i'ils désirent sincèrement connailie la vérité, ce n'est
pas dans leurs journaux qu'ils ironl la chercher ! Par-
mi les rapatriés, il y a certainement des ffens honnêtes
et sincères qui se refuseront, dam l'intérêt même de
leur patrie et d<- la vérité", à faim le jeu frivole jour-
naliste? m .■ de sensations malsaines, bi>àquÂl
sont entre et .<, ! j habitants dis départements occupés
parlent tout auUviuent. Nous en trouvons la preuve
dans le document authentique, que nous reproduisons
en fac-simile, et qui émane du « Comité des Réfugiés
du Département de la Somme, reconnu, officielle-
ment par le Ministère de l'Intérieur ns
Soulignons les constatations suivantes :
« Nous avons eu le plaisii d'interroger des rapatriés
des régions de Haye, Nesle, /foui, Péronne, Combles
et Roisel, qui ont quitté leur village fin avril et com-
mencement de mai.
u II résuite de leurs déclarations que lu population
restée là-bas, n'a pas à ae plaindre des Allemands
qui ~l corrects avec les habitants. A part les vil-
lag sur La ligne de feu, les autres communes
n'ont pas souffert jusqu'ici. U n'y a eu aucun dégât à
la deuxième occultation ....
« Les Allemands rapatrient nos populations, mais
nous denons le reconnaître presque tous nos compa-
triotes réfutent de partir. Il j a donc lieu d'espérer
que vous retrouverez en bonne sauté les êtres qui vous
sont ï-tb. ))
- Si M. Clemenceau, le « Progrès de Lyon » et con-
sorts avaient vraiment le souci de rendre service à leurs
compatriotes et de calmer leurs angoisses, ils reprodui-
raient des documents comme celui-ci, Mais ils n'en
feront rien, car ce qu'ils servent, c'est la funeste poli-
tique d'aveuglement et de haine, dont ils partagent
l'écr.i- : ! responsabilité et que ic peuple de Franco
est en train de payer de son sang.
BULLETINS OFFICIELS ALLEMANDS
Grand Quarliei
.cral, 8 Uni
Théâtre de la guerre à l'Ouest,
Au sud de la Somme, vive activité de combat.
Dans la nuit du 6 et 7 février, un petit snoraeau de
tranchée de notre nouvelle pot-ition avait été perdu.
Une attaque française, préparée hier après-midi par
un feu nourri, fui repoussé*?. Le aoir une contre-
attaque nous rendit de nouveau complètement maîtres
de notre position entière.
Une escadrille d'avions allemands attaqua les ins-
tallations de chemin de fer de Poperinghe et des
campements de troupes anglaises entre Poperinghc
et rWtmude. Apre> plusieurs combats avec l'adver-
saire qui s'était tkri pour la défense, elle revint sans
pertes.
Théâtre de la guerre à l'Est et théâtre de la guerre
aux Balkans.
Aucun événement d'importance.
Giaud Quartier gCadnt, Il 9 lévrier l'.U'i.
Théâtre de ta guerre à l'Ouest.
A l'ouest de Yiiny nos troupes enlevèrent d'assaut
la première ligne française sur une étendue de 800
mètres, firent plus de 100 prisonniers Dt prirent lS mi-
trailleuses.
An sud de la Somme, les Français pénétrèrent de
aouu-au, dans la soirée, dans un petit bout d'une tran-
chée allemande. Au bois Le Prêtre notre infanterie
abattit un avion ennemi qui prit feu et tomba ; les deux
aviateurs sont mu; U
iAZETTE DE!
Théâtre de l<i gtu-ne à I '.V.
Des attaques russes Mina gianûV impniiantv dans la
coati ce d'illuxl (au nm ! u.--l df Uiuwilmri.') ain*»i que
contre l'auiul-posle |>, U par ,mi!s le fi février, a la
voie ferrée de B:.: ■ :u\;Mii—l.jadimiti In, fuient re
poussées.
Théâtre de la guerre aux fialhans.
La situation eat sans chaudement.
■»••<> -
BULLETINS OFFICIELS FRANÇAIS
faut, i lévrier 191*, §011.
Au nord de l'Aisne, bombardement des tranchées en-
nemies du plateau de Vauclerc cl de la Ville-aux-Bor^. Tes
troupes en mouvement signalé ce sur la mute de Berry-au-
Bac à Juvlncourt oui C\ù prises sous nolie feu.
En Argonna, lutte de n.... .- 1res active. Noua avons Tait
sauter de nombreux fnnmi —1 qui uni bouleversé les
travaux souterrains de l'ennemi : un aux Courtes-CIinuises,
un aulic ù la Fille-Moite, quatre a lit cota 285 (Haute-Chc-
vnucliL'e) cl Irais ti Vauquois. Entre la cote 285 et la Hootc-
ChevQUChéc, des tractions ennemies ont tenté contra nos
petits postes une attaque qui a été arrêtée après une lutte
d'artillerie et de grenades.
Sur les Hauts-de-Meuse, nous avons fuit sauter une
mine dans les bois des Chevaliers et bombai dû Samt-
Mauricc-sous-les-Cotes {nord d'Hattoncliatct).
En Alsace, au sud de la Tbnr, un tir de notre artillerie
a provoqué un incendie dans les cantonnements enoemis
de Cclilcnbeig (nonj-csl de Bui n-Hanpt),-
Paris, i février 191G, 3 heures.
Aucun événement important à signaler au cours de la
nuit, sauf dans les Vosges, où les deux artilleries se sont
montrées assez actives au Braunkopf (vallée de La P'echt)
et à L'Allmatt {nord-ouest de Metzernl). „.
Pana, 4 février 101C, soif.
Journée relativement calme.
Notre nilillerie lourde a exécuté des tus sur une colonne
d'infaiileae et sur des convois ennemis qui entraient dans
Roye.
Bombardement des organisations allemandes en Cliam-
pagne (région de Tahnrc et du Mout-Têlu), en Argunne
(secteur de la Harazée) et en Lorraine sur le front Noinéuy-
Morville.
Aucun événement impoitant à signaler sur le reste du
front.
Parts, 5 février 1918, 3 HUM
Aucun événement important à signaler au cours de la
nuit.
ARDENNES
LE BUTIN ALLEMAND
Bien que dans ces derniers temps aucun combat
important n'ait eu lieu, \s butin de guerre des années
allemandes n'a cessé de croître.
Dans les 18 mois que dure la guerre, 1 mïlion
421,971 prisonniers ont été internés en Allemagne,
Ce chiffre ne comprend pas les prisonniers qui, en
raison de la contrée où ils ont été faits, et pour
abréger les transports, ont été abandonnés ù l'Au-
triche-Hongrie par les Allemands, ce qui est le cas
d'un grand nombre de prisonniers fait» sur le théâtre
de guerre à l'Est.
Le chiffre ies ca-mms pris est de y,(H>0.
Les troupes allemandes ont capturé en outre 7,700
voitures de munition et autres véhicules, i million
300,000 fusils et 3,000 mitrailleuses.
Ces chiffres ne comprennent que le butin qui se
trouve à l'intérieur de l'Allemagne.
