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Gazette des Ardennes: journal des pays occupés — Januar 1916 - Dezember 1916

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https://doi.org/10.11588/diglit.2794#0252
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gazette des a roenne!

12 Mal 191S

arec le* gobeurs et qui voient le» choses telle* qu'elles sont

augmente de jour en jour. SI l'on devait taxer tous ces pa-
triote! d'Allemands, la partie la plus intellectuelle de
la MjrtipTf serait déjà germanisée.

Mais lais=ons crier les gobeurs — ils sont incorrigibles ;

les vrais patriotes ne se laissent pas guider par dc-s mots
ta des plnnses creuses, ni par des RluiMu. Voilt ce rju'^n
•ommence à reconnaître en même tenrps auv parlcmmls
français et anglait. on des voix dis(ordanlr\s s'efforcent de
dissiper les illusion! exugérées.

Encore une foie, des faits sont des faits. La science —
la vraie science — est basée sur flVs faits Nier un f.iit dû-
ment établi, constaté, n'est pas moins absurde que de nier
U clarté du soleil.

Beaucoup de no* pauvres compatriotes en snnl là cepen-
dant. Ils ont des yeux et ne voient point ; ils ne veulent pas
voir ; mais ils ont une langue qui débite toutes les sottises
Imaginables, sous prétexte1 de patriotisme Et sous prétexte
de patriotisme aussi. Us ne se lassent pas de propager la
haine et la discorde, ce qui nous éloigne de plus en plus de
la paix tant désirée par tous et'des courageuses et s,.ges ré-
solutions dont nous avons besoin. .

Le p»îriotirme ne se pèse pas au poids de vaincs cjiail-
lerica et de folles agitations. Il a pour mesure la clairvoyance,
la dévouement, le bien commun, l'intérêt de la patrie, les
nobles initiatives et surtout l'union. Mais les gobe tira ne
eottnprenncnt pas cela Ils ne veulent pas comprendre, lis se
laissent dominer par la passion et voilà pourquoi ils sont
Incorrigibles.,

La goheur voit les événements non comme ils sont, mais
MnHnte il voudrait o/u'ils fussent. I-h vérité le H toque dès
qV«He n'harmonise pas avec se* fftftffn, C'est l'hoTVïme des
Illusions, de* rêves, de l'imprévoyance, qui s'obstine à ne
vouloir regarder la vérîlé en face. Ce sont de tels hommes
qui perdent leur pairie, quoiqu'il' s'imaginent avoir le mo-
nopole du pntriotwme.

Le gobeur parle, discute et trompe ses compatriotes par
IfM* fautes nouvelle» qu'il répand. Le vrai patriote prévoit,
constate el agit selon les circonstances dnns l'intérêt de son
P"ï"

Si les gobeurs n'avaient pas tant crié sur tous les toit», que
leart va bien, qu'on marchait de victoire en victoire, pcul-
tnv les Français el IcsAnglais ne nous auraient-ifs pas
laissés en plan pendant des semaines et se seraient-ils décidés
k Tenir à notre aide pour empêcher l'envahissement de la
Belgique. P*r leurs fausses nouvelles et leur faux patriotisme,
les gobeurs ont donc rendu et rendent encore, hélas 1 un
mauvais service a leur patrie. C'est une des tristes consé-
quences de la psychose d<- guerre, dont souffrent dans Ions
les pays, même neutres, une foule de gens. Peccatur intra
flion et t ri ru. Tachons de conserver plus de calme cl d'es-
prit critique que d'autres,

(L' à Information », de Bruxelles )

L' « APHÈS-BDEBHE » ÉCONafiflOUE

Ce pcebb-rne, complexe entre tons, continue ù prc'oc-
«ttper la"presse ^rnBeair^e. A part les esprits simplistes qui (
l'imaginent qu'il scia possible et profitable de continuer,
spfeVla ■nweliwfitin de'la paix, ln guerre économique, il en
«t d'antres qui ne s'illusionnent pas sut Ici conséquences
(Tune pareille guerre, partageant le monde en deux camps.

