Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Gazette des Ardennes: journal des pays occupés — Januar 1916 - Dezember 1916

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.2794#0160
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
2

4 Avril 1»16

corc ceux qui l'endormirent de leur dernier sommeil. Le»
navires n'embarquèrent que 9,000 fugitifs, aulnnt de cada-
vres nnibulnnls I Vingt-quatre heures après, les navires
jetèrent l'ancre devant Corfou. Mais le court trajet avait
de nouveau coûte dV nombreuses \iciimes. Ils avaient jeûné
si longtemps qui leur esiomac était eMiné et qu'ils ne pou-
vaient plus rien absorber. La trisle colonne était en route
pour Vido, et face à l'Ile enrhanlée, entre les oliviers et le»
Orangers, on débarqua ce qui rrslait du pauvre cortège.

« Depuis lor», plusieurs semaines se sont passées, et à
Vido continue la grande mort serbe. Peut-flre aurait-on
pu en sauver beaucoup ; mat* il n'y avait à Corfou, pour
ces jeunes malades, m chambres, ni lits, ni infirmières, ni
lait, nt soins d'aucune sorte.

« II n'y avait qu'un seul médecin. Plus lard il en vint
encore quelques-uns, mais qui ne purent enrayer l'œuvre
de la mort. Les souffrances avaient trop abîmé ces jeunes
corps.

a On leur donne maintenant un lit, mais c'est leur lit
de mort ; le soleil essaie de réchauffer leurs membres gla-
ce», mais ils périssent quand même, tin enfer dans un
Jardin de roses I Sous Ici toiles des tentes, ces jeunes corpB
dépérissent lentement, mais sûrement. On ne leur voit plus
de figure ; seuls deux grandi yeux enfiévrés regardent dans
le lointain, dans le vague.

« Et le long de la côte se tient le vaisseau de la morU,
le « Sainf-François d'Assise », qui embarque chaque jour
la cargaison de cadavres, pour aller, plus loin, les jeter à
la mer.

k Cruelle ironie du sort I Ces morts, appartenant à un
peuple qui pensait étouffer dans les étroite* limites de son
pays, ces mort», on les ensevelit dans ces flots que, de leur
rivant, il» avaient espéré conquérir I---- »

Ce récit d'un journaliste italien, c'esl-a-dire allié, n'est-
11 pas d'une éloquence tragique ? Surtout lorsqu'on le com-
pare aux articles de certains journaux de Paris peignant
en rose le tableau d'une « renaissance serbe » à Corfou I La
■Inistre vérité e»t tout autre. Le peuple serbe a bravement
combattu; mais il n'a pu échapper à l'expiation. C'est à
ceux parmi ses dirigeants, qui le poussèrent dans la voie
d'une politique criminelle, qui alla jusqu'au meurtre, qu'en
Incombe réôfwsante responsabilité. Agent» provocateurs nu.
•ervicc du Panslavisme nrsse, ils ont mené leur pays a la

L'article de la « Stampa » suggérera d'autres réflexions
encore aux habitants des territoires occupé» par les armées
allemandes. Toute occupation par l'adversaire entraîne,
carte», maint» désagréments, maintes souffrances physiques
et morales.

Mais ne jngenjnt-ns pas leur sort supportable, s'il» le
Comparent à 1» détresse de cet malheureux Serbes fuyant
leur» propre» foyers, délaissé» par les grandi Alliés i r les-
que-ls la dynastie de» Karageorgevrtcli avait fondé ses or-
gueilleux espoir» }

FAITS DE GUERRE

Deux ordres du jour français

L'ordre du jour suivant est tombé entre les maim
Bfel troupes allemandes lors des combats dans la forêt
de M al an court :

e>fonpentgBt d» Bxaelaire Ordre général N- 10Ô.

Ètmt-Majo»

itwm i

Dans certaine» propositioni pour récompense», qui
•n'ont été soumises, j'ai vu avec étentiement des phrases
fle ce genre :

« En face d'un ennemi supérieur en nombre », elc.

Af. Louis JaUkm, cgclUte mlerprfte au 1* souaves, tué
U 16 juin, à l'dge de 27 ans.

M. le sous-tieutenanl Philibert-Charles Janoir, du 120*
êhasseurs à pied, tué le 27 juUtet.

AI. le caporal Jean Jaquemet, brigadier au 12* cuiras sien,
tué te 15 septembre.