Le nombre des canons, 'des fusils et surtout des
mitrailleuses pris à l'ennemi dépasse de beaucoup les
chiffres indiqués, vu que les troupe* combattantes ont
réemployé un grand nombre de ces armes, aussitôt
prises, contre 1 ennemi, sans les envoyer préalablement
en Allemagne.
Réfugiés et Rapatriés en France
Ln presse gouti'l'îlemenjalc fm neassc ayant piofité,
ainsi que nous le ilémonlron-* plus hsul, de l'occasion
que leur offrait le rtlour en Fiance des derniers rapa-
trié,*, pour lirer contre l'armée al 1<-mande une nouvelle
bordée de calomnies, il n'est pas sans intérêt d'examiner
un peu la situation qui est faite, en France, au\ ufu-
giés et aux rapatriés. Nous avons sous la main une série
d'ailiele parus,, à ce sujet, dans de grand'* journaux
français. Nous nous sommes abstenus, jusqu'à ce jour,
de citer ces articles, n'ayant pas coutume de noua ïiu-
miser clans les affaires intérieures de la France. Mais
ces témoignages formant un éloquent pendant aux ra-
contars calomnieux dont pat le notre ai lit le de fond,
non* en reproduisons quelques passages saillants :
L' « Humanité » du 3i octobre s public, un
ni Mule intitulé : ti Réfugiés ou I arias ? », où il était dit :
« Fujanl devant l'envahisseur, un certain nombre d'ha-
bilanU des départements envahis quittèrent precipitamnu ut
leur foyer, abandonnant tout, allant nu hasard, ne sachant
pas où i!s i'arrèleiuR-nt. Les un», les hommes mobilisables,
furent incorporés, même ceux dont les classe» n'étaient pas
mobilisées et firent ainsi des inuis de service militaire eu
plus que les hommes des mêmes classes, habitant des dépnr-
tcmeuls plus heureux. D'autres, dégagés de toute obligation
militaire, purent, après bien des pérégrinations, se faire
embaucher Là où le train ou la route suivie machinalement
les avaient conduits. D'autres, enfui, des femmes, des en*
fanls dont les maris, les pères étaient appelés a défendre le
sol foulé par la boite de l'envahisseur, des femmes cl enfants
de mobilisés arrivant dans des paya pour eux inconnus, re-
cevaient la maigre allocation militaire après avoir rempli
toutes les formalités requises à ce sujet.
(( Au début des hostilités, bien des âmes compatissantes
prirent pitié de ces misères ; c'est ù qui leur serait venu en
aide. Mais, voilà 1 La guerre se prolonge, les bonnes volon-
tés se lassent ou s'éclipsent et pour peu que cela continue,
les gens des pays envahis vont être partout indésirables et
traités couiuu tels car, des lettres nous parvenant chaque
jour non» montrent la juste inquiétude de uos malheureux
compatriotes en butte aux mauvais traitements qui leur
août ifrfHçts.
■ Voyant l'hiver arrivé* avec son cortège de misère et
l'a ugrne nia lion constante du prix de toutes Les denrées ali-
mentaires, des fenimt* nous demandent comment elles vont
subvenir aux besoins de leurs enfants et, du fond de leur
tranchée, des soldats nous demandent s'ils vont avoir la
douleur de savoir ceux et celles qu'ils ont laissés derrière,
acculés à la faim pendant qu'ils versent leur sung pour dé-
fendre le pays....
« Des mineurs envoyés aux mines de Saint-Eliennc nous
disent que là-bas an Leur fait exécuter le travail de manœu-
vre et qu'ils ont ainsi des salaires sensiblement inférieurs a
ceux dcB mineurs de ce paya. D'autres, occupés par les com-
pagnies minières du Gard, nous font savoir qu'ils subissent
toutes sortes de mauvais traitements au cours de leur travail,
•il l'on va jssaVsi (as traiter de «Boches» el n'osent
plus sortir après avoir terminé leur journée, par crainte des
rixe* et des passages « tabac par tes polices locales.
» Les mineurs territoriaux du Nord et du Pas-de-Calais
soat en inajcHce partie au front ; ceux des autres départe-
ments sont presque loua à la mine.
« Les métallurgistes du Crcusot et d'aillcms sont rappe-
lés par leurs patrons ; ceux des pays envahis ac peuvent pas
l'être puisque les usines où ils étaient occupés sont tenues
par IViinemi.
« Toutes ces questions deviennent inquiétantes car, ceux
qui en soul les victimes, et qui avaient toujours cru que,
même eu temps de guerre, il ne devait y avoir qu'une sorte
de Français, comprennent et admettent difficilement que
les originaires des départements momentanément occapés
par i>;memi, avisât de ce fait devenus les parias de ce
pajg que les leurs défendent - avec tant de courage et
d'énergie sur l«s champs de bataille....
« C'est très beau de parler et de faire l'union sacrée, mais
cette union u'est possible el durable qu'à la condition de no
pas voir la misère s'étaler et sévir contre ceux qui sont
d'autant plus malheureux que depuis quatorze mois, ils souf-
frent de la situation qui leur est fai'e et imposée par la pré-
sence de l'envahisseur.,..
aria au
_11 Février 1f)i«
o 11 serait bon que les fonctionnaires dans les inairiçi
dans les préfectures, ne »*>ntiiM»rnt pai a considérer nos }('
tugiés comme des gr-m q«*on doit rudoyer et malmener pour
les faire partir ailleurs.... 1 '
Dshis lu » Braille » du 11 éVcembiv, nous trouvons
une pjjuti -< " ilu rssèfm- genre :
« C'est encore assez s»uvea| Sjue des plaintes nous arrî-
venl, conocrnniil la Licoir... rnettuns désinvolte avec laquelle]
dani certains comité* qui ne iont con-lilués pour la défense
des lélugiés, ces mêmes réfugiés sont traités.
11 Certes, on ne disconvient pas que ces mêmes comités
ont parfois affaire ù des malins, à des professionnels du
n tapage 11. Mais, c'est à leurs présidents, dont c'est le rôle
d être humains avec intelligence, d'avoir u[- ;,our
discerner, pour reconnaître le. vrai besoi^,. ^'arer
l'ii raie du bon yrain, et éliminer le uwndigol de métier.
« Ça n'est pu? toujours ce qui se fait. Et — on ne sait
comment cela se produit — ce sont toujours les braves gtns
qui éfupcnt. On les reçoit mal, ou pas du tout; heureux
encore quand on nr tes fml pas jeter delion, ou « m<tlr«
dedans », par Rssjwni de BgsKce c'u coin. »
El le journal raconte l'aventure arrivée à un vieux
de 71 ans et de sa femme de 00 un>, réfugiés à Pai
début de la guerre l
« Saus un sou, n'ajant que les humbles hardes qu'a,
avaient sur 1* dos, comme tant d'autres, ili ballU-tnt t.
triste pave de la caprtalc. L'allocation aux réfugies vint leur
éviter de tomber d'inanition au coin d usse rue.