ï\'ou» disions déjà que les Anglais, eux, sont gens trop
■piïtirruPï" pour s'embarquer lei yeux fermés, sur ce baleau
monté par les politiciens el les journalises de Pari» Avant
de s'aventurer dans l'avenir, l'Angleterre se réserve du
«msulUr °e* intérêt». M. Bonord LaiY, ministre britan-
nique des colonie» n'a pat manqué de le dhe au « Journal »
(de Paris) qui l'a ferit interviewer :

u II est désirablt, pour que cette conférence ne cnuse pai
ét déception en France, qtfe vont vous rendiez bien conipte
4tj difficultés. Rappelé*-vous d'abord, en ce qui nous con-

cerne, que nnin repre-enb rons non seulement les Iles-
Rrilanntqties, mais tontes les dépendances, colonics'ou
dominions qui conslitnent IXmpire britannique. Toul
comme h nrs industries ou leur» produits, leurs intérêts
sont extrêmement variés et différents, souvent presque op-
posés. Leurs théories économiques doivent, d'ailleurs,
pVesqua né* e^san cment différer avec leur position géographi-
que et le« confiées avec lesquelles elles commercent plus
habituellement____

"J'ajoute mie, indépendamment de celle question d<*s
colonies, dont vous appréciez l'cxliémc importance, il se-
rait difficile, même si les inlérêls des seule' Iles-Britanniques
étaient en jeu, d'arriver aujourd'hui, immédiatement, a une
solution définitive;....

«J'ajouterai, enfin, que le fait que tons les Alliés, dont
les théories économiques seul obligatoirement très diffé-
rentes augmente encore les dtffiutallcl d'une solution im-
médiate.... n

C'c-I là IMnf l'opinion du général hVpington, le fameux
cnlique militaire du n Times U « I.a Dépêche » de Toulouse
le constate :

<i Un éminent journaliste anglais, le colonel Repinglon,
qui a pour principes de ne s'attacher qu'a l'éloquence des
faits cl de ne raisonner que d'après les résultats de leur
réalisation, estime que tous nos bavardages anglo-français
sur le maintien de la balance cuire les affaiies et la victoire,
tous ces rêves de pression économique sur les Empires du
centre, lon> ces contes de fée sur ce que nous ferons pour
paralyser l'ennemi, au lendemain de la guerre, ne sont, à
son ovis, que de fantaisistes « rayons de lune. »

Le problème ne saurait être, en effet, tranché autrement
que par les forces de tytPMV et d'organisation économique
et sociale que sauront développer les différentes nations
eniopécnnes. Or, on sent fort bien, en France, et la
ii iiép.'c/re n l'avoue qif «il ne saurai! s'agii de détruire la
foret de production de l'Allemagne, car on riî détruit pas
le travail d'une nation volontairement entraînée an laflJtUf
et supérieurement organ'^ce pour l'écoulement du produit
de ses usines, n

Et pourtant c'érail bien la ce que voulaient certains *
cercles financiers el commerciaux qui, a Londres et i Paris,
poussèrent les politicien* de l'Entente dans la voie de leur
politique d'encerclement, dont ils espéraient la mi ru* de
l'industrie allemande

Aujourd'hui, les clairvoyants commencent i comprendre
que r était lj nn f.nix calcul

LA GUERRE NAVALE

Un destroyer ançjlïis gTavernenl avarié.

ffrttin, 9 mai 1016 (Officiel).
A l'occasion d'une reconnaissance, deux de nos torpil-
leurs livrerait, le 8 mai au matin, au nord d'Ostcndc, un
bref comba! ù cinq destroyers anglais, dont l'un fut grave-
ment avarié par des coups portants d'artillerie. Nos torpîl-
lc»Tf =ont rcnlrés indemnes au port **
Mise à point.

rWlin, 7 mai 1916.
Itans le rt SvHy T'Irqraph» du ai) avril, M. Arehibald
Heard affirme que l'Allemagne n'aurait perdu qu'un seul
lÉjUaiiHU de h-.'ne, le « Pornmern n, tandis que l'Angleterre en
aurail perdu neuf. L'Agence \V61ff apprend de sonrea
compéicfitc, que celle assertion est de pure invention.
L'Allemagne n'a perdu aucun vaisseau de ligne au cefurant
de cette guerre.

Sctwiomw français tarpUlé.

