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Gazette des Ardennes: journal des pays occupés — Januar 1916 - Dezember 1916

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https://doi.org/10.11588/diglit.2794#0292
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le front attaqué, nos troupes ont enlevé les Irancliécs allemandes
ét ont p£nôlr6 dans le fort do Douaumonl, dont L'ennemi lient en-
core la partio nord. Do nombreux prisonniers sont restes entre
nos muns.

Dans les Hauls-dc-Meusc, au bois Bouchot, un coup de main
houreux nous a permis do nettoyer les tranchées ennemies sur
une longueur do 300 moires et do faire des prisonniers.

La guerra aérienne : Ce matin, un do nos avions de chasse
Uncè a la poursuite d'un des appareils allemands qui venaient do
bombarder Dunkerqne l'a rejoint et ahollu a Wiziclo fnonl-ost de
Cassel). En Alsace, deux avions ennomi3 ont M descendus en
Combat aérien. L'un est tombe d.ms nos lignes a Sentlieim (sud
de Thann), l'autre dans la région du Bonhomme, a peu de dis-
tance do nos tranchées

Paris, 23 mai 1916, 3 heures.

Dans la région de Verdun, la halaillc a continu6 extrêmement
violente pendant toute la nuit sur les deux rives de la Meuse.

Sur la rivo gauche, do furieuses conlrc-atlaqucs, lancers par
l'ennemi sur toutes nos positions de la cote 301, ont complètement
échouô.

A l'ouest do la cote'304 notamment, l'ennemi a fait un largo
emploi d'appareils lance-flamme* qm lui ont permis de pénétrer
dans une de nos tranchées ; mai* un brillant retour de nos troupe»
l'a contraint ù évacuer aussitôt toutfs les positions occupées

A l'est, malgré une intense préparation d'artillerie, l'attaque
ennemie, brisée par nos feux, n'a pu aborder nos lignes.

Sur la rive droite, dans le secteur Tluaumont-Douaumonl, la
lutte se poursuit avec acharnement.

L'ennemi, qui a multiplié, au cours de la nuit, des attaques en
masses et subi dee perles énormes, a réussi A réoccuper une* des
tranchées conquises par nou3 au nord de la ferme Thiaiuiicnt.

Partout nrllouw nous avons maintenu nos positions.

A l'intérieur du fort do Douaumonl, nous avons continué a
refouler l'ennemi qui, malgré une vive résistance, ne tient plus que
la corne nord-est du fort.

Sur les Hauls-dc-Meusc, un coup de main, exécuté par nous au
bois tk's Chevaliers, a pleinement réussi.

Nuit relativement calmo sur le reste du front.

BULLETINS OFFICIELS ANGLAIS

{Front occidental.) 1

Londres, 33 mai 191G.
Après un bombai Ocrorn'l intense pendant toute la journée do
dimanche, lequel est devenu partieuliérenienl violent dans l'après-
midi de lundi, l'ennemi a attaqué nos positions à l'extrémité nord
dee collines do Vimy, réussissant a pénétrer dans nos tranchées
avancées sur une longueur de 1,500 yards et uno profondeur
variant do 100 4 300 yards. Lundi, nous avons bombardé violem-
ment les positions allemandes. Nous avons fait éclater dos mines
près de Hochncourt, près de la redoute do HohenaoHern el des
ctrnéros. La lutte de mines a été très active pris de Neuvilfc-
Sainl-V'aasL et au sud de Flcurbaix. Les deux artilleries ont montré
de l'activité devant Loos et à l'est dTpres. Nous avons constaté
des coups directs sur les batteries do l'ennemi a l'est do lïlairc-
ville. Dimanche, les aéroplanes ennemis ont montré de l'activité.
Attaqués par nos aéroplanes, huit d'entro eux ont été repousses,
bien qu'aucun n'oit été descendu. Lundi, un de nos appareils do
chasse a été forcé d'atterrir dans les lignes'ennemies.

EN PROVINCE

"La it Gazette r> a cité, il y a environ trois semaines, un
article-paru dans, un journal suisse « La Liberté » de Fri-
bourg. Le fait que ce journal est très, favorable 4. l'Entente,
et surtout à la France, nous permettra de reproduire au-
jourd'hui cet article intitulé « Chez nos voisina n, article
auquel noua n'avions Emprunté crue quelques chiffres. L'au-
teur, habitant Ouchy, faubourg et port de Lausanne, raconte
ce qu'il a vu à l'occasion d'uo petit voyage en Haute-Savoie,
département français situé au Lac Léman, juste en face de
Lausanne et qui est limitrophe au* cantons de Vaud, du Va-
lait et de Genève. Nous lisons dans ce récit, paru le 19 avril :

