A.
GAZETTE DES ARDEIMNES
1" Mars 1816
La mort de Y « Amiral-Charner »
Dans un article consacré nu torpillage du croiseur fron-
çais « Amiral-Çharner » à lu côte syrienne, Gustave Hervé
en téle de !a « Victoire » du ao février :
« Un de mes confrères constate avec un douloureux
élonnement que lorsque noua perdons de gros navires de
guerre pu le faii de torpilles, nos umia anglais et nous, les
Anglais sauvent une grande partie de leurs équipages (pas
toujours. — La Réd.), tandis que les nôtres sont à peu près
complètement perdus. L' « Aréthusa », le croiseur anglais
qui vient de sombrer, a eu presque tout son équipage sauvé ;
■ur notre « Amiral-Charner >i il y avait fioo hommes : on
en a sauvé un seul,..,
« Sans doute lei conditions varient d'un torpillage a
l'autre : selon qu'un navire est torpillé de jour ou de nuit,
par beau temps ou par mer houleuse, qu'il est frappé plus
ou moins grièvement, le sauvetage est plus ou moins dif-
ficile. Mais comme les conditions ne sont pas toujours ex-
clusivement défavorables aux navires fronçais et exclusi-
vement favorables aux navires anglais, il faut bien 'qu'il y
ait à celle différence du nombre des marins sauvés une
cause et une explication. •
<i Mon confrère se borne à poser la question et à espérer
qu'on t4chera de trouver IeB moyens, à l'avenir, d'empé-
oher que les malheurs qui arrivent à nos navires de guerre
n'entraînent pas plus de victimes que lorsqu'il s'agit de
navires anglais.
K Mon confrère pose la question : mais, sur nos côtes il
n'y a pat une famille de marins, sur nos navires il n'y a
paa un marin de deuxième classe qui n'ait trouvé la ré-
ponse à cette question angoissante. Sa réponse ? C'est que
nous commettons dea fautes et des imprudences que la
marine anglaise ne commet pas.
« Dans le cas de Y « Amiral-Charner », l'erreur est mn-
nifesle ; c'est d'ailleurs la même erreur dont le « Gam-
betla » a été victime, il y a un an. .
k C'est l'erreur qui consiste a foire faire des patrouilles
par de vieux croiseurs cuirassés, à faible vitesse, sans k.ftf
faire accompagner d'un compagnon de route.
k L' « Amiral-Charner n n'a mis que deux minutes k
disparaître ioui lea flots : on a recueilli sur un radeau un
homme vivant, k côté de quatorze de ses camarades sans
vie, dont nous ne nous douions que trop de quelle mort
atroce ils ont fini....
« S'il y a un moyen quelconque d'éviter des catasti-o-
phej commo celles du « GambeUa » el de 1' « Amiral-
Charner », de grâce, qu'on donne des ordres aux am*.-
raux. a
NOUVELLES DIVERSES
Les sièges vacants au parlement français.
Le nombre des sièges vacants au Parlement a'élève au-
jourd'hui à 54, dont 37 à la Chambre et 37 au Sénat. Parmi
les sénateurs décédés, les plus connus sont :
MM. Camille PellcUn (Bouches-du-Rhôiie), Mézières
(Mcurthe-ct-Moselle), Sarrien (Saônc-et-Loïre).
Parmi les députéa citons :
MM. Delafosse (Calvados), De Mun (Finistère), Rozct
(Haute-Marne), Proust (Savoie), tué a l'ennemi, Vaillant
(Seine), Jaurès (Tarn), assassiné.
Ont été tués à l'ennemi : 1 sénateur et 5 députés, En outre
a députés sont invalides et 1, comme on sait, a été assassiné.
Hommage tardif.
Les membres de la Chambre dea lords et de la Chambre
des Communes du Parlement britannique préienta a Paris
■Csont rendus un de ces jours à la statue de Jeanne d'Are,
place des Pyramides, où ils ont déposé une palme avec l'ins-
cription suivante :
1 Les représentants du Parlement britannique déposent cette
p&lmi! aux pieds de Jeanne d'Arc, comme- le symbole- de la récon-
ciliation complète des deux pays a l'heure où les deux peuples,
unis dans le même sentiment de vénération pour l'héroïne de la
vieille brance, défendent ensemble la liberté du monde (!)
Celte amende honorable, aussi intéressée que tardive, res-
semble fort à une mauvaise plaisanterie.
La crue de la Seine.
Nous lisons dans le « Temps » du a5 février :
Le mauvais temps a détermine une nouvelle hausse de la
Seine. Tous les quais sont subnieigé* dans ta traversée de Pans.
Hier soir, bien que les prévisions du service des eaux ne soient
pas alarmantes, des équipes do surveillants ont vérillé le débit des
égouls qui demeure normal. Du (ait de la crue, le ravitaillement
de la ville, qui se faisait en grande partie par voie fluviale, te
trouve entravé. Les cotes communiquées hier par les services
hjdrographiques sont les suivantes pour li région pnnsicnne :
Pont d'Austertilz, 4 m. C9 (la veille 4 m. 14) ; pont do la Tour-
nello, 4 m. '24 (la veille- 3 m. C9) ; ponl Royal, 5 m. 33 (la veille
5 m. 10) ; écluse do Suresncs, en amont, 6 m. 50 (la veille 0 m. 27),
en aval, 8 m. 15 ; Dezons, 4 m. 99 (la veille 4 m. T8).
A Choisy-le-Roi, les terrains en bordure du quai Pompadour et
du quai des Gondoles forment de vastes marécages.
A Ivry-sur-Seino, de nombreux habitants et commerçants d'Ivry-
Port, établis dans les rues proches des quais, ont déménagé ou
font leurs préparatifs en prévision de l'inondation. Les rues de
Marne-, Galilée, les boulevards Lemoine ot Dcnis-Papin sont parti-
culièrement éprouvés ; certaines voies sont rendues impraticables.
Le pont du chemin do fer situé rue Dcnis-Papin est interdit a la
circulation.
A Issy-les-.Vfoubneaux, do nombreuses caves sont inondées par
infiltration. Le terrain du champ do manœuvres est envahi por
les eaux. a
Mort de M. Jules Jaluzot.
On annonce la mort de M. Jules Jaluzot, ancien député de la
Nièvre, décédé hier a la suite d'une crise d'urémie ti l'âge do
qualro-vingt-un ans. Originaire do Corvol-l'Oi gueilleux (Nièvre),
M. Jaluzot était le 111 s d'un notaire. D'abord simple commis au
a Bon Marché il fonda par la suite les «Magasins du Printemps».
Après l'incendie qui détruisit en partie cet établissement (1831), il
le reconstruisit el l'organisa aous forme d'une société anonyme.
En 1908, il dut abandonner la gérance do celle société, à la téle
de laquelle les actionnaires placèrent M. Laguionic, qui transforma
et développa considérablement le a Printemps h.
Entre temps", M. Jaluzot avait pris la direction de deux journaux
du soir, «La Presse» et «La Patrie». D'autre part, possesseur d'im-
portantes propriétés dans la Nièvre, ît fut élu le 22 septembre 18S9
député de Clamccy, comme révisionniste, fléélu de 1803 à 1S98,
il no se représenta pas en 1906. '*
A la suite do ipéculaUons sur les sucres, il renonça a la presse,
en mémo temps qu'au commerce, et so retira dans la Nièvre.
La nouvelle mentalité du ■ Mercure de France ».
Pendant un certain temps le a Mercure de France » était
la revue des esprits libres de la jeune France. Hélas, il n'en
est plus ainsi. Qu'on juge d'après deux échantillons de sa
prose récente : M. Benda a imaginé une lettre, telle qu'un of-
Gcier « boche » ayant tiré sur la cathédrale de Reims aurait
pu l'écrire (1). Voici l'aimable morceau de fantaisie :
Reims, 21 septembre 1914.
■ J'ai commandé la premier coup do feu. Maintenant, uno des
toura flambe Cher, ma joie csl totale. Qui, nous sommes perdus,
le monde entier ae lèvera contre nous, nous disparaîtrons. Mais
nous laisserons a ce monde une souffrance élerriello : éternelle-
ment, il pleurera de savoir qu'il y avait à celte place une immense
source de joie et qu'elle n'est plus. Ils noua auront détruits, ils
danseront sur nos tombes, mais noua serons toujours la, toujours
au milieu d'eux, par les ruines de ce qui était beau, par l'cmpeche-
menl de bonheur dont noua serons la cause, dont ils sauront que
nous gommes la cause. Cola me console de tout.
Je voudrais qu'il n'y eût au monde qu'un exemplaire d'Homère
et pouvoir le détruire.
