38 Janvier 1916
C3A2ETXE DES ARDEMNRq
verscr son sang. J'ni en cela Piipprri complet dr mon peuple
«t ni les témoignages de sympathie ni les actes de riolence,
2uels que soient les auteurs, ne s- ur.^i changer ma Ligne
■ conduit». »
Le correspond ant ajouta qu'il elnït question de nouvelles
mesures de rijueur de la pari do l'Entente envers la, Grèce
■ p'our !■ forcer d'abandonner sa neutralité en faveur de
rEntente. L» roi répondit :
k j> nn Mit pu* de quoi il est question, mais ai l'on
dorait avoir dea eipoirs analogues, on pourra se conTamcrc
qui ses espoir» eont complètement vains. »
ÉCHOS D'ANGLETERRE
( Souvenir» de 1901.
Bien que le aentimcnl populaire demeure hostile aire en-
nemis séculaires de la France, le « Temps », la « Victoire »
«t les autres journaux inspirés par M. Briand écrivept tous
lès jours des cantiquw sur la v noble Angleterre h, qui,
enfin, a « consenti » au sacrifice de la liberté individuelle,
en adoptant le service obligeloiro de» etlibutairca. Ceia nous
■ donné_l'envio de feuilleter un peu dans tca journaux pari-
sleni de l'année igoi-iua» où la Grande-Bretagne a fourni
un exemple particulièrement glorieux de la n protection des
petits états », par l'écrasement des vaillantes république*
boers.
Dans ce temps-là la haine féru . des Fronçais contre
John Bull ne connaissait pas de bornes, elle était môme
plus féroce que la haine d'aujourd'hui contre les «Docltes»,
parce qu'elle était naturelle et trmtirurtive, et non pas semée
fitificiellcment par des politicien» sans scrupules et des
braillards nationaliatei. .Rappelons ses numéros spéciaux de
l' « Assiette au Bearrk » et du « Hire » qui dépassaient tout
M qu'on avait connu jusque-là....
En deccaubr* 1901 parut un u numéro unique » du jour-
nal a Paris-Prttoria », publié au profit dea blessés boersj ëe
numéro contient un grand nombre d'autographes de per-
sonnalités connues., des dessins et surtout de nombreux ju-
gements fra.nt.ds sur île» Anglais. Ce» jugements foraient
Un joli miroir rétrospectif de l'amitié franco-anglaise. Com-
mençons par la première page. "
Dans l'article de M. Boudry-d'Asson, député de la Ven-
dée, noua lisons j '
k Daign» Dieu bénir leurs grandioses sacrifices (il s'agit
des Boers) et confondre leurs barbares spoliateurs, »
Et plus loin ;
« Si j'avais vingt ans de moins, j'enfourcherais « Poire-
Tapée » et j'irais avec mu meute au Transvaal chasser l'An-
plais au lieu én tangller* de mon pays. 0
M. Boudenooi, député du Pas-de-Calais, écrit :
« Toute» les nations sont unanimes pour flétrir le» pro-
?édés de conquîtes dont*nous avons le navrant spectacle au
'ransvaal... a {.'Angleterre n'a aucun souci des lois de la
guerre ; ell» érige en règle la formul» barbare : I ,*. Fore»
prime 1» Droit. »
M. Chauviire, député de la Seine :
« L'Angleterre restera avec le mépris de tous les hommes
libres, et nos petits-enfants diront d'elle : FotJà fa nation
hypocrite et meurtrière qui frappa un roi A Whitehdll et une
ripubOerue A Prétona. n
Et U. Denys-Cochin, aujourd'hui l'agent complaisent de
l'Entente a Athènes, qu'a-t-il écrit il y a qninae ans * :
« Personne, en ce moment en France, n'oacTsit défendre
hop pi» 1% peuple anglais,, mais son gouvernement aveu-
glement jeté dnrrs la plu* odieuse guerre Tandis que roule
le Bimsr des Anjjluis lw plus trnrves, personne en France et
en Europe ne peut les plaindre et s'émouvoir pour eux :
tant la vante qu'on leur fait servir rtt txécnible. Tel est le
crime et le chtthneirt de leur g'Onvornement....»
M. Cerderoy, député de lu Vienne, constate,:
« Pour nous Poitevin», VAnglvis ert toujours l'ennemi
héréditaire.... 1
M. Gervuis, dépulé de la Seine, écrit :
« C'est avec peine qu'on a vu l'Angleterre emportée par
la folie de l'impérialisme, déserter fa cause de la civilisation
(tiens l> et poursuivre ■Vécrasemeret d'un peuple libre pour
lu satisfaction d'uppûia innvotmblrs : la soif de Tor et
l'amour d'une insolente domination. 11
On voit que le procédé employé aujourd'hui contre la
Grèce n'est pas nouveau! La suite dans un prochain numéro.
L'édho de la catastrophe hollandaise en Angleterre.
Amsterdam, 10 janvier 1&1B.
Le n Daily Mail » constate., h propos des inondations en
Hollande, avec une vive satisfaction que les nombreuses
perte» de bétail sont nu moyen benurmip plus efficace pour
empêcher l'exportation des vivres en Allemagne que toutes
les mesures dn gouvernement et la vigilance des gardes
frontières, h Pour le moment c'en est fini avec le ravitail-
lement de l'Allemagne, u Voilà les condoléances anglaises
pour la catastrophe .nationale qui vient de frapper In Hol-
lande I Cet égorsme porCide se révélera sans doute de la
mémo manière, quand lu catsistreplie de Bergen acra com-
mentée en Angleterre.
NOUVELLES DIVERSES 1
Le vrai motif de la pu erre.
Le journaliste Jean Bernard a publié un article tres in-
rcwnt dans un journal suisse, le « National suisse >t çui
paraît a la Glmux-dc-Fouds (Jura).. « On peut le proclamer
à haute voix, dit-il, que sans T Alsace-Lorraine la guerre ac-
tuelle n'aurait pas éclaté. Pour toute I» fronce tl n'y a et il
n'y aura que cela »,
Un autre journal suisse, 'le « Berner Tagblati » fait l'ob-
servation suivante : <i Xa France, après s'être entourée pru-
demment d'alliés, a donc entrepris cette guerre pour recon-
quérir l'Alsace, Pour tout homme clairvoyant, a part la
concurrence anglaise, c'était vraiment le seul motif de cette
guerre songlauta. .Nous m- voudrions pas contester à un Etat
le droit de reconquérir une province perdue, mais nous pro-
testons contre la falsification de l'opinion publique pur la
presse, ai celle-ci s'efforce 0 voiler la vraie cause de la guerre
par des erinflleries sans fin. Voici tm témoignage qui avoue
naïvement et franchement la vérité, u
Il va sans dire que la censure française n'aurait jamais
permis un tel aveu I
Une histoire d'évacué».
Nous lisons dans le & fltaiia * du 10 janvier :
Il y « quelques jours, une Meusicnae de Saint-Mibiel,
réfugiée * Bobôgny depuis le mois de septembre iqt4, ap-
prenait que son jeune fils qui avait été retenu a Montmédy,
00 il se trouvait en vanniers chez dea parents, su moment
de l'invasion aTlemuriue., n'Hait être rapatrié.