Lflndres, G mai Ï916.
Le bureau de la piesse annonce que le sc'iooner français
« Barnabctte n n été d>rpi11é pir un sous-marin, dans l'Al-
Iftntique L'équipage, composé df 3'i hommes, s'esl-sauvi
dans les nacelles ; f> cnit été recilcilli» jusqu'à maintenunî.

Contre-tcrpillcur autrichien coulé.

Pans G mai PIC (Officiel).
Dans l'après-midi du 4 mai, le sous*mann fram nia
n Dernoiufti » a torpillé dans la basse. Adriatique un conlre-
torpilleur euMchien du dernier type, malgré les attaques
qu'il eut h (juaYrf de la part de ce contre-torprlleur et de ceux
qui l'accompagnaient.

-4»e>-e»—■-

AzsiGzsr de Sa fàszQSTQ

LE BUTIN DE KUT-EL-AMARA.

Le communiqué officiel turc du g mai donne sur le butin
fait à Kul-cI-Amara les indications suivantes :

Les-officiers supérieurs qui ont été faits prisonniers sont
les suivants : le général en chef Tonnshcnd, le général
Powna, de la fi* division d'infanterie, le généial de division
Matloe, ainsi que les généraux Dalmcck, Hamillon el le eo-
IrjHei Evens, des iC*, 17e el ïS* brisrnd. «. F.n«uite le général
Smith el 55t officiers de fous grades, di«ni la môilié sont
cui^péens. Un qunrt des troupes caplnrées ?onl des Anglais,
le refile des Hindous

Rien que l'ennemi eut jeté, avnnl la capitulation, une
partie de ses canons, de ses fu*ils el de son niai 'riel de guerre
dans le Tijrre, un- butin esl resté MM nos mains, qui n'est
pas encore complètement dénombré, mais qui pourra nous
servir après quelques légères réparerons, à savoir : 4o ca-
nons de différents calibres, 20 milraillétrses', près- de S.000
fusils, une grande quantité de munition* d'infanterie et d'ar-
tillérit1, un gro-nd et un pclil blttcW, qui sont arluellcmcnt
employés par nous, 4 automobiles, 3 avions el une quantité
df matériel de guerre, qui n'est pas encore établie. Armes et
munition* jetées dans le fleuve en sont peu h peu TClirécs.

Le communique aifiWile (innlemcni h joie qu'occasionna
dans la population de Kut-el-Amarn, rentrée des troupes
turques.

LA HAOSSS DU MARK. ,

Depuis quelque totnps le fameux argument de la » baisse
du mark » a disparu des radiogrammes officiels alliés. La
raiion est simple : celte baisse, dont nous avions analysé
in^même les causes, a été Suivie d'une hausse très sensible.

Un exemple : Alors que, pour les paiements Berlin-Ams-
terdam, 100 florins hollandais valaient encore, le 11 mars,
23(1,5o mnrtvs, ds ne variaient plus que 330 marks le k mai

Cette hausse du mnrk, qui s'est également affirmfe en
Suisse et en Amérique est la conséquence d'une amélioration
du bilan commercial allemand, c'esl-à-dire d'un rétablisse-
ment de la-balatice de l'imporlnhon el de l'expottation alle-
mande en faveur dt» celle-ci.

C'est là un "ymptôme intéressant de la force économique
de l'Allemagne.

VICTIMES DE VERDUN.

Noua lisons -dans un gratid journal parisien :
L'Adm-ini-rtrarion, tout comme l'enfer, est pavée da
bfrnnes' intentions.
Mais ..

Mais écoules; plutôt celte simple histoire.

Quand l'autorité militaire décida de faire évacuer lea
villages devant Verdun, pour préparer le champ de bataille,
l'ordre fut donné a l'intendance d'acheter aux paysans et
aux fermiers évacués, les récoltes et les animaux qui pou-
talent *tre ntîlrïés'ponr le service de l'armée.

L'intention était excellente. Seulement, on n'oublia
qu'une chose, de prévenir lea intéressés de la mesure pris*
eïi vue d'alléger un peu le poids de leurs pertes

Des maquignons bien r*nseiap*és, des mercantis i l'affût,
le précipitèrent, tels des sauterelles, sur la zone menacée,
el ae répandirent dans les fermes et les hameaux,

—1 VoTis çprinsrisseï *a nouvel a J»

— Hélas I oui I

— Vous aile/ être é\acués ?

