I A Z E "
DES ARDENNETS
12 Avril 1916
^—
BULLETINS OFFICIELS ALLEMANDS
Grnnd (liinrtier général, 9 avril 1910.
La si tu» Ha n est en général sans changement sur
toui les théâtre» de la guerre.
Grand Quartier général, 10 avril 191Ô.
Théâtre, de la guerre à fOaest.
Dans lea entonnoirs conquis au sud de St-EIoi nos
troupes reneuasèrerit complètement des tentatives de
repris»*? esnrmiioa, exécutées par des détachements
munis de grenades.
Le* luttes de mines entre le Cana] de La Bassee et
Axras sont redevouues pJus vives ces jours derniers.
Sur la rive ouest de la Meuse, Béthincourt et les
points d'appui dits « Alsace » et «Lorraine», non
moins solidement fortifiés et situés au sud-ouest du
village, furent étranglés. L'adversaire essaya de se*
aoustraïre a la mwmv par une prompte retraite ; il fut
oepwndaat saisi par les Silésiens et laissa prisonniers
entre leurs arirïna, a part ses lourdes pertes sanglantes,
14 effteiera et environ 700 hommes non blessés,
3 canons et il mitrailleuses. En même temps nous
avons nettoyé de» organisations ennemies gênantes
pour noua, alee h Wocfchaus » et des abris sur plusieurs
points du freat, entre autre immédiament au nord du
Village d'Avaoaurt et au sud du Bois des Corbeaux.
Lors de oaa —Urpriaca de détail nous réussîmes égale-
ment à cskâWsBHBWfar gravement l'ennemi ; en fait da
priaaaaiaiB laa F*a«v"ie panfirent, en outre, plusieurs
officiers et 17C honinios. 4
À dreile aie la Meuse une gorge située au bord sud-
Ouaat de la Cûlt da Poivra fut nettoyée de même façon.
4 officiera 18* baounea «t du matériai restèrent entre
no» mains. Plua s t'est et en Woëvre il n'y eut que dea
combat* «VartUlerte.
Bii ceaaWl aérien deux avions français furent
abattue, Taa au sud-est da Dam loup et l'autre au nord-
aat de GkftUan aahwe. Laa passagers du premier sont
morts. La «eratan de deux antres appareils ennemis fut
«gaiement aaservée ; l'un tomba ddns le viUage da
Looa al l'autre anun le bois da la Catllette.
Théâtre de la fnerre A l'Est et théâtre da fa guerre
aux Balkans.
Aucun svéaieacnt d'importance particulière.
BULLETINS OFFICIELS FRANÇAIS
Paria, 4 avril 1016, sok.
Au aaré an l'Aisne et an Argon ne, nos batteries ont exe-.
Mtn née stra aMnaoea sur laa orga.msa.hOQB ennemies.
A !'•»*••* 4* as Meuse, une attaque ennemie, dirigée, vers
•piakerm hearea, aur la village d'Haucourt, a compliterneai
A lest *a sa Meuse, la bembardentent a repris au cours
la la Jaisnaâi avir «ma grand» vialenca aur notre Iront, entra
Douaumont et Vaux. Vars oublie heures, les Attemands ont
lance une très lotie attaque sur ne* areiirièrea lignes situées
& Six) metrea anfiran au sud du village da Douaumont. Le*
vaguea sucx^essjvee d'aaaauli que aureaiwii de partis colonnes
d'uLUiquo, oci î'tù luucuées par nos tirs de barrage, nos feux
de intlpaitleustjs et iTanfanieVie, at ont dû refluer en désordre
vers le bois Cliauffour, uù nuire arhllene, concentrant t>ea
faux, a fait subir a l'ennemi de** pertes considérables. Au
nord du Dois de la Caillette, naaj troupes onl continué à pro-
gresser au cours de fa journée,
Ku Woevre, duel d'artillerie dans les secteurs du Pied-
des-Cotes-de-Mcuse.
Uans \m> Vosges, après un vif bombardement, sur nos
positions uu sud-twt de Sepaois-le-Haut, les Allmitand^ ont
tenté d'aborder nos tranchées. Ils ont été rejetés dans leurs
lignes par nos tira de barrujre.
La guerre aérienne. Dana la nuit du 3 au i avrd, un do noa
dirigeables a lauca trento-ijualr© obus sur la gare d'Ar lun-lo-
Remait.
ParÎB, 5 avril 1910, 3 heures.
En Argnnne, lutte à coups de grenades d«cs le secteur da
Bulante. A » la Fille Morte», nuus avons lait sauter deui
nwnes qui ont endommagé la tmiicliiie adverse.
A l'ouest de la Mémo, nuit relativement calme.
A l'est de lu Meuse, nous avon.s eugugé piuaigurs com-
bats partiels, au cours desquels nous avons progressa dans
les boyuux au nord du bots de 1» Caillette.
En Woevre, bombardement intense des secteurs de
Moulmnville et de Ctiatùton.
Les Allemands oirt jelé dans ta Meuse, nu nord de Snint-
MihieL, vingt-deux mines-qui sunt venues exploser sur noa
barrages sans causer de dôgftts.
En Lorraine, les Allemands, aare& un violent bombarde-
ment de nos pointeau s entre ArMturt et '"Vunt-Martin, ont
lancé plusieurs petites attaques d'infanterie échelonnées sur
divers points de ce secteur.
L'ennemi a été partout rejotô par noa feux de mitrtid-
leuses et nos Ura d'artillerie.
Dans lea Voanaa, une torte reconrtfflsseuaea ennemie qui
tenimt d'aborder noa tranchées, au sud-est de GbUcs a été
aisément diSBerséa.
La guerre aWMnMi Dans la région do Verdun, nos avions de
efaaiao onl livre, Unis ta journée du \ avriL. ajWBXO Combats aiii iona
au cours desquels un avion bi monteur aneaMUd a <He at-JlUi prea
d« l'êtaiig diw [rauts-l-'ourneaux. -Un autre «nporod ennemi est
tomba 01 «» du bois da l uly l-.r.iin, un trouiMiu» ev'on allemand
a pique vertic atome ni iur le sol. Toui noa pilotes sont renlrea
Dans la nuit du 3 au 4, une de nos ascednlle» do bombarda- _
mont a lanco quatorze obus sur 1* gare de Nantillois et cinq sur loi
bivouacs de Damvillwrs. ■ 1
, Pari», 5 avrit I91C, eoir.
En Belgique, un tir de destructoon sur lea tranchée*
ennemies eu lace da Steenislruete a donné da bona résultats.
Au nord de t'Aient, notre arfrllene s'est montrée active
entre la bois da beauiotti'tiu>^taud de Cruonnej, at Berry-
au-Bnc.
En Argonne, notre artiilene a continué ses tirs da con-
eantration sur teb lignes et les voies, da communication du
Iront ennenu, notaïuinent dans la région de Montfaucon at
des bois de MalunceurL
A l'ouest de la Meuso, journée «trme.
A l'est, canonnade intemiittente dans le secteur Douau-
mont-VatuL
Aucune action d'infanterie sur Kansamlao de notre front,
dans la région de Verdun.
Paris, 6 avril 1918, 3 heures.
