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Gazette des Ardennes: journal des pays occupés — Januar 1916 - Dezember 1916

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https://doi.org/10.11588/diglit.2794#0014
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£2

GAZETTE DES ARDENNE9

Janvier 1910

'Annexe : V Retraite des troupes grecques de la ville
'de Salonique et de ses environs ;

2" Droit de disposer complètement et librement det
Chemins de fer et des routes jusqu'à la frontière, sur-
tout dans la direction de Kriwolak et Monastir, afin que
flous puissions prendre, aussi bien dans la ville même
que dans ses environs, toutes tes mesures indubitable-
ment nécessaires à l'organisation de la défense dans la
Tégion autour de Salonique et devant la presqu'île de
Chalcidique. Ces mesures sont d'une importance pri-
mordiale pour garantir la sécurité des troupes de l'ex-
pédition ;

3' Liberté sur mer, comme par exemple le droit de
visiter les navires et les bateaux dans les eaux territo-
riales grecques et de rechercher les sous-marins enne-
mis et de détruire leur base d'opération et d'approvi-
tionnement à la côte et dans les eaux territoriales. En
prévision de la situation difficile dans laquelle la re-
traite de l'armée serbe vers l'Albanie et le Monténégro
mettra Us troupes des Alliés, il est de toute nécessité
qu'on tienne compte de ces desiderata, non seulement
par un accord verbal mais aussi par des actes, c'est-à-
dire par l'évacuation de la région de Salonique par les
«troupes grecques', qui devraient en être retirées afin de
ne pouvoir déranger la liberté de nos mouvements et de
notre défense. »

Après ce document, citons des extraits do quelques
lettres officielles,, c'est-à-dire quelques phrases qui
montreront au grand public le double jeu des Anglais
envers le petit Etat neutre qu'est la Grèce.

! *■ secrétaire d« l'ambassade anglaise à Athènes,
Mr. W. ¥. G. écrit, dans une lettre datée du s8 novem-
bre iqid :

« D'après mon opinion, le mieux serait de chasser
le toî de Grice de son trône et de proclamer Vénizélos
l président de la république hellène. Mais tout le monde
semble reculer devant une mesure aussi radicale.
Malheureusement, le Roi est très populaire dam la plus
grand? partie de l'armée. » ~

Une lettré d'an membre de ïa mission de marine
anglaise à Athènes, datée du 3 décembre 10,(5, dit
notamment : '

«Je suis persuadé que la population et le roi même
se rendent maintenant compte des gaffes commises.
Mais le fol est un animal si obstiné ( « obstinate beast »)
qu'il rtstera téta, etc. m'

D'urre lettre de V. W. E.t secrétaire de Pamba.vtade
ang'ttife h Athènes, datée du a décembre iqi5, cit :

« J'espère qu'on décidera bientôt en Angleterre si
l'on doit ou non continuer l'expédition de Salonique et
qu'on votera pour la continuation. Les Grecs mettent
tout en œuvre pour nous persuader de renoncer à l'ex-
pédition. D'après mon point de vue, il est toutefois très
important que nous nous fixions et que nous mettions
Salonique en état de défense pendant l'hiver, même si
on ne songe pas à une grande expédition. Ceci lierait
lesforcs ennemies et empêcherait qu'on retire celles-ci
pour les employer sur d'autres théâtres de la guerre.
Les Grecs craignent trop les Allemands pour oser dé-
fendre leur pays. (' ?) Ils disent qu'ils restent simples
spectateurs et qu'ils laisseront entrer l'ennemi si nous
insistons pour rester ici. Ils sont les plus miicrables
roquets iju'on puisse imaginer. Tout ce que nous pou-
vons faire est de leur inspirer encore plus de frousse
qu'ils n'en ont pour les Allemands. Dans ce but, nous
possédons une forlc flotte qui attend à Mélos et se tient
prêle à faire en cas de besoin une démonstration. i>

Suit une lettre d'un Mr. W. T. n. a G. H. F., an
minière dei affaires étrangères à Londres. Après
aTOir traité de la situation générale, cette lettre parle
de l'évolution politique de la Bulgarie en faveur dea
puissances centrales et 6nit ainsi : ,

<[ Il est temps que nous terminions la série de nos
échecs au lieu d'agir à l'aveuglette, uniquement parce
fque nous avons commencé l'affaire et parce que nous
ne pouvons pas nous infliger l'affront de nous retirer.
Les Grecs ne méritent certeinement pas antre chose
qu'un bon coup de pied par derrière (« goôd kick
behind » !).