n Pour savoir ce qu'est la guerre et ce qu'en pensent ceux
qui en souffrent vraiment, il faut aller dans les pays belli-
gérants et s'entretenir avec ces vieux paysans, ces femmes de
mobilisés, ces invalides qui restent seuls dans Ica campagnes
désolées. Ces humbles ne sont pas interviewés par les grands
journaux, mais l'expression de leurs idées et de leurs senti-
ment?, bîco mieux que les déclarations des politiciens ou des

liommcs^tn vue, reflète la pensée intime et \ruic Ju pays.
Ils sont grande m.isse anonyme qui constitue la nation et
peut-être a-l-on grand toit de ne pa6 faire appel plus souvent
à leur robuste bon sens. Que de qucslions embrouillées à
plaisir par les parlementaires redeviennent d'une limpidité
lumineuse quand elles vous sont exposes par un laboureur
sexagénaire, appuyé sur *a bêche, au coin de son champ ou
de son jardin ! Je pus mon convaincre dernièrement au
cours d'une rapide excursion en Savoie. »

L'auteur décrit ensuite les nombreuses formalités qu'il
faut remplir, si l'on veut se rendre d'Onchy à Evian. Avant la
guerre c'était un jeu, une petite promenade, mais aujour-
d'hui c'est une coivée quelquefois mi'mc dangereuse 1 Et
l'article continue :

<i Dès vos premier* pas à travers le Chahlais el le Faucigny,
vous vous"apercevez que le pays lui aussi a changé d'aspect.
Non pas d'aspect physique. La même nature sereine el opu-
lente se mire toujours dans les flots bleus du Léman. Mais
il y a de la tristesse dans ceTle atmosphère chaude el lumi-
neuse. Dans les champs où «'interpellaient autrefois de
joyeux ouvriers, on ne voit plus guère aujourd'hui que dos
vieillards, des femmes cl des enfants, débiles ouvriers,
acharnés à une besogne uu-dccsus de leurs forces et maniant
des instruments qu'on «ont manifestement tfop lourds pour
leurs mains affaiblies. (féal que le travail n'attend pas, et tous
ceux qui l'exécutaient en temps normal sont parlis. Beau-
coup, le plus grund nombre peut-être, ne reviendront pas. La
Savoie a largement payé l'impôt du sang et, avec les autre*
régions où se recruient le XIV corps et les chasseurs alpins,
elle se trouve parmi les plus éprouvées de Franco, On m'a cité
quelques chiffres frisfemeni éioejticnf.s. La Hoche, cette jolie
ville bâtie sur un coteau qui s'avance en promontoire sir la
vallée de l'A roc et qui garde, au sud de cette rivière, l'entrée
du Faucigny, complut! 4s morts sur 3,000 habitants. Plus
éprouvé encore, Thorcns, la patrie de Saint François de Sales,
qui n'a que 1,900 habitants, a déjà enregistré la mort de 56
de ses enfants. Dans des communes de moins grande impor-
tance, la proportion des morts est encore plus forte. Tel par
exemple Archthon, si coquettement assis sur les bords de
l'Arve, et qui, ne comptant que 100 habilants, uertnif d'ap-
prendre ta mort du trente-quatrième de tes mobilisés. La
même proportion se retrouve à peu près partout. Et ces chif-
fres ne comprennent pas encore ceux qui feront Inmbés depuis
le commencement de la meurtrière bataille de Verdun.

« On peut assigner à ce pourcenlange énorme de morts
deux raisons, IouIcb deux à l'honneur .de la Savoie. En Sa-
voie, grâce a Dieu, Ifs familles sont encore .nombreuses et
il n'est pas rare do rencontrer des communes où plusieurs fa-
milles ont chacune 2 ou.3 morts, blcs«és ou disparus. Une ré-
gion à familles nombreuses sera nécessairement plus éprouvée
qu'une région où sévit le fléau des fils uniques. La Savoie
se trouve, de plus, dans le rayon du recrutement de ce
XIV" corps, qui se trouva si terriblement décimcJors des
folles équipées 5«r Mulhouse, au début de la campagne. Et,
depuis lors, ce corps s'est toujours trouvé à la peine et parfois
en liaieon avec d'autres unités qui lui laissèrent prendre du
danger plus que sa part légitime. La Savoie fournit ausoi un
fort contingent au recrutement des chasseurs alpins et, de-
puis le commencement de la campagne, on a retrouvé les
« diables bleus » partout où 11 y avait un mauvais coup
donner ou à recevoir. Et, qu'il fût incorporé a
la ligne ou aux alpins, le Savoyard a bravement fait son
devoir, et il a fait preuve des vieilles qualités de solidité et
de bravoure qui avaient valu à ses ancêtres le sobriquet de
tête de fer. Le soldat savoyard n'a peut-être pas l'élan de
certaines autres troupes, et l'amour de la gloire pour la
gloire.n'est certainement pas le mobile de «on ardeur mili-
taire. U ne bat plutôt par discipline et par sentiment du
devoir, mais il le fait avec une merveilleuse ténacité et une
obstination qui a été particulièrement appréciée au cours de
la guerre actuelle, dune phvsionomic si différente des
guerres antérieures. Les détenteurs des Vosgei du sud, de
Munster, de Thann, du Hnrtmannsweilerkopf se soht montrés
les dignes fils de ceux dont Bayard, le chevalier-sans pour
et sans reproche, avait fait ses gardes du corps et dont il di-