— C'est vrai, on nous a prévenus.

Ainsi engagée, la ron\ ersalion se poursuivait La
maquignon et le mercanti n'avaient aucune peine à
persuader les cultivateurs, de l'intérêt qu'ils avaient 4 sa
débarrasser nu plus vite desleurs chevaux, de leurs cochons,
de leurs ba«sç-coiirs, de leurs récoltes, qu'ils ne pourraient
pas bien sûr enlever avec eux

C'était tellement évident, qu'au bout de peu de tempi
l'affaire étail daM lotsae.

Le maquignnn devenait acquéreur des bêles de trait,
qu'il cnnduivjil iinméili.ilcmrnt au lieu où siégeait la com-
misafari d'achat de l'intendance

Les chevaux achetés deux cents francs au maximum
étaient quelques heure» après revendus 800, voire même
mille francs

Et il en alla ainsi des bêles à cornes, des cochons, des
veaux et des animaux de lia«se-cour.

Les gens de la lerre ne connurent que plus lard la petits
combinaison dont ils avaient fait tous les frais

Si tout de même on les avait avertis un peu plus tôt,
ils y esnaMsrrt trouvé quelque profil.

II est vrai que les mercantis n'y eussent point, eux,
trouvé leur compte cl cela eut été contraire a toutes les
traditions en vigueur depuis le début de la guerre.
LA HAUSSE DES FRETS.

A la Chambre

rranca'»e

le dé1

Msa 11

^^e a d'mné les

chiffres suivant*, qi

i démon

rent 1

loquerr

ment la fjrmi-

dable hnus=e du fret











pnr tonne de chrrrbon de Cardïff ;





IkLalire

lait

■»rs 17.3.

Pour :

1313

1914

1915

1919 1916

Le Hàvre...........



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39. - «.^

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H

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30 —

' Mi.—

ÉCHOS D'ANGLETERRE

Epilogue d'Irlande.

Voici quelques nouvelles officieuses :

Le quartier général en Irlande annonce dans son com-
muniqué du 5 mai ;

Les rebell -s ■■' Sinn Femcrs " dmt Ici noms suivent ont
été condamnés à mort el fusilWs jntdi matin :

Joseph Pivmkelt, Edward Wy, Michel Hnnton et Wil-
liam Péarw.

L'exécution a eu lieu après confirmation du jugement
par le général commandant en chef.

La sentence prononcée contre quinze autres rebelles
condamnés à mort, a été commuée en une peine de dix ans
de travaux forcés Un autre rebelle condamné a mort a vu
sa peine commuée en huit ans de travaux forcés.

Un huitième insurgé, John Me rTriaV, a été fusfllé, le
l\mai, 1 Dublin.

À ce propos le u Daily ChromcU n et les « Daily A'cws s
déclarent que « le (rouvernrmenl aura matfftetvsnt loul
avantage a agir avec modératfotl. Une répTfcsriun trop
sanglante , transformera it en martyr*" les Irttivliii
coupables (I) n

D'autre part, suivant un télégramme du u Daily T I--
f/raph a, le vicc-roi- d'Irlande, lord Winhorne, rÛglieil
proctiainrrnen( ses fonrittrirs. ■

Sot 1* guêtre de pnerrlla a Di>blin, le «D,i», TVte*
çfrvph n éeril :

« Les orrénrlions contre les tirailleur* rsfAt cofrtintfent

Nous publions oi-dessous, en plus de notre» Liste de Prisonniers », une noirvelle liste du quatrième échaugedes Grands Blessés français rapatriés et se trotœanf actuellement
m*France. Cette liste, qui sera continuée, renseignera les famîiles sur le sort des lorrçs: c'est pourquoi nous précisons, pour chaque blessé échangé, ïa•genre d'invalidité dont il est atteint.

J>s noms publies dans cette rubrique spéciale des rapatriés ne s'ajoutent pas aux eiïiffres de nos listes régulières et sont déjà compris dans le total des 330,000 prisoimiois franc, ai a
•n Àllesiagnô.

