a aucun aapolr h fonder *ur »*4 ce,-
IKieités généralt'icee. La parientetiUirisifiC est voué nor
essence et poi- destination aux o*ereic?s de t> mud^ierité.
Il suscite les talents, il étoulle les caractères, et le rajusta**
est la seule qualité mn vaille en maticre de gQtivwa^ûsUkt-

'.'Vît un phcnoinone singuiii}rainc*\t significatif i\ cet
éja*ii tjst*, deputo rosti'erture de i* guerre, uuci'N ..nntirr*
n'ait dié accomplir un acte d'miiir^ie.

Cm m eent p** 1m oeewton» q*u ont niaA#uuv m y a est
doo4 tau* les aervicea de* luada^onii, de* uy^tsiecces, dés
incuries qui confinaient ù ta, trahieno, ot Dourlunl il P .ai
pas d'exemple qu'on ait révoqué personne IL eut ûlé auo
ceB*a4ajit d'intlitucr au désut d? la guerre ce* pénalités im-
i :.iijtib.es pour Imprimer dun* l'aine du autres le senti:ivnt
et le respect du devoir Mailieu/euscmeni le devoir a pour

Parmi lea soldais français tombés en captivité allemande, un certain nombre de blessés et de malades ont succombé malgré les soins dont ils furent entom-yti, La « Gazette, *

continue à publier la liste de ces victimes du devoir. Un certain nombre de ces déoédés s'ôtant toutefois trouvés lors do leur capture dans un état de faiblesse excluant

toute possibilité, de les interroger, Jl n'a pas été possible d'établir exactement leur ideutiUô. Dans ces cas la « Gazette » publiera les données (matricule^ etc.) qu'il ME*.été

de recueillir. - -

DE PRISONNIERS DE GUERRE FRANÇAIS DÉCÉDÉS DANS LES HOPITAUX ALLEMANDS

LISTE N" 10
FRiEORICHSFELD * Wesel

Bouche César, Tourcoing (Nord), infanterie territor. i.
Douchenoite Léon, Tiioré* (Sarlhe), artillari» 3.
Boulanger-Alphonse, le Bourget (8*4a*), se*g«nt, infant.

coloniale Mr.
Canderlier Eugène, He.utmoni ('Nord;, ariilleri« i.
Carp*;nlier Piet re, Awoingt (Nofd), infant, territoriale 8.
Colinet Joseph, l'ourmies (Nord), artillerie à pied 1.
Compère Alexandre, Je-umoiU (Nord), infant. fceirU. 4.
Copin Léon, Anziu (Nord), arUliem territoriale 1.
Uanhiez liippolyte, UecUy (NurU), artillerie i.
Decaillon Gustave, Lille (Nordj, arUUerle 1.
Defep Charles, Arm«ntitxes" (iVurdj, brigadier, artiil. 3.
DelsjQfg Oeot'tiea, 0**H*>Verger (i'as-^ie-Calats), génie 3
Dijon Cnarles, Lieueaint (jLialyadae), artillerie à pi«d S.
Uoye Jean-Banl., Orpvng (Nord), art. i pied Urrit. i.
Ducarue Virgile, Priacheg (Nord), nrigi-tUer, art. a pied i
Dumas Paul, Bouyaix (Nord), artillerie lemtoriale i.
Eude Louii, Deuain (Nord), aiHillerw a pied i.
Gamaï Jean, HautvUle (Manclie), ariitierie k pied 3.
Goi>let Edouaid, Maul>euge (Nord), Maatstsi lerrit. 4,
Gilelton Casimir, Lille (Nord), artillerie i.
Ilantfep Aelulle, Perrière-la-Grajide (Nord), inf. terr. 4.
Hué Palmyre, yt.-Aniand {ti&ïti), artillerie i.
Mallart François, le Cateau (i\ord), artillerie i.
Noël Jean-Louis, Morroué (Cûle*-da-Nord), art, col. 31.
Peloille Georges, la Vieille (Ctier), sergent, zouaves t.
Petot A:ljert, Lille (Nord), artillerie territoriale 1.
Plouvier Moïse, BeJnouglise (Aisne), formation n'ayant

pu CUe elanlui.
Poirier Alexis, î\ogat-ta-Gravosyen {Maine -et - Loire),

génie territoriale iO.
\olam Auguste, tlamars (Gaivado*), artill^ne 3.