rait au roi François Ier, qui lui demandait pourquoi il n'avait
que des Savoyards dans sa compagnie : «C'est parce que,
Sire, les Savoyards sont si lourds a la guerre qu'il a ne peu-
vent s'enfuir, et ils ont la main si pesante qu'ils ne la peuvent
arracher du dos de l'ennemi. » Quand l'histoire de la guerre
présente pourra être connue dans tous ses détails, on s'émer-
veillera de voir les pages gloneyes qu'auront ajoutées I03
hommes du Chablais, du Faucigny, du Genevois, de la Mau-
rienne cl de la Tarcnlaise aux faste3 militaires des fameuses
brigades de Savoie-qui furenl si longtemps la gloire et la
force des acmées des rois de Sardaignc.

VMaîs ces qualités, pour glorieuses qu'elles soient, n'ont
pas cmpècluS ces braves de tomber très nombreux, trop nom-
breux presque, au champ d'honneur. Ces morts répétées ont
crée dans ce pays essentiellement agricole une situation par-
ticulièrement pénible. Les bras manquent pour la culture.
Sans doute, les familles éprouvées se donnent une aide fra-
ternelle et touchante. Cela ne suffit pas. On essaya de pré-
lever dans les dépôts dos équipe de soldais, qui furent en-
voyés dans les campagnes pour s'y livrer, sous la direction
des maires, nux travaux agricoles. Mais beaucoup de ce3
hommes n'avaient jamais tenu une fourche ou une faux.
, C'étaient des citadine pour la plupart, cl les vrais paysans
curent tôt fait de ne plus vouloir nourrir ces hommes qui ne
gagnaient de loin pas ce qu'ils coulaient à entretenir. Devant
la pénurie croissante de la main-d'œuvre', le gouvernement
a cru comme toujours qu'il suffirait de légiférer sur la ques-
tion pour porter remède à la situation. De celte idée est née
la loi à tendance fortement socialiste qui est actuellement on
discussion au Parlement français, sur la mise en culture dos
terres abandonnées. Celte loi donne au maire le droit de ré-
quisitionner ù son gré les instruments agricoles, les locaux
et les animaux disponibles dans sa commune pour les em-
ployer un jour chez un de ses administrés, un autre jour
chez un autre. Or, le paysan savoyard, très attaché à ga
ferre, voit de fort mauvais œil celte déposse»sion brutale
dont on le menace. Et l'un d'eux me disait, narquois :

u Ah ! oui, nos députés veulent qu'on réquisitionne
instruments et animaux. Mais est-ce que leur loi ou leurs
réquisitions créeront la main-d'œuvre qui n'existe pas ? A
moins que ces' messieurs ne se décident à mettre eux-mêmes
ta main à la charrue! Mais cela, ils le feront comme ils
sont allés dans les tranchées : en inspecteurs, pas en tra-
vailleurs î » Et, vraiment, je crains que mon brave Savoyard
n'ait que trop raison.

u En attendant, la situation empire chaque jour. Chaque
jour, s'augmente le nombre des domaines agricoles qui res-
tent en friche. Le mari a été tué ; la femme, ayant trois ou
quatre enfants en bas âge à surveiller el ne pouvant trouver
un bon domestique de campagne, a pris le parti de rentrer
dans sa famille.

u Et la forme jadis prospère reste i l'abandon. Il est des
propriétaires qui n'ont pas trouvé de fermiers, monte en
leur fai'.tr.t remise complète du fermage et on ne laissant h
leur charge que le payement des impôts et les réparations des
Mtimonîs C'est drpe combien grave est la situation et quelles
perturbations jette la guerre, même dam les- régions qui
n'ont pas été directement dévastées par les batailles. «

R. M. J.

LA Wmm 0FFESS1VE flflSTflP-fllMiSI

Vienne, 26 mai (Officiel).
Dans le secteur fie Su-g-ann nos troupes ont conquis
le Ciraron (nu sud-est de Borgo) et escalade" la Cima
Undici.