« Mais cette allocation e»t maigre. De plus, il faul paycr
le logeur : 35 francs par mois — le marchand dt sonnacB
n'y va pas de main morte, hem ? — Que rt«- . , jnre,
cela, aux deux viens, pour m nourrir et iVOimW'l Bien
peu de chose, surtout au prix où le vie est, en ce moment I
« U ne faut donc pas s'étonner si les malhearcttx n'y ar-
rivent pas, comme l'on diL 11 ma faut pas ètne surpris iî
notre v icux réfugié, -, „, n'a jamais mendié, pcosa au comité
des réfugiés du Nord, dé la rue de Dunkerque, et s'y en alla
dans l'espoir que là uo wiidrait bien l'aider un peu, lui et
sa vieille, à moins v égéter.
u Combien il eut tort.
« Rue de Dunkerque, on le fit tout d'abord attendre
Pour lucr le temps, il sortit de sa poche... uLa Bataille »
qu'il se mil à lire, sens penser que ce simple fait allait être'
pour hii, groe de conséquences.
n Vint son tour, le président le repasse d'abord à un per-
sonnage qui se trouvait là, lequel le renvoya au prsaudent.
« — Vous ave* beeoiu ? Pourvoi ne travailba-vous pas )
a Le vieil homme qui, répétons-le, a donné ses cinq gars
eu pays, eseeva bien d'exphquer qui 7r ans il est difficile
de se ceeer qaetquc p«1 et que, de pfai, tt ne voyait plu»
bien clair.
« ~ Voies y voyez bien pour Lire ■ La Bataillé »l
■ La dialogue s'ensuivit, un peu vu, disomvle. On re-
procha au vieux d'être déjà verni, £n effet, U était passé par
là quatre semaines aupemvaut, avec d'autres q*t, eomme lui
exhibèrent des convocations reçues par eux. Oa les avait
envoyés puître, ni plus ni moins; ce fut, tout au plus, si on
ne les accusa point d'avoir eux-mêmes fabriqué )e« lettres
qu'ils présentaient.
« Le bonhomme reppeb U diose. Ce souvenir fut-il dé-
sagréable à M. Je président ?
u Toujours est-il que te rnommeur qai, U faut U dire, est,
lui, à l'abri du besoin, fit aaénr la polie* afin de faire quit-
ter la place au solliciteur, qui essayait vainement dt s'ex-
pliquer.
n Conduit au poste le malheureux rëfugjë expliqua son
cas. Appelé, le président du comité ne daigna pas se pré-
senter, ce sue voyant, le commissaire renvoya tr vieillard
chez lui, où sa bosuse fesnuie l'altetsshiit, escomptant, hélas 1
en vain que la générosité du comité lui permettrait, durant
quelques jours, de manger un pain moins dur et moini
amer,
u Ainsi finit erIK- menSeMe- Ki«toire..... en attendant
qu'elle se renouvelle à i escoiitre d'jmtrcs pauvics diables. »
Et la x Bataille » ajoute :
« Soyez bons pour tes animaux,lit-on à tous le*, carre-
fours. On ferait bien d'étendre ce précepte aax mnltieureux
humains que le sort a trahis. Mais, trop de gens lamentent
pour tes bétes, qui n'ont pas pitié des hommes. »
Nous pourrions augmenter les citations de «e genre.
Mais nous no«s contenterons d'ajouter à celles-ci le
jugement d'un homme qui, après ce qn il a écrit sur
les n homrurs de l'occupation allemande» (Voir notre
article de fond) se saurait être suspect aux plus chau-
Parmi les soldais français tombés en captivité allemande, un certain nombre de blessés et de malades ont succombé malgré les goins dont ils furent entourés. La « Gazette »
continue à publier la liste de ces victimes du devoir. Un certain nombre de ces décédés s'étant toutefois trouvés lors de leur capture dana un état de faiblesse excluant
toute possibilité de les interroger, il n'a pas été possible d'établir exactement leur identité. Danssces cas la « Gazette » publiera les données (matricules, etc.) qu'il aura été.
possible de recueillir.
LISTE N° 12 DE PRISONNIERS DE GUERRE FRANÇAIS DÉCÉDÉS DANS LES HOPITAUX ALLEMANDS
KEMPTEfl
Bouficanl Justin, Mauresque (Basses-Alpes), [niant, 141.
Cussens Louis, Paris, commandant, artillerie 19.
FonLljûune Louis, inlunLeria lli.
Outil Louis, Raon-l-Etape (Vosges), chasseur à pied 21.
Mail i u Eugène, Krejus (Vaij, inluulerie 111.
Quel À lai lus, M.<:.'.■• ■ iiifûuU;ne 111.
Uoiuiit, André, CdU.-,\;oiilpellit-; vIléiaull),~ génie.
KŒN3GSBRUECK >/S.
Bagku. Abel, Boîsc- >>.-limye (Ssutbe), chaaneur a pied 4.
ËftUU Jean, Romani ^Meurllic-el-Mu».), hrigadici, art. 5.
Baillj Lucien, Vendables (Euic;;, inlsntsiiM coloniale 41.
Barre Charles, Kromy (Artleiine^i, lormatioii n ayant pu
lin établir*.
Mbion, ii-UanUu ie WSs
Bolfy assjBtj Lamtic? {Aidcnn-^;, infaiilciic 09
Bouf'i' t Murcct, f*i r;-y-le-Cha!<! 'Jieux-SèMLï), int. 79.
Eo:ir ter Maurice, Paris. InfauUrit OU.
Brc;-'_ ut-Lucien, lit? (Aideiiuci;, uilatilene lût.
Brlançoft Heiui, 14,,,;. ^Ssins-et-oioe), [oruuttîou u'ajant
pu être établif:.
Bromiis Manus, roemutoon n ayûnl pu être établie.
Gerré Luclco, tnianterie 69.
Clîafpiy CJaudius, {■iida-eur alpnj 100.
Clianf^ijcau Marcel, mlantetie y?.
Chardon Aiidré-ltlniinc, inlaiilm^
Çîïfivaï Prospcr, fontmlton n'ayant pu u
Chnils E;ni)e, infantoi li Ujintoruic
Chouard Louis, sergent, La^iiterie 2t.
Cola*. Alphonse. InlaïUerifl t2».
Qousii: Georges Edouard, blfatitorie 13*).
DKOsae Pieam, AonceMU (Vosgcsi iuhnih ut
Pc^i iiio Marcel, NoijonL-s.-Mts*iic (bcine-et-iJai'iif), in-
Irtr.Lôi ie OU.
Dnleroix Henn, la l&*jé> [N'oid), inlanlei'ie 108.
Dubois Lotit:!, Chcliy (Seine), tnianterie 37.
Duniax Mkrcel, ArQuell>Cachan (Seine), Infaoieric t'iO.
Dupuis Jutes, Vilry-Oft-Aij,.ofï iPas-de^GalPis), inf. 127.
Duval Charles, Toul (Meurthe-et-Mos.), caporal, in[. 100
Guiasem Ally-Ben, zouaves 4.
Hemcrel Lucien, Nancy (Meurthe-el-Mos.), tormulion
n'ayant pu être établie.
LamrtrrleduîU Jean-Louis, Aiguillon (Lol-cl-Garonne),
iniaiiterie 220.
Leclère Itoné-Alexaudre, Leugny-Chainpagne (Chei),
infanterie 56.
Legruud Ainiie, iJun-le-Faielo (Creuse), infajitcne 1OO.
Lultem Jusuph, Port-Tiunen (Isère), inlantenr ri.