Dans une lettre adressée au commandant A. R.
S. K., a Londres, par un ami d'Athènes, datée du
3o novembre, l'auteur écrit qu'il considère la situation
a Salonique comme extraordinaire et critique ; puis il
ajoute :

« Les Grecs sont un petit peuple méprisable (a des-
picable litlle race). »

Pour terminer, nous donnons un extrait d'une
lettre de Mr. A. T. W., membre le l'ambassade bri-
tannique d'Athènes à Sir R. G., de l'ambassade bri-
tannique à Washington, lettre datée d'Athènes, i" dé-
cembre iqi5 :

« Je crois que c'esl la force militaire de l'Allemagne
qui fait impression sur l'état-major turc, bulgare et
grec. Ils n'ont pas confiance en notre armée. Jusqu'à
présent, ils ont aussi eu peu de motif pour nous accor-
der leur confiance. La question se pose maintenant
ainsi : continuerons-no as l'expédition de Salonique et
des Dardanelles ? Personne ne peut savoir maintenant
ce qui sera décidé après le retour de Kitchener à Lon-
'dres et à Paris. J'espère qu'il sera possible d'envoyer
assez de forces dans les Balkans pour encourager la
Roumanie et peut-être aussi la pauvre et pusillanime
Grèce de se joindre à nous pour arrêter enfin la marche
en avant des Allemands vers l'Asie mineure et plus loin
encore. Ici nous nous efforçons de surveiller l'importa-
tion de vivres, de charbon et d'huile, pour être à même
d'effectuer à tout moment une pression sur la Grèce,
D'autre part, nous avons à compter avec la possibilité
d'être forcés de pourvoir de vivres, en cas de siège, la
population civile de Salonique, et c'est là une tâche
vraiment compliquée etc. ... '

Mais aucune des lettres citées jusqu'ici n'atteint
l'infamie de celle-ci, qui est datée d'Athènes, a dé-
cembre, et adressée au lieutenant-colonel Sir F., au
ministère de la guerre britannique. Noos y trouvons
cette phrase :

« (Je que je crains, c'est la traîtrise grecque. Noua
ne devons pos oublier que ce penple est la canaille de
l'Europe____»

Qu'ajouterions-nous au langage si clair de ces
lettres où s'épsnche toute la beauté d'àmc et la généro-
sité britannique à l'égard de cette petite nation grec-
que qu'elle accable de jour en jour d'avantage de sa
funeste « protection » P

La protestation de lu Grèce.

Le gouvernement grec a adressé aux gouvernements
de l'Entente une protestation énergique contre l'a m sta-
tion illégitime des consuls de Salonique, qui déclare
que la Grèce se voit obligée do protester contre' cette
violation flagrante et inhumaine de la souveraineté hel-
lénique qui s'est produite à rencontre des règlements
traditionnels concernant le droit d'asile des diplomates
et contrairement à la plus élémentaire courtoisie tra-
ditionnelle.

Le sort des1 consuls.

D'après une information de -ource alliée les con-
suls arrêtés à Salonique arec leurs familles et leur per-
sonnel seraient conduits à la frontière suisse.

UN ARTICLE MIS AU POfRT

Nos lecteurs liront avec intérêt l'article suivant, que
nous trouvons, dans ses grandes ligues, dans Y «Huma-
nité » du ag décembre :

« GÔTTER-DAMMERUXG »

On sait que ce mot, qui sert de titre à une des plus belles
œuvres de la musique moderne, signifie « Crépuscule des
Dieux ».