Itans le secteur au norfl d'Àsïargo âes parties tîn
corps de Oraz rcmporttTeiït un nouveau grand succès.
Tonte îfl "chaîne u> mivntnirnc allant de Corn» di Campa
Verdc jusqu'il ttoata est en notre possession. L'ennemi
HtiMt lors de «a fnrfce, sons notre -canonnade très effi-
cace, de ïTrandeq pertes sati^lnntes ft laissa, rwtre nos
mains 2.500 prisonniers, dont 1 colonel et nlnrieurs
officiers d'état-major, 4 canons. 4 mitrailleuses, 300,bi-
cyclettes et un nombreux, matériel.

Au nord d'Arsicro les Italiens furent d'abord chassés
de leur position a. l'ouest de Barcorola. Ensuite'no3 trou-
pes nettoyèrent» en une lutte qui dura 7 heures, les
bois au nord du Monte Cimone et occupèrent le sommet
de cette montagne. Dans la partie supérieure de la
vallée de Posina, nous avons pris Bettale.

Nos avions de guerre bombardèrent les gares de
Péri, Schio, Thiene et Viccnza, nos avions'marins lft
hangar d'aviation et le port de Grado.

Dans la nuit, un dirigeable ennemi jeta de nom-
breuses bombes sur Trieslc, qui n'atteignirent cepen-
dant personne et ne firent aucun dég.U.

Rappelons que, le a4 mai-, le chiffre dos prisonniers ita-
liens s'élevait déjà à ai.ioo, celui dos canons pris à a5ï.
Le butin dont les chiffres ont été officiellement annoncés
depuis porte donc le fatal des prisonniers faits par les Autrî.
chiens À plus de 2".000. relui des enimns conquis a 2ftô.

Nous avons sjgnalé hier les efforts faits par la presto
alliée pour atténuer l'importance de la progression conti-
nuelle de l'attaque autrichienne, qui a passé la frontière d'un
seul élan el porté là guerre sur territoire italien. Pour mon-
trer, par un exemple flagrant, de quelle façon est renseigné
le grand public français, il nous suffira de citer un télé-
gramme publié par I' « Echo de Paris » du i'\ mai. Le grand
organe niuionalisle et semi-ofGcieux a servi à ses lecteurs
la stupéfiante information que voici :

Rome. 22 mai.

et Demain, à Rome et dans toule l'Italie, on célébrera
par de grandes mamfc-talions patriotiques le premier anni-
versaire de la déclaration de guerre ù l'Autriche....

I,a population tout entière commémorera d'autant plus
joyeusement ce glorieux anniversaire de l'entre* en guerre
de l'Italie contre les empires du centre, qu'il comeide avec
l'échec de la grande offensive autrichienne, »

Décidément, les lecteurs de V « Echo » sont tks gens
renseignés I

AUTOUR DE VERDUN

Le si mai il y a eu trois mois que commença l'Ellaque.
nllcmande contre W positions françaises au nord de Verdun,
Depuis ce jour cette attaque n'a ces:é de pTOgres5cr. Aprej
les grand? bonds des (aremierî jour», l'avance s'est fOToèoient
ralentie, por suite du renforcement Jormidablc de la dér
fense. Mnis un coup d'orîl sur la carte montre que les pro-
grès "ysfcémnliqucs, résultats d'une méthode de préparation
et d'<rxenntion qui a fait ses preuves, ont partout été main-
tenus, en dépil des plus formidables contrc-altaqwes.

Il ressort d'information* de sources fmnça'rses que la
chiffre dos canons'qui sont à h disposition du général Baie-
lairc sur la rive gauche de la Meiwe approche 3,ooo. Quant
à la force do l'artillerie allemande, il suffira de citer un té-
moignage français qui chiffre à a,4oo le nombre des obus
allemands tombés, par heure de bombanlcmCnl normal, sur -
un secteur de 800 mètres, à la cote 3o/|. On peut drme se
représenter ce que signifie, dans ces courbai*, l'intcrwi-Seation
de la canonnade jusqu'au feu txmlant et concentré.

Pins de 5o divisions françaises, c'est-à-dire rfrujr. cûi-
quièmes (le l'armée française de campagne, réwrvo de terri-
toriale compris», opt été jetées sur les champ» de bataille
autour de Verdun. Et ces troupes sont parmi Ica meilleur
de l'armée française. Il a été également établi que !n jeune
cla'se de 1916 a été engagée en masse dans ces combats,'
alors qu'elle semblait primitivement destinée à ciécuter la
grande offensive, dont les Allies attendaient le revirement
de fortune, tant de fois onnonré déjà.