Quelle dégringolade I
D'autre part nous lisons dans le a Bund » de Berne :
« Sous le titre a Suisse » M. Louis Dumur publie dans
le a Mercure de France », un long article qui, en fait de sot-
tises, conlrevérités et injures immondes contre la Suisse alle-
mande dépasse tout ce qu'on a vu jusqu'à ce jour. Lea trois 1
quarts des journaux suisses de langue allemande sont trai-
tés de mercenaires de l'Agence Mosse de Berlin ; on aurait,
paralt-il, enfermé la Suisse dans un réseau étroit d'espion-
nage, on aurait tout préparé pour la conquête militaire et
économique du pays, des officiers suisses se seraient livrés
1 l'espionnage el à la trahison. Les ^aurnaux suisses alle-
mands auraient couvert les fautes de ces officiera et accusé
la Suisse romande de complicité, etc., etc. »
Le tiBundn ajoute que ce M. Dumur est jugé sévèrement,
et en Suisse ocidcnta_le aussi. Il renonce à réfuter les basses
injures de ce monsieur. Nous avons reproduit l'entrefilet
pour montrer à quel niveau se trouve aujourd'hui une revue
de bon renom, qui porle le nom le plus vénérable des publi-
cations françaises.
Un imposteur.
Amputé des deux jambes à la suite d'un accident de
chemin de fer, un tailleur d'habits, Germain Pernot, demeu-
rant rue Lafayelle, 135, résolut de profiter de cette mutilation
— à la suite de laquelle il avait du reste touché une forte
indemnité — pour se transformer en une glorieuse victime
de la guerre et en tirer d'appréciables bénéfices. Ayant en-
dossé un uniforme de capitaine de l'aimée belge, ogrémenté
de nombreuses décorations, il lit ses débuis dans la carrière
militaire en l'exhibant sur les boulevard'*. Et son infirmité
l'aida puissamment à accréditer le récit de ses imaginaires
exploits, auxquels, disait-il, la retraite de Charleroi avait
malheureusement mis un terme.
Germain Pernot, grâce a ce stratagème, réussit a se faire
verser des sommes importantes et se rendit coupable de nom-
breuses escroqueries. 11 a été arrêté.
Les besoins intellectuel» du soldat allemand.
Depuis peu, les autorités militaires allemandes ont orga-
nisé des bibliothèques do guerre ambulantes pour répandre
le plus possible les bienfaits d'une bonne lecture parmi les
troupes. L'humour des soldats a baptisé ces bibliothèques
du nom de ■ canons éducaleurs ».
Des voitures contiennent de 1,006 ù i,5oô livres. II y a
uno petite cotisation à payer ; non par les simples soldats,
mais par les officiers, qui payent 5 pfg. par jour et par
volume.
HISTOIRES AMUSANTES
Le civilisateur u en civil ».
La « Liberté » du ia février raconte l'histoire suivante :
« Les Belges ont, comme on sait, recruté quelques beaux
noirs au Congo et les ont mêlés k leurs troupes. Ces noirs
portent le même uniforme que les soldais blancs ; mais, ha-
bitués à vivre nus, ils ne manquent aucune occasion de se
dévêtir. %
L'autre jour, malgré l'air vif, un hercule se promenait
absolument nu dans une petite ville de l'arrière.
— Pourquoi t'es-lu déshabillé P lui demande un sous-
officier.
— Moi en permission. Y a bon. Me mettre <i en civil ».
Le lieutenant-colonel Illisible.
Nous lisons dans 1' « Œuvre îr :
Depuis quelque temps, un grand nombre d'ordres du
jour du G. Q. G, se présentent sous la forme suivante :
quand QIMItTlEn hénéhal
dis ai 1 m f. k y db l'est Ad G. q. G., la. ...... .
SM-Xyr 0rlinn......(K>„iU|
Bureau au Personnel
Signé : J. Joftmf.
Pour dirait conforme .
le lieutenant-colonel, chef de bureau
du Personnel :
Signé : Ilusihlb.
Toutes ces mentions sont imprimées, même celle-ci :
« Signé : Illisible, »
Les poilus se perdent en conjectures sur la personnalité
du lieutenant-colonel Illisible.
Calendrier rétrospectif de la rjrande guerre
% mars 1915. — Attaques françaises en Champagne.
Avance russe près de Prnaznysz. Les ^nglaia bombardent
sans succès les Dardanelles.
3 mars 1915. — Nouvelles attaques françaises en Cham-
pagne repoussées. Défaite sanglante des Busses à la Dialo,
au sud-est de Zakhczyn.
LE MIROIR DE LA PRESSE FRANÇAISE
La « Gazette » a, à plusieurs reprises, signalé le caraelir»
fantaisiste et tendancieux, voire mensonger des informations
que tancent journellement à travers le mon Je Us agences des
Alliés et leurs stations radiograpluques de Lyon, Poldnu,
Carnuvon, etc. Pour illustrer ce que valent en réaliii ces in-
formations, il suffira de remettre sous les yeux de nos lec-
leuri, au y'our te jour, les nouvelles ei appréciations pu-
bliées, il y a un an, par la grande presse parisienne.
85 février 1915.
Extraits du « Mutin » :
«LA CHASSE AU CUIVRE. Un prisonnier français en
Allemagne u. réussi & nous faire connaître le fait suivant *
qui est caractéristique : l'autorité allemande a fait découdre
tous les boulons de cuivre dea capotes et des vestes des pri-
sonniers et les a remplacé par des boutons de corne, pour
employer le cuivre à la fabrication des douilles de cartouches
ou,des obus. »
LA FAMINE EN ALLEMAGNE : Les saucisses de chien.
On s'attend A ce que le gouvernement allemand étende pro-
chainement son contrôle sur tous les approvisionnements,.,.
Des agents allemands achètent leura chiens aux paysans de
l'ouest du Juttnnd ; ils payent jusqu'à 75 francs des chiens
bien gras, qui sont destinés à faire des saucisses pour la
consommation des paysans, »
tS lévrier 1915.
Extraits du « Matin » :
LE MORAL DES SOLDATS ALLEMANDS SEMBLE
GRAVEMENT ATTEINT. Ils pleurent, quand on les envole
au front (1) Le 9 lévrier le roi de Bavière est arrivé à Namur.
Il y a passé en rîvue 1500 Bavarois du landsturm qui ont été
mis le lendemain en route pour Maubeuge. Pendant cette
revue la plupart des hommes pleuraient (I) Le 12, le baron
de Bissmg, gouverneur de Belgique, a passé en revue, à Ni-
velles, 5000 hommîs de troupes d'infanterie, qui parlaient le
lendemain pour la Russie avec trois batteries d'artillerie et
un régiment de hussards. Beaucoup de ces hommes pleu-
raient à chaudes larmes. La moral des officiers parait
baisser de façon générale. Dans les quatre dernières
semâmes un certain nombre d'entre eux se sont suicidés.
Quelques-uns de ceux qui sont actuellement blessés ne
cachent pus qu'ils considèrent là pailie comme perdue, en
raison suilout de l'effroyable consommation d'hommes faite
au début de la campagne. Les équipements des troupes qui
occupent ia Belgique sont toul a fuil incomplets. La moitié
des hommes n'ont pas de baïonnette et sont armés soit de
fusil modèle 1871 transformé, aoit de fusais de chasse. La
majorité d'entre eux sont habillés d'uniformes belges.
z7 février 1915.
Extraits du « Matin » :
« LE DERNIER CROISSANT. . . . Armée de la Kameloie
de Krupp, pourvus de munitions qui ne parlent pas et com-
mandés par des chefs boches qui « hchent le camp u, les
troupes du Khalife ne sont plus que des compagnons d'An-
Baba. Aussi meurent-ils sans honneur, après avoir vécu
sans prestige. . . La chute da la Turquie sera plus ou moins
lente, suivant que les Alliés meltronl piu* ou moins de jours
à triompher des obstacles accumulés dans le détroit qui la
protège : mail ses derniers jours sont comptés ; c'est par
un raliinement de Justice que le vieil Abdui-Hamid, revenu
pour y mourir sur cette terre d'Asie d'où l'étaient élancés
ses aïeux a la conquête de l'occident, pourra voir, avant de
fermer les yeux, tes drapeaux dea nations civilisées rem-
placer a Ste. Sophie les étendards du Prophète, s
DERNIÈRE NOUVELLE
Un paquebot de 12,400 tonnes détruit.
Londros, 28 février 1918.
Le paquebot anglais « Maloja », d'une jauge de ia,4.2i
tonnes, s heurté, près de Dover, une mine et a coulé*. H avait
i bord 57 passagers pour Bombay. L'explosion fut si forte
que les maisons de Dover ae mirent à trembler.