Af. Jean de Jarng-Brindeau, caporal au ...» régiment d'tn-
(anterie,

M. le capitaine Georges Javouhcy, officier ^étal-major à
ta 1™ brigade infanterie coloniale, tombé le 22 août.

Af. Jeun Jayet. instituteur, mort des suites de ses blet'
sures à Saint-Brteuc.

M. Léon Jean, mort le ttpÉÊtk

M. Paul Jernafean, soldat au 112* de ligne, mort le 27 juin,
* Vâge de 36 ans.

Af. Jean loifre, soldai au 7* bataUloji alpins, tombé le
W fufn.

Af. le capifaine Blondcl de Joigny, du 47* d'artillerie:.
Af. Johj Alfreda, mort à VliApital de Dijon. Du groupe de
Tully.

Af. Jduve Auguste-Joseph, d'Aubagne, soldat au ...* bafoil-
ton de Chasseurs à pied, tué le 18 juin.

Af. Attirée*" Henry Joseph, attaché à la Compagnie P. L.-
M , des chasseurs A pied, tombé te 30 juin.

M. le sous-tieutenanl Gaston Joubcrt, dix 32' d'infanterie,

'décédé le 16 fum.

Af. Henri Jaubert, chef de la circonscription d'Orléans-
tjWe (Sud), (ieutenont au ...» d'Infanterie.

Al. Jonrdan Lucien-Anfofne, d'Aubagne, soldat au ...*
bataillon de chasseurs A pied, tombé le 17 fuln 1915.

AT. Marins Jourdan, caporal au 6* chasseurs alpins,
'décédé des suites de ses blessures, le 18 fum, à l'âge de
68 ans

Af. Anatole Jtntrniac, mécanicien de i1* classe, décédé le
i futtlct, sur le Carlhage, à Vâge de 39 ans.

M. Baptiste Jouve, dos Paluds-de-KovCS, soldai au MO* de
Wgne, tombé te 27 mal, à l'dge de 38 ans.

Af. Jouve Jutes, quartier de Margallhan Crau-Arlcs,
tapeur au 7* régtment du génie, tombé le !** fitfffet

Af. Ernest Jnlia, si.ldat au ...* d'infanterie, le I» juillet.

Af. Afareei Jutien-Fct ricr, soùs-lteutenant au ..." de ligne.

Af. Louis Jouve, sergent au 112' de ligne, mort à l'âge de
82 ans

M. le lieutenant Pierre-Justin Juratn, de l'ètat-major du
114* bataillon de chasseurs, tombé le 22 juillet.

M. le ffewVnant Jehn-fréàtrte-frtui Kemp{, du 24« d'in-
fantertc

Af. tlaonl-Stmon de Kermaingug, du 25* d'infanterie,
décède te 8 non*

Af. le caprtatm de Kermnysan, du ...* régiment d'infan-
terie, a 4M trie le 5 «mil.

Af tient1 KtrmnTin, lieutenant au 9* hussards, tombe* le
13 juin, à l'âge de 27 ans. 9

Af. Lazare Ktem, ..." d'artillerie, le 14 fuiïlet.

Af. le Uevienant Maurice Knops, du 3<S» d'tnfartlerie, chef
Comptable de la sucrerie de Houmanic {Société d'explorations
Indus tnellei). #

Af. /e S#ws-Junit«nani Xavier Koil, du d'In/an'erle,
tombé le 19 mais.

On ne compte l'ennemi que lorsqu'il est par terre; on ne
le dénombre pas lorsqu'il se présente. »u combat.

Quel que soit son nombre d'ailleiir», on no cède pas, on
le bat parce qu'on veut le battre.

Nous avons tous eonslalé la téuieilé des Allemands qui,
même cernés, tiennent In où ils sont et emploient leur»
armes jusqu'à la mort, nous inlligcrint souvent de pcrtei
sérieuses.

Le Français doit être encore plus tenace. Cette idés)
bipn admise, il n'y aura plus d'abandonné sur le terrain que
dci mitrailleuses dont tout le personnel sera mort,
Alors seulement chacun aura fait son devoir.
Au Quartier général, le 16 mars 1916.

Le général commandant le groupement,
Signé : de B&ttUQH,
Pour amphation, le chef d'E.-M.,
Signé : Ecociiaiid.