Il est hors de doerh qnr l'attaque allemande atr nord de
Verdun, de même que celle des Anstro-Uone/roi? au Tyrol
(Voir tuile page 4.)

LISTE N° 165 CONTENANT 200 NOMS

^Reproduction strictement interdite)

tes mus cg tête Ses gtoupts désignent les endroits où se trouvent les prisonniers m les noms suivent. — Le total dos noms puais; lusqu'iulourd'oiii se monte à

Total des prisonniers français internés en Allemagne : 333,000.

GIESSEN

1 4SuJte-J

Paaleau Henri, St-Mars-d'Outillé (Sarthc), inf. toiï

Pasteau Henri, La Chapelle-Huon (Sarlhe), inf. 3i5.

Pauuùcr Baptiste, Dollon (Sarlhe), inf. ia4-

Pautrel Gaston, Laval (Mayenne), inf. ici.

Payen Paul, Bulty-le-Pierre (Ain), inf. 10a.

Peâu Théophile, Thorigny (Sarthe), inf. 3i5.

Pademay François, L^e (Gironde), inf. jBl,

Pégard Léepold-Fernand, Reims (Marne), *erg., inf. 0.4.

Pcillet Charles, Entre-Deux-Guicrs (Isère), rouareï S.

Pelé Eugène, Gougerville (Scine-et-Oisc), inf. o.k.

Pelletier Claude, Heyrieux (Aiu), inf. 44.

Pélus- Antoine,- Gaeaerout (Ain), inf. zof. . - .

Peninguy Joseph, Ponl-de-Vcau (Ain), cap., inf. 44.-

Perctti Eugène, Paris, adj., inf. 3i5.

Pérou Corentin-Yves, Langolan (Finistère)", chass. û pied 8.
Porrachon Etienne, Bcllevîllc-s.-Saône (Rhône), inf. 44.
Perrier Augustin, Sl-Julien-au-Bois (Corrèze), inf, 16:1.
Perrière Jean, Lyon (Rhône), cap., inf. 101,
Pcanier Gabriel, Lyon (Rhône), inf. 101.
Potit Auguste, St-Pal-cn-Chalençon (Haute-Loire)*, touav. 3.
Pëtrwuenl Auguste, Eton (Meuse), chass. à pied 8.
Philibert Alfred, Survillcrs (Scinc-ct-Oiac), inf, 315.
Philippe Marie-Joseph, Janzc (HIe-ct-Vïlaine), inf. g4.
Piarl Gaston, Moyencourt (Somme), chass. à pied 8.
Picharl Eugène, Onrsemont (Scine-et-Oisc), inf. 3i5u
Pichereau François, Couloiige«-!cs-,Sablonï (Ornç), inf. 3i5.
PIchon Henri, Lambin (Loiro-et-Cher), zouaves 3.
Pilou Ernest, Fesn.iv-s.-Sarthe (Sarthe), inf. 3i5.
Pingaud Eugène, St-Jean-Pierre-Fixte (Eure-el-L.)Vinf ioi.
Ptquemal Jean-Marie, Dorbase (Haute-Garonne), inf. 44.
Pipart Mbert, Alicc-le-Danois ÇNord), inf. loi.
PiperoBu Louis, Croisillcs (Eure-M-Loire), inf. 101.
Pilard Eugène, Loulchcl (Ille-el-Vilaioe),, inf. g4.
Plaise Claudius, Sl-Vincent-dc-Reims (Rhône), zouaves 3.
Plée Léon, Gorcy-en-_Artois (Pas-de-Calais), inf. 16a.

Ploiue Auguste, Vihage (Sarlhe), inf. 3i5.

Plume! fjeorgei, Elrt'pigney (Jura), inf. 44.

Poncet Pierre, St-Bénigne (Ain), inf. 44.

Porta Albert, Lille (Nord), inf. 16a.

Porlriiit Moindre, Mosnay (Indre), inf. 3i5.

Possor Henri-René, Coudé-s.-Mnmc (Marne), inf. 94.

Poturd Jean-Marie, Noirétahle (Loire), inf. 3i5.

Polin Georges, Si Cloud (Seine-el-Oise), inf. 101.

Pouchon Charles, iîeaumont-s -Rray (Indre), inf. i5i.

Pourquoy Emile, Tourcoing (Nord)', inf. 16a.

Foyer Alexaudic, St-Jcan-dc h-Motte (Sarthe), inf. loi.

Prallo Pierre-Adolphe, Roubajx (Nord), inf. 162.

Provint Jule*, Mciilnn (Sein#-et-Oiso), serg., irrf. rot*

Provt't Henri, Sl-M*rceim (Sarthe), inf. Bi5.