En Argonne, un coup de main exécuté par noua ce matin
aur use tranchée ennemie pré» de la route de Saint-Hubert
nous « permis de faire subir d«s perles sensibles a l'adver-
saire et de ramaner une vingtaine de prisonniers. Pendant
l'attaque effectuée dans le secteur voisin notre artillerie a
violemment canons» la portion du bois d'Avocourt occupée
par lea Allemands.
iiana la région de Verdun, l'ennemi, après le calme ra-
hntf de t'apres-tinai d'toier, a déployé une très grande
activité en fin de journôe et au cours de la nuit. A l'ouest-
da la Meuse, un bombardement d'une- extrame violonce dè-
clanché sur la région comprise entre Avucourt "t Béthin-
court a élé suivi d'une série d'attaques à tré* gros eifealils
sur lea deux saillants prin«paux de Cd front. A notre droito,
toutes les tontotivsa di) l'enneini contre le vilhige de Béthin-
court ont élé brtonaa pnr nos feux. En même] temps, lenne-
mi s'est acharné an centre contre ta village d'HainJaurL
Aprèe des échecs répétés et de sanglants sacritlces, 11 a> pria
pied, au coeàrs de la nuit, dans ce vttioge que nous tenons
sou» le [eu ue nos positions dominantes
De notre côté, après une courte préparation d'artillerie,
noua avons lancé une vivo atlaque débouchant du réduit
d'Avocourt en vue de relier ce réduit à un do nos ouvrages
situé aux lisières du bois au nord-est d'Avocourt. Nous
avons enlevé, au cours do cette opération, qui a pleinement
réussi, une large portJon de terrain dite a le-bois Carré» et
fait une cinquantaine de prisonniers
A l'est de la Meuse, deux attaques ennemies dirigées sur
noa positions nord du L iâ (le la Cai'lclle n'ont pas eu d'aulre
résultat que de coûter dea pertes aerteiwe* twx Allemands.
Rien à signaler sur le reste du front.
VERDUN D£HS LA PRESSE PARISIENNE
La critique militaire de la grande pre&se parisienne ac-
cuse une uniformité qui ont évidemment le résultat d'une
tactique commune d'inspiration ofticieuae. Elle pon/*HÏt le
but d'af(<*nuer pnr tous les moyens, en rommcnlant le com-
muniqué du jour, tout progrès indéniable, réalisé par lea
troupes allemandes. Noua avons sous les yeux, dans le
m Figaro i> du 4 avril, un article du fameux i"olybe que l'on
peut considérer comme un modèle du genre.
D'abord, un bout do rhétorique vague sur la force de
l'ennemi, lequel sera « vaincu quand mémo ». Lisons :
« La puissance formidable de l'ennemi n'est peul-érre
paa apparue tout d'abord dnns ?a réalité. Voilà bien des moi*
qu'on l'a reconnue, pesée. La vente vst claire dans les cer-
veaux. Le» résolutions se sont élevées et les patiences se
sont armées pour une lutte terrible et longue. L'ennemi sera
abattu ; it ne.t'est psu encore. »
Evidemment non. Et c'est la pour le moment l'cwn/tel
delà situation, n'en déplaise au h futuriste <* Polvbe 1
Vient ensuiUi une tranche de -éa'ité, en l'espèce la prisa
d'un village par les Allemands :
a C'est toujours un chagrin que de perdre un peu de
terrain, fut-ce un viUage ou un hameau dont il ne demeure
plut que dea ruines, des cailloux: calcine», une poussier?, a
Et puis, aussitôt, l'Illusion consolatrice :
« Mais de quel prix a-t-U été payé ? On ferait un côme-
lière de tout ce terrain qu'il aérait trop petit pour le nombre
des moi 1s allemands l n
\ On s'otonno vraiment que lea journalistes de Paris per-
sistant a ressasser toujours celte ridicule légende qui re-
monte au premier jour de la guerre I
La Gazette de /Francfort « du 5 avril public à ce propos
une intéressante lettre du iront qui souliifu* l'effet eoouqne
que celt« prose sanguinaire de« journalistes parisiens fait
aur lea troupes allemandes qui en sont lea prétendues
« victimes j> 1 Voici le pnsstgc principal de cette lettre :
« /I faut que je vous raconU avec quels sourires narquois
ne» hommes ont lu le communiqué frunçais du 3 awrii,
ii heures ^vour au n° 171 de la 11 Gazette ». — La RédJ, où
il était question d'une a uiguit/riise attaque allemande »
entre Béthincourt et ffanconrl. Voici la simnle vérité s»r
cette affaire : A la mite (te notre feu nous nous aJtsndien* d 1
ce qup tes Français évacuassent leur position. Pour se rendre
compte du fait, dtt patrouille» furent muoyéet tn reconnais-
sauce ; sans ettuyif aucun coup de feu, elles parcoururent
le» positions entièrement t'vnoiées de l'ennemi. Puis il y eut
un paisible va-et-vient de petits gnm[>ei allemands entre
l'ancienne ligne allemande ai CC scoteur {abandonné) de la
position frunçaise....
« te « fru viottnt n qui nous aurait ïoi-disant « surpris a
ne fut ni plus fvrt ni plus faible que la canonnade de tous
tes jou-x». On s'y attendait dtrultrurs, commf dans toute po-
s.iti"n nouvellement coneuis*.
ti Quant aux 11 pertes importantes n {que la version fran-
çaise fait subir aux Allemands), elles furent exactement de
0 (zéro) morts, 0 (i4ro) bichon et 0 (séro) disparus I..., n
iïemarquons que ce démenti authentique d'un témoin
oculntre s'adresse au bulletin officiel fnnçata. Que pourrait-
on répondre, li cela valait U poine, oux stupidee exagéra-
tions quo les slrntégei de rédaction brodent journellement
sur ces communiqués l Mail puisqu'ils y tiennent, pourquoi
ne pas les laisser se leurrer, eux et leur crédule publie, da
leur» u hécatombes » d'encre et de papier 1
Par une susgunere coïncidence, noua trouvons dans
1' a Ûf?uure » du 5 avril un article du général Varraux, qui
se rapporte au nu-rue communiqué françaia dont parla le
correispoiHhnt occasionnel de Ut « Gazette de Francfort m.
La général a reçu la rhite d'un de ses amii :
a Cet «mi tenait ea main le communiqué du 3 avril,
a3 heures.
— Me voici, dit-il, revenu au temps de mon enfance,
alors que, chèque dimanche, je m'évertuaia A découvrir la
■eus de quelque parabole continue dans le lecture évan-
gdliquc du jour.
— * f ■
— Mais oui 1 Liiea eeci :
t Les .j'.lI. «ml lancé* Hier, «n fin de journée, une vigou-
»um aLLi'iiii) cuuLre Houceuil *l B4Utuic»urs sur ■&« uuaiUone da
la rive nord du panneau do Forges que noue suons «vécûtes et
reportées sur la rive sud dane le nuit du 31 asen eu !*■ iwil sans
que lertuïflii s'en epereul. bunuieee par Isbii vieuni (Wig6 de
nos nouycllfa posiltena et les lira de fl^iKtneaeem de Belhnicourt,
tes troupes anaanana ont sijbi des pesto. laiporte&le» sjns avoir
combaHu. s>
« Je comprends asan âne si l'adverseÀie ne s'est paa
aperçu de uotre mouvement da repli, cela tient à le dexté-
rité, a l'ordre, au silence avec lesquels noua l'avons eaecuté ;
et c'est fart bien.
u i'applatuiis su»] Hotre comiitandeuxeni qui 1 estimé
inutile de conserver, au prix de grande sacrifice», une posi-
tron très eu tféche aur la née :-m i k '<■• du niimi da Furies.
u Mttia là uù je a y suie pus du Uiut, c'aat quand on nous
dit que reVneenai a attaqué vigoureusement notre position
abandonnée.
« Caaamen* peut-on attaquer vtgwureuaament le vide?...*
Le général Verraux fens bien dVcoutar narfoie cet ami
à qui (i on ne la fait pas »! il remarquera que ce •ceptkism'e
est entièrement justifié par tes faits que rapporta ht a Ga-
zette de Fn+nefori tu
Nais sevenon» à 1' a utiela-inednl* m de Polyba. Après
a'ètre réjoui dea prétendue» pertes aNemeiide*, il passe k
l'éloge de la vaillance française : '
« Et l'on sait iurtoiit arec quelle vaillance iphtndid»
chèque pouce du sol « été diepoie, et eanahèeu aent tombéa
areot da reculer d'âne semelle, «l que si, tout do même, il t
fallu céder de quelque» loisee, c'est que, sous tes mitraille»
et contre tes aeseuts indéfiniment répétée, il est une limite
même aux forces surhumaines. »
Ici doua ferons remarquer qu'il ■'est f** un Allemand,
qu'il soit soldat ou journaliste, qui ne rende entière justice
à-la bravoure de l'adversaire. M'ai rear eu peend d^aineurs 1
L» preeae pemteun» qui aa snurait *-:fi~enneevoir
pareille aqusté, ne voit datte eee jttgemeuai objectifs et
libre» de toute haine aveugle et mauvaise, qu'un ■ témoignage
d'affaiblissement 11 [ Libre à cea mes*ieun.... t
NÉCROLOGIE FRANÇAISE
M. Jeaes-mméU Renard, sergent au 226* d'infanterie de
ratante, amerf 4 té§e de 38 ont.