La mère de famille adressa aussitôt au commissariat de
police d Anncmasac un télégramme avec réponse payée,
priant d'informer l'enfant à son .passage a la frontière, fran-
çaise et de le faire diriger sur Pans.
Le jeune garçon f u t rapatrié le S jsnvïer. La rnere atten-
dit en vain l'arrivée de son nia. Inquiète, «lie adressa un
nouveau télégramme t Anncrrrasse On lui répondit aussitôt,
parla drpèche suhanre :
« Jean arrivé le 8, a été dirigé sur Monl-dc-Marsnn , Tnïr
sons suivre votre télégramme. » ,
La malheureuse femme fut bouleversée à la nireplion de
ce télégramme, et se demanda comment, sane luntr oui nu
compte des indications qu'elle avait télégraphiées, son en-
fant avait été envoyé dans cette viLtc leuntuine des Landes,
où il n'aviiit aucuu parent, où il ne connaissait parsrjnrM;.
L'enfant croyait ccilaincment aller rejoindre se mère k
Bobigny. V-son passoge à Si hafthouee, il avait adressé à et
mère une carie ihtns uvtuelLc U disait :
« Préparez-vous Si Tnc recevoir la semaine prochaine.
J envernirime dépéeUc oi»*mUM epic je serai »ùr (fc l'arriréc.
Votre fds qui vous aime est heureux de vous revoir. I
La mère., sans nouvelles, dut télégraphier à Mont-de-
Marsan, et ce n'est qu'après avoir attendu trois jours, en
proie a 1j plus cruelle angoissa qu'elle put enfin oolcnir une
réponse lui donnant l'adresse vt des nouvelles de son enfant.
Echange d'orage» Irsnco-allemsmds.
Genove, 18 ]a»)i|i| ll>16.
Aujourd'hui mira heu, on torntoire suisse, 1 écliangc de
dix otage»; français cant:e dix otages uLlcmands. Parmi ce»
otages se rrouvenl, (ru rfMé allemand, rancien cnnsul ù
Tunis ; parmi les François, M. Tréport, préfet du départe-
ment du Nord, et kl. Noet, scrratcirr de l'Oise. 'Les etag*»
français seront remis ù bdiefTIiosao, Les allemands ti Ocoévc.
Grand Incendie à. Mancy.
Le 16 janvier, à 3 heures du ■sntftin, un hreendie n écurté
dans le vaste- .1 meuble de» Mbgnsmi Réunis. Arlivé par le
vent, le feu prenait bientôt des proportions non si Semble? et
s'étendait a d'autres unmcubles de la Tne Morey. Les
flammes., traversant la rue Vie 1er-Poire 1, altaquaient l'im-
meuble oeropé par la Banque Nnncéennc. En présence de
l'étendue du foyer, les pompiers fanaient ta part du ieu et
tachaient de girrantir les maisons voisines.
Les dégâts sont CQnsisLérsbiea, d* su'èver»nt ù plu-
sieurs millions. La rausc de l'rncCTid<c est attribuée à un
accident.
Deux généraux ratevés de leur commandement.
Le ministre de la guerre, à In suite d'un rapport du gé-
néral inspecteur d'Amnd«, vient de relever de leur comman-
dement le général Servière, comruandnnt la i5* région, et
le général Bernard, gouverneur de Marseille. C'est le géné-
ral EydouJt, directeur dans la roue des armée*, qui rempla-
cerait le général Serviére, comme commanda»! . de la
i5* région.
Le général Sarrail généraliasime des armées de*Macédoine,
Le a CoTTsere dclla Sera s mande de Salrjnhsue : Le géné-
ral Sarrail a reçu de Paris et de Londres l'avis officiel de sa
nomination en qualité de généralissime des années fran-
çaises et Anglaises en Mncédome. Le général Psrroil s pria
1q commandement suprême lundi dernier.
La direction d» 1» <i Xewe des Deux Kosdes ».
La conseil de surveillance de ta » Jîcuue des Deux
Mondes n a désigné, dans sa séance d'hier, le nouveau direc-
teur de la « flffiue u, en remplacement de H. Francis Char-
mes. Le choix du ronscrl, qui sera soumis, selon l'usage, à
l'assemblée générale des actionnaires, s-'est porté smr M.
René Bownic, de 1'Àcriîlémic française, président honoraire
de la Société des gens de lettres. Les litres de M. Itené
Douante sont bien connus. Chargé, pendant de longues an-
nées, de 1s -critique littéraire et dramatique i kl lieutte de*
Deux Mondes », 11 o nottunrnenl montré, dans des livres qui
font rmtoTilé, in fine** ut 1» clairvoyance d'un goût liUé*
raire épris de tradition A curieu* dt nmrveauté, formé pat
les lettres classiques et volontiers accueillant pour les
hommes cl les choses d nujouid'hui.
La réception du Trcùn de» Balkans à Constanlinopl».
Dans notre «rtiolo de fond <■ Con^tantinople » da 18 pu>
vier, nous avoua mis nos lecteurs au courant de la mise on
marche du tram des Kalk.(ui» .c Berlm-Constontinople K le
15 janviar Sur tout son .parcours, daua les grandes villa»
I'eutnou*iasme et la curiosité Jurent grands. Son .entrée à
Constanlinople rut particulièrement ffitée. Y ont assisté lej
plu» notables des pays alliés k Con8tanU»ople. Le» notée,
ane fois dcscendOB da trKtn, ont été vivement acclamés par
ta population ottomane. Lu gare ctnrt nchament ornée de
guirlandes Gt de plantes veises.
La joie a élu portée -h son comble par l'arrivée de la.
nouvelle de la capilultiUnn du .Monlénégro. Los hotci se sont
rendu» en auto au contre de la villa, -a. travers 1» foula
émati année.
Le nouveau vice-rai de» Indes.
Lord Ciwlmsford vient d'être nommé vice-roi et gouver-
neur général des Indes, en remplacement de lord Hardinge,
qui abandonnerait ses fonctions h la fin de mars.
Xvlonias 3F*
ropoa
L'Art et la ouerr*.
Kong avons dû enregietrer quelquefois des sottises de
taille disant que c'était de lu, haute trahison que d'aimer
Wagner. Nous donnons volontiers un contrepoids aux
éluoubTBtions comiques de IBM, Saint-3»ens, Barrés, Mas-
son, etc. ÎN'ous lisons en effet dans un journal parisien :
Jean Slarnold nous venge, dans le u Mtrcure de France y>,
des grotcrques qui veulent assigner une patrie h l'art en
général, a fart musical en particulier, et boycotter les
eeovres de M ou tel dowt 'le crime est d avoir vn le jour dans
un dm pays avec lesquels nom sommes présentement en
guerre.
k Pourquoi, dit le chroniqueur, Taut-il que nos ennemis
nous humilient par leur «temple f Depuis le commence-
ment de la guerre ils n'uni pas cessé de jouer du Berlioz, ni
de roprèsnnter le répertoire des alliés sor leurs théâtres....