Primcl André, Epcrhon (Eure-ct-Loire), inf. 3i5.

Pritvotl Désiré- Jules, Lcns (Pas-de-Calais), inf. 1C2.

PnmM Ernest-Emile, Ergny (P#s-de-Calais), inf. 1O2.

Pupier Jacques, Sl-Cypricn (Luire), inf. ifn,

Pierson Paul, Lasergue (Var), cap , inf. 53.

Pflouîu Marcel, Coulans (Snrllic), iof. I70.

Poésy André, Beuil (Alpes-Maritimes), inf. 170.

Pivert Louis, Paris, inf. 170.

Paulin Eugène, Champagnier (Isère), inf. 35g.

Penet Ferdinand, Auehel (Pas-de-Calais), inf. 173,

Penichost Raymond, Chârost (Cher-), inf, 170.

Perot Jc;#h, St-Bonnel-de-Bellac (Haute-Vienne), inf. 273.

Pernet Germain, Monthelon (Marne), inf. 170.

Pernn Charles, Epinal (Vosges), inf. 170.

Petin Jean-Bapt., La Bresse (Vosges), inf. 170.

Peugnet Constant, Vnulx-Vraucourt (P.-de-Cal.), inf. 208,

Pcurrelle Eugène, Canblain (Pas-de-Calais), inf. 373,

Pharisien Simon, Archettes (Vosges), mf. 170.

Picard Folquin, Bully-Grenay (Pas-de-Calais), rnf. 3io.

Pierré Henri, Clcrjus (Vosges), inf. 170.

Pingrerlon Charles, Ma tri ngh en (Pas-de-Calais), inf. 273.

Pintel Rémy, Renescure (Nord), inf. 273.

Pivron Edouard, Arthézé (Sarlhe), inf. I70.

Plat Eugène, Grigny (Pas-de-Calais), inf. 208.

Plée Adrien, Bruay (Pas-de-Calais), int. 373.

Poinsot Charles, Gray (Haute-Saône), inf. 170.

Poiret Gustave, Estréc-Blanche (Pas-de-Calais), inf. 373.

Pollct Georges, Dunkerque (Nord), cap., inf. 3mï.

Pommart Louis, Chocques (Pas-de-Calais), inf. 378. -

Ponrics Jules, Quillan (Audo), tirai]], maroe.

Ponchcl Jules, Calais (Pas-de-Calais), ïnf. 373.

Poulet Lucien, Le Thillot (Vosges), inf. 170.

Pruvost Florentin, Boulogne-s.-Mer (Pas-dc-Cal.), inf. 373.

Pruyot Paul, Neuville (Pas-dc'Calais), inf. 308.

Puivargues Julien, Paris, inf. 308.

Quetelart Maurice, Boulogne-s.-Mer (Paa-de-Cal.), inf. 373»
Qweva Adolphe, Calais (Pas-de-Calais), inf. 373.
Raccnry Ovide, Fouquerel (Pas-de-Calais), inf. 373.
Ranc Daniel, Dédaignes (Ardcche), inf. 170.
Rebiètc Albert, Chaneelade (Dordogne), inf. 170.
"Regimbac Eugène, Cussac (Cantal), inf. col. 36.
Reiter Jules, Issoudun (Indre), inf. 170.
"Rombcrt Jean, Vibrac (Charente-Inférieure), inf. 170.
Pesez Arthur, Bermceuville (Pas-de-Calais), chass. à .p. 16.
Petit Auguste, St-Haibin-dos-Coudrais (Sarlhe), inf. 3i5.
Petit Ëmilien, Préval (Sarthe), inf. 75.
Petit Jules, Cramon (Somme), inf. 16t.
"Petit Louis, Avallon (Yonne), cap., inf. 16a.
Potit Marins, Paris, serg., inf. tût.
Petit Paul, Si-Denis (Seine), inf. i53.
Peugeot Jacques, Chagey (Haute-Saône)* inf. 163.
Peynol Edmond, Parsac (Creuse), inf. 37.
Philipeau Alphonse, Chalcau-Gtulhcrt (Vendée), inf. 37.'
Philips Auguste, Lille (Nordi, serg., chi*s ù pied 16,
Picard Charles Boulogne'-!.-Mer (Pas de-Cilaii), chaas. iG.
Picard Paul, Foh-int (Ain), Inf. (02.
Picard Victor, Paris, inf 3j.

Picavel Fernand, Houplines (Nord), chass. a pied 16.

Pichan Raoul, Etivalles-le Mans (Sarthe)', serg., inf. loa.

PiedVPerrcs Joaepli, Nuiis Sl-ficjrgcs (Côtc-d'Oi), inf. i5j.

Pierre Emest, Ktiùt (Orne), inf. 101.