M. t» serfemt Léon Hrnaud.
M. le aana ahwtiaaaru Jules-Man-nc* RHomrnQ*f, cru 31*
ahnufetawri A aana.
M. Comète neejmenenq, soldat au,7* bataillon de chat-
'Murs alpine, Narre1 morteUement le 15 frdn, à tdge da
Il aru.
M, FWm ansarf ai Itevnaud^ jerrjenl-major au 112* de
NfM.
M. f'j.al-afertp-C«ai'!cs-7Ja'irc7ii tteynawd, soldat au 4*
aatiaaan, tmmaé t» Vt fwtn, a l'Age de U ans.
M. lt§ynam*t Lssesew, jnus-lwuleriaul au 252* d'in^tutene,
tamaê à fiiee ma » ans.
M. Thèmém-e Êtaurc, instituteur public, sotttat au C* ba(«tt^
ton ma ehaaaamrt alpins, mort ta 21 fvittet, à Fmga da 20 aru.
Cett le fils m» at. et Mme Fernand Reyre, dépositaires du
Pat* Mtnnentmé* A •» r*sm.
M. Augvtte Ràaet, licencié en Droit, lieutenant da
réserve au Set* é'mjeMtcnc, commandant la 20* compagnie,,
mari le t* mare.
M. fteeer fnvcx, sergent au ...* régiment d'Infanterie
tamtntate «nanta, cara»- acpééitionnuïre d'Orient, mort la
U fa*n.
M. Vicier flteara, soldat ou 173* de ligne, tombé le
17 (util, à l'tae de ti ans.
it. Aimé-ttégiré Richard, sous-heulenant, tombé la
11 luilfef.
M. Erneet-tééééan Richaud, de Saint-Cannat, soldat su
É03* de ligne, tue le Tt avril, à L'âge de 38 ans. —
M. Miirc-ltiokari, sntts-Heutenant au 17» dfnfantena, tué
~le 2ft imn.
Af. Félix RiSM, capifainc d'infanterie coloniale, comman-
dant la H* cemp«e/tm« da la colonne du Sud-Cameroun, mort
à Libremlla (GaaenJ, le 17 uoiU 1015, dans sa quaranta-
cinquiéme ••me'e.
Âf. f.anrrni rltnnMf, caporal aa 31* colonial, mort la
ft futllel. à r&tje de SB ans. '
M. Alex Piendel, capitaine commandant au 20* dragons,
mort le 5 futUet, à tlÛge de i'A ans.
■ ■ M. l'abbé CtoAide (ftrii, tué te 25 ium.
Af. Léandre Rmet, tué à Beausétour. De la Jeunesse
ëocialistc da te* arrondissement de Paris.
Af. Ainfcraua flobel, auoeut 4 la cour d'appel de Nantes,
sergent ilans un bataillon colonial.
Al. Joucnam Roche, chef de batadlon au 150* de ligne,
tombé te lu mai.
Af. Louas RemKe, soldat au 255* de ligne, décédé le
15 jiiuYe(.
-Af. le cayftnewe Kami Rocher, fîts de M. Louis Rocher,
sovs-intu'-niew des ponts et eha§Sfjéest de' Satnt-Salur.
ht. l'emy Rackette, soldat au ...» eoloauil, de Tarascon,
tomhé le. H jusn.
Chriidon ftochncïi, engagé oolpllfalra au 7ie d'înfaftJffrfe,
iUs du piiitcttr. Tué le '■> décembre.
ht. lJ>*is Rotandcrz, lieutenant Au tpjtatattton de chas-
seurs alpins, tombé le '-D iidilel 1015.
Af. Kugtme Rolland, totéat au 27» cftarsffurs olplni,
'décédé le 13 ao<M, a l'âge de 21 ans.
M. Cabrtcl Rolland, mort le 30 juin, à l'âge dc'20 ans.
lous BffltlDiums Cr-dessous h pu&ilcsMfi d'uns série d'avis
'M. le sous-lieutenant Rqmd Rondel.
M. Jean de ta Rosa, soldat au 38* rtfafrrtrrK dtarttllerie,
afteeté aux mitrailltntses.
ht. Jos de Rosa, aa^ndamt au .„* dragons, tué la 28 juin.
Af. Joseph Roasi, lieutenant au 112* da ligne, tué la 8 août
1915, à l'âge Èe 22 ans,
M, Muthieu Rossi, du 10* balaHton de chasseurs à pied,
tombé le 5 pi m, A /\iytî de 21 ans.
M. César Roubaud, de Cadoiiue, rotdat au 4* louaves,
tué la 30 at>nf, à toge de 24 ans.
Af. Chartes Roubaud, soldat au ,..* oaionéaL, mort la
i mai, à l'âge de 42 arii.
M. Charles Roubaud, soldat au lil* de ligne, tombé la
1** juillet, à l'âge de 22 ans.
M. Ptorre Roubaud, sotttat au 140* da Hgne, tombé A
l'âge de 37 ans,
Af. Fernand Roubieu, de Saint-Julien-les-Martigues. sat-
dat au 23* batatilon de chasseurs alpins, tombé la 16 l'Un,
à l'âge de 21 anr.
M. la 'sous-lieutenant Jlaoni IlouaW, originaire de Villa-
dieu (Cantal), tué ta U août 11*15.
M. Auguste Rougiar, soldat au 6' classeurs oipinst
décédé à l'âge de 20 ans.
M. Pierre Rougier, soldat au 8* coJomai, décédé le 3 jut>
let, d l'âgt^de 19 ans.
Af. te chef de bataillon Rougon. commandant le 1" batail-
lon du 112* de ligne, tombé te 8 aotll 1U15.
Af. Gabnel Roure, sous-lieutenant au 34* colonial, tombé
le 7 juillet. A tâge de 25 arts.
Af. Emile iîottrs'eait, soldat au 153* de tlgne, tombé ta
» mai, à l'âge de 23 ans.
Af. Rousseiet. De la 3» lectwn socialiste de la Seiwe.
M. Roustan Picrie, d'Arles, soldat au 115» lerritoriat,
tombé le 15 août 1915.
Af. Auguste Roux, sergent au G3" chasseurs uiprnï.
M. Roux Joseph-François, d'Aub 'gne, soldat au 7" batail-
lon de chasseurs ù pied, décédé le juin.
Al. Pierre Houx, de la section de Fans, soldul au 159*
d'infa nlerie.
AI. Chartes Foux-Marchet, soldat aa HBP colonial, décédé
I* 9 mai, à l'âge de 34 ans!
Af. le commandant Uoy, du 11* d'mjantene, tué le 9 moi,
Af. le capitaine de Gentil de flojier, du 13»" d'm/anlene.
M. Abcl-Renrg de Rubercij, snus-lteutenant au 19* batail-
lon da chasseurs à pied, tombé le 8 septembre.
M. l'abbé de Ruble, aumônier militaire à la 31* diutsion
d*fn/a»/erie, décédé des suites de ses blessures.
L'abbé de Ruble, aumônier de la 31" dimsion, neveu- d»
/eu le baron de Ruble, membre de f'Inslitul.
Af. le Vicomte René-Atexis-Victor de R»Hieu, interpréta
militaire de l'armée anglaise, 14* section d'état-mafor,
décédé le 13 juillet 1915.
AL le capitaine d'ivfantciie du Rémora" de Saget, tué la
U août,
M. le sous-tteutënamt Charles de Saint-Pterra, du 101* dffn>
fautene, tué le i!5 aoill, il l'âge de vingt et un ans.