Un célèbre chef d'orciiestrc allemand s'est même offert le
luxe de dingur eu Amérique un couccat enUcrcinont com-
posé d cenvres de M. Suîiit-Saens. Celui-ci uc comprendra
probablement jamais tout l'orgneil snépusant ,de ce geste,
qui aurait pu êsrc le nôtre. Si Wagner eftt été Français, îl
eat infknimeirt vTtiiBeTr.hln-blc que ses chefs-dceirvrc n'an-
rsuont disparu- un instant des sefrrres d'ovitrc Hhm. Ici,
pour les Tavoir rien qu'au concert, nous derron* uitendre
sans doute que ceux qui reviendront du h oui., érlnpés ou
mutilés priit-ètre, les réclament svec vi-vacsié, ainsi qu'ils
eu ont l'intention bien formelle.... il e»L lnsle, auprès de
tant d'héroïsme mibtjiro, de devoir consUler une veulerie
civile telle que I*iritc-fTif?ence s'inHtne désormais muette cl
résignée devant ce qu'elle sait inepte. Grâce à urre poignée
de prmiîTrrcs hrairiurirs, nous subissons la tyrannie de lai
Bêtise trépidante et vociférante. »
le casier oe« sottises
Le s-ins-fll gouvernemental de Potuhu (Angleterre) qui en
raconLa aoavont de raidcs se surpasse pointant lui-tnâme par
le radiogramme suivant, dalé du lfi njrmir:
« Une dépéotnj de Sidney armoticc qu'en grand norabre
d» Grées a demandé l'autonsirtion a cnrnunttre avec les
Australiens, pour offrir ainsi une nelile comjiensâtion pour
L'aisle généreux que l'Angleserre a pasté -à la Grèce, u
Cette u nouvelle,-«■ a provoqué une hilarité gûnérole et a
fsdt pftlir d!cnvie lae journaux s»liriqucs du monde entier 1 r
NÉCROLOGIE FRANÇAISE
los liDlîurs dBi réQlûQs occupées .Uni privés'de nouvelles directes de France, unes Cuotlnuoos ci-dessous la p'jMicalioij d'uoe série ravis mortiiaires mspriinlées i différents cTSi-ds )mnu parisiens.
M. Joseph Chaîne, da Satm-Remy, Ou 15i* de ligne, décédé
$ l'hôpital 4m "Sainte-Menehould, le 28 juillet, à l'âge d»
£f, Emile. Chalher, soldat au 22* colonial, 32 ans, et son
frérl Henri Chattier, soldat au 3* tiraillevri algériens, $9 ans.
AT. Franco** GhambonL caporal au HC* de ligne, tombé le
15 mot
M. le capitaine Marcel Champuiseau, de l'infanterie, tué
U H septembre Mi
M, Honoré Chapelle, de Sami-flemy, soldat au- 153' dm
ligne, décédé des suites de ses blessures, le 4 juin.
U. Paul Chantée, soldat au 14V< d'infanterie, tombé le
, B octobre 1914, * l'âge M 34 ans,
K. fflfbsrt Cnarb minière s, tombé le 19 août 1915, à l'âge,
de tZant.
U. Châtiée Chardon, ingénieur a la manit/aciure des
tabacs da Biom, lieutenant au 1" r^ffiment d'artillerie, de
montagne, tombé le S 3eptB7nbr« 1915.
f. Henri Chardon, sergent au fi* chasseurs alpins, tué
luttât,
jv. rabbé Frédéric Charpentier, séminariste-, sergent au
m\£ d'miaiUehe, a été tué le i août.
ht, bt joui-It*u(sniiTU Bmeil-Aieii* Chariier, tin 148* d'in-
/antfnte.
M. Raoul de Chasstncourt,
M. le docteur Chassy, du corps expéditionnaire d'Orient*
M. le capitaine d'tirttUsH* Georges Chatet.
H. Charles-Um.it Chatenet, chatseur a pied, tombe; &
'Aix-Noulette, le i août, vingt^neuf ans.
M. Louis Chauvoau, mort dee suites de ses blessures, Dt
tol5* s cation.
U. Raoul Chant, de Marinnane, canonnler-marlrt, mitrafï-
leur au 163* dm Ugne, tué le 5 juillet, 4 l'Age de 26 ans.
• U. Jt-an-Marie Chêne, du groupe de Bourg (Ain)*
Af. le sous-lieutenant Albert Chenou, d'un régiment dé
marche, décédé le il fuillet.
M. £mUm Stalla de Cherriez soldat au\W de Ugne, tombé
u iuin, a Vagm t
\ Vâge de 28 ans.
M. le br*gadl»r Ferrond Chesnel, engagé volontaire au 32*
'Aragon*, est tombé le 9 août.
4f« Paul-Mari» Chevalier, caporal-fourrier, au tf'in-
tanltrte.
Mm Henri Chevoltier, docteur m médecine, aide-mnjor dm
première claseel décédé d CourviUe (Marne), le 10 septembre,
*- Lauis-Vtcior Chevret, artiste peintre, tmciBïi ^lece dt
5gol# de* bmaux-artt de Uarteille, soldat au 112* i'tnfan-
,#"»v lombrf i» lfi août, t page dm 24 ans,
* {\oi°Uard CW,,t,, ttgutmant a'arti^Hn de montagne,
MM. Gaston et Paul Choquet, .(Us de M. Choijuct, ancien
inîliiurcur.
M. TéHx Vhossvgjos, instituteur 'libre a Ysstngcaux
(Hauic-Loue), tué le 14 juillet.
M. Jules Dominique Cianfarmi, soldat au 16> de Ugne,
mort le 26 jum, a l'âge de 20 ans.
M. Louis Claparède, sous-Lieutenant au 162* riment
d'in/anferie, morl des suites de ses blessures le 2 ['wiiei 1915.
M. le lieutenant Ernest Clémevit, mort à l'hôpital de Pont-
Û-Mûusson.
M. Léon-Paul Clément, au 17' éfln/aTHerie.
M. Maurice Clément, mort des suites de ses blessures.
Professeur d l'école primaire de Castres (Tarn) et memore
du groupe socialiste de cette ville.
M. le lieutenant Pierre-Auguste Clerc, du. 23* d'infanterie,
tombé le 22
M. l'abhc Régis Clerc, missionnaire dioccs-jin de Besan-
çon, brancaulier, tué le & fuillet.
M. Ernest'Eugèue-Joeepk'Corndhut Clerc, sous-of(tcidr
à la 7" section de C. 0. A. du C. V. A. D. 51 de la ^* armée,
directeur-fondateur da la Gazette des théâtres et dos grands
concerts, mort le 27 août dernier. /
M, te capitaine Patrie» JoUm de Ctennlie, fils aîné de
M. Jollan de ClenxUle, conseiller général du canton de Saint-
Père-en*Rcti.
M, le capitaine de zouaves Clin.
M. Marcel Clûupet, sous'lieutenant au 89° d'infanterie,
tombé le U jutllet.
M. Joseph Codlno, au 9* hussards, tombé à l'âge d»
19 un*.