PinmuH Ucnri, Aanieres (Soii»e), inf. 3i5.

Pinlme François, Piti», inf 102

PiqoetFatuI, EeRaimiix (V.uuliisc), «erg , inf ni

Piriou François, Scaer (Finislère), inf. ig.

Piriou LouiB, Riec (Finistère), inf. iâi.

Pirou Claude, Plougounen (Finistexe), inf. I9.

Pladys Paul, Rubrouck (Nord), chass. à pied 16.

Planterose de Berville Charl., Maupréroir (Vienne), kif. loi

Pledel Clovis, Nantes (Loire-Inférieure), chass. h pied 8*

Ploutennec Pierre-Marie, Pcnbads (Finistère), inf. 65.

Pohu Marcel, Avraînville (Seine-et-Oiae), cap., inf. i53^ ,

Poidevin Joseph, MayaT (Côtes-du-Nord), inf. g4.

Poirot Gabriel, Soncourt (Hante-Marne), aerg., inf. 70,

Ponge Armand, Nîmes (Gard), serg., inf. 65.

Pontoirc Auguste, Le Mans (Sarthe), inf. 3i5,-

Popot Henri, Luisant (Eure-et-Loire),'inf. 101,

Potin François, Planider (Finistère), inf. 19.

Potticr Charles, Vitré (Illc-et-Vilaine), inf.'g4.

Pottier Georges, Caën (Calvados), cap., inf. 65.

Pouet Marcel, St-Clair (Vienne), chass. h pied 8.

Pougeon Eugène, Janrry (Seine-et-Oise), inf, toi*

Poujude Louis, Souillac (Lot), serg., chass. a pied 16.*

Pouplin Alphonse, Hcrbrez (Loiro-InféiriDurc), inf. g3/

Poussin Paul, Crouttes (Orne), inf. 37.

Pradelle Henri, 'Felletin (Creuse), inf. i5r.

Prat Jean, Pleyben (Finistère), inf. 65.

Prat Thomas, Baye (Finistère), serg., inf, 19.

Pieniellc Alain, Plounaour-Trez (Finistère), Inf. rg.

Prélot Henri, Porest (Finistère), inf. 19.

Pnn Constant, Lille (Nord) „ inf. jSt.

Prolois Louis, Viray-s.-Bar (Aube), inf. 37.

Provosl Henri, Cliehy (Seine), cap., inf. 3i5.

PruvosI Eugène, Boisdmghem (Pas'dû-Calais)-, ïnf. 162.

Pruvost Georges, Cdiiis (Pas-de-Calais), inf. 1 fia.

Prnvosl Haoul, Paris-Plage (Pas-de-Calais), cap., chass. 16.

Puaud Auguste, Baignes (Charente), chass. à pied 16.

Pucelle Charles, Médonville (Vosgr'e), inf, 'jn.

Pupicr J.-M., St-Laurent-do-Chamousset (Rhône), inf. i5i,

Quolon François, Nantes (Loire-Inférieure), inf. 65. .

Quélin Félix, St-Calais (Sarlhe), inf. 3i5.

Quentin Paul, Betjon (Ornel, inf. 101.

Quosnoy Atlieit, Rourg-les-Orchics (Nord), inf. g4.

Queyron René, St-Mai\cnt (Gironde), inf. 162.

Quilivie Albert, Pans, cap , inf .19.

Quillay Edmond, Asnières (Seine), inf I02.

Quinion Jean, Brest (Finistère), chass. h pied 8.

Quiiilin Joseph, Paris, cap., inf. 37.

Quinlin Yve.s, Quimper (Finistère), inf. 65.

Rab.illand Pierre, Sl-Jean-des-Monls (Vendée), inf. tj5.

Pigot Antoine, Pradier (Cantal), inf. *i34.

Pilou Joannès, Esseitine-on-Danzy (Loire), inf. col. 5.

Pin Alexandre, Muiseille (Bouchen-du-Rhôue), inf. 4o3.

Pitaval Jose])h, Chevrièros (Loire), inf. col. 5.

Pivetoau Louis, Chavagnc (Vendée), inf. rj3.

Plaqtiot André, inf. 03,

Poirot Edouard, Charmes (Vosges), chass. à pjed a.
Poilevineau Paul, Chantonnay (Vendée), inf. 65.
Pommard Léonce, Digny (Fure-el-Loire), inf. 170.
Pondiiven Pierre, Chaleauneuf-de-Faou (Finislère), inf. 65.
Pons de Vicr Augusle, Sl-Sever-s.-Adour (Landes), inf. 80.
Poncliii\ret François, Rouze (Ariège), cap., inf. 80.

environ 257,700.