Le vapeur anglais « Empress of fort William », venant
su secours du « Maloja », heurta une autre mine et coula
également. Trois enduvres du « Maloja _» furent débarqués
i Dover, les blessés ont été logés sur un bsteau d'ambu-
lance.
En outre, le paquebot hollandais h Uecklcnburg » (a,885
tonnes) qui se rendait k Vlissingcn fut détruit par une mine ;
l'équipage et les passagers furent recueillis par le vapeur
« Westerdyk m.
Le vapeur suédois « Botml 11 (1,117 t°nnea) a également
coulé près de Dover. 17 personnes purent être sauvées.
CASSEL-NIEDERZWEHREN
• (Suite.)
Seuon Henri, Lons-le-Saunier (Jura), infanterie kk-
Situbin Jules, Lous-le-Saunicr (Jura), infanterie 64>
Saurcl Joseph, Mcnlon (Alpes-Maril.), bataillon chass. 67.
Sepfond Adiii n, Menton (Alpes-Marit.), bataillon chass. 67.
SerpLi Eugène, Lons-le-Saunier (Jura), infanterie 44.
Serricre Claude, Lons-le-Saunier (Jura), infanterie 44.
Simotwt Louis, Sens (\omie), infanterie 38g.
Soubcyrand Daniel, Menton (Alpes-Marit.), bal. chass. 67.
bleib Jacob, Belfort (Iljut-Ithin), infanterie 35.
Suchil Charles, Gérardmer (Vosges), infanterie 35a.
Sumten Léun, Menton (.Alpes-Marit.), bataillon chasseurs 7O.
Tavier Pierre, Alger (Algérie), zouaves 4-
TavùKdlil Pierre, Alger (Algérie), tirailleurs 9.
Tcrncn Henri, Lons-le-Saunier (Jura), infanterie 44-
Terre t Albert, Gérardmer (Vosges), caporal, infanterie 35a,
Terrier Georges, Besançon (.Doubs), infanterie 60.
Thcurct Jeun-Baptiste, Besançon (,Doubs), infanterie 60.
Thévcnot Henri, Lons-le-Saunier, sergent-fourrier, inf, 44.
Thicbaul Fernand, Saint-Dié (Vosges), bataillon chass. 45.
Timonier Jean, bl-ÎNicolas-du-Port (M.-et-Moa.), bat. chas. 4.
Touiuier Emile, Besançon (Doubs), infanterie 60.
Toùxoier Maurice, Besjiiçon (Doubs), infanterie fio.
Tour DOUX Louis, Besançon (.Doubs), caporal, infanterie 60.
î'rémL'llat Félix, Menton (Alpes-Marit.), bataillon chass, 67.
Trontin Alphonse, Besançon (Doubs), infanterie 60.
True Louis, Menton (Alpes-Marit.), bataillon chasseurs 67.
CniHaud Louis-Joseph, Buurgom (Isère), scrg.-four., inf. aa.
ErottiL^r Anselme, Mumers (Sarlhe), sergent, infanterie i3o.
Billoud Benè, Benny t.Ain), caporal, infanterie aa.
Cas set Charles, Chambéry (Savoie), caporal, infanterie i4d.
Agcron Jean, Montmirail (Drôme), caporal, infanterie 755.
Kallin Louis, Lvon (Ubùne}), caporal, infanteiie aa.
Mallin Joaxttry, Lyon (Hhône), caporal, infanterie 3o,
Alex Eugène, Ox (Itère)-, infanterie i4o.
Maréchal André, Moutagnole (Savoie), infaiilciie i.'io.
Mermoi Joseph, U Biolle (Savoie), infanterie ifo.
Genlelat Chartes, Gravillc (Savoie), infanlciie a3.
Troude Emile, Quillehceuf (Eure), infanterie a4-
Calluut Maurice, ttouen (Seine-Inférieure), infanterie a4.
Boudin AUiert, llouen (Seine-Inférieure), infanterie a/L
Achurd Amedt'e, SI-Agiimi-en-Veieora ^Diôme), infant. 76.
l'ernaud J'aul, Montrigaiâd (Drôme), infanlciie 75.
KeUtrd Jcan-hlie, St-Hliiilibert-d'Cntremont (Isère), inf. i4o
Châtain Joseph, Saint-ftilakfl (Isère), infanterie 140.
Mérand Jean, Veyrms (Isère), infajilcrie 3o.
Desmond Bmilien, fr'errièret-St-Hilaire (Eure), infant. a4\
BaMtùic Alcide, Couvain (Unie), infanterie a4.
Moum Jules, Aux Ahreti (hère), sergent, infanterie 5?.
Gachet Maurice, Suresncs (Seine), infanterie i4o.
Socquet Joseph, Comhlolaz (llaule-Sa'voie), infanterie (40.
Mazet Jean, OuUsa (Isère), infanterie ijo.
Montagnat Alphonse, Miribel-Icz-Echellea (Isère), inf. i4o.
Guéraud Marins, Voiran (Isère), infanterie i4o.
Jaste Jules, Saintc-Blandïne (Isère), infanterie i4o.
Croibier Louis, Corbelin (Isère), infanterie i4o.
,Chevallay François, Champaugca (Haute-Savoie), infaul. i^o
Terrasse Pierre, Valence (Drôme), infanterie aa.
Boirel Adrien, La Mure (Isère), infanterie i4o.
Tarlaix Constant, La Mure (Isère), infanterie i4o.
Villal Auguste, Rives (Isère), infanterie aa.
Carret Ollivier, Beaucroissans (Isère), infanterie aa.
Guiguard Romain, Le Passage (Isère), infanterie 22,
Mollart Joseph, St-Didier-de-la-Tour (Iaère), infanterie aa.
GuiHoud Camille, St-Didier-de-la-Tour (Isère), infant, aa.
Coudurier Joseph, Aoste (Isère), infanterie i4o.
Leisieu Xavier, Bourg (Ain), infanterie i4o.
Germaine Gérazime, Sl-Picrre-de-Cernières (Eure), inf. a4-
Marie Armand-Henri, St-Ouen-lc-Mnugcr (S.-Inf.), inf. 37.
Fleury Isidore, Marchemaiaon (Orne), infanterie io3.
Perrin Jean, Le Passage (Isère), infanterie aa.
Qeyrot François, Busicres (Haute-Vienne), infanterie 338.
Lambert Henri, St-Denis-de-Gautmès (Mayenne), inf. i3o.
Chauve! G., St-Georges-de-Ramtcnbefiu (I.-el-V.), inf. i3o.
Monceau Jean-Marie, Lubarcornières (Mayenne), inf. i3o.
Larranaga Pierre, Cambon (Basses-Pyrénées), infant. i45.
Bara Edmond, Paris, caporal, infanterie a4<
Poteau René, Paris, caporal, infanterie a4.
Barroy Pierre, Bourgon (Mayenne), infanterie i3o.
Pagct Emile, Saint-Félix (Haute-Savoie), infanterie 3o.
Curtet François, Saint-Félix (Haute-Savoie), infanterie 3o.
Chevalier Auguste, Verneil-le-Chétif (Sarlhe), inf. ii5.
Polteau Auguste, Verneil-le-Chétif (Sarthe), infant. n5.
Deltindri Henri, Mailleraye-sur-Seine (Seine-Infér.), inf. a4.
Gavard Louis, Genève" (Suisse), infanterie 3o.
Perret Joseph, Saint-Sauveur-en-Bry (Loire), infanlèrie aa.
Pend Jean-Marie, Romagnieux (Isère), infanterie 75.
Magnat Victorien, Chatte (Isère), infanterie 76.
Lebois Alphonse, Munuevillc-la-Raoult (Eure), infant, ai.
Voivenet Grégoire, Pont-Audemer (Eure), infanterie a4.
Ménduu Fernand, La Roche-sur-Yon (Vendée), infant. 117.
Ponton Jean, llourg-Argeutal (Loire), infanterie 70.
Besson Jules, Genève (Suisse), infanterie 75.
Lambert Victor, Nancy (Meurthe-el-Musellc), infant. 117.
Charpentier Aimé, Berna; Eure), infanterie a4.
Simon André, Champigny (Seine), infanterie 354.
Mercier Henri, Lausanne (Suisse), infanterie 3o.
Dulau Auguste, Bayonne (Basses-Pyrénées), sergent, inf. a4o
Aleimant Pierre, Toulouse (ilte-Gar.), sergent, tirailleurs 8.
l'iat Paul, Neuilly-sur-Seine (Seine), sergent, infanterie ioa.
Leroux Gaston, Le Mans (Sarthe), sergent, infanterie 117.
Gombert Frédéric, Dunkerque (Nord), sergent, infanl. îao.