HAGEft J W.

Jliillièrc Albert, Anjonin (Indre), infanterie 290.
Leroy Gastofl, Fresnoy-le-Grand (Aisne), formation
noyant pu Olre ètahlie, _

HALBE (Brandenburg)

Âuvray André, Gaen (Calvados), infanterie 102.
Breblon Ploire, St.-Médard (Charente), Infant, colon. 7.

HALBERSTADT

Coulombel Adolphe, £jt.-Maden (Gûtes-du-Nord), inJ*. 47.
Dubois Achille, Fressancourt (Auno), infunlurie 4£,
Ib« Mohaniined ben Sada, Uôno (Algtrio), tirailiaur 9.
Martin Fornand, Villeneuve SL-Georgw (tiôiiw-tl'Oise),
inlanterie 151.

H AN EL» * V/.

Coiffard Auguste, inlanterie 3S.

HAMMELBUR& '/bayern

Àlliond Arthur, Paris, chasseur S8.
Cabellan Prançots, Foisenau (FinisUire), infanterie 104/
Cabaret Auguste, Dorée (Sarllie), infanterie iOJ.
Cordean Albert, St.-Sabine (Sartlic), chasseur ?.
Cyprien Antoine, Verdun (Meuse), chasseur alpin 24.
Cyprien Antonin, Grenade (Ulo-Garonne), chas&eur 24.
Devnne Eugène, Nangis (Seine-et-Marne;, infanterie 4fi.
Feucher Louis, Dinan (Gôies-du-Nord), infanterie 247.
Faucher Ludovic, Tadin (C.ùtes-du-Nord), infanterie Ïï7.
Foucault Albert, Madeleine, infanterie 104.
Fritsch Charles Marcel, Montraul (Seine), infant. ir>l.
Gallien Maurice, Choligny (MLhe-et-Mos.), infant. 103,
Garnicr Georges, AiençQU (Orne), in/upterie
fUrdouin Auguste, Sillé-Ie-Guillaume (Sartïie), inf. 4B.
Jupeau Célestin, Mennetou (Loir-et-Cher), infant. 113.
Lambert Ernest, Laon (Aisne), adjut., Inlanterie 215.
Lampert Ernesle, Laon, adjuUmt, infautei ip 245.
Legrand Léon, la Chapolle-en-Jugé (Manche), inf. 33*.
Lhermit Jean, Ploumoguet Guerand (Fmialcre), infant,
coloniale 2.

Mauppaa Victor, le Salhe-la-Forge (Orne), infant, 101,
Monnet Joseph, Montas (Vaucluse), infanterie colon. 4,
Mosca-Rialel Marcel, Gap (Basses-Alpes), infanterie 00.

Pinet Henri, Orléans (Loirat), infanterie. 3&1.
Pouichin Victor, Surdonvïlie, infanterie 225.
Soumonceau iimilien, Biguon (Vienne), inlanterie 113.
St. Barbe Henri, St. FUirentin (Yonne), uUantene 20i.
Tiliy Lucien, Vitry (Paris), classeur 20.
Trotard Marcel, Vitré (IlIc-el-Vilaine), infanterie 103.

HAÎ^AU

Besaon Edmond, f>L.-X.'jger [(.iiurenUInf.), in(. toi, SI.

Demare Robert, Eibeuf (Seine), infanterie coloniale lit,

Detoui'bot Maroel, Pains, inlaniin'ii? col»ni.':t9 21.

Gorrel Gaston/La\al (Mpîi.il, sBssWasWie 12i.

I.arathe Louis, infanlonn i >'.<u \ \\- -i.

Pourelte Alhal, Tbaon-lM-\;i»asee. in'aHlerio colon. 21.

Roux Fernand Gustave, infiiilune 5S.

Sautopeau Paul, Eu ($9*9s)4j f.), beiyon1., Ujst colon -1.

HANNDVER

Ansault Arthur, Ligneul (liuhv-cl Loire), iufmterij 268.

Dougard Eugène, Puru, infante ne '>\.

Fouinât Charles, Carbeile (s^in-el-Oisc), serg., inf. 27.