LISTE N° ^3 DE BLESSÉS FRANÇAIS RAPATRIÉS

•Cufttet CumiHe, infanterie 167, jnmbe gauche amputé». •
Dtimonliil Jean, zouaves a, fr*etin*e jattiba gauche.
LoubarcEEe Tugeua, zouave* ga, jambe gauche raida.
Kigrel Marins, infanterie 1 '13, fracture jambe gauche.
Lattoy Léi-Ti-Murc, infairtérie i54, fractura jambe droit».
Bodiiî Toussaint, Infunterie i3sj, balles jambes.
F{aneix Jean, infanterie .78, fracture jambe gauche,
Ui-pct Barthélémy, infanterie balle tête.
Lerfpewaiie Mare, infanterie &ot fraclure jambe* droft*.
Ropiquet Marc, infanterie 34, fracture jambe gauche.
Pallier Charte*, infanterie 2^5, (raclure jambe gauche*,
ladret I-ouis, chasseurs 17, balla bras,
Berthalum Pierre, infanterie 117, jambe droite tmputé»,
Wértet Pune, infanterie i4, jambe gauche amputée.
?aîlleur (Taetott, infanierie 4r4, jambe droite amputés1,
Drevet Fi e. infanterie 4i4, ^ntbe droite amputée.
•éViffletenu Conîtunt, infanterie 87, balle jambe droit».
Trognon D.'çiré, caporal, infant. 3ig, balla jambe gnncri'a,
Du'lienm I'ugène, infanterie 3a8, jambe gauche amputa*,
©«•..leie- M.i'reice, génie, jambe d-tolte amputé».
Tech.f-.i-j Lucien, infanterie 17, jambe droite amputée.

lit ange F.mile, infanterie 37, tuberculose.

Leray Henri, infanterie i3o, jambes1 raîdea".

Ciré Eupètie, înfarifei'ie iao, phtisie.

Cbem^r n \diien, infuntoiie ao, poftrinalr*.

Babse«ivil1e Déifi-é, artiMert* 1, balla tsloa.

Colun Ay^uatei Infanterie Mj balle jambe gaucha,

Pïeard Jean, caporal, infunlerie 65, hanche raîde.

IKsleoienr Flienne, infanteri* i3s, blessur» jambe drotia,

IWnorfnrnd Ernest, infanterie si, fractura jambe.

Bcutlier Louis, infanterie territoriale a1*, hanche raid*.

BtÉrinc Joseph, infanterie coloniale as, balle jambe.

DfcpnrtPre Charlèa, firtillerl», balla jambe -garache.

Moiigin CusJave, infanterie lerritoriala 47, paralysie.

limon1'! lu 1 ipliîle, infanterie 19, fractura jambe gauche,

Lebkile 3ifi.fi, infanterie s, blessure.

Pcsealon Mûries, zouaves 4, avaria.

iaajaieo G n=lant, lnfant«ri| rôt, jambe droite ampuléa.

Top l'irui J>-=^,h, infjntetlc 110, fractura1 tibia.

Bl.l.ird Louia, artillerie ad, baUa Jambe gauche.

•ico! François, infanterie territoriale 74, balle jambe droite.

Labiin Eicon, caporal, zouavei»!, poitrinaire.

Théron i;.i = |rin, adjud.ml chef. Infanterie 345, poitrinaire.

Corrier BflyiTiOHd, inf„nterie iao, j.-mhe droite raccourcie.

Hinard Maurice, infanterie 5i, jambe gauche raeeonrcie.
Carlton Simplice, eouaves 1, fracture jambe droite.
Thomas Jean-Bapfiste, iTif.interie territoriale, tuiierculose.
Raffray Jean-Bapti'le, infanterie coloniale 1, jambe gsAicht
raccourcie.

Leftvre Germain, infanlerie C7, jambe droTle raccourcie.
Bretcmnct Joseph, infanterie 107, jambe gauche nrrcmirne.
Leijeune 0., infanterie territoriale ifi, maladie rmVSl ûjpi-
nîère.