Af. François Saint-Etienne, soldul au 31r* de ii^ttf, mort
des sutlCJ de ses blessures à l'hôpital de Lyon, le 7 septem-
bre, à l'âge de 30 ans.
inoiMis BiujiMés à dHttrenls manda iKirotm parisiens.
A»*, le sous-Heulcnanl Amidée de Sntnt-Itittter, du
alpins, mort d vingt at un ans,
' Af. le sous-lieutenant Marcel Saint-André1, piiole avioMur
au corps expéditionnaire d'Orient, tué le 25 août.
M. Sagnes, Camille, soldat tnRrmier, décédé à rhospice
MlrHalrs de S"am»-/*ol-ST*r-remoise.
Af, Albert de Suizieu, capitaine aviateur, mort, U 23 août,
A l'aye de 35 aru.
M. .Emile Salage, cavalier au 4* chasseurs dMfrrau*,
ïambe' la 25 fuiUet, à tâge d» 21 ans.
M. l'abbé Etienne Saj-tt, du diocèse da Saint Flour, mort
U 26 août 1914.
Af. le comte da Saporta Fernand, capitaine au 2* régiment
d'artillerie de montagne, tué la 13 juifiat, à l'âge de 35 ans.
Af. Frédéric Sanuit, soldat au 159* de bane, tombé an
septembre, à l'âge de 21 ans.
M. Dominique Santml.
M. la sous-lieutenant Adolphe Sanson da Pangerrtlle, du
8" touaves.
Af. Jean-Maria Saugutn, maréchal des logis au 58* d'ar-
Mllme, tué le 19 /trille!, à Pâga da 28 ans.
Af. Saurel, ancien élève des écoles chrétiennes, pro/esseur
au pensionnat Jean-Baptiste de la Salle da Bourges, mort à
Vhôpital Samte-Anne, à Toulon. »
Af. la lieutenant Ulysse ouussine, du il* d'in/anlerie.
Af. la capitaine Sautai, du 201* d'in/jtUerie, tué la 7 mais.
M. Joseph-Vtclor Sauie, soldat au 240* de ligna, tombé la
S septembre 1914, d I*d0e de 27 uns.
Af. Joseph Saveltt, soldat au 115* territorial, tombé à l'âge
de :i6 ans.
AL .Adrien-Antoine Sapin, cationn/er au 2* d'arldierie, lu**
le 16 juin, à l'âge de 21 ans.
Af. la sous-lieutenant de zoimves Albert Sathéne.
Af. le lietitenant-coiont*! de Sazilly, commandant le 3* repl-
menl de marche de chasseurs d'Afrique, décédé le 17 juillet.
Af. le lieutenant de réserve Henri Schmutt, du 231* régi-
ment d'infanterie, tué le 27 Trial.
Af. Frédéric Schmidt, frère du précèdent du 113' régi-
ment d'infanterie, tué le 13 juillet.
Af. fiobert Schull, architecte, tombé le 19 juin.
Af. Henry Segniti, lieutenant d'infanterie, mort la 21 aauf.
Af. Joseph Segond. soldat au -i* colonial, tombé le 10 j'uil-
tat, à l'âge de 20 ani.
Af. Seisson Clément-Joseph (de Châteaunnard), soldat
au 342* d'in[anterie, âgé de 30 ans, tombé dans la nuit du
7 au 8 juillet.
Af. Ptetro Glouanni Sellone, soldat au 203* de ligne, tué
le 27 avril, à fdoe de 32 ans.
Ai. Aiitomn Senèque, sergent au St* li«ta»/lon alpin, tombé
le 20 ruiuet
Af. Serviole François, soldat au 157* régiment d'infanterie,
tombé le 11 octobre.
Af. Cabbé Jean Serres, du diocèse de Sap, sergent au
157" d'iii/unicrie.
Af. Léon Seurat, caporal-clairon au 3* zouaves, mort lé
20 septembre 1914, 23 ans.
I Al. le médean-auxiliaire Georges Scie;, du lli' chasseurs
alpins, ttut le 22 («illcl.
Af. CfenriH Signerai, tué à l'âge de N a>w.
M. Fétbt 9$m\m, sotmut au ■> ehaasann aitàns, tombé le
m ntilicL. A a*Ape et* 80 ans.
M. Lows-Noé Sibaud, trompclle au 15* escadron- du frain,
décédé le 26 juillet, al'dge de 36 ana.
M. Heonus Sitvy, mort ta l^juilmst.
M. Ifean Smendmger, ingénieur daa ntanaa A la corn-'
pagine de Moleta. el Hadid, iieutenanl au ...* a\'tn{o.ntcrie.
Af. Joseph Sirnian, de Maillane, soldat au 67* chasseurs
atprns, tombé te 31 août 7915, A Mge da -A) ans.
M. la sotts-iteulenant Alfred Sire, du ...* d'mAjnterie,
tombé la 16 j'jifi.
Af. Tadjudant André Simone!, du ...* d'infanterie, mort le,
75 novembre.
M. ta sous haulonant Fernand Simon, du 7%> orlnjnnlene,
tué le 31 aotll ISse,
Af. Antoine-Joseph Simon, soldat au 55* dtartiittrvB, décédé
la 9 f'ulllel, des suites de ses btasntres, A P*jge>ée SF ans.
Af. le sergent-de chasseurs à pied Maurice Soittoux, tué.
M. Mienet-ISon Soleil, soltlmt au 4> oolamal, mort à l'âge
de 20 ans, à l'hôpital de Samt-Mandrier.
Af. te tieuhmant Jean Sonnets, du 14* oaaaiUon de chas-
seurs alpins, tué te 20 juillet. 'Fils du général Sonnoti el
neveu de Mgr. Sonnois, ancien archevêque de Cambrai.
M. Sofbour Bapiistm, soldat au r' réytmenl colontal du
.lArroc, deVéuV, le 2» iuiltet 1915, A rhôpttal dm Zuydcoofe.
ht. Gabriel Souiller, de Tarascon, sergent au 7" colonial,
mort à l'hôpital Sainle.Anne, A Toulon, le \" acrttt.
ht, Robert Stiegliti, mmtÊM de 1 " classe ou 34* coiontat.
Af. le sous-lwutenant Jean Stolz, du t* louaves, tombé le
7 septembre.
ht. la lieutenant-colonel StrudeL
Af. Pierre 3acaèaaW, snMat au 114* territorial, tombé le
27 mai, d l'âge de il uns.
Af. Léon Sfdrë, aw-cat au contentieux du Crédit Lyon-
nais, sergent au GI" d'm/uiitene, rué le 9 septembre 1914,
4 Fdge de 25 ans,
Af. HaouISnel, soldai-au 8* cofotriot, de Saint-Bowiet, tué
la 8 mai, d l'âge de 20 arts,
Af. le capitaine Charles Suzeitu, des tirailleurs marocains.
Al. Lectia Syloeslrc, taneTaf uu ..." buruilliir: de chasseurs '.
à pied, tombé- te 15 [utn 1915.
Af. Feraand Tabouniel, sergent réservis-tc au 26* d'infan-
Jerut, tué le 9 Beat,
Af. Je dcuienanJ Raymond Tubnumel, du ...* balailloa da
chasseurs, tué le 5 septembre 1014
Af. le capitaine Joseph dû Tarragon, du ...» drapons, le
20 octobre.
Af. le caporal Georges Tarissan, du ..." d'tntanicric, tombé
la 9 juin, d umul-deux ans.
Af. Benjamin Tauche, négociant, soldai au 203' d'In-
/ufUerte.
Ai. le lieutenant Jean-Baptiste Teojraste, du 61* d'Irt-
fanteruj, tué le 28 aodt.
Af. fJrbatn Terri, soldai au 115" bataillon de çfiasseuri
alpine, morl à l'hôpital de Gérardmer, le 5 août, d l'Age da
20 ans.
Af. Charles Terrier, soldat au 63* chasseurs alpins, morl A
fdae de 30 ans.