M. Lucien Le Cotrte, ingénieur agricole, sous-lieutenant
au ...* de ligne, tué le 16 août.,
M. le sûus-iieulenan! Léon Colas, du 2C9« d'in/onterie, tué
le IB août,
M. Louis-Napoléon lïamolino dt ColCAUo, aspirant élève
officier à l'Ecole militaire du génie a Verîaili*;*, fient dt
succomber aux fatigues de la campagne,
M. René CoUet, docteur en droit, notaire a Mézières, adju-
dant d* bataillon au U* re^iinsnt d'infanterie, tombé lé
14 juillet,
M. Mouriee-Lffule-Marie Comnasjir/e, sergent au 258* de
Hflne, iomue' le 26 septembre, à l'âge de 48 am.
M. Paul Combel, brigadier au 6* hu«ard*, agent de
liaison au 203» d'infanterie, mort le 9 avru\ â Vdge de 26 ans.
M. le commandant Commengcs, du 64* dtn/anlorie,
M. Albert Comte, sous-lieutenant au 261* d'infanterie*
tombé le 13 août 1915,
M, l'abbé Connier, du diocèse du Mani„
M„ Joseph-Auguste, Coqudlat, soldat au 24* cJuiîîeure
olpinj, tué le 16 fuînL a l'âge de 31 an».
M. Edouard Corbon, soldat au 112* de ligne, décédé le
30 juin, a l'âge de 20 ans.
M. Paul Simon de Cosne, sous-lieutenant, tombé le
29 iuillét.
Mi Léon Cos»evi%, capitaine d'infanterie coloniale, tombé
le 13 juillet.
M. Léopold Goetc, soldai au 132* de Ugne, fui le 27 mari,
à l'dge de 2â uns.
M. le colonel Costsbonel, commandant le 62* d'rnfanierie.
M. le sous-lieutenant Henri Costet, du 55* d'infanterie, tué
le 20 fui».
M. le colonel Coeievonet, commandant, lors de la mobi-
lisation, le 62* d'infanterie, a LorienL
M. le lieutenant d'artillerie Louis Couannitr.
M. Casvnv Cavlanan, soldai au 3* zouaves, tembé U
il juin, à l'âge de 31 ans.
M. Mathieu Cuurcetlt, lieirtenanT /iu 37" refftmenf d'in-
fanterie coloniale.
M. le sous-lieutenamt Ttohet de Courbiéret.
M. le oommaniant JuMs Courditr, duSfr d'mfarstene, tué
le 11 mai.
Af. Emilt Courrent, soldat au 60* d'infanterie* tué ù l'igt
de 20 ans.
M. Alexandre Courlin, sergent au ..." oaïsnlion * rftae-
teurs à pied, tué -le 6 jutfleï.
M. te sergent Pierre Os mont de Courtistgny, du 87* â*"tn-
fanlene, Jtls de l'avocat général a la cour d'appel de Caen..
M. le ioue-lieuienant René1 Cousin^ au 106' dtnfaniere.
M. Femand Couielle^ capitaine au long-court, .secrétaire
du Syndicat marseillais de la manne marcJiande, lieutenant
au 176* de liane.
M. Cyprier. Courtier, de Bartwntaite, soldat au lit* d»
ligne, mon le 20 juin, e llâg* de 26 ans.
M. Roger Couturier, élevé de la classe de Satnt-Cyr, au
lycée Janson de Satitu.
M. Gustave Ccuvet, soldat au ...* d'infanterie*
M. Jean Couiinet, soldat au 175* de Ugne, tombé le 30 Juin,
à l'âge de 23 ans.
M. le sous~iieutenan4 Louis Cramait, du 8* louaves.
M. Auguste-Martus Creusent, toldat au «• de ligné,
tombé ie 29 juin, à l'âne de 21 ans.
M. te capifaïnB Maurice-Joaepft Crepel, du 149* dinfon-
terie, tué ie 29 mat.
M. le lieutenan Henri Crocfton, du 114» balailion de chas*
stuTs alpins, tué le 22 fuillet.
M. Joseph Cuffiat. soldat au 341* de Hgnthmort U 18 fuit»
let, à l'âge dt 36 an><
Af. la eous-lleulcnanl Charles Damançé, du 29* bateUléH
te chasseurs^ tombé te 10 «piembre 1914, â fdge de\ 29 oM,
M. le sergent Paul Damance, du %w bataillon de chas-
seurs alpins, mort le 16 septembre 1914, a l'âge de 21 anj.
M. Wcnri Daniau, adjudant au 294* régiment d'infanterie,
tombé Jt 6 septembre;,
M, le jouj-lieutenant Paul iJano, du > d'm/anlérie.
M. le iieuicnani Julei Danquigny, du. 3* louauc*.
M. Hubert Dansefte, aspirant au ...* d'infanterie, tombé
le 7 acalt 19*5.
Af. l'abbé DarrigadV, curé de Scignosse, du diocème d'Air*.
M. Félix Daudet, de Barbentune, âgé de- 28 an', tombé le
17 septembre 191«\
M. le soue-heutenant René Daugij, du lf> dtnfanlmne.
M. Louis B erg eran-Daur elle, caporal au 13* Se ligne,
tombé le 8 juillet, à l'âge de20 uns,
Al. Pierre Daussant, soldat au 2»' chasseurs alpins, tué
le 24 juillet, de Mouriés.
*M. J'aspiranl Roger Daval, du d'infanlerie, trutiluiuur
adjoint à t ougerolle çnaute-Saâne), mer Ue 6 juillet.
M. Antoine David, iseutenanl de réserve au -.'d'infan-
terie, mort le 26 aurii 1915. •
M. Antanta Dettsrt, de Rognes, soldat aux chasseurs
alpins, décédé ie 5 juHlet des suites de ses blessures, à l'ârgg
de 23 ans.
Ju*. le cBtfîMUTj a pieu* Le"on Dazy, le 18 mai'.
M. le sergent Gabriel Debrie, tué le 5 juin.
M. Anla'ne Décamp, soldat au 8* celante.i, décède a Vhôoi-
talde Tunis, le 24,juin, à l'âge.de 34 ans.
M, ilécantt Edouard, soldai su «7* bolarfHon de enasseun
alpins, sMc(fdsti»J6faori1, à l'dge de, *S ans.
M. Joseph JJeaourt, 'de Btrttane, sergent fwmer au 115*
terrifortoi.
M. Albert Decreuse, soldat au 69* d'infanterie, lambt! du
M décembre.
M. Artiain» D^cujjis., mort ù Gérardmer (Vosges).
M. Vaspirant Jean Defert, du 2* rriflimenl de marefte de
ttraliîeurs, iurf le 6 juin.
M. le sous-iieutenant Jacques Defrasst, eléue A VEcole
nalionaie des beaux-arts, tué le 16 juin, a. fdje de vingt-
trois ans.
M. Ernest Delibesr avocat, capitaine au 55* de ligne,
décédé des suites d* blessures, a l'hôpital de Sainte-Mene?
hould, â i'dtre de 24 ans.
M. Henri Delionnet, infirmier-major a l'hôpital Saint-
Memmie, près Châlons-sur-Mame, mort d Vicfty, le 11 août
dernier.
M. fe iieuienanl.de re'serue du.jenie Louis Delmur, tombé
du 30 futllei*
M. Jean Uekxiau, tous-lieutenant, ou-2&«* de ligne, fccédi
k t (uin,
(A suivre.)