Marais Raymond, capotai, ch.t*scui'à pnril i
Manon Emile, caporal, inianteric I!i9.
Mari Emile, inlantnrisj 85.
MtUBQu Ûeocges, îilfonteria 100.
Mouyeui Cliarlcs, in fan toi 10 5'."'.
Mulltr Pieire, chasseur à pied 4.
iN'au-1 Munus, Taraicon (Bouches-du-Rliôue), huss. 11.
Na\e En.ilion, Marne y (Mcurthc-el-Mos.), infanterie 100.
Négrct Jean, Sury-Io-CumUil (Loue), uilant. coloniale 0.
Pasiimer Emile, Belle,>Uil (Pyr.-OiÙJiiL}, mlautcru B42.
Potier Louis, la Chapelle-Uitlu-nialo (Indce), infant. UCk
lladcL Louis, Vertus (Marne), mianL-ue lerritoriftli 48.
Halïy Antoine, Moissat (Puy-dc-U0mej, inlanterië 80.
liocho Louss, Saillins (Drume), caporal, inianteric 22.
Seignul Pierre, St.-Etienne (Lune), mlanlene 98.
Tbarent Auguste, Riora (Pny-de-UOnie), infanterie 103.
| Theuiier Ocluve, Viguoux-s.-Bdragoon (Cher), inf. 79.
t Thouids Jutes, Pcrtn-ux (Vusssts), mlanlene 37.
Thuyan Henri, LifloMc-Peiit (Vot.ges), infanterie 150.
Valarcher Cliailes, Nancy, infanleue ^"7.
Vollund Claude, Sologny (Soone-ut-Lolre), cap , Inf. 10.
Vollereau Marcel, U Ici 1 nos (Seuio-eUMarnc), infant. 37.
Vuiiaux Marcel, Itair Otniliers (Vosges), Infanterie 153.
KREU2NACH
Cu.iUnl Utuitc-, .Molu'i !>'.-iui:-cl-Mdi no), iiiLuiknc 89.
LA ?J Do H UT
i Mi - ■ ii.f |(0
LANGENSALZA
Barnicr Auguste, Vabreas (Vaucinse), chass. alpin 04.
Bom-diJlat Jean, Villc-Creii (Seine-et-Oise), infanterie 70.
Chahr iel Clovii, chasseur alpin 04.
Conneau Louis, infanterie 2SU.
Cuprlrord Ulysse, infanterie 00.
Denis Ueorgos, Cha^y (Yonne), infanleric 29?.
Ecainut Louis, Uestiiiçon (Doubsj, mlanlene 00.
Franlconel Jean, infanterie 7.
François Michel, chasseur alpin 04.
Gabriel Grégori», Nice (Alpes-Mai-.), infanterie 103.
Gleysial Paul, Flagnac (Aveyron), chasseur alpin 04.
Imbert Léonce, Nîmes (Gard), sergent, infanterie 103.
,la\ereau Aristide, îulaiileric 00.
Lazaiet Jean-liapL., St.-Yaguen (Landes), infanleric îi.
Maillet l' iançuis, rl'enay (Ain), infanterie U0.
Martinet Ernest, Pans, infanterie 289.
Mary Louis, infanterie 289.
Mu lion Auguste, llamboudlet (3einst ni Ohta^ Inf 101.
Perrodm Louis, la Ualme-d Epj (Jura), seigent, inf. 00.
Pobelle Alphonse, infanterie oo.
Robe.t Benjamin, Lavand (Vendée), infanlene ^'.'.l.
Vulp.ijola Jeaji, Pans, infanterie 28U.
LANDAU-PFALZ
Aslier Victor, infanleric 15.
Bonehieu Hugues, Carcassonuc (Aude), infanleric 40.
Carrie;e Paul, Maiseiile, infanterie 58.
Chadsau Sylvain, St.-Jcan-d Lyraud (Dordogne), Inf. 58.
Charles Elienne, Lyon (Rhône), command., inrant. 111.
Collm Désiré, la Chapelle, infanterie 113
Dalhjui Jean, S'illeiiauchii (Alpcs-Mar.), chasseur 21.
Delà-G range Geoiges, Lille (Nord), infanterie 369.
Dcluba-: Henri, matiieule : Punt-St.-Esprit SU (1912).
Dtiol l'aul, Marsillargues (Hérault), inianteric 58.
Dubos Louis, fartas i,Landea), infanleric 294.
Durii u Marceau, Chalmon (llaule-Garonne), infant. 80.
Galibeit Emile, Aussillon (Tarn), infanterie 58.
Gaonieh Marcel, Lorient (Cbarenle-In/.), inXanuiiiu VU
Gastaldi Joseph, formation n'ayant pu être établie.
Germain Marins, matricule : Namnr 1360.
Girb^lie Manus, Valady (Aveyron), infanlerte 40.
Giron Auguste, rilljSM. rriasseur H.
Janin Mm, matnrnie : 1900, Nancy 775.
Min, formation n'srjsnvt pu être établie,
Koechlin Jacques, fsle-s -te-Doubs, capitaine, chass. 10
Magri Joseph, Chaumont (llaulc-Marne), infanterie 151.
Nalis Jut-eph, (Xlessa, capitaine, arbllerie5&.
Néry Fiaiicots, Couson (Alliei), infanterie 96.
Paria Paul, Botirdenuy (Aube), caporal, infanterie 237.
P.i.t il Julien, matricule : 1908, Aiticc WkX
Pasipiin Oliva, St. Laurent (Corse), sergent, infant. U2
Plane o Jules, la Unsque lo-Pierrerue, infartlL i ie 58.
ReviTdyJean, inalnnile : 1912, NnrpsjnaK) TkmX
Rey Henri, Huqueniaure (UarO). eapural, mMsterle &S
Rossi Louis, Nice (Alpt-s-Mai ;, infanlene Ml.
Salin i César, Dolla (Corse), eertjent, inianlf-rie 173.
Sim<^i Adrien, Biois (Loire-et-Ciiei), ir.fenteri* 108.
Stieveuait Henri, Valenciennes, ^ergeni, infanterie
Trezeux Louis, Vincelles (Yonne), infanterie 4.
Valette Charles, Pignan (Hérault), iiifanume 2*.
LANDSBERG * LECH
Béroud, Adolphe, Villcfranche (Rhône), infanterie 371.
Condamnie Emile, Arpajon (Cantal), infanterie 92.
Daval Fiançois, la Montagne (Hautc-Saûne), infant. 371.
Demoiinet Antoine, St.-Gérand-le-Ptiy (Allier). 'n'-
Goudraud Charles, Cremac (Haute-Vienne), infant. 21
Jacquard Justin, Mei cey-les-Gcvigny (llaule-Saiann}, i»'
Uiucrie 371.
Mettra Eugène, Sagy (Seine-et-Oi*e), iiifanl*.'ii'j 21.
Maiiin Louis, Neufchâteau (Aube), chasseur a p;ed 0°-
Pellat Jean, Marseille, caporai, infanleric 139.