Prost Victor, Lyon (Rhône), sergent, infanterie aa.
Sicot Maurice, Dreux (Eure-et-Loire), sergent, infant. io3.
Michel Paul, Nogent-sur-Oise (Oise), adjudant, infant. 3r.
Picquart Eugène, Nancy (Meurthe-ct Mob.), adjudant, inf. 69
Champemonl Félix, Lyon (Rhône), sergent, zouaves a.
Bouteillon Joseph, Lepin (Isère), aergent, infanterie aa.
Mélîn Augusliu, Mayenne (Moyenne), sergent, infant. i3o.
Ballagny E., Carrières-sur-Seine (S.-et-O.), caporal, inf. a4.
Servaud Pierre-Léon, Le Mans (Sarthe), caporal, inf. 117.
Hélaud Constant, Achuillé (Mayenne), infanterie io3.
Lecasble Robert, Epaignes (Eure), infanterie a4-
Laboide Bernard, Epaignes (Eure), infanterie a4.
Astice Jean, Cavaillon (Vauclusc), infanterie 5a.
Favreau Louis-Henri, Mervent (Vendée), infant, terril. 84.
Cherouies Léon-Eug., Auvers-sur-Oise (S.-et-O.), inf. ter, ia.
Satel Henri-Firmin, Le Puy (Haute-Loire), infanterie 5a.
Durieux Claude, Ailhon (Ardèche), infanterie 5a.
Lebceuf Octave-Jean, La Rochelle (Char.-Inf.), inf. territ. 84.
Troncy Stéphane, Romne (Loire), infanterie aa.
Riklin Paul, Ravillier (Haut-Rhin), infanterie 35.
Déniaux Victor, La Flèche (Sarthe), infanterie a4-
Fréchet Alphonse, Marignie (Sarthe), infanterie 117.
Larrat Louis, Samazan (Lot-et-Garonne), caporal, zouaves 4.
Dufayet Jean, Moriac (Cantal), infanterie iai.
Ltutelet Alexandre, Luret (Eure), infanterie ia4.
Clair Marcel, Fontaine (Vendée), infanterie 84.
Thomas Jules, Tour (Loire), infanterie 84-
Quinard Eugène, Challier-Emarait (Vendée), infanterie 84-
Joussct Jules, Bazogcs-en-Pareds (Vendée), infanterie 84.
Rimbaud Henri, Allier (Vendée), infanterie 84.
Emard Louis, Ehouaisais-Bouildroùc (Vendée), infant. 84.
Savarian Jean, Bourncaux (Vendée), infanterie 84.
Bai hier Emile, Saintillier-du-Bois (Vendée), infanterie 84.
Démange Camille, Grenoble (Isère), infanterie i4o.
Mai (eau Pierre, Toussaint (Seine-Inférieure), infanterie a4.
Lcncquc Albert, Rouen (Seine-Inférieure), infanterie a4.
Saxulrain Maurice*, Grotet (Eure), infanterie a4.
Grenier Henri, Pout-Audemer (Eure), infanterie a4.
Tailleferl René, Pont-Audemer (Eure), infanterie a4>
Laignk'l Joseph, Sl-Victor-dc-Pine (Scine-et-Oise), inf. a4-
Farain Jules, Ponl-Audemer (Eure), infanterie a4-
Valtou Constant, Vcriil (Vendée), infanterie a4.
Riot Pierre, Charenton (Seine), caporal, infanterie 10a.
Jouinet Louis, Rueil (Seine-et-Oiae), caporal, infant. 10a.
Bai hier Jean, Arsas (Isère), caporal, infanterie "599.
Monska Hippolyte, Orly (Seinc-et-Oise), caporal, inf. 3i5.
Dufréchon Louis, Pau (Basses-Pyrénées),) infanterie 13.
Castéra Joseph, Sarranee (Basses-Pyrénées), infanterie im.
Baonéria Laurent, Monein (Basses-Pyrénées), infanterie ia.
Dassé Jean, Magescq (Landes), infanterie ia.
Bernas Jean, Salies-de-Béarn (Basses-Pyrénées), inf. ia.
, Ltbarthe Jean, Ygos (.Landes), infanterie utiOj
Coussirat Jules, Salies-de-Béarn (Basses-Pyrénées), inf. ia.
Rougeaux llcnii, Les Mcsnuls-Monlfort (S.-et-O.), inf. 1Î0.
Pautrel Georges, Larchamps (Mayenne), infanterie i3q.
George t Ferdinand, Voulrey (Mayenne), infanterie to3.
GiUe Léon, Paris, infanlciie i3o,
Iloulny Emile, P^ris, infanterie 117.
Brard Albert, Le Mans (.Sarlhe), infanterie 117.
Mouvait Lucien, St-Pierre-de-Conrjeille» (Eure), inf. aa4.
Dufal Emile, Pré-en-Pail (Mayenne), infanterie i3o.
Marcy Gaston, Denain (Noriij, brigadier, dragons 1G.
Rmrd Pierre, Combourg (Jlle-el-\ ilaine), infanterie 101.
Confaît Louis-Jules, Dreux (Eure-et-Loire), infanterie 101.
Georges François, Lyon (Rhône), infanterie 75.
Mille Louis, Landrethun-le-Nord (Pas dc-Calaïs), infant. 33.
Chevalier Clément, Fontcnay-le-Comte (Vendée), inf. ter. 84.
Scossat René, Paris, infanterie i3o.
Bouttier Gustave. La Rassongc (Moyenne), infanlcric 117-
Ballay Joseph, Rouen tScine Inférieure), infanterie 117.
Labbé François, Rannée (Hle-et-Vilaine), infanterie 117.
(Juillet Eugène, Fontaine-Sl-Marlin (Sarlhe), infanterie 117.
Leroy Louis, Parcnncs (Sarthe), infanterie 117.
Humbert Louis, Coulongé (Sarthe), infanterie 117.
Roux Michel, Vonnas (Ain), infanterie i33.
Horrieux Pierre, Boucot (Pyrénées), infanterie a4g.
Oubron Léon, Berck-Plagc (Pas-de-Calais), infanterie 8.
Morin Alexandre, La Suze (Sarthe), infanterie 117.
Cognard Albert, Mayet (Sarthe), infanterie 117.
Alexandre Henri, Bois-Colombes (Seine), infanterie 117.
Bonhomme Jean-Marie, Saint-Etienne (Loire), infant. a5a.
Navail Raymond, Marrellus (Lot-et-Garonne), cap., inf. 88.
Méreau Charles, Belfort (Haut-Rhin), infanterie i4o.
Dessois Victor, Mohon (Ardennes), infanterie or.
Lïgcr Georges, Châtcauneuf (Loiret), infanterie 76.
Rarbeau François, Angers (Maine-et-Loire), infanterie i35.
Laurent François, St-Phillibert (Morbihan), inf. marine 1.
Estellon Frédéric, Bairct-dc-Lioure (Drôme), infanterie i5o.
Coutard Edouard, Coulons (Sarthe), infanterie io4*
Cancc Jean, Colombiers (Mayenne), infanterie territor. *t-
Girroir Georges, Socourt (Vosges), chasseurs à pied a,
Collin Pierre, fvry (Seine), infanterie a4i.
Liaubet Jean, Paris, infanterie 369.
Lagachc Victor, Alforlville (Seine), infanterie territor. 3.
Pizcpan Gabriel, Pelvoux (Hautes-Alpes), caporal, inf. if»9-
Gagneux François, Thuellin (Itère), infanterie ala*-
Barreau François, Boissièret-des-Landcs (Vendée), Inf. 5fl3*
Vital Gaston, Carrelât (Ariège), infanterie 5a.
Romand Albert, Paris, chasseurs d'Afrique S.
Luiggi Paul-Martin, Ile Routse (Corte), chasseurt 'd'Afr. &■
Fuenles André, Bon-Sfer Oran (Algérie), aouavea 3.
Gégu Adolphe, Laval (V .1 nnç), caporal, infanterie io3.
Gérard Yves, Traon (Mayenne), infanterie io3.
Serrct Vincent, Condorcet (Drôme), infanterie 5a.
Loquet René, St-Vinccnt-dc-BouIet (Eure), infanterie
Magnier Erncst-Emilc, Reims (Marne), infanterie 33a.
Parmcnticr Numa, Paris, infanterie 383
Matra t Gabriel, Saint-Etienne (Loire), unuaves a.
Boudorvy Louis, Castclnaudary (Aude), Imttnh'ric S.