C3A2ETXE DES ARDEMNRq
verscr son sang. J'ni en cela Piipprri complet dr mon peuple
«t ni les témoignages de sympathie ni les actes de riolence,
2uels que soient les auteurs, ne s- ur.^i changer ma Ligne
■ conduit». »
Le correspond ant ajouta qu'il elnït question de nouvelles
mesures de rijueur de la pari do l'Entente envers la, Grèce
■ p'our !■ forcer d'abandonner sa neutralité en faveur de
rEntente. L» roi répondit :
k j> nn Mit pu* de quoi il est question, mais ai l'on
dorait avoir dea eipoirs analogues, on pourra se conTamcrc
qui ses espoir» eont complètement vains. »
ÉCHOS D'ANGLETERRE
( Souvenir» de 1901.
Bien que le aentimcnl populaire demeure hostile aire en-
nemis séculaires de la France, le « Temps », la « Victoire »
«t les autres journaux inspirés par M. Briand écrivept tous
lès jours des cantiquw sur la v noble Angleterre h, qui,
enfin, a « consenti » au sacrifice de la liberté individuelle,
en adoptant le service obligeloiro de» etlibutairca. Ceia nous
■ donné_l'envio de feuilleter un peu dans tca journaux pari-
sleni de l'année igoi-iua» où la Grande-Bretagne a fourni
un exemple particulièrement glorieux de la n protection des
petits états », par l'écrasement des vaillantes république*
boers.
Dans ce temps-là la haine féru . des Fronçais contre
John Bull ne connaissait pas de bornes, elle était môme
plus féroce que la haine d'aujourd'hui contre les «Docltes»,
parce qu'elle était naturelle et trmtirurtive, et non pas semée
fitificiellcment par des politicien» sans scrupules et des
braillards nationaliatei. .Rappelons ses numéros spéciaux de
l' « Assiette au Bearrk » et du « Hire » qui dépassaient tout
M qu'on avait connu jusque-là....
En deccaubr* 1901 parut un u numéro unique » du jour-
nal a Paris-Prttoria », publié au profit dea blessés boersj ëe
numéro contient un grand nombre d'autographes de per-
sonnalités connues., des dessins et surtout de nombreux ju-
gements fra.nt.ds sur île» Anglais. Ce» jugements foraient
Un joli miroir rétrospectif de l'amitié franco-anglaise. Com-
mençons par la première page. "
Dans l'article de M. Boudry-d'Asson, député de la Ven-
dée, noua lisons j '
k Daign» Dieu bénir leurs grandioses sacrifices (il s'agit
des Boers) et confondre leurs barbares spoliateurs, »
Et plus loin ;
« Si j'avais vingt ans de moins, j'enfourcherais « Poire-
Tapée » et j'irais avec mu meute au Transvaal chasser l'An-
plais au lieu én tangller* de mon pays. 0
M. Boudenooi, député du Pas-de-Calais, écrit :
« Toute» les nations sont unanimes pour flétrir le» pro-
?édés de conquîtes dont*nous avons le navrant spectacle au
'ransvaal... a {.'Angleterre n'a aucun souci des lois de la
guerre ; ell» érige en règle la formul» barbare : I ,*. Fore»
prime 1» Droit. »
M. Chauviire, député de la Seine :
« L'Angleterre restera avec le mépris de tous les hommes
libres, et nos petits-enfants diront d'elle : FotJà fa nation
hypocrite et meurtrière qui frappa un roi A Whitehdll et une
ripubOerue A Prétona. n
Et U. Denys-Cochin, aujourd'hui l'agent complaisent de
l'Entente a Athènes, qu'a-t-il écrit il y a qninae ans * :
« Personne, en ce moment en France, n'oacTsit défendre
hop pi» 1% peuple anglais,, mais son gouvernement aveu-
glement jeté dnrrs la plu* odieuse guerre Tandis que roule
le Bimsr des Anjjluis lw plus trnrves, personne en France et
en Europe ne peut les plaindre et s'émouvoir pour eux :
tant la vante qu'on leur fait servir rtt txécnible. Tel est le
crime et le chtthneirt de leur g'Onvornement....»
M. Cerderoy, député de lu Vienne, constate,:
« Pour nous Poitevin», VAnglvis ert toujours l'ennemi
héréditaire.... 1
M. Gervuis, dépulé de la Seine, écrit :
« C'est avec peine qu'on a vu l'Angleterre emportée par
la folie de l'impérialisme, déserter fa cause de la civilisation
(tiens l> et poursuivre ■Vécrasemeret d'un peuple libre pour
lu satisfaction d'uppûia innvotmblrs : la soif de Tor et
l'amour d'une insolente domination. 11
On voit que le procédé employé aujourd'hui contre la
Grèce n'est pas nouveau! La suite dans un prochain numéro.
L'édho de la catastrophe hollandaise en Angleterre.
Amsterdam, 10 janvier 1&1B.
Le n Daily Mail » constate., h propos des inondations en
Hollande, avec une vive satisfaction que les nombreuses
perte» de bétail sont nu moyen benurmip plus efficace pour
empêcher l'exportation des vivres en Allemagne que toutes
les mesures dn gouvernement et la vigilance des gardes
frontières, h Pour le moment c'en est fini avec le ravitail-
lement de l'Allemagne, u Voilà les condoléances anglaises
pour la catastrophe .nationale qui vient de frapper In Hol-
lande I Cet égorsme porCide se révélera sans doute de la
mémo manière, quand lu catsistreplie de Bergen acra com-
mentée en Angleterre.
NOUVELLES DIVERSES 1
Le vrai motif de la pu erre.
Le journaliste Jean Bernard a publié un article tres in-
rcwnt dans un journal suisse, le « National suisse >t çui
paraît a la Glmux-dc-Fouds (Jura).. « On peut le proclamer
à haute voix, dit-il, que sans T Alsace-Lorraine la guerre ac-
tuelle n'aurait pas éclaté. Pour toute I» fronce tl n'y a et il
n'y aura que cela »,
Un autre journal suisse, 'le « Berner Tagblati » fait l'ob-
servation suivante : <i Xa France, après s'être entourée pru-
demment d'alliés, a donc entrepris cette guerre pour recon-
quérir l'Alsace, Pour tout homme clairvoyant, a part la
concurrence anglaise, c'était vraiment le seul motif de cette
guerre songlauta. .Nous m- voudrions pas contester à un Etat
le droit de reconquérir une province perdue, mais nous pro-
testons contre la falsification de l'opinion publique pur la
presse, ai celle-ci s'efforce 0 voiler la vraie cause de la guerre
par des erinflleries sans fin. Voici tm témoignage qui avoue
naïvement et franchement la vérité, u
Il va sans dire que la censure française n'aurait jamais
permis un tel aveu I
Une histoire d'évacué».
Nous lisons dans le & fltaiia * du 10 janvier :
Il y « quelques jours, une Meusicnae de Saint-Mibiel,
réfugiée * Bobôgny depuis le mois de septembre iqt4, ap-
prenait que son jeune fils qui avait été retenu a Montmédy,
00 il se trouvait en vanniers chez dea parents, su moment
de l'invasion aTlemuriue., n'Hait être rapatrié.