Piot Eiiirène, BizeneuHle (Allier;, infanterie coloniale X
Pormr. n-au NUat, Perrière (Lesrel), ehaieen* s pl«J R
Rodier Pierre, Peslicn» (Puy de l'uirc). rnf<'"leiic 371
pas dans leurs journaux qu'ils ironl la chercher ! Par-
mi les rapatriés, il y a certainement des ffens honnêtes
et sincères qui se refuseront, dam l'intérêt même de
leur patrie et d<- la vérité", à faim le jeu frivole jour-
naliste? m .■ de sensations malsaines, bi>àquÂl
sont entre et .<, ! j habitants dis départements occupés
parlent tout auUviuent. Nous en trouvons la preuve
dans le document authentique, que nous reproduisons
en fac-simile, et qui émane du « Comité des Réfugiés
du Département de la Somme, reconnu, officielle-
ment par le Ministère de l'Intérieur ns
Soulignons les constatations suivantes :
« Nous avons eu le plaisii d'interroger des rapatriés
des régions de Haye, Nesle, /foui, Péronne, Combles
et Roisel, qui ont quitté leur village fin avril et com-
mencement de mai.
u II résuite de leurs déclarations que lu population
restée là-bas, n'a pas à ae plaindre des Allemands
qui ~l corrects avec les habitants. A part les vil-
lag sur La ligne de feu, les autres communes
n'ont pas souffert jusqu'ici. U n'y a eu aucun dégât à
la deuxième occultation ....
« Les Allemands rapatrient nos populations, mais
nous denons le reconnaître presque tous nos compa-
triotes réfutent de partir. Il j a donc lieu d'espérer
que vous retrouverez en bonne sauté les êtres qui vous
sont ï-tb. ))
- Si M. Clemenceau, le « Progrès de Lyon » et con-
sorts avaient vraiment le souci de rendre service à leurs
compatriotes et de calmer leurs angoisses, ils reprodui-
raient des documents comme celui-ci, Mais ils n'en
feront rien, car ce qu'ils servent, c'est la funeste poli-
tique d'aveuglement et de haine, dont ils partagent
l'écr.i- : ! responsabilité et que ic peuple de Franco
est en train de payer de son sang.
BULLETINS OFFICIELS ALLEMANDS
Grand Quarliei
.cral, 8 Uni
Théâtre de la guerre à l'Ouest,
Au sud de la Somme, vive activité de combat.
Dans la nuit du 6 et 7 février, un petit snoraeau de
tranchée de notre nouvelle pot-ition avait été perdu.
Une attaque française, préparée hier après-midi par
un feu nourri, fui repoussé*?. Le aoir une contre-
attaque nous rendit de nouveau complètement maîtres
de notre position entière.
Une escadrille d'avions allemands attaqua les ins-
tallations de chemin de fer de Poperinghe et des
campements de troupes anglaises entre Poperinghc
et rWtmude. Apre> plusieurs combats avec l'adver-
saire qui s'était tkri pour la défense, elle revint sans
pertes.
Théâtre de la guerre à l'Est et théâtre de la guerre
aux Balkans.
Aucun événement d'importance.
Giaud Quartier gCadnt, Il 9 lévrier l'.U'i.
Théâtre de ta guerre à l'Ouest.
A l'ouest de Yiiny nos troupes enlevèrent d'assaut
la première ligne française sur une étendue de 800
mètres, firent plus de 100 prisonniers Dt prirent lS mi-
trailleuses.
An sud de la Somme, les Français pénétrèrent de
aouu-au, dans la soirée, dans un petit bout d'une tran-
chée allemande. Au bois Le Prêtre notre infanterie
abattit un avion ennemi qui prit feu et tomba ; les deux
aviateurs sont mu; U
iAZETTE DE!
Théâtre de l<i gtu-ne à I '.V.
Des attaques russes Mina gianûV impniiantv dans la
coati ce d'illuxl (au nm ! u.--l df Uiuwilmri.') ain*»i que
contre l'auiul-posle |>, U par ,mi!s le fi février, a la
voie ferrée de B:.: ■ :u\;Mii—l.jadimiti In, fuient re
poussées.
Théâtre de la guerre aux fialhans.
La situation eat sans chaudement.
■»••<> -
BULLETINS OFFICIELS FRANÇAIS
faut, i lévrier 191*, §011.
Au nord de l'Aisne, bombardement des tranchées en-
nemies du plateau de Vauclerc cl de la Ville-aux-Bor^. Tes
troupes en mouvement signalé ce sur la mute de Berry-au-
Bac à Juvlncourt oui C\ù prises sous nolie feu.
En Argonna, lutte de n.... .- 1res active. Noua avons Tait
sauter de nombreux fnnmi —1 qui uni bouleversé les
travaux souterrains de l'ennemi : un aux Courtes-CIinuises,
un aulic ù la Fille-Moite, quatre a lit cota 285 (Haute-Chc-
vnucliL'e) cl Irais ti Vauquois. Entre la cote 285 et la Hootc-
ChevQUChéc, des tractions ennemies ont tenté contra nos
petits postes une attaque qui a été arrêtée après une lutte
d'artillerie et de grenades.
Sur les Hauts-de-Meuse, nous avons fuit sauter une
mine dans les bois des Chevaliers et bombai dû Samt-
Mauricc-sous-les-Cotes {nord d'Hattoncliatct).
En Alsace, au sud de la Tbnr, un tir de notre artillerie
a provoqué un incendie dans les cantonnements enoemis
de Cclilcnbeig (nonj-csl de Bui n-Hanpt),-
Paris, i février 191G, 3 heures.
Aucun événement important à signaler au cours de la
nuit, sauf dans les Vosges, où les deux artilleries se sont
montrées assez actives au Braunkopf (vallée de La P'echt)
et à L'Allmatt {nord-ouest de Metzernl). „.
Pana, 4 février 101C, soif.
Journée relativement calme.
Notre nilillerie lourde a exécuté des tus sur une colonne
d'infaiileae et sur des convois ennemis qui entraient dans
Roye.
Bombardement des organisations allemandes en Cliam-
pagne (région de Tahnrc et du Mout-Têlu), en Argunne
(secteur de la Harazée) et en Lorraine sur le front Noinéuy-
Morville.
Aucun événement impoitant à signaler sur le reste du
front.
Parts, 5 février 1918, 3 HUM
Aucun événement important à signaler au cours de la
nuit.
ARDENNES
LE BUTIN ALLEMAND
Bien que dans ces derniers temps aucun combat
important n'ait eu lieu, \s butin de guerre des années
allemandes n'a cessé de croître.
Dans les 18 mois que dure la guerre, 1 mïlion
421,971 prisonniers ont été internés en Allemagne,
Ce chiffre ne comprend pas les prisonniers qui, en
raison de la contrée où ils ont été faits, et pour
abréger les transports, ont été abandonnés ù l'Au-
triche-Hongrie par les Allemands, ce qui est le cas
d'un grand nombre de prisonniers fait» sur le théâtre
de guerre à l'Est.
Le chiffre ies ca-mms pris est de y,(H>0.
Les troupes allemandes ont capturé en outre 7,700
voitures de munition et autres véhicules, i million
300,000 fusils et 3,000 mitrailleuses.
Ces chiffres ne comprennent que le butin qui se
trouve à l'intérieur de l'Allemagne.