89*' Division

E. M.
3"' Bureau
N* 3 3675

Cet ordre sera lu et commenté h loulcs les compagnies
à plusieurs appels consécutifs «

Comme le dit le général de Bazclaîre, un soldat français
meurt, mais ne se rend pas.

C'est Ig devoir de tous ; quelques-uns semblent l'avoir
oublié.

Quartier général, le iS mars 1916.

Le gênerai commandant la 2f>' division,
Signé : de Saums.

P. A., Ie chef d'E.-M.,

Dans cet ordre du jour, le général français de Bdze-
laire reconnaît donc la bravoure et le eenliment du
devoir qui animent les soldats allemands. On n'en sera
que plus péniblement surpris en lisant le second ordre
que voici, émanant du même général :
Groupement de Bsteelaire Q q Un mars tMÉ

80"' Bureau - N* 4094

Noie de service.

Il a été constaté chaque jour que les prisonniers dirigés
vers l'arrière sont traités avec une douceur et même des
attentions slupidcs f Semblable traitement ne fait qu'aug-
menter l'insolence de nos ennemis.

Il est formellement interdît :

De donner aux prisonniers des aliments, des boissons
quelconques (eau comprise), des vêtements, des coiffures,
des couvertures, du pain avant leur arrivée au Quartier
général du groupement.

A tout militaire qui n'a pas qimlilé pour les interroger de
leur adresser la parole.

Les prisonniers doivent avoir via-à-vis de nos cadres une
attitude au moins aussi correcte et déférente que celle exigée
d'eux par leurs propres officiers.

Tout manquement a cet égard dort être immédiatement
et rudement réprimé.

Les gradés ou gendarmes d'escorte sont personnellement
responsables de l'observation de ces prescriptions.

s5* dnision Etal-major. N" 3896.
Copies conformes pour notification et exécution.
Quartier général, le i3. mars 1916.
P. o. p., le chef d'état-major.

Noue avons peine i croire que l'esprit chevaleresque
de l'armée française soit tombé au niveau où se plait
de descendre le chef haut placé, qui donna pareil ordre.

M. fe lieutenant René Korfan, du 336* (Tin/afiferfe, tué à
Fère-Champenolse, le 8 septembre I9\i.

Af. Clovis Koilovski, soldat au 75' d'infanterie, mort le
20 juillet, à l'Age de 20 ans.

Af. Jean Labéaue, caporal au 415° de ligne, mort M
14 juillet.

Af. le sou+ltculcnant Marie-Edmond de Laborde-Nogues,
du 10* dragons.

M. Jean de Ladreit de Lacondumtnc, candidat A l'Ecole
spéciale militaire, chasseur au 12* bataillon alpin, décédé U
18 avril.

Af, Edouard Lacoste, soldat au 240 de ligne, contrebrasse
au Grand-Théâtre de Nîmes, tombé à Vdge de 29 ans.

Af. Eugène de La Foye, trente-deux ans, capitaine au
131* d'infanterie, décédé le 11 septembre NMk

Af. Pierre Laanei, (diep/toniste au 295° de ligne, de Sain-
tes-Marlcs-dc-la-Mer, tombé le 11 août, à l'âge de 36 an*.

Af. le capitaine Jacques de La Grange, commandant la
ln compagnie du 121* d'infanterie, décédé le 13 septembre.

Af. le sous-lieutenant Jutes Lamé, du 1" régiment étran-
ger, tué le 16 juin.

Af. Auguste Lamarque, tué en Artois. Du groupe socia-
liste de Rérae.

Af. Lambert, tué à Carency, De la section de Pantin.

M. le sous-lieutcnant de Lamolhc, du 51» d'infanterie, fils
de Af. tt. de Lamothe, gouverneur des colonies en retraite.

Af. Ferdinand Lamprtcre, mort le 7 août.

M. Louis Lamy, soldat au 157' de ligne, tué le 13 juin,
a l'dge de 20 ant,

Af. Auguste Long, fusilicr-maiin au 2* régiment, tui
à l'âge de ?0 uni

Af. Lucirii-I''c7ir-//cnfi Lange, soldai au 20' de ligne, tué
le 15 mat, à l'âge de 25 uns

AT. Pécout Lange^t'n quartier de lu Cntii), soldut au 34»
colonial, âgé de 25 ans, tnmbé le 14 jitillrt.