Guittcmeau Eugène, infanterie 64, phtisie
Guyon Victor, infanterie coloniale 5, balle jambe ganrfie.
Kervellec Louis, infanterie 71, fracture jimbe.
Demsesnîer Pierre, infanterie 87, genou droil raêdl'
Demeulle Gustave, infanterie a3G, jambe dWBle'ftsrip'fféfc,
Baillet Charles, infanterie lerritormlr I.Jivrc."! -r,
Barbier Théophile, infanterie 45, pied dioil paralysé.
Fillion Pierre, infanterie 117, jambe gauche par. 1 sée
Jolly Eugène, infanterie 03, balles caivscs.
BufGeré Alfred, infanterie 3a, fracture hanche droite.
Beauvier Albert, infanterie iao, bsottUTA nraNbla
Babaret Charles, infan'lerie a35, enlise eVoife mW'iin■ie.,"
Gabriel Aristide, chasseurs 4, fracture etefate gtWéTie.
Masson Yves, infanterie 5S, aveugb *
Plomion Joseph, infanterie 125, lésion œil il mil cl rafUllceie
œil gauche. *
La Guernec Joseph, g/inte 6 byilropisie

Cliirarde Jean, infanterie i38, brai droil el j uiihc di amp.
Bcutin Adrien, infanlerie ira, jnmbe droite ûTfppitt^é.
Chaval Albin, infanterie n4, fracture pied
Mouchet Tony, dragons 37, éclat d'obus poitrine.
Landacs Henri, infanterie 273, jambe gauche amp
Morin Ange, infanterie 47, genOu'Uroil paralysé.
Lcpetit Auguste, infanterie no, jambe gatiche raide
Caplct Jean, infanterie territoriale a6, genou droil
Dupont Jules-Alex, infanterie terrilor. iS, jambe droite raida
Delon Justine, infanterie 90, fracture bras.
Bonnel Paul, chasseurs alpins 64, jambe droite raccourcie.""^
Bénassy Albert, zouaves 4, balle hanche et jambe paralysée.
Grinier Emile, infanterie n5, fracture'cnlSBe.
Raul Isidore, infanterie io3, fracture cuisse,
Mace Maurice, infanterie 91, blessure jambe dioile.
Blod Georges, caporal, infanterie territ. 5/11, mul.ulie yeux,
Bsrroux Ferrrand, infanterie 1/19, tul>crenIose.
Lonvnrd Achille, infanterie 69. j*nibe ganrh? raide.

pulée. I

Ide.
! raide.

Cornicr Jules, infanlerie io4, tuberculose.
Ffoutard Gasion, infanterie iaa, tubeTtraloa».
Baffjrd Auguste, infanterie 57, tubeTCirto**.
Di-menleme.sler Alfred, infanterie territoriale mâTaBé

des reïns. .

Chaïier Antoine, infanterie 3, cancer d'estomac.

Prière Guslave, infanterie i46, tuberculose.

Cil\ Lent)*, infanlerie 3as, lmlle cuisse gauche.

Gautier Gustave,-cuirassiers 5, balle euiise'droite

W'.irnberguc Georges, h. r, l5ï, balle'bassin.

Baralfaier Auguste, infanlerie 10, tuberculose.

Israël Vannée, rauaves 3, hras gauche amputé.

Jïhny Lneien, inf,uilerie 5,"bras droil amputé.

T. --1I. n l ^inniul, UflSTwos r. bras droit paralysé.

Ml In l'ic.l, infanteur l6u, balle coude droit.

At-uriv! Georges, infanterie 72, fracture bras droit.

Ppyse l'.mi, ehVslsatrs, fraclure bras droit.

Laxenaire Adrien, clurwettrs, fracture bras gauche.

P. - il Ifehri, Infnnr^Hc in3, fracture épanlc droite.

\as.ml ,.f 1 ph, inf.inlerie i3,. tuberculose.

SiL'Uj ',1 tfu lui, inf.mteiic coloniale, fracture bras gaUcha.

Tlion Coniiimt, infanterie terrllorlo'le 81, balle culssW droits).

Quëracanlèi Augusfe, sergent, infanterie 87, fracture clavi-
cule droit*.