(A suivra.)
DES ARDENNETS
12 Avril 1916
^—
BULLETINS OFFICIELS ALLEMANDS
Grnnd (liinrtier général, 9 avril 1910.
La si tu» Ha n est en général sans changement sur
toui les théâtre» de la guerre.
Grand Quartier général, 10 avril 191Ô.
Théâtre, de la guerre à fOaest.
Dans lea entonnoirs conquis au sud de St-EIoi nos
troupes reneuasèrerit complètement des tentatives de
repris»*? esnrmiioa, exécutées par des détachements
munis de grenades.
Le* luttes de mines entre le Cana] de La Bassee et
Axras sont redevouues pJus vives ces jours derniers.
Sur la rive ouest de la Meuse, Béthincourt et les
points d'appui dits « Alsace » et «Lorraine», non
moins solidement fortifiés et situés au sud-ouest du
village, furent étranglés. L'adversaire essaya de se*
aoustraïre a la mwmv par une prompte retraite ; il fut
oepwndaat saisi par les Silésiens et laissa prisonniers
entre leurs arirïna, a part ses lourdes pertes sanglantes,
14 effteiera et environ 700 hommes non blessés,
3 canons et il mitrailleuses. En même temps nous
avons nettoyé de» organisations ennemies gênantes
pour noua, alee h Wocfchaus » et des abris sur plusieurs
points du freat, entre autre immédiament au nord du
Village d'Avaoaurt et au sud du Bois des Corbeaux.
Lors de oaa —Urpriaca de détail nous réussîmes égale-
ment à cskâWsBHBWfar gravement l'ennemi ; en fait da
priaaaaiaiB laa F*a«v"ie panfirent, en outre, plusieurs
officiers et 17C honinios. 4
À dreile aie la Meuse une gorge située au bord sud-
Ouaat de la Cûlt da Poivra fut nettoyée de même façon.
4 officiera 18* baounea «t du matériai restèrent entre
no» mains. Plua s t'est et en Woëvre il n'y eut que dea
combat* «VartUlerte.
Bii ceaaWl aérien deux avions français furent
abattue, Taa au sud-est da Dam loup et l'autre au nord-
aat de GkftUan aahwe. Laa passagers du premier sont
morts. La «eratan de deux antres appareils ennemis fut
«gaiement aaservée ; l'un tomba ddns le viUage da
Looa al l'autre anun le bois da la Catllette.
Théâtre de la fnerre A l'Est et théâtre da fa guerre
aux Balkans.
Aucun svéaieacnt d'importance particulière.
BULLETINS OFFICIELS FRANÇAIS
Paria, 4 avril 1016, sok.
Au aaré an l'Aisne et an Argon ne, nos batteries ont exe-.
Mtn née stra aMnaoea sur laa orga.msa.hOQB ennemies.
A !'•»*••* 4* as Meuse, une attaque ennemie, dirigée, vers
•piakerm hearea, aur la village d'Haucourt, a compliterneai
A lest *a sa Meuse, la bembardentent a repris au cours
la la Jaisnaâi avir «ma grand» vialenca aur notre Iront, entra
Douaumont et Vaux. Vars oublie heures, les Attemands ont
lance une très lotie attaque sur ne* areiirièrea lignes situées
& Six) metrea anfiran au sud du village da Douaumont. Le*
vaguea sucx^essjvee d'aaaauli que aureaiwii de partis colonnes
d'uLUiquo, oci î'tù luucuées par nos tirs de barrage, nos feux
de intlpaitleustjs et iTanfanieVie, at ont dû refluer en désordre
vers le bois Cliauffour, uù nuire arhllene, concentrant t>ea
faux, a fait subir a l'ennemi de** pertes considérables. Au
nord du Dois de la Caillette, naaj troupes onl continué à pro-
gresser au cours de fa journée,
Ku Woevre, duel d'artillerie dans les secteurs du Pied-
des-Cotes-de-Mcuse.
Uans \m> Vosges, après un vif bombardement, sur nos
positions uu sud-twt de Sepaois-le-Haut, les Allmitand^ ont
tenté d'aborder nos tranchées. Ils ont été rejetés dans leurs
lignes par nos tira de barrujre.
La guerre aérienne. Dana la nuit du 3 au i avrd, un do noa
dirigeables a lauca trento-ijualr© obus sur la gare d'Ar lun-lo-
Remait.
ParÎB, 5 avril 1910, 3 heures.
En Argnnne, lutte à coups de grenades d«cs le secteur da
Bulante. A » la Fille Morte», nuus avons lait sauter deui
nwnes qui ont endommagé la tmiicliiie adverse.
A l'ouest de la Mémo, nuit relativement calme.
A l'est de lu Meuse, nous avon.s eugugé piuaigurs com-
bats partiels, au cours desquels nous avons progressa dans
les boyuux au nord du bots de 1» Caillette.
En Woevre, bombardement intense des secteurs de
Moulmnville et de Ctiatùton.
Les Allemands oirt jelé dans ta Meuse, nu nord de Snint-
MihieL, vingt-deux mines-qui sunt venues exploser sur noa
barrages sans causer de dôgftts.
En Lorraine, les Allemands, aare& un violent bombarde-
ment de nos pointeau s entre ArMturt et '"Vunt-Martin, ont
lancé plusieurs petites attaques d'infanterie échelonnées sur
divers points de ce secteur.
L'ennemi a été partout rejotô par noa feux de mitrtid-
leuses et nos Ura d'artillerie.
Dans lea Voanaa, une torte reconrtfflsseuaea ennemie qui
tenimt d'aborder noa tranchées, au sud-est de GbUcs a été
aisément diSBerséa.
La guerre aWMnMi Dans la région do Verdun, nos avions de
efaaiao onl livre, Unis ta journée du \ avriL. ajWBXO Combats aiii iona
au cours desquels un avion bi monteur aneaMUd a <He at-JlUi prea
d« l'êtaiig diw [rauts-l-'ourneaux. -Un autre «nporod ennemi est
tomba 01 «» du bois da l uly l-.r.iin, un trouiMiu» ev'on allemand
a pique vertic atome ni iur le sol. Toui noa pilotes sont renlrea
Dans la nuit du 3 au 4, une de nos ascednlle» do bombarda- _
mont a lanco quatorze obus sur 1* gare de Nantillois et cinq sur loi
bivouacs de Damvillwrs. ■ 1
, Pari», 5 avrit I91C, eoir.
En Belgique, un tir de destructoon sur lea tranchée*
ennemies eu lace da Steenislruete a donné da bona résultats.
Au nord de t'Aient, notre arfrllene s'est montrée active
entre la bois da beauiotti'tiu>^taud de Cruonnej, at Berry-
au-Bnc.
En Argonne, notre artiilene a continué ses tirs da con-
eantration sur teb lignes et les voies, da communication du
Iront ennenu, notaïuinent dans la région de Montfaucon at
des bois de MalunceurL
A l'ouest de la Meuso, journée «trme.
A l'est, canonnade intemiittente dans le secteur Douau-
mont-VatuL
Aucune action d'infanterie sur Kansamlao de notre front,
dans la région de Verdun.
Paris, 6 avril 1918, 3 heures.