Af Jean Laparre, sergeni, M à Coinitrrnungc. Du groupe
socialiste de fiergerac.

Af. René* L'tjKiijTC, brigadier au S" tmtêtÊeelà, mmt le
28 sjjgl 19H.

Af. Raoul ÎAiplanchc, soldai au Cc chasseurs alpin*, mort
le 15 f'dn, à l'âge de 2'J uns.

Af. le cupiluine Largcau, du 103" d'infanterie, vient de
succomber, à Toulon, aux suites de blessures

Af. le commandant Marte Lasc-As, du 17* d'Infanterie.

Af. le lieutenant d'alpins Juratn de Lu Itrsie-Stttnt-Maitïn.

Af. te lieutenant Jean La^erre, tiN 7' régiment colonuit.

Af. le soiis-lwutennnt Albert lathénc, du 2' :oiiares.

Af. le comte Françnis de La Tour du Pin, tombé le 8 sep-
tembre 1914.

Af. Laugier Honoré, soldat au 15* escadron du train,
décédé le 6 août 1915, à l'hôpital de Gérardmer.

Af. Laureiif, sergent au MO* de hgue, meut à hôpital
d'A miens.

Af. ÎMiirln Antmin-Ilonoré, tle Pt'lissanne, soldat au Ui*
d'infanterie, âgé de 80 ans, décédé te 17 juillet, des suites
de blessures.

Af. Fratrois de Bernard de Lumière à l'Institut national
agronomique, caporal au 1,1" bataillon de chasseurs alpins,
tombé le 17 aoill 1315.

MORT D'UN GENERAL FRANÇAIS.
L« u Journal 11 annonre que le général Largcau, blessé
devant Verdun, vient de succomber h ses blessi.res.

AU MINISTÈRE DE LA GUERRE RUSSE.

L'agenœ télégraphique de Siiint-I'élor^bourg annonce
que le ministre de 11 guerre général Polivanow a démis-
sionné et sera remplacé par le chef dîntendance, général
Sehuvajev.

Le» raisons de cetlc rclraile ne sont pas encore connues.

Par une singulière coïncidence le conseil d'Etat russe
vient d'ordonner une enquête contre le prédécesseur du gé-
nérai Polivanow, le général Suchomlinow qui fut ministre
au commencement de la guerre.

L'XTTIPE lERIEHHE COHTRE MOLHOBSE

Le n Temps » du 2ii mars, et après Ini Ions les grands
journaux de Paris publient sur le dernier raid d'avioni
français sur Mulhouse, qui ne fit pas moins d'une
vlnjrtnine de victimes taM la population rrtdigène, un récit
qui est un vrai document d'information ratissa et tendan-
cieuse.

Ce récit ne cite qu'une seule victime : la sentinelle ulle-
mande dont le communiqué allemand du 19 mari, précis
et consciencieux comme loujours, avait aussitôt signalé la
mort. .Mais il ne dit pas un mot des paisibles habitants al-
saciens tués ou blessés.

Le lecteur français n'apprend pas davantage que quatre
Avions français ont été abatt-m. On lui dit seulement que
deux avions allemands ont subi des avaries.

La bataille aérienne de Mulhouse a eu piiisiMurs milliers
de témoin*. Les journaux indigènes l'ont eon^tafé en oppo-
sant leurs démentis à la version française (voir an n8 r53 de
la « Gazette t>). Un de ces témoins oculaires a fait dn eomhrt
Va description suivante que nous empruntons à ra « Go:effe
de Frnncfort » :

Conlro leur habitude, les aviateurs français, qui venaient tou-
jours à Mulhouse vers midi, ont choisi ccllo fois pour leur visite
la fin de faprèsfliner. It pouv.nl Être cinq heures du soir, quand
on entendit da.na le lointain les coups sourds des canons anti-
aériens et qu'on vit se former sur l'azur du ciel les petits nungoi
Oc fuiaés blanche, provenant d« l'explosion des schr.ipnci». ...

C'étaient dbr-sept biplans français, ni plus ni moins, votant à
une hauteur de 1,500 métrés.