Mais alors que dans l'opéra de Wagner c'est simBltoné-
ment qu'où voit les malheureux, dieux se perdre dans le
Néant, c'est successivement que les ALLIÉS nous font assis-
ter à la dégringolade de leurs divinités mititoires.

Il y eut d'abord le grand-duc Nicolas 1 La presse pari-
sienne nous s montré qu'il n'y en avait que pour IJ. Malt
quelqu'un troubla la fêle.... Entendez par là qu'il y eut la
retraite de Pologne. El ce fut une éclipse totale, uns
« Daemmenmg » rapide et définitive !. ...

On avait aussi lancé Millerand, mois ce fut un échec
complet. Dernièrement ce fut le tour du miréchal French.
Et après être monté au pinacle, l'en voici descendu, en
attendant — qui lait ? — que son ami Hitchcner le suive ;
car le « terrible n ministre de la guerre britannique semble
prendre singulièrement goût aux voyages exotiques 1

Mister Churchill, lui aussi, fut un moment le dieu de la
situation. Mais l'affaire des Dardanelles marqua le commen-
cement de sa prompte décadence.

Mais le n clou n, ce fut Joffre, comme on sait. On le mil
et on le vit partout. En effigies colossale» et en biscotin. Il
y eut 1' (t apéritif | Joffre; on le vit en tête de pipe, en
pomme de canne, et jusque dans la prière patriotique ;
a (Votre père Joffre... .1 n.

Et puis, tout d'un coup, crac 1 Joffre-Daemmcning I

plus rien [......Un échec en Champagne et un autre eu

Artois ont suffi pour substituer au généralissime Joffre le
major-général de Caslelnau. Certains monarques eurent la
réputation d'être ingrats : mais que doit-on dire des répu-
bliques ?

Ah 1 Joffre.... Quel génie, quel artiste! Il avait repris
la Marne, et s'il avait voulu, lanlurlu, il aurait pu vaincre.
C'était Joffre Muriinos, Joffre « liber ailes ni....

Hum ! Il Beinble qu'un méchant vent de réalité ail souf-
flé sur l'étoile..., Joffre n'étant parvenu à vaincre, on a
cessé d'écrire. Son nom devient rare. On en parle déjà au
passé. C'est encore un dieu fini....

Il y aurait à philosopher longuement sur le phénomène.
On pourrait se demander notamment ai dnn» les conditions
actuelles de la lutte entre peuples, la valeur offensive d'un
grand chef répond a quelque chose de bien net et aurtout
de bien fixe : mais la question est délicate et ce sera pour
après la guerre.

Pour l'instant, il suffit de constater ce manque de fidélité
dans la bonne fortune des chefs nllié» qui, plus que toute
autre chose, csl la preuve de leurs successives et ininterrom-
pues déceptions. VicTcm Sweii.

Le petit article que nous reproduisons ci-dessus,
c'est un journaliste parisien qui a vonlu l'écrire. Mais
comme il s'est souvenu à temps de l'existence de la
censure, il a évité le coup de ciseaux en remplaçant par
dea noms « boches », les noms des guerriers alliés dont
la présente guerre a vu décliner la gloire.

Le truc lui a pleinement réussi. II n'y a pas un lec-
teur au sens critique qui, en face de l'aveuglante réa-
lilé, puisse ne pas s'apercevoir que c'est de Joffre que
parle M. Snell, quand il écrit Hindenburg (pour le cen-
seur), cl du grand-duc Nicolas, quand1 il écrit von
Kluc-k. Car ce dernier n'a pas encore, que nous sa-
chions, trouyo son Cauoase, comme le vainqueur de
Tannenberg n'a toujours pas trouvé son Caslelnau,

Quant au maréchal Machensen, M. Snell n'a qu'à
demander aux Serbes s'il est en « disgrâce n !