'Poryade Charles, Millau (Avcyrem), fnf.'80.
Pouliquon, Jean, Cliateauneuf-de Faou (Fini*lère), inf. n3.
Pourre Ruffin, Boulogne (Pas-de-Calàis), inf. 208.
Pouvreau Jean-Marie, Fenouiller (Vendée), inf. g3.'
Pouvrcau Louis, St-Mème (Loire-Inférieure), inf. 65.
Pguydesseau Emile, Agcn (Lot-et-Garonne), serg,, inf. i43.
Pradés Léopold, Paris, inf. fio.

Prévost Claude, Ghassigny-a.-Dun (Saône et L.), inf. i3i.
Prevot Alfred, Paris, sergent, inf. 8d.

Premat Joseph, St-Jean-d'Aulph (Houtc-Ssvoie), inf. col. 35

Proton Louis-Marie, Sl-Fnrgeux (Rhône), inf. col. 0.

Py Charles, Villefninche-de-Conllenl (Pyr.-Orient.),' inf. 80.

Quentin Joseph-Lonis, Le Pas (Mayenne), chass. à pied 3.

QuiMio Jean-Marie, Kerguellec (Morbihan), inf. 66.

Rabaud Èlie, St-Hilaife-de-Louley (Vendée), sacg., inf. g3.

Rabu Jean, Abbaretz (Loire-Inférieure), inf4oa. ,

Ragot Louis, Kerjaffé (Morbihan), inf. g3.

Raimbaud Lucien, Chatcaubrîant (Loire-Inf.), ïnf.'4oa-

Raimondeau Clément, Lc-Chaume (Vendée), tnr. g3.

Raissignier Erneat, Albi (Tarn), inf, 80.

Ravil-y Emile, Phomilliori (Côtes-dn-Nord), inf. 161.

Rayet Henri, Asnières (Seine), cap., inf. col. r.

Raynal Benjamin, Opoul (Pyrénées-Orientales), inf. 80.

Raynaud Alphonse, Port-Vondrcs (Pyr.-Or.), cap., inf. a0*

Paumier Victor, Abhis (Seine-el-t)ise), inf. 3i5.

Peault Louis, St-Hilaire-de-Riez (Vendée), inf. 4o2--

Pignet René, Paris, sous-off., inf. i56. -

Pironneau Alexandre, Nantes (Loire-Infcrierne)., inf. doa.

Pouthicu Germain, Reaurevoir-Rivière (Loire-Inf.), inf. 4oa

Prcau Pierre, St-Mars-la-Reorthe (Vendée), inf. 4oa.

Pouclielle Georges, Paris, ûif.-4o2.

Pinaud Jeaii-Bnptiste, Caslclnaudary (Aude), inf. 60.

Pouillaudc Geniges, Pcronne (Somme), inf. 4oa.

Pnillelle Fortuné, Le Havre (Seine-Inférieure)-, inf, 3ag.

Puaud Jean-Louis, Mouchamps (Vendée), inf. 137.

Pilet Maurice, St-Hilaire-de-Riez (Veûdéel, inf. ,137,

Prulhière Adrien, Virez-s.-JJain (Aube), inf. i56.

Peyrès Joseph, Arligat (Ariège), inf. 80.

Petitjcan Robert, Ay (Marne), inf. 161.

Pouteau Isidore, Sf-H'ilaire-des-Landcs (Mayenne), inf. i3o.

Pioger Philibert, Le Mans (Sarthe), cap., inf. r58.

Pelit André, Paris, sous-off-, inf. i5o.

Purlon André, Bar-leDuc (Meuse), ïnf. i5o.

Piron Csmstant, Alonncs (Sarthe), inf. i5o.

Pelletier Georges, Froissercux (Oise), \n\.^^ii

Petit-Jean Pierre,, Sablé (Sarlhe), inf. i5o.

Poflier Prudent, Pennson (Indre-et-Loire), inf. i5o.

Pennée Alain, Ergué-Gagéric (Finistère), inf, 65.

Quatrelivres Eugène, Levallois-Perret (Seine), inf. i5o

Raynat Jean, Montpczat (Tam-el-Garonne), inf. 80.

Runnou François, Blcsidi (Cûtes-du-Nord), inf. 4oa,

Rapm Pierre, La Flosseliere (Vendée), inf. 4oa.

Ravailhe Germain, Carmaux (Tarn), inf. col. 4.-

Renard André, Gien (Loiret), cap., inf. i53.

Riot Julien, Riaillc (Loire-Inférieure), inf. 4oa.

Riottc André, Paris, inf. 4oa.

Rivière Jean, St-Philbeit dc-Boelle (Vendée), inf. qoa,
(A suivre.)
 
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