Léveillc Alexandre, N.-D.-eVBondèville (Seine-I-i, mf- a*<
Barroia Gaston, ThiltonrinV (Eure1. mf»it*rriP
GAZETTE DES ARDEIMNES
1" Mars 1816
La mort de Y « Amiral-Charner »
Dans un article consacré nu torpillage du croiseur fron-
çais « Amiral-Çharner » à lu côte syrienne, Gustave Hervé
en téle de !a « Victoire » du ao février :
« Un de mes confrères constate avec un douloureux
élonnement que lorsque noua perdons de gros navires de
guerre pu le faii de torpilles, nos umia anglais et nous, les
Anglais sauvent une grande partie de leurs équipages (pas
toujours. — La Réd.), tandis que les nôtres sont à peu près
complètement perdus. L' « Aréthusa », le croiseur anglais
qui vient de sombrer, a eu presque tout son équipage sauvé ;
■ur notre « Amiral-Charner >i il y avait fioo hommes : on
en a sauvé un seul,..,
« Sans doute lei conditions varient d'un torpillage a
l'autre : selon qu'un navire est torpillé de jour ou de nuit,
par beau temps ou par mer houleuse, qu'il est frappé plus
ou moins grièvement, le sauvetage est plus ou moins dif-
ficile. Mais comme les conditions ne sont pas toujours ex-
clusivement défavorables aux navires fronçais et exclusi-
vement favorables aux navires anglais, il faut bien 'qu'il y
ait à celle différence du nombre des marins sauvés une
cause et une explication. •
<i Mon confrère se borne à poser la question et à espérer
qu'on t4chera de trouver IeB moyens, à l'avenir, d'empé-
oher que les malheurs qui arrivent à nos navires de guerre
n'entraînent pas plus de victimes que lorsqu'il s'agit de
navires anglais.
K Mon confrère pose la question : mais, sur nos côtes il
n'y a pat une famille de marins, sur nos navires il n'y a
paa un marin de deuxième classe qui n'ait trouvé la ré-
ponse à cette question angoissante. Sa réponse ? C'est que
nous commettons dea fautes et des imprudences que la
marine anglaise ne commet pas.
« Dans le cas de Y « Amiral-Charner », l'erreur est mn-
nifesle ; c'est d'ailleurs la même erreur dont le « Gam-
betla » a été victime, il y a un an. .
k C'est l'erreur qui consiste a foire faire des patrouilles
par de vieux croiseurs cuirassés, à faible vitesse, sans k.ftf
faire accompagner d'un compagnon de route.
k L' « Amiral-Charner n n'a mis que deux minutes k
disparaître ioui lea flots : on a recueilli sur un radeau un
homme vivant, k côté de quatorze de ses camarades sans
vie, dont nous ne nous douions que trop de quelle mort
atroce ils ont fini....
« S'il y a un moyen quelconque d'éviter des catasti-o-
phej commo celles du « GambeUa » el de 1' « Amiral-
Charner », de grâce, qu'on donne des ordres aux am*.-
raux. a
NOUVELLES DIVERSES
Les sièges vacants au parlement français.
Le nombre des sièges vacants au Parlement a'élève au-
jourd'hui à 54, dont 37 à la Chambre et 37 au Sénat. Parmi
les sénateurs décédés, les plus connus sont :
MM. Camille PellcUn (Bouches-du-Rhôiie), Mézières
(Mcurthe-ct-Moselle), Sarrien (Saônc-et-Loïre).
Parmi les députéa citons :
MM. Delafosse (Calvados), De Mun (Finistère), Rozct
(Haute-Marne), Proust (Savoie), tué a l'ennemi, Vaillant
(Seine), Jaurès (Tarn), assassiné.
Ont été tués à l'ennemi : 1 sénateur et 5 députés, En outre
a députés sont invalides et 1, comme on sait, a été assassiné.
Hommage tardif.
Les membres de la Chambre dea lords et de la Chambre
des Communes du Parlement britannique préienta a Paris
■Csont rendus un de ces jours à la statue de Jeanne d'Are,
place des Pyramides, où ils ont déposé une palme avec l'ins-
cription suivante :
1 Les représentants du Parlement britannique déposent cette
p&lmi! aux pieds de Jeanne d'Arc, comme- le symbole- de la récon-
ciliation complète des deux pays a l'heure où les deux peuples,
unis dans le même sentiment de vénération pour l'héroïne de la
vieille brance, défendent ensemble la liberté du monde (!)
Celte amende honorable, aussi intéressée que tardive, res-
semble fort à une mauvaise plaisanterie.
La crue de la Seine.
Nous lisons dans le « Temps » du a5 février :
Le mauvais temps a détermine une nouvelle hausse de la
Seine. Tous les quais sont subnieigé* dans ta traversée de Pans.
Hier soir, bien que les prévisions du service des eaux ne soient
pas alarmantes, des équipes do surveillants ont vérillé le débit des
égouls qui demeure normal. Du (ait de la crue, le ravitaillement
de la ville, qui se faisait en grande partie par voie fluviale, te
trouve entravé. Les cotes communiquées hier par les services
hjdrographiques sont les suivantes pour li région pnnsicnne :
Pont d'Austertilz, 4 m. C9 (la veille 4 m. 14) ; pont do la Tour-
nello, 4 m. '24 (la veille- 3 m. C9) ; ponl Royal, 5 m. 33 (la veille
5 m. 10) ; écluse do Suresncs, en amont, 6 m. 50 (la veille 0 m. 27),
en aval, 8 m. 15 ; Dezons, 4 m. 99 (la veille 4 m. T8).
A Choisy-le-Roi, les terrains en bordure du quai Pompadour et
du quai des Gondoles forment de vastes marécages.
A Ivry-sur-Seino, de nombreux habitants et commerçants d'Ivry-
Port, établis dans les rues proches des quais, ont déménagé ou
font leurs préparatifs en prévision de l'inondation. Les rues de
Marne-, Galilée, les boulevards Lemoine ot Dcnis-Papin sont parti-
culièrement éprouvés ; certaines voies sont rendues impraticables.
Le pont du chemin do fer situé rue Dcnis-Papin est interdit a la
circulation.
A Issy-les-.Vfoubneaux, do nombreuses caves sont inondées par
infiltration. Le terrain du champ do manœuvres est envahi por
les eaux. a
Mort de M. Jules Jaluzot.
On annonce la mort de M. Jules Jaluzot, ancien député de la
Nièvre, décédé hier a la suite d'une crise d'urémie ti l'âge do
qualro-vingt-un ans. Originaire do Corvol-l'Oi gueilleux (Nièvre),
M. Jaluzot était le 111 s d'un notaire. D'abord simple commis au
a Bon Marché il fonda par la suite les «Magasins du Printemps».
Après l'incendie qui détruisit en partie cet établissement (1831), il
le reconstruisit el l'organisa aous forme d'une société anonyme.
En 1908, il dut abandonner la gérance do celle société, à la téle
de laquelle les actionnaires placèrent M. Laguionic, qui transforma
et développa considérablement le a Printemps h.
Entre temps", M. Jaluzot avait pris la direction de deux journaux
du soir, «La Presse» et «La Patrie». D'autre part, possesseur d'im-
portantes propriétés dans la Nièvre, ît fut élu le 22 septembre 18S9
député de Clamccy, comme révisionniste, fléélu de 1803 à 1S98,
il no se représenta pas en 1906. '*
A la suite do ipéculaUons sur les sucres, il renonça a la presse,
en mémo temps qu'au commerce, et so retira dans la Nièvre.
La nouvelle mentalité du ■ Mercure de France ».
Pendant un certain temps le a Mercure de France » était
la revue des esprits libres de la jeune France. Hélas, il n'en
est plus ainsi. Qu'on juge d'après deux échantillons de sa
prose récente : M. Benda a imaginé une lettre, telle qu'un of-
Gcier « boche » ayant tiré sur la cathédrale de Reims aurait
pu l'écrire (1). Voici l'aimable morceau de fantaisie :
Reims, 21 septembre 1914.
■ J'ai commandé la premier coup do feu. Maintenant, uno des
toura flambe Cher, ma joie csl totale. Qui, nous sommes perdus,
le monde entier ae lèvera contre nous, nous disparaîtrons. Mais
nous laisserons a ce monde une souffrance élerriello : éternelle-
ment, il pleurera de savoir qu'il y avait à celte place une immense
source de joie et qu'elle n'est plus. Ils noua auront détruits, ils
danseront sur nos tombes, mais noua serons toujours la, toujours
au milieu d'eux, par les ruines de ce qui était beau, par l'cmpeche-
menl de bonheur dont noua serons la cause, dont ils sauront que
nous gommes la cause. Cola me console de tout.
Je voudrais qu'il n'y eût au monde qu'un exemplaire d'Homère
et pouvoir le détruire.