Mats le vol do l'essaim hardi ne devait pis tarder à être arrêté.
Un avion allemand, qui s'était élevé à une gronde hauteur sur
le flanc de l'escadre n'hésita pas un instant, et se précipita, dan»
une descente foudroyante, sur celui des ennemis dont il avait lait
choir, fl décrivit autour de lui un rapide dcmi-ccrclo, et l'on
entendit le crépitement de 1» mitraiIleuac_Xrancaiso qui vomissait
pea projectiles sur l'assaillant. Mai» celui-ci avait deji fait son
oeuvro. Un virement rapide le ramena a une bonne distance de son
adversaire que Ton vit prendre fou immédiatement. L'avion fran-
çais fit encore un tour, puis il chavira et se brisa en deux.

Dien qu'il s'agit d un ennemi, i ce moment tous le» cceurs s»
serrèrent ; il tomtos. La pnrhe comprenant le moteur s abattit d'un
trait ; l'autre partie continua h flotter au vent, comme une feuiTfe
de papier enflammée, et flescene5rt lentement......

Tandis que quelques avions de l'escadrille françahm croisaient
au-dessus de la villa, les autres rendaient visite au clismp d'avia-
tion d» Habsheun. Alor» arrivèrent, avec une rapidité vertigineuse,
de* monoplans allemands, (ro* venaient-ils T D» toute» tes
directions.

lis choisirent chacua un adversaire, et s'approchant de lui.

M, fis comfe Gaston âe La Tovr S'Àmergne, caporal nu
colonial.

M. le capitaine Laiurvd, du 6*" (erriVorfai iTfn/anferf»),

tué lé l" septembre 1915.

M. l'abbé Lavollée, du diocèse d'Orléans, tombé le 31 juil-
let dernier.

M. le sous-lieutenant René Lavrul, du 289" d'inianlerie.

M. André Laya, tué à Mamcti-Iricovrt. De la 18* section
iociaiitfe de la Seine.

M. Fernand Lcbaube, soldat au 22' régiment territorial,
décédé le U juin.

Le sapeur radio-télégraphiste M. Andri Le Blanc, lui le
12 septembre.

M. Pierre-Claude Leblanc, soldat au 55* de ligne, tué la
80 juin, à l'âge de 29 antv

Af. Georges Leblond, tué à la Neuville-Saint-Vaast. De la
section socialiste de Nanterre.

M. le lieutenant Oswald de Léché, du génie, à l'ambulance
' de Saint-Pol (Pas-de-Calats).

M. le sous-licutenanl Louis Lechevalier, du 8* louaves,
tué le 16 juin.

M. Vabbé Abel Leclerc, ancien professeur d la maffrije d*
la cathédrale de Bourges, 6 août.

M. le ifeti/enanf René Le Clerc, du 6» d'infanterie coloniale,
tombé le 14 mars.

M. te Iteulenant Lucien Le Cointe, du 34* d'infanterie,
ingénieur agricole, tué le 16 aotll.

M. Lccomie Alfred-Gaston-Aiiguste, du ...* re'jrimctii d'nv
fanterie, de la classe 1899, tombé le 23 mai 1915.

Af. 6*s»tsns| Lécuru, sergent au 51* d'Infanterie, mort le
26 avrd.

M. le sous-lteutenant Jean-Louis-Marie Lcdar, du 71*
batadlan de marche, tué le 29 arrii,

M, le sous-heulenant Louis Leduc, du 23' d'infanterie, tué
le 9 juWef 1915.

M. Edouard Le Dcuc, sergent au 154" de ligne, tombé le
30 jicin, à Tâge de 22 ans.

M. l'abbé Georges Le Fcbvre, séminariste de la paroisse
de Saint-Elrenne, de Cai'cn, décédé le 2ô mat, 20 ans.

Af. le capitaine Henri Letarge, tombé à Somme-Suippes,
le 22 mars. m

M. Martus Lcgris, soldat au 1*5" de ligne, tombé à l'âge
de 21 an*

M. Maurice T.cmaigncnt, du ...' régiment d'tnfantciic, tué
le 22 juillet.

M. te Itculc télé Jean Le Maire.

M. le chasseur à pied Pierre Merlin Lcinas, fils du pro-
fesseur au lycée Jatison de Sailhj.

M. le capitaine Lemcn, du 27* bataillon de chasseurs,

tué le 3 septembre 1913.

M. Edouard l.cmotne, lieutenant pfhtc aviateur, tombé le

! 9 amif.