La mère de famille adressa aussitôt au commissariat de
police d Anncmasac un télégramme avec réponse payée,
priant d'informer l'enfant à son .passage a la frontière, fran-
çaise et de le faire diriger sur Pans.
Le jeune garçon f u t rapatrié le S jsnvïer. La rnere atten-
dit en vain l'arrivée de son nia. Inquiète, «lie adressa un
nouveau télégramme t Anncrrrasse On lui répondit aussitôt,
parla drpèche suhanre :
« Jean arrivé le 8, a été dirigé sur Monl-dc-Marsnn , Tnïr
sons suivre votre télégramme. » ,
La malheureuse femme fut bouleversée à la nireplion de
ce télégramme, et se demanda comment, sane luntr oui nu
compte des indications qu'elle avait télégraphiées, son en-
fant avait été envoyé dans cette viLtc leuntuine des Landes,
où il n'aviiit aucuu parent, où il ne connaissait parsrjnrM;.
L'enfant croyait ccilaincment aller rejoindre se mère k
Bobigny. V-son passoge à Si hafthouee, il avait adressé à et
mère une carie ihtns uvtuelLc U disait :
« Préparez-vous Si Tnc recevoir la semaine prochaine.
J envernirime dépéeUc oi»*mUM epic je serai »ùr (fc l'arriréc.
Votre fds qui vous aime est heureux de vous revoir. I
La mère., sans nouvelles, dut télégraphier à Mont-de-
Marsan, et ce n'est qu'après avoir attendu trois jours, en
proie a 1j plus cruelle angoissa qu'elle put enfin oolcnir une
réponse lui donnant l'adresse vt des nouvelles de son enfant.
Echange d'orage» Irsnco-allemsmds.
Genove, 18 ]a»)i|i| ll>16.
Aujourd'hui mira heu, on torntoire suisse, 1 écliangc de
dix otage»; français cant:e dix otages uLlcmands. Parmi ce»
otages se rrouvenl, (ru rfMé allemand, rancien cnnsul ù
Tunis ; parmi les François, M. Tréport, préfet du départe-
ment du Nord, et kl. Noet, scrratcirr de l'Oise. 'Les etag*»
français seront remis ù bdiefTIiosao, Les allemands ti Ocoévc.
Grand Incendie à. Mancy.
Le 16 janvier, à 3 heures du ■sntftin, un hreendie n écurté
dans le vaste- .1 meuble de» Mbgnsmi Réunis. Arlivé par le
vent, le feu prenait bientôt des proportions non si Semble? et
s'étendait a d'autres unmcubles de la Tne Morey. Les
flammes., traversant la rue Vie 1er-Poire 1, altaquaient l'im-
meuble oeropé par la Banque Nnncéennc. En présence de
l'étendue du foyer, les pompiers fanaient ta part du ieu et
tachaient de girrantir les maisons voisines.
Les dégâts sont CQnsisLérsbiea, d* su'èver»nt ù plu-
sieurs millions. La rausc de l'rncCTid<c est attribuée à un
accident.
Deux généraux ratevés de leur commandement.
Le ministre de la guerre, à In suite d'un rapport du gé-
néral inspecteur d'Amnd«, vient de relever de leur comman-
dement le général Servière, comruandnnt la i5* région, et
le général Bernard, gouverneur de Marseille. C'est le géné-
ral EydouJt, directeur dans la roue des armée*, qui rempla-
cerait le général Serviére, comme commanda»! . de la
i5* région.
Le général Sarrail généraliasime des armées de*Macédoine,
Le a CoTTsere dclla Sera s mande de Salrjnhsue : Le géné-
ral Sarrail a reçu de Paris et de Londres l'avis officiel de sa
nomination en qualité de généralissime des années fran-
çaises et Anglaises en Mncédome. Le général Psrroil s pria
1q commandement suprême lundi dernier.
La direction d» 1» <i Xewe des Deux Kosdes ».
La conseil de surveillance de ta » Jîcuue des Deux
Mondes n a désigné, dans sa séance d'hier, le nouveau direc-
teur de la « flffiue u, en remplacement de H. Francis Char-
mes. Le choix du ronscrl, qui sera soumis, selon l'usage, à
l'assemblée générale des actionnaires, s-'est porté smr M.
René Bownic, de 1'Àcriîlémic française, président honoraire
de la Société des gens de lettres. Les litres de M. Itené
Douante sont bien connus. Chargé, pendant de longues an-
nées, de 1s -critique littéraire et dramatique i kl lieutte de*
Deux Mondes », 11 o nottunrnenl montré, dans des livres qui
font rmtoTilé, in fine** ut 1» clairvoyance d'un goût liUé*
raire épris de tradition A curieu* dt nmrveauté, formé pat
les lettres classiques et volontiers accueillant pour les
hommes cl les choses d nujouid'hui.
La réception du Trcùn de» Balkans à Constanlinopl».
Dans notre «rtiolo de fond <■ Con^tantinople » da 18 pu>
vier, nous avoua mis nos lecteurs au courant de la mise on
marche du tram des Kalk.(ui» .c Berlm-Constontinople K le
15 janviar Sur tout son .parcours, daua les grandes villa»
I'eutnou*iasme et la curiosité Jurent grands. Son .entrée à
Constanlinople rut particulièrement ffitée. Y ont assisté lej
plu» notables des pays alliés k Con8tanU»ople. Le» notée,
ane fois dcscendOB da trKtn, ont été vivement acclamés par
ta population ottomane. Lu gare ctnrt nchament ornée de
guirlandes Gt de plantes veises.
La joie a élu portée -h son comble par l'arrivée de la.
nouvelle de la capilultiUnn du .Monlénégro. Los hotci se sont
rendu» en auto au contre de la villa, -a. travers 1» foula
émati année.
Le nouveau vice-rai de» Indes.
Lord Ciwlmsford vient d'être nommé vice-roi et gouver-
neur général des Indes, en remplacement de lord Hardinge,
qui abandonnerait ses fonctions h la fin de mars.
Xvlonias 3F*
ropoa
L'Art et la ouerr*.
Kong avons dû enregietrer quelquefois des sottises de
taille disant que c'était de lu, haute trahison que d'aimer
Wagner. Nous donnons volontiers un contrepoids aux
éluoubTBtions comiques de IBM, Saint-3»ens, Barrés, Mas-
son, etc. ÎN'ous lisons en effet dans un journal parisien :
Jean Slarnold nous venge, dans le u Mtrcure de France y>,
des grotcrques qui veulent assigner une patrie h l'art en
général, a fart musical en particulier, et boycotter les
eeovres de M ou tel dowt 'le crime est d avoir vn le jour dans
un dm pays avec lesquels nom sommes présentement en
guerre.
k Pourquoi, dit le chroniqueur, Taut-il que nos ennemis
nous humilient par leur «temple f Depuis le commence-
ment de la guerre ils n'uni pas cessé de jouer du Berlioz, ni
de roprèsnnter le répertoire des alliés sor leurs théâtres....