Quelle dégringolade I
D'autre part nous lisons dans le a Bund » de Berne :
« Sous le titre a Suisse » M. Louis Dumur publie dans
le a Mercure de France », un long article qui, en fait de sot-
tises, conlrevérités et injures immondes contre la Suisse alle-
mande dépasse tout ce qu'on a vu jusqu'à ce jour. Lea trois 1
quarts des journaux suisses de langue allemande sont trai-
tés de mercenaires de l'Agence Mosse de Berlin ; on aurait,
paralt-il, enfermé la Suisse dans un réseau étroit d'espion-
nage, on aurait tout préparé pour la conquête militaire et
économique du pays, des officiers suisses se seraient livrés
1 l'espionnage el à la trahison. Les ^aurnaux suisses alle-
mands auraient couvert les fautes de ces officiera et accusé
la Suisse romande de complicité, etc., etc. »
Le tiBundn ajoute que ce M. Dumur est jugé sévèrement,
et en Suisse ocidcnta_le aussi. Il renonce à réfuter les basses
injures de ce monsieur. Nous avons reproduit l'entrefilet
pour montrer à quel niveau se trouve aujourd'hui une revue
de bon renom, qui porle le nom le plus vénérable des publi-
cations françaises.
Un imposteur.
Amputé des deux jambes à la suite d'un accident de
chemin de fer, un tailleur d'habits, Germain Pernot, demeu-
rant rue Lafayelle, 135, résolut de profiter de cette mutilation
— à la suite de laquelle il avait du reste touché une forte
indemnité — pour se transformer en une glorieuse victime
de la guerre et en tirer d'appréciables bénéfices. Ayant en-
dossé un uniforme de capitaine de l'aimée belge, ogrémenté
de nombreuses décorations, il lit ses débuis dans la carrière
militaire en l'exhibant sur les boulevard'*. Et son infirmité
l'aida puissamment à accréditer le récit de ses imaginaires
exploits, auxquels, disait-il, la retraite de Charleroi avait
malheureusement mis un terme.
Germain Pernot, grâce a ce stratagème, réussit a se faire
verser des sommes importantes et se rendit coupable de nom-
breuses escroqueries. 11 a été arrêté.
Les besoins intellectuel» du soldat allemand.
Depuis peu, les autorités militaires allemandes ont orga-
nisé des bibliothèques do guerre ambulantes pour répandre
le plus possible les bienfaits d'une bonne lecture parmi les
troupes. L'humour des soldats a baptisé ces bibliothèques
du nom de ■ canons éducaleurs ».
Des voitures contiennent de 1,006 ù i,5oô livres. II y a
uno petite cotisation à payer ; non par les simples soldats,
mais par les officiers, qui payent 5 pfg. par jour et par
volume.
HISTOIRES AMUSANTES
Le civilisateur u en civil ».
La « Liberté » du ia février raconte l'histoire suivante :
« Les Belges ont, comme on sait, recruté quelques beaux
noirs au Congo et les ont mêlés k leurs troupes. Ces noirs
portent le même uniforme que les soldais blancs ; mais, ha-
bitués à vivre nus, ils ne manquent aucune occasion de se
dévêtir. %
L'autre jour, malgré l'air vif, un hercule se promenait
absolument nu dans une petite ville de l'arrière.
— Pourquoi t'es-lu déshabillé P lui demande un sous-
officier.
— Moi en permission. Y a bon. Me mettre <i en civil ».
Le lieutenant-colonel Illisible.
Nous lisons dans 1' « Œuvre îr :
Depuis quelque temps, un grand nombre d'ordres du
jour du G. Q. G, se présentent sous la forme suivante :
quand QIMItTlEn hénéhal
dis ai 1 m f. k y db l'est Ad G. q. G., la. ...... .
SM-Xyr 0rlinn......(K>„iU|
Bureau au Personnel
Signé : J. Joftmf.
Pour dirait conforme .
le lieutenant-colonel, chef de bureau
du Personnel :
Signé : Ilusihlb.
Toutes ces mentions sont imprimées, même celle-ci :
« Signé : Illisible, »
Les poilus se perdent en conjectures sur la personnalité
du lieutenant-colonel Illisible.
Calendrier rétrospectif de la rjrande guerre
% mars 1915. — Attaques françaises en Champagne.
Avance russe près de Prnaznysz. Les ^nglaia bombardent
sans succès les Dardanelles.
3 mars 1915. — Nouvelles attaques françaises en Cham-
pagne repoussées. Défaite sanglante des Busses à la Dialo,
au sud-est de Zakhczyn.
LE MIROIR DE LA PRESSE FRANÇAISE
La « Gazette » a, à plusieurs reprises, signalé le caraelir»
fantaisiste et tendancieux, voire mensonger des informations
que tancent journellement à travers le mon Je Us agences des
Alliés et leurs stations radiograpluques de Lyon, Poldnu,
Carnuvon, etc. Pour illustrer ce que valent en réaliii ces in-
formations, il suffira de remettre sous les yeux de nos lec-
leuri, au y'our te jour, les nouvelles ei appréciations pu-
bliées, il y a un an, par la grande presse parisienne.
85 février 1915.
Extraits du « Mutin » :
«LA CHASSE AU CUIVRE. Un prisonnier français en
Allemagne u. réussi & nous faire connaître le fait suivant *
qui est caractéristique : l'autorité allemande a fait découdre
tous les boulons de cuivre dea capotes et des vestes des pri-
sonniers et les a remplacé par des boutons de corne, pour
employer le cuivre à la fabrication des douilles de cartouches
ou,des obus. »
LA FAMINE EN ALLEMAGNE : Les saucisses de chien.
On s'attend A ce que le gouvernement allemand étende pro-
chainement son contrôle sur tous les approvisionnements,.,.
Des agents allemands achètent leura chiens aux paysans de
l'ouest du Juttnnd ; ils payent jusqu'à 75 francs des chiens
bien gras, qui sont destinés à faire des saucisses pour la
consommation des paysans, »
tS lévrier 1915.
Extraits du « Matin » :
LE MORAL DES SOLDATS ALLEMANDS SEMBLE
GRAVEMENT ATTEINT. Ils pleurent, quand on les envole
au front (1) Le 9 lévrier le roi de Bavière est arrivé à Namur.
Il y a passé en rîvue 1500 Bavarois du landsturm qui ont été
mis le lendemain en route pour Maubeuge. Pendant cette
revue la plupart des hommes pleuraient (I) Le 12, le baron
de Bissmg, gouverneur de Belgique, a passé en revue, à Ni-
velles, 5000 hommîs de troupes d'infanterie, qui parlaient le
lendemain pour la Russie avec trois batteries d'artillerie et
un régiment de hussards. Beaucoup de ces hommes pleu-
raient à chaudes larmes. La moral des officiers parait
baisser de façon générale. Dans les quatre dernières
semâmes un certain nombre d'entre eux se sont suicidés.
Quelques-uns de ceux qui sont actuellement blessés ne
cachent pus qu'ils considèrent là pailie comme perdue, en
raison suilout de l'effroyable consommation d'hommes faite
au début de la campagne. Les équipements des troupes qui
occupent ia Belgique sont toul a fuil incomplets. La moitié
des hommes n'ont pas de baïonnette et sont armés soit de
fusil modèle 1871 transformé, aoit de fusais de chasse. La
majorité d'entre eux sont habillés d'uniformes belges.
z7 février 1915.
Extraits du « Matin » :
« LE DERNIER CROISSANT. . . . Armée de la Kameloie
de Krupp, pourvus de munitions qui ne parlent pas et com-
mandés par des chefs boches qui « hchent le camp u, les
troupes du Khalife ne sont plus que des compagnons d'An-
Baba. Aussi meurent-ils sans honneur, après avoir vécu
sans prestige. . . La chute da la Turquie sera plus ou moins
lente, suivant que les Alliés meltronl piu* ou moins de jours
à triompher des obstacles accumulés dans le détroit qui la
protège : mail ses derniers jours sont comptés ; c'est par
un raliinement de Justice que le vieil Abdui-Hamid, revenu
pour y mourir sur cette terre d'Asie d'où l'étaient élancés
ses aïeux a la conquête de l'occident, pourra voir, avant de
fermer les yeux, tes drapeaux dea nations civilisées rem-
placer a Ste. Sophie les étendards du Prophète, s
DERNIÈRE NOUVELLE
Un paquebot de 12,400 tonnes détruit.
Londros, 28 février 1918.
Le paquebot anglais « Maloja », d'une jauge de ia,4.2i
tonnes, s heurté, près de Dover, une mine et a coulé*. H avait
i bord 57 passagers pour Bombay. L'explosion fut si forte
que les maisons de Dover ae mirent à trembler.