Le nombre des canons, 'des fusils et surtout des
mitrailleuses pris à l'ennemi dépasse de beaucoup les
chiffres indiqués, vu que les troupe* combattantes ont
réemployé un grand nombre de ces armes, aussitôt
prises, contre 1 ennemi, sans les envoyer préalablement
en Allemagne.
Réfugiés et Rapatriés en France
Ln presse gouti'l'îlemenjalc fm neassc ayant piofité,
ainsi que nous le ilémonlron-* plus hsul, de l'occasion
que leur offrait le rtlour en Fiance des derniers rapa-
trié,*, pour lirer contre l'armée al 1<-mande une nouvelle
bordée de calomnies, il n'est pas sans intérêt d'examiner
un peu la situation qui est faite, en France, au\ ufu-
giés et aux rapatriés. Nous avons sous la main une série
d'ailiele parus,, à ce sujet, dans de grand'* journaux
français. Nous nous sommes abstenus, jusqu'à ce jour,
de citer ces articles, n'ayant pas coutume de noua ïiu-
miser clans les affaires intérieures de la France. Mais
ces témoignages formant un éloquent pendant aux ra-
contars calomnieux dont pat le notre ai lit le de fond,
non* en reproduisons quelques passages saillants :
L' « Humanité » du 3i octobre s public, un
ni Mule intitulé : ti Réfugiés ou I arias ? », où il était dit :
« Fujanl devant l'envahisseur, un certain nombre d'ha-
bilanU des départements envahis quittèrent precipitamnu ut
leur foyer, abandonnant tout, allant nu hasard, ne sachant
pas où i!s i'arrèleiuR-nt. Les un», les hommes mobilisables,
furent incorporés, même ceux dont les classe» n'étaient pas
mobilisées et firent ainsi des inuis de service militaire eu
plus que les hommes des mêmes classes, habitant des dépnr-
tcmeuls plus heureux. D'autres, dégagés de toute obligation
militaire, purent, après bien des pérégrinations, se faire
embaucher Là où le train ou la route suivie machinalement
les avaient conduits. D'autres, enfui, des femmes, des en*
fanls dont les maris, les pères étaient appelés a défendre le
sol foulé par la boite de l'envahisseur, des femmes cl enfants
de mobilisés arrivant dans des paya pour eux inconnus, re-
cevaient la maigre allocation militaire après avoir rempli
toutes les formalités requises à ce sujet.
(( Au début des hostilités, bien des âmes compatissantes
prirent pitié de ces misères ; c'est ù qui leur serait venu en
aide. Mais, voilà 1 La guerre se prolonge, les bonnes volon-
tés se lassent ou s'éclipsent et pour peu que cela continue,
les gens des pays envahis vont être partout indésirables et
traités couiuu tels car, des lettres nous parvenant chaque
jour non» montrent la juste inquiétude de uos malheureux
compatriotes en butte aux mauvais traitements qui leur
août ifrfHçts.
■ Voyant l'hiver arrivé* avec son cortège de misère et
l'a ugrne nia lion constante du prix de toutes Les denrées ali-
mentaires, des fenimt* nous demandent comment elles vont
subvenir aux besoins de leurs enfants et, du fond de leur
tranchée, des soldats nous demandent s'ils vont avoir la
douleur de savoir ceux et celles qu'ils ont laissés derrière,
acculés à la faim pendant qu'ils versent leur sung pour dé-
fendre le pays....
« Des mineurs envoyés aux mines de Saint-Eliennc nous
disent que là-bas an Leur fait exécuter le travail de manœu-
vre et qu'ils ont ainsi des salaires sensiblement inférieurs a
ceux dcB mineurs de ce paya. D'autres, occupés par les com-
pagnies minières du Gard, nous font savoir qu'ils subissent
toutes sortes de mauvais traitements au cours de leur travail,
•il l'on va jssaVsi (as traiter de «Boches» el n'osent
plus sortir après avoir terminé leur journée, par crainte des
rixe* et des passages « tabac par tes polices locales.
» Les mineurs territoriaux du Nord et du Pas-de-Calais
soat en inajcHce partie au front ; ceux des autres départe-
ments sont presque loua à la mine.
« Les métallurgistes du Crcusot et d'aillcms sont rappe-
lés par leurs patrons ; ceux des pays envahis ac peuvent pas
l'être puisque les usines où ils étaient occupés sont tenues
par IViinemi.
« Toutes ces questions deviennent inquiétantes car, ceux
qui en soul les victimes, et qui avaient toujours cru que,
même eu temps de guerre, il ne devait y avoir qu'une sorte
de Français, comprennent et admettent difficilement que
les originaires des départements momentanément occapés
par i>;memi, avisât de ce fait devenus les parias de ce
pajg que les leurs défendent - avec tant de courage et
d'énergie sur l«s champs de bataille....
« C'est très beau de parler et de faire l'union sacrée, mais
cette union u'est possible el durable qu'à la condition de no
pas voir la misère s'étaler et sévir contre ceux qui sont
d'autant plus malheureux que depuis quatorze mois, ils souf-
frent de la situation qui leur est fai'e et imposée par la pré-
sence de l'envahisseur.,..
aria au
_11 Février 1f)i«
o 11 serait bon que les fonctionnaires dans les inairiçi
dans les préfectures, ne »*>ntiiM»rnt pai a considérer nos }('
tugiés comme des gr-m q«*on doit rudoyer et malmener pour
les faire partir ailleurs.... 1 '
Dshis lu » Braille » du 11 éVcembiv, nous trouvons
une pjjuti -< " ilu rssèfm- genre :
« C'est encore assez s»uvea| Sjue des plaintes nous arrî-
venl, conocrnniil la Licoir... rnettuns désinvolte avec laquelle]
dani certains comité* qui ne iont con-lilués pour la défense
des lélugiés, ces mêmes réfugiés sont traités.
11 Certes, on ne disconvient pas que ces mêmes comités
ont parfois affaire ù des malins, à des professionnels du
n tapage 11. Mais, c'est à leurs présidents, dont c'est le rôle
d être humains avec intelligence, d'avoir u[- ;,our
discerner, pour reconnaître le. vrai besoi^,. ^'arer
l'ii raie du bon yrain, et éliminer le uwndigol de métier.
« Ça n'est pu? toujours ce qui se fait. Et — on ne sait
comment cela se produit — ce sont toujours les braves gtns
qui éfupcnt. On les reçoit mal, ou pas du tout; heureux
encore quand on nr tes fml pas jeter delion, ou « m<tlr«
dedans », par Rssjwni de BgsKce c'u coin. »
El le journal raconte l'aventure arrivée à un vieux
de 71 ans et de sa femme de 00 un>, réfugiés à Pai
début de la guerre l
« Saus un sou, n'ajant que les humbles hardes qu'a,
avaient sur 1* dos, comme tant d'autres, ili ballU-tnt t.
triste pave de la caprtalc. L'allocation aux réfugies vint leur
éviter de tomber d'inanition au coin d usse rue.