En Argonne, un coup de main exécuté par noua ce matin
aur use tranchée ennemie pré» de la route de Saint-Hubert
nous « permis de faire subir d«s perles sensibles a l'adver-
saire et de ramaner une vingtaine de prisonniers. Pendant
l'attaque effectuée dans le secteur voisin notre artillerie a
violemment canons» la portion du bois d'Avocourt occupée
par lea Allemands.
iiana la région de Verdun, l'ennemi, après le calme ra-
hntf de t'apres-tinai d'toier, a déployé une très grande
activité en fin de journôe et au cours de la nuit. A l'ouest-
da la Meuse, un bombardement d'une- extrame violonce dè-
clanché sur la région comprise entre Avucourt "t Béthin-
court a élé suivi d'une série d'attaques à tré* gros eifealils
sur lea deux saillants prin«paux de Cd front. A notre droito,
toutes les tontotivsa di) l'enneini contre le vilhige de Béthin-
court ont élé brtonaa pnr nos feux. En même] temps, lenne-
mi s'est acharné an centre contre ta village d'HainJaurL
Aprèe des échecs répétés et de sanglants sacritlces, 11 a> pria
pied, au coeàrs de la nuit, dans ce vttioge que nous tenons
sou» le [eu ue nos positions dominantes
De notre côté, après une courte préparation d'artillerie,
noua avons lancé une vivo atlaque débouchant du réduit
d'Avocourt en vue de relier ce réduit à un do nos ouvrages
situé aux lisières du bois au nord-est d'Avocourt. Nous
avons enlevé, au cours do cette opération, qui a pleinement
réussi, une large portJon de terrain dite a le-bois Carré» et
fait une cinquantaine de prisonniers
A l'est de la Meuse, deux attaques ennemies dirigées sur
noa positions nord du L iâ (le la Cai'lclle n'ont pas eu d'aulre
résultat que de coûter dea pertes aerteiwe* twx Allemands.
Rien à signaler sur le reste du front.
VERDUN D£HS LA PRESSE PARISIENNE
La critique militaire de la grande pre&se parisienne ac-
cuse une uniformité qui ont évidemment le résultat d'une
tactique commune d'inspiration ofticieuae. Elle pon/*HÏt le
but d'af(<*nuer pnr tous les moyens, en rommcnlant le com-
muniqué du jour, tout progrès indéniable, réalisé par lea
troupes allemandes. Noua avons sous les yeux, dans le
m Figaro i> du 4 avril, un article du fameux i"olybe que l'on
peut considérer comme un modèle du genre.
D'abord, un bout do rhétorique vague sur la force de
l'ennemi, lequel sera « vaincu quand mémo ». Lisons :
« La puissance formidable de l'ennemi n'est peul-érre
paa apparue tout d'abord dnns ?a réalité. Voilà bien des moi*
qu'on l'a reconnue, pesée. La vente vst claire dans les cer-
veaux. Le» résolutions se sont élevées et les patiences se
sont armées pour une lutte terrible et longue. L'ennemi sera
abattu ; it ne.t'est psu encore. »
Evidemment non. Et c'est la pour le moment l'cwn/tel
delà situation, n'en déplaise au h futuriste <* Polvbe 1
Vient ensuiUi une tranche de -éa'ité, en l'espèce la prisa
d'un village par les Allemands :
a C'est toujours un chagrin que de perdre un peu de
terrain, fut-ce un viUage ou un hameau dont il ne demeure
plut que dea ruines, des cailloux: calcine», une poussier?, a
Et puis, aussitôt, l'Illusion consolatrice :
« Mais de quel prix a-t-U été payé ? On ferait un côme-
lière de tout ce terrain qu'il aérait trop petit pour le nombre
des moi 1s allemands l n
\ On s'otonno vraiment que lea journalistes de Paris per-
sistant a ressasser toujours celte ridicule légende qui re-
monte au premier jour de la guerre I
La Gazette de /Francfort « du 5 avril public à ce propos
une intéressante lettre du iront qui souliifu* l'effet eoouqne
que celt« prose sanguinaire de« journalistes parisiens fait
aur lea troupes allemandes qui en sont lea prétendues
« victimes j> 1 Voici le pnsstgc principal de cette lettre :
« /I faut que je vous raconU avec quels sourires narquois
ne» hommes ont lu le communiqué frunçais du 3 awrii,
ii heures ^vour au n° 171 de la 11 Gazette ». — La RédJ, où
il était question d'une a uiguit/riise attaque allemande »
entre Béthincourt et ffanconrl. Voici la simnle vérité s»r
cette affaire : A la mite (te notre feu nous nous aJtsndien* d 1
ce qup tes Français évacuassent leur position. Pour se rendre
compte du fait, dtt patrouille» furent muoyéet tn reconnais-
sauce ; sans ettuyif aucun coup de feu, elles parcoururent
le» positions entièrement t'vnoiées de l'ennemi. Puis il y eut
un paisible va-et-vient de petits gnm[>ei allemands entre
l'ancienne ligne allemande ai CC scoteur {abandonné) de la
position frunçaise....
« te « fru viottnt n qui nous aurait ïoi-disant « surpris a
ne fut ni plus fvrt ni plus faible que la canonnade de tous
tes jou-x». On s'y attendait dtrultrurs, commf dans toute po-
s.iti"n nouvellement coneuis*.
ti Quant aux 11 pertes importantes n {que la version fran-
çaise fait subir aux Allemands), elles furent exactement de
0 (zéro) morts, 0 (i4ro) bichon et 0 (séro) disparus I..., n
iïemarquons que ce démenti authentique d'un témoin
oculntre s'adresse au bulletin officiel fnnçata. Que pourrait-
on répondre, li cela valait U poine, oux stupidee exagéra-
tions quo les slrntégei de rédaction brodent journellement
sur ces communiqués l Mail puisqu'ils y tiennent, pourquoi
ne pas les laisser se leurrer, eux et leur crédule publie, da
leur» u hécatombes » d'encre et de papier 1
Par une susgunere coïncidence, noua trouvons dans
1' a Ûf?uure » du 5 avril un article du général Varraux, qui
se rapporte au nu-rue communiqué françaia dont parla le
correispoiHhnt occasionnel de Ut « Gazette de Francfort m.
La général a reçu la rhite d'un de ses amii :
a Cet «mi tenait ea main le communiqué du 3 avril,
a3 heures.
— Me voici, dit-il, revenu au temps de mon enfance,
alors que, chèque dimanche, je m'évertuaia A découvrir la
■eus de quelque parabole continue dans le lecture évan-
gdliquc du jour.
— * f ■
— Mais oui 1 Liiea eeci :
t Les .j'.lI. «ml lancé* Hier, «n fin de journée, une vigou-
»um aLLi'iiii) cuuLre Houceuil *l B4Utuic»urs sur ■&« uuaiUone da
la rive nord du panneau do Forges que noue suons «vécûtes et
reportées sur la rive sud dane le nuit du 31 asen eu !*■ iwil sans
que lertuïflii s'en epereul. bunuieee par Isbii vieuni (Wig6 de
nos nouycllfa posiltena et les lira de fl^iKtneaeem de Belhnicourt,
tes troupes anaanana ont sijbi des pesto. laiporte&le» sjns avoir
combaHu. s>
« Je comprends asan âne si l'adverseÀie ne s'est paa
aperçu de uotre mouvement da repli, cela tient à le dexté-
rité, a l'ordre, au silence avec lesquels noua l'avons eaecuté ;
et c'est fart bien.
u i'applatuiis su»] Hotre comiitandeuxeni qui 1 estimé
inutile de conserver, au prix de grande sacrifice», une posi-
tron très eu tféche aur la née :-m i k '<■• du niimi da Furies.
u Mttia là uù je a y suie pus du Uiut, c'aat quand on nous
dit que reVneenai a attaqué vigoureusement notre position
abandonnée.
« Caaamen* peut-on attaquer vtgwureuaament le vide?...*
Le général Verraux fens bien dVcoutar narfoie cet ami
à qui (i on ne la fait pas »! il remarquera que ce •ceptkism'e
est entièrement justifié par tes faits que rapporta ht a Ga-
zette de Fn+nefori tu
Nais sevenon» à 1' a utiela-inednl* m de Polyba. Après
a'ètre réjoui dea prétendue» pertes aNemeiide*, il passe k
l'éloge de la vaillance française : '
« Et l'on sait iurtoiit arec quelle vaillance iphtndid»
chèque pouce du sol « été diepoie, et eanahèeu aent tombéa
areot da reculer d'âne semelle, «l que si, tout do même, il t
fallu céder de quelque» loisee, c'est que, sous tes mitraille»
et contre tes aeseuts indéfiniment répétée, il est une limite
même aux forces surhumaines. »
Ici doua ferons remarquer qu'il ■'est f** un Allemand,
qu'il soit soldat ou journaliste, qui ne rende entière justice
à-la bravoure de l'adversaire. M'ai rear eu peend d^aineurs 1
L» preeae pemteun» qui aa snurait *-:fi~enneevoir
pareille aqusté, ne voit datte eee jttgemeuai objectifs et
libre» de toute haine aveugle et mauvaise, qu'un ■ témoignage
d'affaiblissement 11 [ Libre à cea mes*ieun.... t
NÉCROLOGIE FRANÇAISE
M. Jeaes-mméU Renard, sergent au 226* d'infanterie de
ratante, amerf 4 té§e de 38 ont.