Le vapeur anglais « Empress of fort William », venant
su secours du « Maloja », heurta une autre mine et coula
également. Trois enduvres du « Maloja _» furent débarqués
i Dover, les blessés ont été logés sur un bsteau d'ambu-
lance.
En outre, le paquebot hollandais h Uecklcnburg » (a,885
tonnes) qui se rendait k Vlissingcn fut détruit par une mine ;
l'équipage et les passagers furent recueillis par le vapeur
« Westerdyk m.
Le vapeur suédois « Botml 11 (1,117 t°nnea) a également
coulé près de Dover. 17 personnes purent être sauvées.
CASSEL-NIEDERZWEHREN
• (Suite.)
Seuon Henri, Lons-le-Saunier (Jura), infanterie kk-
Situbin Jules, Lous-le-Saunicr (Jura), infanterie 64>
Saurcl Joseph, Mcnlon (Alpes-Maril.), bataillon chass. 67.
Sepfond Adiii n, Menton (Alpes-Marit.), bataillon chass. 67.
SerpLi Eugène, Lons-le-Saunier (Jura), infanterie 44.
Serricre Claude, Lons-le-Saunier (Jura), infanterie 44.
Simotwt Louis, Sens (\omie), infanterie 38g.
Soubcyrand Daniel, Menton (Alpes-Marit.), bal. chass. 67.
bleib Jacob, Belfort (Iljut-Ithin), infanterie 35.
Suchil Charles, Gérardmer (Vosges), infanterie 35a.
Sumten Léun, Menton (.Alpes-Marit.), bataillon chasseurs 7O.
Tavier Pierre, Alger (Algérie), zouaves 4-
TavùKdlil Pierre, Alger (Algérie), tirailleurs 9.
Tcrncn Henri, Lons-le-Saunier (Jura), infanterie 44-
Terre t Albert, Gérardmer (Vosges), caporal, infanterie 35a,
Terrier Georges, Besançon (.Doubs), infanterie 60.
Thcurct Jeun-Baptiste, Besançon (,Doubs), infanterie 60.
Thévcnot Henri, Lons-le-Saunier, sergent-fourrier, inf, 44.
Thicbaul Fernand, Saint-Dié (Vosges), bataillon chass. 45.
Timonier Jean, bl-ÎNicolas-du-Port (M.-et-Moa.), bat. chas. 4.
Touiuier Emile, Besançon (Doubs), infanterie 60.
Toùxoier Maurice, Besjiiçon (Doubs), infanterie fio.
Tour DOUX Louis, Besançon (.Doubs), caporal, infanterie 60.
î'rémL'llat Félix, Menton (Alpes-Marit.), bataillon chass, 67.
Trontin Alphonse, Besançon (Doubs), infanterie 60.
True Louis, Menton (Alpes-Marit.), bataillon chasseurs 67.
CniHaud Louis-Joseph, Buurgom (Isère), scrg.-four., inf. aa.
ErottiL^r Anselme, Mumers (Sarlhe), sergent, infanterie i3o.
Billoud Benè, Benny t.Ain), caporal, infanterie aa.
Cas set Charles, Chambéry (Savoie), caporal, infanterie i4d.
Agcron Jean, Montmirail (Drôme), caporal, infanterie 755.
Kallin Louis, Lvon (Ubùne}), caporal, infanteiie aa.
Mallin Joaxttry, Lyon (Hhône), caporal, infanterie 3o,
Alex Eugène, Ox (Itère)-, infanterie i4o.
Maréchal André, Moutagnole (Savoie), infaiilciie i.'io.
Mermoi Joseph, U Biolle (Savoie), infanterie ifo.
Genlelat Chartes, Gravillc (Savoie), infanlciie a3.
Troude Emile, Quillehceuf (Eure), infanterie a4-
Calluut Maurice, ttouen (Seine-Inférieure), infanterie a4.
Boudin AUiert, llouen (Seine-Inférieure), infanterie a/L
Achurd Amedt'e, SI-Agiimi-en-Veieora ^Diôme), infant. 76.
l'ernaud J'aul, Montrigaiâd (Drôme), infanlciie 75.
KeUtrd Jcan-hlie, St-Hliiilibert-d'Cntremont (Isère), inf. i4o
Châtain Joseph, Saint-ftilakfl (Isère), infanterie 140.
Mérand Jean, Veyrms (Isère), infajilcrie 3o.
Desmond Bmilien, fr'errièret-St-Hilaire (Eure), infant. a4\
BaMtùic Alcide, Couvain (Unie), infanterie a4.
Moum Jules, Aux Ahreti (hère), sergent, infanterie 5?.
Gachet Maurice, Suresncs (Seine), infanterie i4o.
Socquet Joseph, Comhlolaz (llaule-Sa'voie), infanterie (40.
Mazet Jean, OuUsa (Isère), infanterie ijo.
Montagnat Alphonse, Miribel-Icz-Echellea (Isère), inf. i4o.
Guéraud Marins, Voiran (Isère), infanterie i4o.
Jaste Jules, Saintc-Blandïne (Isère), infanterie i4o.
Croibier Louis, Corbelin (Isère), infanterie i4o.
,Chevallay François, Champaugca (Haute-Savoie), infaul. i^o
Terrasse Pierre, Valence (Drôme), infanterie aa.
Boirel Adrien, La Mure (Isère), infanterie i4o.
Tarlaix Constant, La Mure (Isère), infanterie i4o.
Villal Auguste, Rives (Isère), infanterie aa.
Carret Ollivier, Beaucroissans (Isère), infanterie aa.
Guiguard Romain, Le Passage (Isère), infanterie 22,
Mollart Joseph, St-Didier-de-la-Tour (Iaère), infanterie aa.
GuiHoud Camille, St-Didier-de-la-Tour (Isère), infant, aa.
Coudurier Joseph, Aoste (Isère), infanterie i4o.
Leisieu Xavier, Bourg (Ain), infanterie i4o.
Germaine Gérazime, Sl-Picrre-de-Cernières (Eure), inf. a4-
Marie Armand-Henri, St-Ouen-lc-Mnugcr (S.-Inf.), inf. 37.
Fleury Isidore, Marchemaiaon (Orne), infanterie io3.
Perrin Jean, Le Passage (Isère), infanterie aa.
Qeyrot François, Busicres (Haute-Vienne), infanterie 338.
Lambert Henri, St-Denis-de-Gautmès (Mayenne), inf. i3o.
Chauve! G., St-Georges-de-Ramtcnbefiu (I.-el-V.), inf. i3o.
Monceau Jean-Marie, Lubarcornières (Mayenne), inf. i3o.
Larranaga Pierre, Cambon (Basses-Pyrénées), infant. i45.
Bara Edmond, Paris, caporal, infanterie a4<
Poteau René, Paris, caporal, infanterie a4.
Barroy Pierre, Bourgon (Mayenne), infanterie i3o.
Pagct Emile, Saint-Félix (Haute-Savoie), infanterie 3o.
Curtet François, Saint-Félix (Haute-Savoie), infanterie 3o.
Chevalier Auguste, Verneil-le-Chétif (Sarlhe), inf. ii5.
Polteau Auguste, Verneil-le-Chétif (Sarthe), infant. n5.
Deltindri Henri, Mailleraye-sur-Seine (Seine-Infér.), inf. a4.
Gavard Louis, Genève" (Suisse), infanterie 3o.
Perret Joseph, Saint-Sauveur-en-Bry (Loire), infanlèrie aa.
Pend Jean-Marie, Romagnieux (Isère), infanterie 75.
Magnat Victorien, Chatte (Isère), infanterie 76.
Lebois Alphonse, Munuevillc-la-Raoult (Eure), infant, ai.
Voivenet Grégoire, Pont-Audemer (Eure), infanterie a4.
Ménduu Fernand, La Roche-sur-Yon (Vendée), infant. 117.
Ponton Jean, llourg-Argeutal (Loire), infanterie 70.
Besson Jules, Genève (Suisse), infanterie 75.
Lambert Victor, Nancy (Meurthe-el-Musellc), infant. 117.
Charpentier Aimé, Berna; Eure), infanterie a4.
Simon André, Champigny (Seine), infanterie 354.
Mercier Henri, Lausanne (Suisse), infanterie 3o.
Dulau Auguste, Bayonne (Basses-Pyrénées), sergent, inf. a4o
Aleimant Pierre, Toulouse (ilte-Gar.), sergent, tirailleurs 8.
l'iat Paul, Neuilly-sur-Seine (Seine), sergent, infanterie ioa.
Leroux Gaston, Le Mans (Sarthe), sergent, infanterie 117.
Gombert Frédéric, Dunkerque (Nord), sergent, infanl. îao.