Un célèbre chef d'orciiestrc allemand s'est même offert le
luxe de dingur eu Amérique un couccat enUcrcinont com-
posé d cenvres de M. Suîiit-Saens. Celui-ci uc comprendra
probablement jamais tout l'orgneil snépusant ,de ce geste,
qui aurait pu êsrc le nôtre. Si Wagner eftt été Français, îl
eat infknimeirt vTtiiBeTr.hln-blc que ses chefs-dceirvrc n'an-
rsuont disparu- un instant des sefrrres d'ovitrc Hhm. Ici,
pour les Tavoir rien qu'au concert, nous derron* uitendre
sans doute que ceux qui reviendront du h oui., érlnpés ou
mutilés priit-ètre, les réclament svec vi-vacsié, ainsi qu'ils
eu ont l'intention bien formelle.... il e»L lnsle, auprès de
tant d'héroïsme mibtjiro, de devoir consUler une veulerie
civile telle que I*iritc-fTif?ence s'inHtne désormais muette cl
résignée devant ce qu'elle sait inepte. Grâce à urre poignée
de prmiîTrrcs hrairiurirs, nous subissons la tyrannie de lai
Bêtise trépidante et vociférante. »
le casier oe« sottises
Le s-ins-fll gouvernemental de Potuhu (Angleterre) qui en
raconLa aoavont de raidcs se surpasse pointant lui-tnâme par
le radiogramme suivant, dalé du lfi njrmir:
« Une dépéotnj de Sidney armoticc qu'en grand norabre
d» Grées a demandé l'autonsirtion a cnrnunttre avec les
Australiens, pour offrir ainsi une nelile comjiensâtion pour
L'aisle généreux que l'Angleserre a pasté -à la Grèce, u
Cette u nouvelle,-«■ a provoqué une hilarité gûnérole et a
fsdt pftlir d!cnvie lae journaux s»liriqucs du monde entier 1 r
NÉCROLOGIE FRANÇAISE
los liDlîurs dBi réQlûQs occupées .Uni privés'de nouvelles directes de France, unes Cuotlnuoos ci-dessous la p'jMicalioij d'uoe série ravis mortiiaires mspriinlées i différents cTSi-ds )mnu parisiens.
M. Joseph Chaîne, da Satm-Remy, Ou 15i* de ligne, décédé
$ l'hôpital 4m "Sainte-Menehould, le 28 juillet, à l'âge d»
£f, Emile. Chalher, soldat au 22* colonial, 32 ans, et son
frérl Henri Chattier, soldat au 3* tiraillevri algériens, $9 ans.
AT. Franco** GhambonL caporal au HC* de ligne, tombé le
15 mot
M. le capitaine Marcel Champuiseau, de l'infanterie, tué
U H septembre Mi
M, Honoré Chapelle, de Sami-flemy, soldat au- 153' dm
ligne, décédé des suites de ses blessures, le 4 juin.
U. Paul Chantée, soldat au 14V< d'infanterie, tombé le
, B octobre 1914, * l'âge M 34 ans,
K. fflfbsrt Cnarb minière s, tombé le 19 août 1915, à l'âge,
de tZant.
U. Châtiée Chardon, ingénieur a la manit/aciure des
tabacs da Biom, lieutenant au 1" r^ffiment d'artillerie, de
montagne, tombé le S 3eptB7nbr« 1915.
f. Henri Chardon, sergent au fi* chasseurs alpins, tué
luttât,
jv. rabbé Frédéric Charpentier, séminariste-, sergent au
m\£ d'miaiUehe, a été tué le i août.
ht, bt joui-It*u(sniiTU Bmeil-Aieii* Chariier, tin 148* d'in-
/antfnte.
M. Raoul de Chasstncourt,
M. le docteur Chassy, du corps expéditionnaire d'Orient*
M. le capitaine d'tirttUsH* Georges Chatet.
H. Charles-Um.it Chatenet, chatseur a pied, tombe; &
'Aix-Noulette, le i août, vingt^neuf ans.
M. Louis Chauvoau, mort dee suites de ses blessures, Dt
tol5* s cation.
U. Raoul Chant, de Marinnane, canonnler-marlrt, mitrafï-
leur au 163* dm Ugne, tué le 5 juillet, 4 l'Age de 26 ans.
• U. Jt-an-Marie Chêne, du groupe de Bourg (Ain)*
Af. le sous-lieutenant Albert Chenou, d'un régiment dé
marche, décédé le il fuillet.
M. £mUm Stalla de Cherriez soldat au\W de Ugne, tombé
u iuin, a Vagm t
\ Vâge de 28 ans.
M. le br*gadl»r Ferrond Chesnel, engagé volontaire au 32*
'Aragon*, est tombé le 9 août.
4f« Paul-Mari» Chevalier, caporal-fourrier, au tf'in-
tanltrte.
Mm Henri Chevoltier, docteur m médecine, aide-mnjor dm
première claseel décédé d CourviUe (Marne), le 10 septembre,
*- Lauis-Vtcior Chevret, artiste peintre, tmciBïi ^lece dt
5gol# de* bmaux-artt de Uarteille, soldat au 112* i'tnfan-
,#"»v lombrf i» lfi août, t page dm 24 ans,
* {\oi°Uard CW,,t,, ttgutmant a'arti^Hn de montagne,
MM. Gaston et Paul Choquet, .(Us de M. Choijuct, ancien
inîliiurcur.
M. TéHx Vhossvgjos, instituteur 'libre a Ysstngcaux
(Hauic-Loue), tué le 14 juillet.
M. Jules Dominique Cianfarmi, soldat au 16> de Ugne,
mort le 26 jum, a l'âge de 20 ans.
M. Louis Claparède, sous-Lieutenant au 162* riment
d'in/anferie, morl des suites de ses blessures le 2 ['wiiei 1915.
M. le lieutenant Ernest Clémevit, mort à l'hôpital de Pont-
Û-Mûusson.
M. Léon-Paul Clément, au 17' éfln/aTHerie.
M. Maurice Clément, mort des suites de ses blessures.
Professeur d l'école primaire de Castres (Tarn) et memore
du groupe socialiste de cette ville.
M. le lieutenant Pierre-Auguste Clerc, du. 23* d'infanterie,
tombé le 22
M. l'abhc Régis Clerc, missionnaire dioccs-jin de Besan-
çon, brancaulier, tué le & fuillet.
M. Ernest'Eugèue-Joeepk'Corndhut Clerc, sous-of(tcidr
à la 7" section de C. 0. A. du C. V. A. D. 51 de la ^* armée,
directeur-fondateur da la Gazette des théâtres et dos grands
concerts, mort le 27 août dernier. /
M, te capitaine Patrie» JoUm de Ctennlie, fils aîné de
M. Jollan de ClenxUle, conseiller général du canton de Saint-
Père-en*Rcti.
M, le capitaine de zouaves Clin.
M. Marcel Clûupet, sous'lieutenant au 89° d'infanterie,
tombé le U jutllet.
M. Joseph Codlno, au 9* hussards, tombé à l'âge d»
19 un*.