M. t» serfemt Léon Hrnaud.
M. le aana ahwtiaaaru Jules-Man-nc* RHomrnQ*f, cru 31*
ahnufetawri A aana.
M. Comète neejmenenq, soldat au,7* bataillon de chat-
'Murs alpine, Narre1 morteUement le 15 frdn, à tdge da
Il aru.
M, FWm ansarf ai Itevnaud^ jerrjenl-major au 112* de
NfM.
M. f'j.al-afertp-C«ai'!cs-7Ja'irc7ii tteynawd, soldat au 4*
aatiaaan, tmmaé t» Vt fwtn, a l'Age de U ans.
M. lt§ynam*t Lssesew, jnus-lwuleriaul au 252* d'in^tutene,
tamaê à fiiee ma » ans.
M. Thèmém-e Êtaurc, instituteur public, sotttat au C* ba(«tt^
ton ma ehaaaamrt alpins, mort ta 21 fvittet, à Fmga da 20 aru.
Cett le fils m» at. et Mme Fernand Reyre, dépositaires du
Pat* Mtnnentmé* A •» r*sm.
M. Augvtte Ràaet, licencié en Droit, lieutenant da
réserve au Set* é'mjeMtcnc, commandant la 20* compagnie,,
mari le t* mare.
M. fteeer fnvcx, sergent au ...* régiment d'Infanterie
tamtntate «nanta, cara»- acpééitionnuïre d'Orient, mort la
U fa*n.
M. Vicier flteara, soldat ou 173* de ligne, tombé le
17 (util, à l'tae de ti ans.
it. Aimé-ttégiré Richard, sous-heulenant, tombé la
11 luilfef.
M. Erneet-tééééan Richaud, de Saint-Cannat, soldat su
É03* de ligne, tue le Tt avril, à L'âge de 38 ans. —
M. Miirc-ltiokari, sntts-Heutenant au 17» dfnfantena, tué
~le 2ft imn.
Af. Félix RiSM, capifainc d'infanterie coloniale, comman-
dant la H* cemp«e/tm« da la colonne du Sud-Cameroun, mort
à Libremlla (GaaenJ, le 17 uoiU 1015, dans sa quaranta-
cinquiéme ••me'e.
Âf. f.anrrni rltnnMf, caporal aa 31* colonial, mort la
ft futllel. à r&tje de SB ans. '
M. Alex Piendel, capitaine commandant au 20* dragons,
mort le 5 futUet, à tlÛge de i'A ans.
■ ■ M. l'abbé CtoAide (ftrii, tué te 25 ium.
Af. Léandre Rmet, tué à Beausétour. De la Jeunesse
ëocialistc da te* arrondissement de Paris.
Af. Ainfcraua flobel, auoeut 4 la cour d'appel de Nantes,
sergent ilans un bataillon colonial.
Al. Joucnam Roche, chef de batadlon au 150* de ligne,
tombé te lu mai.
Af. Louas RemKe, soldat au 255* de ligne, décédé le
15 jiiuYe(.
-Af. le cayftnewe Kami Rocher, fîts de M. Louis Rocher,
sovs-intu'-niew des ponts et eha§Sfjéest de' Satnt-Salur.
ht. l'emy Rackette, soldat au ...» eoloauil, de Tarascon,
tomhé le. H jusn.
Chriidon ftochncïi, engagé oolpllfalra au 7ie d'înfaftJffrfe,
iUs du piiitcttr. Tué le '■> décembre.
ht. lJ>*is Rotandcrz, lieutenant Au tpjtatattton de chas-
seurs alpins, tombé le '-D iidilel 1015.
Af. Kugtme Rolland, totéat au 27» cftarsffurs olplni,
'décédé le 13 ao<M, a l'âge de 21 ans.
M. Cabrtcl Rolland, mort le 30 juin, à l'âge dc'20 ans.
lous BffltlDiums Cr-dessous h pu&ilcsMfi d'uns série d'avis
'M. le sous-lieutenant Rqmd Rondel.
M. Jean de ta Rosa, soldat au 38* rtfafrrtrrK dtarttllerie,
afteeté aux mitrailltntses.
ht. Jos de Rosa, aa^ndamt au .„* dragons, tué la 28 juin.
Af. Joseph Roasi, lieutenant au 112* da ligne, tué la 8 août
1915, à l'âge Èe 22 ans,
M, Muthieu Rossi, du 10* balaHton de chasseurs à pied,
tombé le 5 pi m, A /\iytî de 21 ans.
M. César Roubaud, de Cadoiiue, rotdat au 4* louaves,
tué la 30 at>nf, à toge de 24 ans.
Af. Chartes Roubaud, soldat au ,..* oaionéaL, mort la
i mai, à l'âge de 42 arii.
M. Charles Roubaud, soldat au lil* de ligne, tombé la
1** juillet, à l'âge de 22 ans.
M. Ptorre Roubaud, sotttat au 140* da Hgne, tombé A
l'âge de 37 ans,
Af. Fernand Roubieu, de Saint-Julien-les-Martigues. sat-
dat au 23* batatilon de chasseurs alpins, tombé la 16 l'Un,
à l'âge de 21 anr.
M. la 'sous-lieutenant Jlaoni IlouaW, originaire de Villa-
dieu (Cantal), tué ta U août 11*15.
M. Auguste Rougiar, soldat au 6' classeurs oipinst
décédé à l'âge de 20 ans.
M. Pierre Rougier, soldat au 8* coJomai, décédé le 3 jut>
let, d l'âgt^de 19 ans.
Af. te chef de bataillon Rougon. commandant le 1" batail-
lon du 112* de ligne, tombé te 8 aotll 1U15.
Af. Gabnel Roure, sous-lieutenant au 34* colonial, tombé
le 7 juillet. A tâge de 25 arts.
Af. Emile iîottrs'eait, soldat au 153* de tlgne, tombé ta
» mai, à l'âge de 23 ans.
Af. Rousseiet. De la 3» lectwn socialiste de la Seiwe.
M. Roustan Picrie, d'Arles, soldat au 115» lerritoriat,
tombé le 15 août 1915.
Af. Auguste Roux, sergent au G3" chasseurs uiprnï.
M. Roux Joseph-François, d'Aub 'gne, soldat au 7" batail-
lon de chasseurs ù pied, décédé le juin.
Al. Pierre Houx, de la section de Fans, soldul au 159*
d'infa nlerie.
AI. Chartes Foux-Marchet, soldat aa HBP colonial, décédé
I* 9 mai, à l'âge de 34 ans!
Af. le commandant Uoy, du 11* d'mjantene, tué le 9 moi,
Af. le capitaine de Gentil de flojier, du 13»" d'm/anlene.
M. Abcl-Renrg de Rubercij, snus-lteutenant au 19* batail-
lon da chasseurs à pied, tombé le 8 septembre.
M. l'abbé de Ruble, aumônier militaire à la 31* diutsion
d*fn/a»/erie, décédé des suites de ses blessures.
L'abbé de Ruble, aumônier de la 31" dimsion, neveu- d»
/eu le baron de Ruble, membre de f'Inslitul.
Af. le Vicomte René-Atexis-Victor de R»Hieu, interpréta
militaire de l'armée anglaise, 14* section d'état-mafor,
décédé le 13 juillet 1915.
AL le capitaine d'ivfantciie du Rémora" de Saget, tué la
U août,
M. le sous-tteutënamt Charles de Saint-Pterra, du 101* dffn>
fautene, tué le i!5 aoill, il l'âge de vingt et un ans.