Prost Victor, Lyon (Rhône), sergent, infanterie aa.
Sicot Maurice, Dreux (Eure-et-Loire), sergent, infant. io3.
Michel Paul, Nogent-sur-Oise (Oise), adjudant, infant. 3r.
Picquart Eugène, Nancy (Meurthe-ct Mob.), adjudant, inf. 69
Champemonl Félix, Lyon (Rhône), sergent, zouaves a.
Bouteillon Joseph, Lepin (Isère), aergent, infanterie aa.
Mélîn Augusliu, Mayenne (Moyenne), sergent, infant. i3o.
Ballagny E., Carrières-sur-Seine (S.-et-O.), caporal, inf. a4.
Servaud Pierre-Léon, Le Mans (Sarthe), caporal, inf. 117.
Hélaud Constant, Achuillé (Mayenne), infanterie io3.
Lecasble Robert, Epaignes (Eure), infanterie a4-
Laboide Bernard, Epaignes (Eure), infanterie a4.
Astice Jean, Cavaillon (Vauclusc), infanterie 5a.
Favreau Louis-Henri, Mervent (Vendée), infant, terril. 84.
Cherouies Léon-Eug., Auvers-sur-Oise (S.-et-O.), inf. ter, ia.
Satel Henri-Firmin, Le Puy (Haute-Loire), infanterie 5a.
Durieux Claude, Ailhon (Ardèche), infanterie 5a.
Lebceuf Octave-Jean, La Rochelle (Char.-Inf.), inf. territ. 84.
Troncy Stéphane, Romne (Loire), infanterie aa.
Riklin Paul, Ravillier (Haut-Rhin), infanterie 35.
Déniaux Victor, La Flèche (Sarthe), infanterie a4-
Fréchet Alphonse, Marignie (Sarthe), infanterie 117.
Larrat Louis, Samazan (Lot-et-Garonne), caporal, zouaves 4.
Dufayet Jean, Moriac (Cantal), infanterie iai.
Ltutelet Alexandre, Luret (Eure), infanterie ia4.
Clair Marcel, Fontaine (Vendée), infanterie 84.
Thomas Jules, Tour (Loire), infanterie 84-
Quinard Eugène, Challier-Emarait (Vendée), infanterie 84-
Joussct Jules, Bazogcs-en-Pareds (Vendée), infanterie 84.
Rimbaud Henri, Allier (Vendée), infanterie 84.
Emard Louis, Ehouaisais-Bouildroùc (Vendée), infant. 84.
Savarian Jean, Bourncaux (Vendée), infanterie 84.
Bai hier Emile, Saintillier-du-Bois (Vendée), infanterie 84.
Démange Camille, Grenoble (Isère), infanterie i4o.
Mai (eau Pierre, Toussaint (Seine-Inférieure), infanterie a4.
Lcncquc Albert, Rouen (Seine-Inférieure), infanterie a4.
Saxulrain Maurice*, Grotet (Eure), infanterie a4.
Grenier Henri, Pout-Audemer (Eure), infanterie a4.
Tailleferl René, Pont-Audemer (Eure), infanterie a4>
Laignk'l Joseph, Sl-Victor-dc-Pine (Scine-et-Oise), inf. a4-
Farain Jules, Ponl-Audemer (Eure), infanterie a4-
Valtou Constant, Vcriil (Vendée), infanterie a4.
Riot Pierre, Charenton (Seine), caporal, infanterie 10a.
Jouinet Louis, Rueil (Seine-et-Oiae), caporal, infant. 10a.
Bai hier Jean, Arsas (Isère), caporal, infanterie "599.
Monska Hippolyte, Orly (Seinc-et-Oise), caporal, inf. 3i5.
Dufréchon Louis, Pau (Basses-Pyrénées),) infanterie 13.
Castéra Joseph, Sarranee (Basses-Pyrénées), infanterie im.
Baonéria Laurent, Monein (Basses-Pyrénées), infanterie ia.
Dassé Jean, Magescq (Landes), infanterie ia.
Bernas Jean, Salies-de-Béarn (Basses-Pyrénées), inf. ia.
, Ltbarthe Jean, Ygos (.Landes), infanterie utiOj
Coussirat Jules, Salies-de-Béarn (Basses-Pyrénées), inf. ia.
Rougeaux llcnii, Les Mcsnuls-Monlfort (S.-et-O.), inf. 1Î0.
Pautrel Georges, Larchamps (Mayenne), infanterie i3q.
George t Ferdinand, Voulrey (Mayenne), infanterie to3.
GiUe Léon, Paris, infanlciie i3o,
Iloulny Emile, P^ris, infanterie 117.
Brard Albert, Le Mans (.Sarlhe), infanterie 117.
Mouvait Lucien, St-Pierre-de-Conrjeille» (Eure), inf. aa4.
Dufal Emile, Pré-en-Pail (Mayenne), infanterie i3o.
Marcy Gaston, Denain (Noriij, brigadier, dragons 1G.
Rmrd Pierre, Combourg (Jlle-el-\ ilaine), infanterie 101.
Confaît Louis-Jules, Dreux (Eure-et-Loire), infanterie 101.
Georges François, Lyon (Rhône), infanterie 75.
Mille Louis, Landrethun-le-Nord (Pas dc-Calaïs), infant. 33.
Chevalier Clément, Fontcnay-le-Comte (Vendée), inf. ter. 84.
Scossat René, Paris, infanterie i3o.
Bouttier Gustave. La Rassongc (Moyenne), infanlcric 117-
Ballay Joseph, Rouen tScine Inférieure), infanterie 117.
Labbé François, Rannée (Hle-et-Vilaine), infanterie 117.
(Juillet Eugène, Fontaine-Sl-Marlin (Sarlhe), infanterie 117.
Leroy Louis, Parcnncs (Sarthe), infanterie 117.
Humbert Louis, Coulongé (Sarthe), infanterie 117.
Roux Michel, Vonnas (Ain), infanterie i33.
Horrieux Pierre, Boucot (Pyrénées), infanterie a4g.
Oubron Léon, Berck-Plagc (Pas-de-Calais), infanterie 8.
Morin Alexandre, La Suze (Sarthe), infanterie 117.
Cognard Albert, Mayet (Sarthe), infanterie 117.
Alexandre Henri, Bois-Colombes (Seine), infanterie 117.
Bonhomme Jean-Marie, Saint-Etienne (Loire), infant. a5a.
Navail Raymond, Marrellus (Lot-et-Garonne), cap., inf. 88.
Méreau Charles, Belfort (Haut-Rhin), infanterie i4o.
Dessois Victor, Mohon (Ardennes), infanterie or.
Lïgcr Georges, Châtcauneuf (Loiret), infanterie 76.
Rarbeau François, Angers (Maine-et-Loire), infanterie i35.
Laurent François, St-Phillibert (Morbihan), inf. marine 1.
Estellon Frédéric, Bairct-dc-Lioure (Drôme), infanterie i5o.
Coutard Edouard, Coulons (Sarthe), infanterie io4*
Cancc Jean, Colombiers (Mayenne), infanterie territor. *t-
Girroir Georges, Socourt (Vosges), chasseurs à pied a,
Collin Pierre, fvry (Seine), infanterie a4i.
Liaubet Jean, Paris, infanterie 369.
Lagachc Victor, Alforlville (Seine), infanterie territor. 3.
Pizcpan Gabriel, Pelvoux (Hautes-Alpes), caporal, inf. if»9-
Gagneux François, Thuellin (Itère), infanterie ala*-
Barreau François, Boissièret-des-Landcs (Vendée), Inf. 5fl3*
Vital Gaston, Carrelât (Ariège), infanterie 5a.
Romand Albert, Paris, chasseurs d'Afrique S.
Luiggi Paul-Martin, Ile Routse (Corte), chasseurt 'd'Afr. &■
Fuenles André, Bon-Sfer Oran (Algérie), aouavea 3.
Gégu Adolphe, Laval (V .1 nnç), caporal, infanterie io3.
Gérard Yves, Traon (Mayenne), infanterie io3.
Serrct Vincent, Condorcet (Drôme), infanterie 5a.
Loquet René, St-Vinccnt-dc-BouIet (Eure), infanterie
Magnier Erncst-Emilc, Reims (Marne), infanterie 33a.
Parmcnticr Numa, Paris, infanterie 383
Matra t Gabriel, Saint-Etienne (Loire), unuaves a.
Boudorvy Louis, Castclnaudary (Aude), Imttnh'ric S.
Léveillc Alexandre, N.-D.-eVBondèville (Seine-I-i, mf- a*<
Barroia Gaston, ThiltonrinV (Eure1. mf»it*rriP