Af. le capitaine Ucnrl-Dmllc Léon, du 5* régiment de
! marche de Sentîtes,

Af. Antoine Toussaint LéonetH, sous-officier au 4* colonial,
tombé aux Dardanelles, il l'âge de 32 ans.

Af. Michel léWtce, *m 5* colonial, tué le 14 juillet, A Tâge
de 20 ans.

M le sous-lieutenant Louis Leroy, du 77' d'infanterie.

presque k bout portunt, ils se mirent I tirer Le isc-tac-tac luquel
nos oroillo* sont 31 accoutumées n» dmcontinuait pu.

Et voil» lo second appareil qui dogriitfole en tournoyant. El
puis, auasiLAt, le troisième.

Alors l'eacaitrillo prend la fuite ; les Allemands la poursuivent,
et parviennent ensemble a détacher encore un avion du gToupe. Il
ne r»it paa longue résistance cl voila le quatrième précipité dan»
l'abîme.

Le reste de l escadre se perd d* plus en plus dans létoign»-
ment, et biontôr elle disparaît dan» le crépuscule, loujours pour-
suivie par le» avions allemands el par le tir dos canons d»

défense.......

La Situation polilip al siffla en Frap

UN MANIFESTE SOCIALISTE.

A l'occasion du dernier vote de douzièmes provisoires, E»
groupe socialiste 4 la Chambre française a taxi tin par i*

dépulé Vincent Auriol, un manifeste dont voici les princi-
paux passages :

u Messieurs,

f Fidèle à la pensée qui, jusqu'ici, a inspiré cbseun de m
voles et qu'à plusieurs reprise» il ■ exprimée k cotte tribun*, 1*
Groupe socialiste accordera au gouvernement tea nouveaux
crédita demandés.

d Mais, sur cette question des crédita et des finance» de guerri
sur I» pratique financière du gouvernement, le groupe sooalist»
a le dovoir do formuler une fois de plua ses réserva», d» renou-
veler se» critiques et se» averti s»? nients, de ne point dissimuler
a os inquiétudes. 11 » te devou enlui de demander à H. I» mihiair*
doa UnancM un effort réel de lUcalitè nouvelle ot, aux claaaea
riche» do ce pays, leur participation effective à l'oeuvr» dé juatica
sociale.......

0 Et, » il est certain qua l'imprévoyant, le brutal licenciement
des Chambre» juaquen décembre Wt rendit impossible tout
projet sérieux et hardi d impOLa nouveaux, ofrhgea le miBistf»
k 1 improvisation dexpediente de tréswrarie, el compromit H inri
dsiigureueenicnt 1» posaibililé de la seule politique qui foi a«g«
el (econde — cclje des unes précédant et gageaM laa emprunta
— noua ne pouvons paa ne pas rappeler quu, da» la réunion du
Parlement, notre ami Bedouco développa, au nom du Groupa
lociottstc, Ica conceplione financières qui noua paraissaient
opportunes et traça, devant voira, comme un premier de»»m
d'onseinbte de l'organisation économique que, dès lor», Il
paraissait prudent d instituer.....

Cette réorganisation ne peut être basée, selon le mani-
feste socialiste que sur un syntème d'impôts sur le» revenu»
«t la, richesse acquise, système qui existe presque partout,
excepté (tans la République franeniss :

a Mai», on Franc», mcewcui a, landi» que, daas certaine presse,
jadis si inquiète, ai sévère, ai injuste pour la palriothmM de»
masses ouvrières, on poursuit un* audacieuse campagne destine*
d entraver t application tune reforme voulue par te paya, et d
{aooriter ainsi la diteellon \wxitt, tandis que celte mente pressa
renouvelle ses violentes attaque» contre le Parlement au moment
même ou celui ci prétend rameoar <kiu» la loi commun» du sacri-
fice 1» bénèlïee de l'induatrie de guerre cl le prrviléaje de la for-
tune, nous noua heurtons toujoura a la Unudite iiiiaucière du gou-
vernement, trop sensible aux gémisse m un*» dea heureux el trop
respectueux de Tinertie régulière do ses bureaux.,...