Af. François Saint-Etienne, soldul au 31r* de ii^ttf, mort
des sutlCJ de ses blessures à l'hôpital de Lyon, le 7 septem-
bre, à l'âge de 30 ans.
inoiMis BiujiMés à dHttrenls manda iKirotm parisiens.
A»*, le sous-Heulcnanl Amidée de Sntnt-Itittter, du
alpins, mort d vingt at un ans,
' Af. le sous-lieutenant Marcel Saint-André1, piiole avioMur
au corps expéditionnaire d'Orient, tué le 25 août.
M. Sagnes, Camille, soldat tnRrmier, décédé à rhospice
MlrHalrs de S"am»-/*ol-ST*r-remoise.
Af, Albert de Suizieu, capitaine aviateur, mort, U 23 août,
A l'aye de 35 aru.
M. .Emile Salage, cavalier au 4* chasseurs dMfrrau*,
ïambe' la 25 fuiUet, à tâge d» 21 ans.
M. l'abbé Etienne Saj-tt, du diocèse da Saint Flour, mort
U 26 août 1914.
Af. le comte da Saporta Fernand, capitaine au 2* régiment
d'artillerie de montagne, tué la 13 juifiat, à l'âge de 35 ans.
Af. Frédéric Sanuit, soldat au 159* de bane, tombé an
septembre, à l'âge de 21 ans.
M. Dominique Santml.
M. la sous-lieutenant Adolphe Sanson da Pangerrtlle, du
8" touaves.
Af. Jean-Maria Saugutn, maréchal des logis au 58* d'ar-
Mllme, tué le 19 /trille!, à Pâga da 28 ans.
Af. Saurel, ancien élève des écoles chrétiennes, pro/esseur
au pensionnat Jean-Baptiste de la Salle da Bourges, mort à
Vhôpital Samte-Anne, à Toulon. »
Af. la lieutenant Ulysse ouussine, du il* d'in/anlerie.
Af. la capitaine Sautai, du 201* d'in/jtUerie, tué la 7 mais.
M. Joseph-Vtclor Sauie, soldat au 240* de ligna, tombé la
S septembre 1914, d I*d0e de 27 uns.
Af. Joseph Saveltt, soldat au 115* territorial, tombé à l'âge
de :i6 ans.
AL .Adrien-Antoine Sapin, cationn/er au 2* d'arldierie, lu**
le 16 juin, à l'âge de 21 ans.
Af. la sous-lieutenant de zoimves Albert Sathéne.
Af. le lietitenant-coiont*! de Sazilly, commandant le 3* repl-
menl de marche de chasseurs d'Afrique, décédé le 17 juillet.
Af. le lieutenant de réserve Henri Schmutt, du 231* régi-
ment d'infanterie, tué le 27 Trial.
Af. Frédéric Schmidt, frère du précèdent du 113' régi-
ment d'infanterie, tué le 13 juillet.
Af. fiobert Schull, architecte, tombé le 19 juin.
Af. Henry Segniti, lieutenant d'infanterie, mort la 21 aauf.
Af. Joseph Segond. soldat au -i* colonial, tombé le 10 j'uil-
tat, à l'âge de 20 ani.
Af. Seisson Clément-Joseph (de Châteaunnard), soldat
au 342* d'in[anterie, âgé de 30 ans, tombé dans la nuit du
7 au 8 juillet.
Af. Ptetro Glouanni Sellone, soldat au 203* de ligne, tué
le 27 avril, à fdoe de 32 ans.
Ai. Aiitomn Senèque, sergent au St* li«ta»/lon alpin, tombé
le 20 ruiuet
Af. Serviole François, soldat au 157* régiment d'infanterie,
tombé le 11 octobre.
Af. Cabbé Jean Serres, du diocèse de Sap, sergent au
157" d'iii/unicrie.
Af. Léon Seurat, caporal-clairon au 3* zouaves, mort lé
20 septembre 1914, 23 ans.
I Al. le médean-auxiliaire Georges Scie;, du lli' chasseurs
alpins, ttut le 22 («illcl.
Af. CfenriH Signerai, tué à l'âge de N a>w.
M. Fétbt 9$m\m, sotmut au ■> ehaasann aitàns, tombé le
m ntilicL. A a*Ape et* 80 ans.
M. Lows-Noé Sibaud, trompclle au 15* escadron- du frain,
décédé le 26 juillet, al'dge de 36 ana.
M. Heonus Sitvy, mort ta l^juilmst.
M. Ifean Smendmger, ingénieur daa ntanaa A la corn-'
pagine de Moleta. el Hadid, iieutenanl au ...* a\'tn{o.ntcrie.
Af. Joseph Sirnian, de Maillane, soldat au 67* chasseurs
atprns, tombé te 31 août 7915, A Mge da -A) ans.
M. la sotts-iteulenant Alfred Sire, du ...* d'mAjnterie,
tombé la 16 j'jifi.
Af. Tadjudant André Simone!, du ...* d'infanterie, mort le,
75 novembre.
M. ta sous haulonant Fernand Simon, du 7%> orlnjnnlene,
tué le 31 aotll ISse,
Af. Antoine-Joseph Simon, soldat au 55* dtartiittrvB, décédé
la 9 f'ulllel, des suites de ses btasntres, A P*jge>ée SF ans.
Af. le sergent-de chasseurs à pied Maurice Soittoux, tué.
M. Mienet-ISon Soleil, soltlmt au 4> oolamal, mort à l'âge
de 20 ans, à l'hôpital de Samt-Mandrier.
Af. te tieuhmant Jean Sonnets, du 14* oaaaiUon de chas-
seurs alpins, tué te 20 juillet. 'Fils du général Sonnoti el
neveu de Mgr. Sonnois, ancien archevêque de Cambrai.
M. Sofbour Bapiistm, soldat au r' réytmenl colontal du
.lArroc, deVéuV, le 2» iuiltet 1915, A rhôpttal dm Zuydcoofe.
ht. Gabriel Souiller, de Tarascon, sergent au 7" colonial,
mort à l'hôpital Sainle.Anne, A Toulon, le \" acrttt.
ht, Robert Stiegliti, mmtÊM de 1 " classe ou 34* coiontat.
Af. le sous-lwutenant Jean Stolz, du t* louaves, tombé le
7 septembre.
ht. la lieutenant-colonel StrudeL
Af. Pierre 3acaèaaW, snMat au 114* territorial, tombé le
27 mai, d l'âge de il uns.
Af. Léon Sfdrë, aw-cat au contentieux du Crédit Lyon-
nais, sergent au GI" d'm/uiitene, rué le 9 septembre 1914,
4 Fdge de 25 ans,
Af. HaouISnel, soldai-au 8* cofotriot, de Saint-Bowiet, tué
la 8 mai, d l'âge de 20 arts,
Af. le capitaine Charles Suzeitu, des tirailleurs marocains.
Al. Lectia Syloeslrc, taneTaf uu ..." buruilliir: de chasseurs '.
à pied, tombé- te 15 [utn 1915.
Af. Feraand Tabouniel, sergent réservis-tc au 26* d'infan-
Jerut, tué le 9 Beat,
Af. Je dcuienanJ Raymond Tubnumel, du ...* balailloa da
chasseurs, tué le 5 septembre 1014
Af. le capitaine Joseph dû Tarragon, du ...» drapons, le
20 octobre.
Af. le caporal Georges Tarissan, du ..." d'tntanicric, tombé
la 9 juin, d umul-deux ans.
Af. Benjamin Tauche, négociant, soldai au 203' d'In-
/ufUerte.
Ai. le lieutenant Jean-Baptiste Teojraste, du 61* d'Irt-
fanteruj, tué le 28 aodt.
Af. fJrbatn Terri, soldai au 115" bataillon de çfiasseuri
alpine, morl à l'hôpital de Gérardmer, le 5 août, d l'Age da
20 ans.
Af. Charles Terrier, soldat au 63* chasseurs alpins, morl A
fdae de 30 ans.
(A suivra.)