Buanx Prospcr, caporal, infanterie 71, épaule g, esirrjplés».
Lairesey Pierre, infanlerie 64, fraclure coude gauche.
Leffray Léandre, infunterie irS, fractures bras droil et pouda
Labi rre Alfred, artilleur, état général maladif
l'feza François, infanlerie r4, blessure cuisse droite.
Loiaean Louis, infanterie coloniale a, enflure d'artere,
Moulih Ferdinand, infanlerie n3, bras droit amputé.
Pesprcz Jules, infanterie 110, fracture coude gauche.
Boulanger Auguste, infanterie coloniale 1, fracture bras f.
Pujo Louis, infanterie 67, cuisse gauche amputée,
("arpanlier Benoît, sergent, infanterie 4, phtisie.
Duveaux Paul, infanterie territoriale r, tubeTeuloe».
Gauinaid F.ugf-ne, infanterie 109, tuberculose.
Ttiultier Alphonse, infanterie territoriale 5, tiiberculoss».
Beconse Anluine, infanterie territoriale 75, bnlle épaule êt,
Chcncviefe Joseph, infanterie territoriale a6, phtisie.
Levçbre ,Lan, chasseurs 16, fracture crâne.
Vion Jean-li.i[)tiste, infanterie 33, fraclure bassin.
Bent Loni\ infunterie i45, tuberculose.
Miginac Eugène, infanlerie ir, blessure cuisse droite^

Rean Raymond, infarrferle coloniale 7, blessure bras'droit

Glaise Jean, infanterie coloriîab? ao, fracture jambe droite

Labtdf Ben Ali, tirailleur algérien, paralyirls.

Parel Henri, infanterie 135, bras droit arnpsrté.

Le Faltei'MaDrarin, infafrterns'48, braa gauoKe -ampnté.

RiffH Léoti, chassenr, bris ganche anTout*.

Leterler François, Infanterie territoriale 74, balla msin dr.

Besnler Etienne, Infanterie i3B, éclat d'obns maki-gauche.

Boona Remy, infanterie i45. tubcrculoae.

Douettl François, cap., infanterie aS, fractura épaule droits

ChenneTière Maurice, cap., infanlerie aad, f.actnr» ooude dr.

Bruneau Marcellin, cap., infanterie 20, bras gauche amputé.

Nicole Louis, mlaulerie coloniale st, frtHui*- eoade droit.

Labba Jean-Baptiste, infanterie 3i, paralysie main droit*.

Caplu Charles, cap., Infanterie âo, paralysie main droite,

FlenTy Jean-Bapllste, InftwrWrre n5, frsctuw mn*p droite.

Gonord Emile, Infanterie io4, phtisie.

Thomas Auguste, infanterie -u>, phtisie.

Jamet Henri, Infanterie 3g, main droite paralyseY

Martin Roger, cap., infanterie 268, fracture épaule dm'1

Gabriel Alexandre, Infanterie r5i, frachiw bras droit.

Cnmpnn Jules, ehosarrur, néphrite.

Delevoy Auguste, zouaves 4, fracture crâne.

André Emile, zouaves 4, main droite paralysée.

Grandjean Henri, infanterie 6o, main drrn^paralyȎe

Eychcnne Louis, infanterie 69, main droite raide

Pierurt Louis, infanterie 399. main droite paralysée.

Armauld Alexandre, sergi^nt, infanterie f,", titl*rcfllo«e

Letort Jean, sergent, infanterie 3o6, tuberculose.

Pcrin Léonard, infanterie 27, tuberculose.

JVant» Edmond, infanterie terrVorisle 1, tobercsalbte.

I/etournetr Auguste, infanlerie colùnîiile I, bail* épaule dr

I.e Corrio François, cnp., infanterie territor., lubérculoîe

Lucas Vincent, cap., infanterie coloniale !$, MMhM's*

Polentler Louis, cap., infunterie 287, balle hanche

Criffilh Auguste, infanterie territoriale 45, phtisie.

ChiTon Louis, infanterie 57, phsisle.

Fermont Emile, infanlerie territoriale, phtisie.

Douchel Victor, infanterie territoriale 3,' phtisie.

Kcrgroas Auguste, scTgcnt, infanlerie eobmwl* Sa, phll

Valade André, sergent, infanterie 307, phtisie.

Carton FrançOie, Infanterie 'coloniale 3a, phtisie».

GoudrmeT Jean, infanterie 9I, phtisie.

(À mlvre.)
 
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