s Prônons gsrdo, messieurs r-À ta fm de la guerre, aux pre-
miérea heures de la pan, nous n'aurons aucun méesnisme sssn
résistant, dsbl'z adapté aux noccaatlè* du moment, pour parer au
dettcit énorme d'un budget alourdi, vu service des miéréai de la
dette, I la reprise de la vie économique, a ta réparation de»
dommagea de guerre, au paiement des pension», b la léalwatMm
des réformes sociale». Vous sei-ex alors obliges d'irnavoviaer pé-
niblement votre œuvre d» rcorganisation traçai», au mdieu des
pire» difficultés et des plua vivea opposition» qui m renforceront.
Il faut la craindre, dé l'oubli du pan! peasM. FA, sb attendant,
pendant des années, c'est aux contribution-» fadifeetes ét aux

M le caporal Jean Lepius, étudiant en médecine è Ltite,
mort le 80 jufn.

M. AnUnne Lèpre, de PorUtê-Bouc, soldat au 296- de
Hgne, tué le M jufn, à Tâge tt* U ans.

M. ht lieutenant Louis-Léon-Albert Leseaie, dm 5»> d'tn-
tanlerte.

M. Robert Lestrade, Jtatlenanf. cm 59* bataillon des chas-
seurs A pied, mort te 31 fuitfsi.

Af. Maurice Letessier, lieutenant au I* touaves, tué
en juin.

M. Charles Lévi-Alvarès, médecin auxilaire Ou 5* batail-
lon de chasseurs à pied, décédé le 15 août. Al'âge de 25 an».
M. Emile Leydier, du 0* groupe cycliste, tombé lé

S4 juillet.

M. le capitaine Alfred Lhuiltler, vient de succomber à set
blessures, tombé le 13 septembre 1915.

M. le commandant LUlemann, du 156* d'infanterie. Usé
le 0 mai. •

M. la lieutenant Georges Linguenheld, tombé le N juillet
1915.

Af. Henri Llaux-Dcvaux, du 65* d'orfi/ferté, morl le 8 sep-
tembre 1*14.

M. le capitaine Léon Loche.

M. Barthélémy Long, bramcetrdter au d7' chasseurs alpins,
tué le 24 juin, A l'âge de SI ans.

Af. Pierra Long, tué la 20 juin 1915.

M. Clovts Longuet, tué le 10 aoitt 1915.

Af. Armand Lotrmagne, surnuméraire des postes, et tété-
graphes, soldat au 157* d'in/untene, mort le %7 avril Mb.
A l'âge de 20 ans.

Af. Losneanu, caporal au 153» de ligne, mort A' Vâge de
42 ans. ,

M. Charles Lugagne, sergent au 11?" de ligne, tombé le
4 mai, A Tâge de 23 iwj.

Af. le sous-lieutenant Fernand Lurol, du 176* uSH/unfene.
tombé le 13 juillet dernier.

Af. le sous-l,eutenant Pierre Luviconi, tué aux Dard meli-s
le 21 fuin.

Af. Emile Lyon, de Sainl-Cannai, canmmier au i' régi-
ment d'arltllcric lourde, décédé le 7 juin des suites de Hm
blessures.

M. Antoine Macchiavrllo, soldat au Ml* de ligne, tombé
A Vâge de H) ans

M. H. Mtutimcr, aspirant au RN*1 de ligne.

M. Amable Mtignan, mort le 5 juillet.

M. Augustin Magnnn, de Trets, soldat ou I7'i' de ligne,
tué le 14 juillet, à Tâge de 24 ans.

Af. Charles Magnnn, soldat au 135" de ligne, décédé des
suttes de ses blessures, A Tâge de 'iO un*-

M. André Maillard, avoué A Rouen, sous-lieutenant au
120" de ligne, tué le 22 août (914.

M. I« capitaine Maillg, du 144" d'infanterie, tué le 20 actif
1914.

Af. Henri Malo, âgt de J4 ans. soldai au 7' s**nfr, décède
A Villc-sur-Tourbes des suites de blessuies.

H. te lieutenant Abel Mangau, du 113' (erriforfal.

Af. Jules Monter, mort de ses blessures. Du groupe sncui-
llste de Tvlly {Sommdj.

(A talvre.)

ÉCROLOGiE FRANÇAISE

Uni MfflMm D-dnnw k nWMMi.fne sMs l'avis mstnfta wnprmtés i ffinmtt imrti \tennu ssMn*.
 
Annotationen