Mais ce n'est, évidemment, pas des généraux alle-
mands qu'a voulu parler M'. Snell. Aussi nous saura-
t-il gré, nous n'en doutons pas, de rétablir sa pensée
intime en mettant à leur place, comme nous l'avons
fait en reproduisant son article, les noms des grands
chef? aillés pins ou moins frappes d'écllpsc !

INGRATITUDE D'UNE PERSONNE ÉVACUÉE

Bien que les autorités allemandes eussent expressé-
ment fait savoir que tout abus de confiance, qui serait
commis par des personnes quittant lo territoire occupé
pour se rendre en France, trouverait sa punition
méritée, une personne participant au dernier trans-
port d'évacués, s'est tout de même rendue coupable
d'une tentative de ce genre.

Cela est d'autant plus regrettable que pareils faits
ne sauraient bien entendu confirmer les autorités alle-
mandes dans leur confianee et dans le sentiment
humanitaire qui vient de permettre ù 20,000 Français
de quitter le territoire occupé.

Il est facile à concevoir que ce sont les concitoyens
de la personne coupable qui pourraient avoir à subir
les conséquences, en se yoyant privés de la faveur dont
11 a été ainsi abusé.

La tentative a d'ailleurs échoué grlce à la vigilance
des fonctionnaires allemands. La personne coupable
d'avoir voulu faire passer en Franco des informations
défendues a été arrêtée et dirigée de nouveau vers son
lieu de domicile, où elle trouvera la sévère punition
qu'elle mérite.

ÉCHOS D'ANGLETERRE

La ailuatlon du cabinet.

La démission de Sir John Simon, ministre de l'intérieur*
Mi confirmé». ' Il l'a donnée a, la suite de divergences
d'opinion avec le cabinet au sujet de la conscription. En
effet, il est adversaire de toute mesure de rigueur, son point
de vue diffère complètement de celui de MM. Me Henni et
Runcimon, qui, bien qu'adversaires du service obligatoire
eux aussi, ont annoncé qu'ils s'opposent seulement & une
extension illimitée de l'armée.

Le « Daibj Mail » donne, au bu]et de la situation du cabi-
net, les renseignements sufvnnis :

« Malgré la décision prise par le cabinet, de tenir la pro-
messe faite par M. Asqulth et d'établir sans délai le service
obligatoire des célibataires, un mouvement s'est créé dans
le parti radical, en vue d'en corriger les effeta, en limitant
l'augmentation dea effectifs.

C'est une question entièrement nouvelle qui surgit : il
n'en a pw été oit un mot quand les Journaux radicaux et
le» homme» politique» du ménie parti ont accepté, la cam-
pagn» de lord Derby comme dernier essai du système d'en-
rôlements volontaires.

Les Journaux mêlent a la question le nom de MM. Me Ken-
na et Rancima». Par suite, la situation actuelle du cabinet
est beaucoup moins claire qu'elle ne l'élatt après la décision
prise mardi dernier. »

La nouvelle lot.

Mr. Asquith a soumis, le 5 janvier, le nouveau projet de
la loi de conscription a la Chambre des Communes, qui avait
aon grand jour. Nous donnerons dans notre prochain
numéro un résumé de ce discours. Vofci toutefois les don--
nées générales du projet : Puisque le chiffre des volontaires
ne suffit pas (en effet, d'après le rapport officiel, sur la
.(Campagne Derby », 661,1(30 célibataires aptes ou servies
ne se sont pas présentés) pour tenir la promewe Bulennellc
donnée aux hommes menés, il faut régler par un « bill » la
conscription obligatoire des célibataires. La consciiptton
« automatique « de tous le» célibataires et des veufa sans
enfants de 18—il ans est proposée à la Chambre. 5 semaines
après l'entrée en vigueur de la nouvelle loi, tous ces mes-
sieurs passeront conscrits. Il y aura des libérations pour
ceux qui sont indispensables s, l'industrie. (Tiens t Voila,
déjà la porte de sortie I — Ta flc"A). La loi n'entrera paa
en vigueur pour l'Irlande. (!) Lee célibataires ont le droit de
s'enrôler d'après l'ancien système avant l'entrée en vigueur
de la loi, etc.