M. Lucien Le Cotrte, ingénieur agricole, sous-lieutenant
au ...* de ligne, tué le 16 août.,
M. le sûus-iieulenan! Léon Colas, du 2C9« d'in/onterie, tué
le IB août,
M. Louis-Napoléon lïamolino dt ColCAUo, aspirant élève
officier à l'Ecole militaire du génie a Verîaili*;*, fient dt
succomber aux fatigues de la campagne,
M. René CoUet, docteur en droit, notaire a Mézières, adju-
dant d* bataillon au U* re^iinsnt d'infanterie, tombé lé
14 juillet,
M. Mouriee-Lffule-Marie Comnasjir/e, sergent au 258* de
Hflne, iomue' le 26 septembre, à l'âge de 48 am.
M. Paul Combel, brigadier au 6* hu«ard*, agent de
liaison au 203» d'infanterie, mort le 9 avru\ â Vdge de 26 ans.
M. le commandant Commengcs, du 64* dtn/anlorie,
M. Albert Comte, sous-lieutenant au 261* d'infanterie*
tombé le 13 août 1915,
M, l'abbé Connier, du diocèse du Mani„
M„ Joseph-Auguste, Coqudlat, soldat au 24* cJuiîîeure
olpinj, tué le 16 fuînL a l'âge de 31 an».
M. Edouard Corbon, soldat au 112* de ligne, décédé le
30 juin, a l'âge de 20 ans.
M. Paul Simon de Cosne, sous-lieutenant, tombé le
29 iuillét.
Mi Léon Cos»evi%, capitaine d'infanterie coloniale, tombé
le 13 juillet.
M. Léopold Goetc, soldai au 132* de Ugne, fui le 27 mari,
à l'dge de 2â uns.
M. le colonel Costsbonel, commandant le 62* d'rnfanierie.
M. le sous-lieutenant Henri Costet, du 55* d'infanterie, tué
le 20 fui».
M. le colonel Coeievonet, commandant, lors de la mobi-
lisation, le 62* d'infanterie, a LorienL
M. le lieutenant d'artillerie Louis Couannitr.
M. Casvnv Cavlanan, soldai au 3* zouaves, tembé U
il juin, à l'âge de 31 ans.
M. Mathieu Cuurcetlt, lieirtenanT /iu 37" refftmenf d'in-
fanterie coloniale.
M. le sous-lieutenamt Ttohet de Courbiéret.
M. le oommaniant JuMs Courditr, duSfr d'mfarstene, tué
le 11 mai.
Af. Emilt Courrent, soldat au 60* d'infanterie* tué ù l'igt
de 20 ans.
M. Alexandre Courlin, sergent au ..." oaïsnlion * rftae-
teurs à pied, tué -le 6 jutfleï.
M. te sergent Pierre Os mont de Courtistgny, du 87* â*"tn-
fanlene, Jtls de l'avocat général a la cour d'appel de Caen..
M. le ioue-lieuienant René1 Cousin^ au 106' dtnfaniere.
M. Femand Couielle^ capitaine au long-court, .secrétaire
du Syndicat marseillais de la manne marcJiande, lieutenant
au 176* de liane.
M. Cyprier. Courtier, de Bartwntaite, soldat au lit* d»
ligne, mon le 20 juin, e llâg* de 26 ans.
M. Roger Couturier, élevé de la classe de Satnt-Cyr, au
lycée Janson de Satitu.
M. Gustave Ccuvet, soldat au ...* d'infanterie*
M. Jean Couiinet, soldat au 175* de Ugne, tombé le 30 Juin,
à l'âge de 23 ans.
M. le sous~iieutenan4 Louis Cramait, du 8* louaves.
M. Auguste-Martus Creusent, toldat au «• de ligné,
tombé ie 29 juin, à l'âne de 21 ans.
M. te capifaïnB Maurice-Joaepft Crepel, du 149* dinfon-
terie, tué ie 29 mat.
M. le lieutenan Henri Crocfton, du 114» balailion de chas*
stuTs alpins, tué le 22 fuillet.
M. Joseph Cuffiat. soldat au 341* de Hgnthmort U 18 fuit»
let, à l'âge dt 36 an><
Af. la eous-lleulcnanl Charles Damançé, du 29* bateUléH
te chasseurs^ tombé te 10 «piembre 1914, â fdge de\ 29 oM,
M. le sergent Paul Damance, du %w bataillon de chas-
seurs alpins, mort le 16 septembre 1914, a l'âge de 21 anj.
M. Wcnri Daniau, adjudant au 294* régiment d'infanterie,
tombé Jt 6 septembre;,
M, le jouj-lieutenant Paul iJano, du > d'm/anlérie.
M. le iieuicnani Julei Danquigny, du. 3* louauc*.
M. Hubert Dansefte, aspirant au ...* d'infanterie, tombé
le 7 acalt 19*5.
Af. l'abbé DarrigadV, curé de Scignosse, du diocème d'Air*.
M. Félix Daudet, de Barbentune, âgé de- 28 an', tombé le
17 septembre 191«\
M. le soue-heutenant René Daugij, du lf> dtnfanlmne.
M. Louis B erg eran-Daur elle, caporal au 13* Se ligne,
tombé le 8 juillet, à l'âge de20 uns,
Al. Pierre Daussant, soldat au 2»' chasseurs alpins, tué
le 24 juillet, de Mouriés.
*M. J'aspiranl Roger Daval, du d'infanlerie, trutiluiuur
adjoint à t ougerolle çnaute-Saâne), mer Ue 6 juillet.
M. Antoine David, iseutenanl de réserve au -.'d'infan-
terie, mort le 26 aurii 1915. •
M. Antanta Dettsrt, de Rognes, soldat aux chasseurs
alpins, décédé ie 5 juHlet des suites de ses blessures, à l'ârgg
de 23 ans.
Ju*. le cBtfîMUTj a pieu* Le"on Dazy, le 18 mai'.
M. le sergent Gabriel Debrie, tué le 5 juin.
M. Anla'ne Décamp, soldat au 8* celante.i, décède a Vhôoi-
talde Tunis, le 24,juin, à l'âge.de 34 ans.
M, ilécantt Edouard, soldai su «7* bolarfHon de enasseun
alpins, sMc(fdsti»J6faori1, à l'dge de, *S ans.
M. Joseph JJeaourt, 'de Btrttane, sergent fwmer au 115*
terrifortoi.
M. Albert Decreuse, soldat au 69* d'infanterie, lambt! du
M décembre.
M. Artiain» D^cujjis., mort ù Gérardmer (Vosges).
M. Vaspirant Jean Defert, du 2* rriflimenl de marefte de
ttraliîeurs, iurf le 6 juin.
M. le sous-iieutenant Jacques Defrasst, eléue A VEcole
nalionaie des beaux-arts, tué le 16 juin, a. fdje de vingt-
trois ans.
M. Ernest Delibesr avocat, capitaine au 55* de ligne,
décédé des suites d* blessures, a l'hôpital de Sainte-Mene?
hould, â i'dtre de 24 ans.
M. Henri Delionnet, infirmier-major a l'hôpital Saint-
Memmie, près Châlons-sur-Mame, mort d Vicfty, le 11 août
dernier.
M. fe iieuienanl.de re'serue du.jenie Louis Delmur, tombé
du 30 futllei*
M. Jean Uekxiau, tous-lieutenant, ou-2&«* de ligne, fccédi
k t (uin,
(A suivre.)