« Mais cette allocation e»t maigre. De plus, il faul paycr
le logeur : 35 francs par mois — le marchand dt sonnacB
n'y va pas de main morte, hem ? — Que rt«- . , jnre,
cela, aux deux viens, pour m nourrir et iVOimW'l Bien
peu de chose, surtout au prix où le vie est, en ce moment I
« U ne faut donc pas s'étonner si les malhearcttx n'y ar-
rivent pas, comme l'on diL 11 ma faut pas ètne surpris iî
notre v icux réfugié, -, „, n'a jamais mendié, pcosa au comité
des réfugiés du Nord, dé la rue de Dunkerque, et s'y en alla
dans l'espoir que là uo wiidrait bien l'aider un peu, lui et
sa vieille, à moins v égéter.
u Combien il eut tort.
« Rue de Dunkerque, on le fit tout d'abord attendre
Pour lucr le temps, il sortit de sa poche... uLa Bataille »
qu'il se mil à lire, sens penser que ce simple fait allait être'
pour hii, groe de conséquences.
n Vint son tour, le président le repasse d'abord à un per-
sonnage qui se trouvait là, lequel le renvoya au prsaudent.
« — Vous ave* beeoiu ? Pourvoi ne travailba-vous pas )
a Le vieil homme qui, répétons-le, a donné ses cinq gars
eu pays, eseeva bien d'exphquer qui 7r ans il est difficile
de se ceeer qaetquc p«1 et que, de pfai, tt ne voyait plu»
bien clair.
« ~ Voies y voyez bien pour Lire ■ La Bataillé »l
■ La dialogue s'ensuivit, un peu vu, disomvle. On re-
procha au vieux d'être déjà verni, £n effet, U était passé par
là quatre semaines aupemvaut, avec d'autres q*t, eomme lui
exhibèrent des convocations reçues par eux. Oa les avait
envoyés puître, ni plus ni moins; ce fut, tout au plus, si on
ne les accusa point d'avoir eux-mêmes fabriqué )e« lettres
qu'ils présentaient.
« Le bonhomme reppeb U diose. Ce souvenir fut-il dé-
sagréable à M. Je président ?
u Toujours est-il que te rnommeur qai, U faut U dire, est,
lui, à l'abri du besoin, fit aaénr la polie* afin de faire quit-
ter la place au solliciteur, qui essayait vainement dt s'ex-
pliquer.
n Conduit au poste le malheureux rëfugjë expliqua son
cas. Appelé, le président du comité ne daigna pas se pré-
senter, ce sue voyant, le commissaire renvoya tr vieillard
chez lui, où sa bosuse fesnuie l'altetsshiit, escomptant, hélas 1
en vain que la générosité du comité lui permettrait, durant
quelques jours, de manger un pain moins dur et moini
amer,
u Ainsi finit erIK- menSeMe- Ki«toire..... en attendant
qu'elle se renouvelle à i escoiitre d'jmtrcs pauvics diables. »
Et la x Bataille » ajoute :
« Soyez bons pour tes animaux,lit-on à tous le*, carre-
fours. On ferait bien d'étendre ce précepte aax mnltieureux
humains que le sort a trahis. Mais, trop de gens lamentent
pour tes bétes, qui n'ont pas pitié des hommes. »
Nous pourrions augmenter les citations de «e genre.
Mais nous no«s contenterons d'ajouter à celles-ci le
jugement d'un homme qui, après ce qn il a écrit sur
les n homrurs de l'occupation allemande» (Voir notre
article de fond) se saurait être suspect aux plus chau-
Parmi les soldais français tombés en captivité allemande, un certain nombre de blessés et de malades ont succombé malgré les goins dont ils furent entourés. La « Gazette »
continue à publier la liste de ces victimes du devoir. Un certain nombre de ces décédés s'étant toutefois trouvés lors de leur capture dana un état de faiblesse excluant
toute possibilité de les interroger, il n'a pas été possible d'établir exactement leur identité. Danssces cas la « Gazette » publiera les données (matricules, etc.) qu'il aura été.
possible de recueillir.
LISTE N° 12 DE PRISONNIERS DE GUERRE FRANÇAIS DÉCÉDÉS DANS LES HOPITAUX ALLEMANDS
KEMPTEfl
Bouficanl Justin, Mauresque (Basses-Alpes), [niant, 141.
Cussens Louis, Paris, commandant, artillerie 19.
FonLljûune Louis, inlunLeria lli.
Outil Louis, Raon-l-Etape (Vosges), chasseur à pied 21.
Mail i u Eugène, Krejus (Vaij, inluulerie 111.
Quel À lai lus, M.<:.'.■• ■ iiifûuU;ne 111.
Uoiuiit, André, CdU.-,\;oiilpellit-; vIléiaull),~ génie.
KŒN3GSBRUECK >/S.
Bagku. Abel, Boîsc- >>.-limye (Ssutbe), chaaneur a pied 4.
ËftUU Jean, Romani ^Meurllic-el-Mu».), hrigadici, art. 5.
Baillj Lucien, Vendables (Euic;;, inlsntsiiM coloniale 41.
Barre Charles, Kromy (Artleiine^i, lormatioii n ayant pu
lin établir*.
Mbion, ii-UanUu ie WSs
Bolfy assjBtj Lamtic? {Aidcnn-^;, infaiilciic 09
Bouf'i' t Murcct, f*i r;-y-le-Cha!<! 'Jieux-SèMLï), int. 79.
Eo:ir ter Maurice, Paris. InfauUrit OU.
Brc;-'_ ut-Lucien, lit? (Aideiiuci;, uilatilene lût.
Brlançoft Heiui, 14,,,;. ^Ssins-et-oioe), [oruuttîou u'ajant
pu être établif:.
Bromiis Manus, roemutoon n ayûnl pu être établie.
Gerré Luclco, tnianterie 69.
Clîafpiy CJaudius, {■iida-eur alpnj 100.
Clianf^ijcau Marcel, mlantetie y?.
Chardon Aiidré-ltlniinc, inlaiilm^
Çîïfivaï Prospcr, fontmlton n'ayant pu u
Chnils E;ni)e, infantoi li Ujintoruic
Chouard Louis, sergent, La^iiterie 2t.
Cola*. Alphonse. InlaïUerifl t2».
Qousii: Georges Edouard, blfatitorie 13*).
DKOsae Pieam, AonceMU (Vosgcsi iuhnih ut
Pc^i iiio Marcel, NoijonL-s.-Mts*iic (bcine-et-iJai'iif), in-
Irtr.Lôi ie OU.
Dnleroix Henn, la l&*jé> [N'oid), inlanlei'ie 108.
Dubois Lotit:!, Chcliy (Seine), tnianterie 37.
Duniax Mkrcel, ArQuell>Cachan (Seine), Infaoieric t'iO.
Dupuis Jutes, Vilry-Oft-Aij,.ofï iPas-de^GalPis), inf. 127.
Duval Charles, Toul (Meurthe-et-Mos.), caporal, in[. 100
Guiasem Ally-Ben, zouaves 4.
Hemcrel Lucien, Nancy (Meurthe-el-Mos.), tormulion
n'ayant pu être établie.
LamrtrrleduîU Jean-Louis, Aiguillon (Lol-cl-Garonne),
iniaiiterie 220.
Leclère Itoné-Alexaudre, Leugny-Chainpagne (Chei),
infanterie 56.
Legruud Ainiie, iJun-le-Faielo (Creuse), infajitcne 1OO.
Lultem Jusuph, Port-Tiunen (Isère), inlantenr ri.