Gourneaux Damase, Ser:iii:, mfanlerle (efr,

Harlé Jeun, Cantelen (Scine-lnf.), heut., inf. terril. 21.

Marcastel François, Paris, sergent, inf.uitcwe 118.

Poiraux Clément, Goubrcr.ilie (\'endtc), inf. terril. 83.

Santacreu Ll-o, St.-Lannc (Hasscs-Pyi\Wi.\ infanterie 18.

HEIDELËERG

Dafhereau Fçrnand, ËL-Lau^nt de£-Iiiiu.\ (Loir-et-Cher),

infanterie 113.
Barbier Marcelin!, Suniane (Basses-Alpes), infant. 203.
Bourgue Fornand, Api (Vaucluse), infanlerje 173.
Bourgeois Emile, Fontainebleau (Scine-et-Marna), inf. 4
Espieus&aco Léonard, Lagrouiicre (Corrùii*), infant. 92.
Freliu Albert, Voissont (Is6re), infanterie 150.
Guillemaib Maurice, Paris, wrgont, infanterie 112.
Houzet Léon, Roncq (Nord), artillerie de fort t.
Iluin Jean, Marseille, chasseur alpin 55.

ingre-in Jules, matricule : Versatiles BîOO.

Laur.:nl Christophe, Plouqnei neiu (Fiuisleto), inf. 51
Laville Louis, Uomroeuliy r \lhui t. capor»l, infcuti. 421.

Leclercq Gustav», Lys (NohIV, iftlT*»ttirJ'te BPk

Legor Pierre, Sl.-Dcvié (Finistère), infanterie colon. 6
Moulin François, St.-Hrcsl-l-n-.iorrez [LoireJ, «vUl'. 40.
NicoM Michel, st -Gavino (Geiseï, in*m*. eOHwtfate *■

Pelisâier Claude, la-Grave. (lîai*tC3-Alpe5), chasseur 1-i-
Pleignet Pierre, ^ntceati k'3^Mnea .^aùne-cl-Lni.e),

chasseur ii pied 1G.
PetitOls Ferdinand, St.*Lj(ircni (Atdci'.ttcs), i:if:int, M.
Saviol Louii, Monllin;on (.\iheik, tnUtUiVfsf 1*1. J .
Seguen Marcel, Afrtgw (GoHiè. Usfcnto»^» Ht.
Ihyerrion Adrien, (^W> tnfantet^ lû. .

Ausseil Martin, lïigaitla (Pyiéjr. Oi ieul ), i-fauterb* #A
Blrtiieot Jean, i.tibigiwc iMaul*-\'ie;iiie), i:>hwk*i n I■■■K
i^oron Fernanu, ïwncuing (,\« hl, l'if inîvi, • ^(iDu
Cruzille Claude, Ai^uill^ iî ojiv;, luianlwid et* ■
Elme Henri, SL-Lauiwtit-ù»-; i -.ik>. -lues fPjr -*in-Hàv>

MMs«s»fit liï.
Favier Georges, nifani. Hl, .>,..»; i.-. le : Mimlp ■Hier ls*»t-
Gui Jean, sVniM (Tu: u), u^.inlei u IsJt
L«fkb%M Lmiis. fVlaoy'sp*tibia( wst), êtiasuete»1 à ji 1
M&ittard Euouaid, Uetu)^ ut * (Hueilfl ÉJaivunsH, lu* H*A
Mora0Iia Auguste, Animes i.VI^l* Sui it.), h'ifank trt.
de PeIK'port Wratiiml», Chawf>»Av**sr (NK \ i u-i, i

infanlBiie Si).
Terollo Salvador, Maivngo (\i.vno). i:îIiutleno M
Peyronnel Marcel, formalion i:;ivaht pu Mfe StairfH
Peynard Alfred, C loin ion t (insc), infVitWrfe «s>
Roy Victor, Tupigny (Ài^H»f «KHhMie ."t.
Trotoiïx Toussnml, Tievmion (llli>-ot-Vii»iiu'), U* «ft

HEUSERQ 8 Constant

Foivard Louis, Cautouvrc (Lono), Mfit«i w cc-iw^ialo C
Petetin François, la Favierc (Juia), infanterie SW.
 
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