Après M- Asquith le ministre démissionnalre, Sir Simon,
expliqua les raisons de sa retraite. Il fut fort applaudi paf
les radicaux et les réprésentants des ouvriers. Noos» reven-
drons sur son discours, qui repousse la loi. Il est probable
que la loi sott adoptée tout de même, puisque le moment est
bien chotst. {Insuccès partout, ■échec de la campnpm Derby,
ele., etc.) Les critiques sévères du rapport de Lord Derby
ne changeront pai grand'chosa au résultat final. La discus-
sion est ajournée au lendemain.

Le « Morntng Post » évalue la minorité qui se prononcera
contre la loi à environ 100. On verra clair dans peu de
temps, et alors les faits seront enregistrés.

' Un Incident.

Le journal ouvrier écossais « Forward » (En avant 1) s>
été supprimé. Farmi les membre» de la Chambre des Com-
munes règne une certaine irritation sur cette violation nou-
velle de la « liberté ». Au cours d'une interpellation à ce
sujet M. Asquith dit tranquillement qu'il venait seulement
d'apprendre la suspension du journal. Une rumeur générale
séleva, et M. Cuthwaite cria au ministre : « Mr. Asquith.
il ost temps que vous démissionnies I »

Nous publions ci-dessous, en plus do notre « Liste de Prisonniers », une nouvelle liste' du deuxième échange des Grands Blessés français rapatriés et se trouvant actuellement
en France. Cette liste, qui sera continuée, renseignera les familles sur le sort d&s leurs; c'est pourquoi nous précisons, pour chaque blessé échangé, le genre d'invalidité dont il est atteint.

Les noms publiés dans cette rubrique spéciale des rapatriés ne s'ajoutent pas aux chiffres de nos listes régulières et sont déjà compris dans le total des 385,000 prisonniers français
en Allemagne.

LISTE N° 30 DE BLESSES FRANÇAIS RAPATRIÉS

yVurm Charles, infanterie 116, bras gauche amputé.
Brulcl Alexandre, artillerie 5a, poitrinaire.
Decobert Jules, poitrinaire.
Leclèrc Léon, infanterie 2, tuberculose
Sermavoine Joseph, infanterie 33S, tuberculose.
Maraîi [Uru1, caporal, infanterie 328, tuberculose
Saueourl Gabriel, chasseur a pied 17, tuberculose'.
Pute Homi, infanterie territoriale 4, tuberculose.
Lautoin Louis, infanterie 26, tuberculose. t
Sulmoul Charles, infanterie territoriale a, tuberculose,
Vi&ute Louis, infanterie territoriale 22, éclat d'obus coude
droit

Colas Alphonse, infanterie 45, bras droit amputé.
P'rosper Bernard, garde-voies, bronchite et hernie.
Gendie ",'r'ilfrid, caporal, génie 2, pieds gelés.
Epina^'Tf Jules, zouuvcs 3, bras gauche blessé.
ChspiL/n Uuland, infanterie 87, balte épaule gauche.
£>ruillez Omcr, infanterie ir, balles coude gauche et bras
drioit.

Duchatet Ernest, infanterie 287, éclat d'obus bras droit.
C&ux J;,stph, infanterie 5o, éclats d'obus bras droit et côté
droit.

Coulelh Alexandre, içfunterie 3i5, balle bras gauche.
Pister Ferdinand, infanterie 92, Lalle jambe gauche
Vonier Jules, chasseur à pied a5, éclats d'obus bras et jambe
gauche.