Marais Raymond, capotai, ch.t*scui'à pnril i
Manon Emile, caporal, inianteric I!i9.
Mari Emile, inlantnrisj 85.
MtUBQu Ûeocges, îilfonteria 100.
Mouyeui Cliarlcs, in fan toi 10 5'."'.
Mulltr Pieire, chasseur à pied 4.
iN'au-1 Munus, Taraicon (Bouches-du-Rliôue), huss. 11.
Na\e En.ilion, Marne y (Mcurthc-el-Mos.), infanterie 100.
Négrct Jean, Sury-Io-CumUil (Loue), uilant. coloniale 0.
Pasiimer Emile, Belle,>Uil (Pyr.-OiÙJiiL}, mlautcru B42.
Potier Louis, la Chapelle-Uitlu-nialo (Indce), infant. UCk
lladcL Louis, Vertus (Marne), mianL-ue lerritoriftli 48.
Halïy Antoine, Moissat (Puy-dc-U0mej, inlanterië 80.
liocho Louss, Saillins (Drume), caporal, inianteric 22.
Seignul Pierre, St.-Etienne (Lune), mlanlene 98.
Tbarent Auguste, Riora (Pny-de-UOnie), infanterie 103.
| Theuiier Ocluve, Viguoux-s.-Bdragoon (Cher), inf. 79.
t Thouids Jutes, Pcrtn-ux (Vusssts), mlanlene 37.
Thuyan Henri, LifloMc-Peiit (Vot.ges), infanterie 150.
Valarcher Cliailes, Nancy, infanleue ^"7.
Vollund Claude, Sologny (Soone-ut-Lolre), cap , Inf. 10.
Vollereau Marcel, U Ici 1 nos (Seuio-eUMarnc), infant. 37.
Vuiiaux Marcel, Itair Otniliers (Vosges), Infanterie 153.
KREU2NACH
Cu.iUnl Utuitc-, .Molu'i !>'.-iui:-cl-Mdi no), iiiLuiknc 89.
LA ?J Do H UT
i Mi - ■ ii.f |(0
LANGENSALZA
Barnicr Auguste, Vabreas (Vaucinse), chass. alpin 04.
Bom-diJlat Jean, Villc-Creii (Seine-et-Oise), infanterie 70.
Chahr iel Clovii, chasseur alpin 04.
Conneau Louis, infanterie 2SU.
Cuprlrord Ulysse, infanterie 00.
Denis Ueorgos, Cha^y (Yonne), infanleric 29?.
Ecainut Louis, Uestiiiçon (Doubsj, mlanlene 00.
Franlconel Jean, infanterie 7.
François Michel, chasseur alpin 04.
Gabriel Grégori», Nice (Alpes-Mai-.), infanterie 103.
Gleysial Paul, Flagnac (Aveyron), chasseur alpin 04.
Imbert Léonce, Nîmes (Gard), sergent, infanterie 103.
,la\ereau Aristide, îulaiileric 00.
Lazaiet Jean-liapL., St.-Yaguen (Landes), infanleric îi.
Maillet l' iançuis, rl'enay (Ain), infanterie U0.
Martinet Ernest, Pans, infanterie 289.
Mary Louis, infanterie 289.
Mu lion Auguste, llamboudlet (3einst ni Ohta^ Inf 101.
Perrodm Louis, la Ualme-d Epj (Jura), seigent, inf. 00.
Pobelle Alphonse, infanterie oo.
Robe.t Benjamin, Lavand (Vendée), infanlene ^'.'.l.
Vulp.ijola Jeaji, Pans, infanterie 28U.
LANDAU-PFALZ
Aslier Victor, infanleric 15.
Bonehieu Hugues, Carcassonuc (Aude), infanleric 40.
Carrie;e Paul, Maiseiile, infanterie 58.
Chadsau Sylvain, St.-Jcan-d Lyraud (Dordogne), Inf. 58.
Charles Elienne, Lyon (Rhône), command., inrant. 111.
Collm Désiré, la Chapelle, infanterie 113
Dalhjui Jean, S'illeiiauchii (Alpcs-Mar.), chasseur 21.
Delà-G range Geoiges, Lille (Nord), infanterie 369.
Dcluba-: Henri, matiieule : Punt-St.-Esprit SU (1912).
Dtiol l'aul, Marsillargues (Hérault), inianteric 58.
Dubos Louis, fartas i,Landea), infanleric 294.
Durii u Marceau, Chalmon (llaule-Garonne), infant. 80.
Galibeit Emile, Aussillon (Tarn), infanterie 58.
Gaonieh Marcel, Lorient (Cbarenle-In/.), inXanuiiiu VU
Gastaldi Joseph, formation n'ayant pu être établie.
Germain Marins, matricule : Namnr 1360.
Girb^lie Manus, Valady (Aveyron), infanlerte 40.
Giron Auguste, rilljSM. rriasseur H.
Janin Mm, matnrnie : 1900, Nancy 775.
Min, formation n'srjsnvt pu être établie,
Koechlin Jacques, fsle-s -te-Doubs, capitaine, chass. 10
Magri Joseph, Chaumont (llaulc-Marne), infanterie 151.
Nalis Jut-eph, (Xlessa, capitaine, arbllerie5&.
Néry Fiaiicots, Couson (Alliei), infanterie 96.
Paria Paul, Botirdenuy (Aube), caporal, infanterie 237.
P.i.t il Julien, matricule : 1908, Aiticc WkX
Pasipiin Oliva, St. Laurent (Corse), sergent, infant. U2
Plane o Jules, la Unsque lo-Pierrerue, infartlL i ie 58.
ReviTdyJean, inalnnile : 1912, NnrpsjnaK) TkmX
Rey Henri, Huqueniaure (UarO). eapural, mMsterle &S
Rossi Louis, Nice (Alpt-s-Mai ;, infanlene Ml.
Salin i César, Dolla (Corse), eertjent, inianlf-rie 173.
Sim<^i Adrien, Biois (Loire-et-Ciiei), ir.fenteri* 108.
Stieveuait Henri, Valenciennes, ^ergeni, infanterie
Trezeux Louis, Vincelles (Yonne), infanterie 4.
Valette Charles, Pignan (Hérault), iiifanume 2*.
LANDSBERG * LECH
Béroud, Adolphe, Villcfranche (Rhône), infanterie 371.
Condamnie Emile, Arpajon (Cantal), infanterie 92.
Daval Fiançois, la Montagne (Hautc-Saûne), infant. 371.
Demoiinet Antoine, St.-Gérand-le-Ptiy (Allier). 'n'-
Goudraud Charles, Cremac (Haute-Vienne), infant. 21
Jacquard Justin, Mei cey-les-Gcvigny (llaule-Saiann}, i»'
Uiucrie 371.
Mettra Eugène, Sagy (Seine-et-Oi*e), iiifanl*.'ii'j 21.
Maiiin Louis, Neufchâteau (Aube), chasseur a p;ed 0°-
Pellat Jean, Marseille, caporai, infanleric 139.
Piot Eiiirène, BizeneuHle (Allier;, infanterie coloniale X
Pormr. n-au NUat, Perrière (Lesrel), ehaieen* s pl«J R
Rodier Pierre, Peslicn» (Puy de l'uirc). rnf<'"leiic 371