Huot Panï, infanterie l'i. éclat d'obus jambe.
Chollrl Auguste, chasseur à pied 17, balte poumon.
Poucciile Henri, infanterie a53, jambe {fauché ampulée.
Mulier Louis, infanterie 109, éclat d'obus bras gaachc.
Decotton Claude, infiinterie 99, baltes jambe gauche et cou.
Diot Jules, infanterie jOi, main gauche broyée-
Qucyrane Rcné-G«briel, dragons 17, bras gauche paralysé.
Eebuffet Paul, infanterie i33, balle poumon.
Beltengcr Julien, chusucur à pied 3, b,illc télé et scarlatine.
Fiaull Joseph, infanterie 101, balle cuisse gauche.
Pizzo Léon, caporal, chasseur al|iin *k, poitrinaire.
Louvet Itené, infanterie 101, jambe gauche amputée.
Fabry Il.ipliste, infanterie /jo, balle bras droit.

Hobt Ernest, infanterie 58, bras gauche amputé.
Louve t Marcel, infanterie 101, balle cuisse gauche.
Vcrgne Louis, infanterie 12B, cuisse droite amputée.
Brugnon Louis, infanterie i54, cuisse gauche amputée.
Babullc Louis, infanterie (33, jambe gauche amputée .
Heure Justin, infanterie 58, jambe gauche amputée.
Defour Félix, infanterie coloniale 19/6, balle genou gauche.
Durut Joseph, infanterie 3g, bms gauche amputé.
Henry Jules, infanterie 8/21, bras gauche amputé.
Rouillier Louis, infunterie coloniale balle bras droit.
Goutorbe Claude, infanterie 98, catarrhe bronchiale.
Gardarin Louis, infanterie 3o6, fluxion de poitrine.
Kerbellec Pierre, infanterie 262, fluxion de poitrine .
Barnachon Claude, infanterie 98, fluxion de poitrine.
Naudy Dominique, infanterie i43, balle épaule droite.
Hignot Germain, infanterie i54, balle épaule droite.
Grclat Narcisse, infanterie 33r, balle jambe gauche.
Vigier André, infanterie coloniale 6/3, balle et éclat d'obui

pied droit et jambe gauche.
Gillot Adrien, infanterie i3o, bras gauche ampulé.
Bouchard Yves, ii»anterie 116, éclat d'obus jambe droite.
Bourgeois Louis, infanterie 26/1, balic bras droit. *■
Picoiet Louis, infanterie 58, balle épaule gauche.
Ilaugucl André, infanterie 129, balle bras gauche.
Jaillolle P-, chasseur 1 pied 57, éclats d'obus main gauche

et bras droit,

Lecoinle Jules, infanterie 12b, jambe gauche amputée.
Ilery Paul, infanterie 2u'i, balles jambe et épaule gauche.
Coiiot Régis, infanterie 26g, balte jambe droite.
Oulsnics Mohamef, tirailleur 6, balle main droite-
Bouzand Alexandre, infanterie 5g, cuisse gauche amputée.
Guihery Jules, infanterie coloniale r, éclats d'obus deux bras
et poitrine.

Germain baie, chasseur alpin i4, cuisse gauche amputée.
Bourbion Louis, infonlerie lao, cuisse gauche amputée.
Mouchoux George*, infanterie \ot\, balle épaule droite.
Belhery André, infanterie coloniale 23, balle pied gauche.
Vial Henri, infanterie 3o, jambe gauehc amputée,
Déloge Albért, infanterie n, cuisse gauche amputée.

Cholet Roger, infanterie 66, balles main gauche et jambe

droite-

Lardcnt Jean, infanterie 65, bulle jambe gauche.

Deguin Pierre, infanterie 60, balle brns gauche.
Destouet Pascal, infanterie 5g, balle jambe, droite-,
Voutier Lucien, infanterie i3o, balle et éclat d'obus doa.
Leblanc Gaston, infanterie io3,J>alle bras droit.
Lcfévre Julien, infanterie 120, éclat d'obus jambe gauche.
Guillemont Alexis, infanterie 116, jambe droite amputée.
Porlhoult Paul, zouaves 1, éclats d'obus jambe droite.
Saux Emile, infanterie 83, balle pied gauche.
Leroy Charles, infanterie territoriale 22, balle estomac
Sagu Albert, infanterie g, balle épaule gauche.
f Fisson Alexandre, infanterie 9, balles téte, nuque et jambe
gauche.

Bidaubayle Pierre, infanterie i/ifl, balle cuisse gauche.
Pracoté Eugène, infanterie territoriale 11, jambe droite
amputée.

Dos Santos Malhudo Jean, infanterie 15.9, tuberculose.
Robillnrd Abel, hussard 3, balle» hanche et bras droit.
Clogenson Raymond, dragons 23, balle épaule gauche-
Chouzenoux Julien, infanterie 7, balle bras gauche et jambe

droite amputée.
Robert Francisque, infanterie 19, jambe gauche amputée.
Février Maxime, infanterie 102, jambe droite amputée.
Dore Georges, infanterie 115, balles cuisse gauehc,-bouche

et pouce, éclat d'obus cuisse droite.
Clamenlz Nicolas, zouaves 2, pneumonie.
Monnertiud Pierre, infanterie ia3, pneumonie.
Cliamhns Marius, infanterie 16, éclat d'obus pied droit.
Lcbonrhcr Paul, infanterie 129* tuberculose.
Baretti Donjou, rouaves 3, balle hanche gauche.
Dclesque Paul, infanterie 22^, balle pied gauche-
Durand Georges, infanterie 3o3, balles dos et poumon.
Mauris Georges, infanterie 371, balle poumon.
Thlébault Auguste, caporal, infanterie 362, balle pied droit.
Chcminade Marcel, adjudant, infanterie" 117, balles jambes.
Sellier Justin, infanterie s38, borgne œil gauche.
Parrot François, infanterie 25o, balle cuisse gauche.

Fallnchon Maurice caportl, infanterie ib3, cuisse droite

amputée,

Gouan Alfred, iufcnterie 129, tuberculose.

Harnon Marcel, infanterie 19, balles deux mains,

Bretel Matliurln, infanterie coloniale i, halle épeule droite.

Lacroix René, infanterie Ag. éclat d'obus hanche droite.
Megneullc Auguste, infanterie 33, éclat d'obus épaule gauche
Adam Félix, infanterie coloniale >\ balle épaule gauche.
Bcnoist Gaston, caporal, infanterie 5o, halle bra* gauche.
Hespel Emile, infanterie territoriale 1, balle épaule gauche-
Telliez René, infanterie i, balle tête.

Lethiais Auguste, clairon infanterie 36, balles bras et jambe

droite.

Foisotte Georges, infanterie 18, éclat d'obus bra» droit.
Marchand Eugène, infanterie tôt, balle côté droit.
Boiqueron Jules, infanterie 35, balle bras droit.
Thomas Gaston, infanterie 226, balles bras droit et poitrine
Martinet Alexandre, hussard 8, éclat d'obus bras gauchê.
Manc Jean, infanterie 34, bras gauche amput*.
Rey Joseph, infanterie territoriale 118, balle épaule gauche-
Bredal Emile, infanterie ri, balle bra» droit.
Tomé Gaston, lieutenant, infanterie coloniale a8, diabète.
Blondeau Louis, capitaine, hussard 12, tuberculose.
Doucct Gustave, lieutenant, infanterie territoriale 45, tu-
berculose.

Montalier Claude, commandant, tirailleurs 8, lésions bra»

gauche et droit, épaule gauche raide .
Le Mouroux Pierre, capitaine, infanterie coloniale 2, balle

hanche droite, maladie d'estomac et nervosité.
Tisné Robert, lieutenant, infanterie 46, éclats d'obus tete,

boigne de l'oeil gauche et vertiges.
Besnard Antimc-Henri, capitaine, infanterie territorijtle r4,

éclats d'obus bras gauebe, balles poitrine et poumon.
Dclalre Joseph-DCs., zouaves 3, éclats d'obus cuisse gauche
Courlin Marrcl-R., infanterie a^6, fracture cuisse gaurhe et

balle cuisse droite.
Bazin Emile, infanterie territoriale 11, balle» jamos et pied,
Milhomme Albert, infanterie 128, éclats d'obu» hanche.

(A suiTe.)
 
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