2
7 Juin i»ie
Remarquons, en effet, que le communique anglais, tout
en avouant le» perles considérables subies par la flolle bri-
tannique, ne rite que les. noms de navire» appartenant A la
classe des croiseur» de comliat où à de» classes inférieure*.
L'Amirauté semble vouloir appuyer de la*Oiin son [ifn.ma-
tion que h la flolk* allemande, favorisée pir tin temps bru-
meux, aurait tivité une extension dn combat avft le- unîtes
principidcs de la flotte anfrl.nse u. 1a; but tic . , i .■ version est,
clair. Il s'agit de dissimuler la participation des yrands
navires de combat du genre «'Wfirspite » et « Marlbornujrh ».
On »ai£ que le premier de ces deux grands nanre» a été" dé-
truit et le second gravement endommagé au cour» de cett*
bataille, dont / issue n'est rien moins que favorable au pres-
tige anglais.
L'amirauté allemande vient de répoudre, par un com-
IBimiqtré très -précis, * cette version anglaise rédigée à
l'usage du peuple britannique, de ses Alliés et surtout des
Neutres. Voici oe communiqué :
Berlin, 3 juin (officiel;.
Pour mettre, de prime nltorri, un terme « toute légende
pouvant tt former, noir? tenons fi établir encore une fors que,
Ion de la bataille livrée le 3i mai, au SLngor-Rnk, les forces
navales allemandes de huulc mor ont combattu Vensemble
de la flotte anglaise moderne.
Aux informations .publié» jusqu'ici vient s'ajouter,
d'après Ice communiquée oflicmie nnglaia, la perle du croi-
seur de combat a Invincible » et du croiseur cuirassé
« JVorrior »,
De notre côté, le "petit crorVirr «IZlbing » qui avait été
gravement avarié par suite de collision avec un aulre navire
de guerre allemand, dans In nuit du 3i mai au i" juin, dut
ttlb détruit par explosion, ne pouvant plus être ramené nu
port. L'équipage fut sauvé par des torpilleurs, h l'exception
du commandant, de a officier» ■el de r8 hommeaqin étaient
restés, à bord pour faire snnter le navire. D'après "ne infor-
mation de source hollandaise, ces derniers ont été débnrquéi
% Yirmiflcn par un rornonrueur.
ïl ressort donc nettement de ce communiqué que, soin
la sincérité" apparente, le bulletin anglais «'efforce de voiler
4» grave échec subi par I» grande flotte de combat britan-
nique, réputée invincible. Cet Échec est d'autant plu»
sérieux qu'il lui a été Infligé par cet navires allemands*, dont
■n ministre de la marine angtaree, W. Churrhifl, a dit
naguère qu'il fallait n les enfumer comme de» rats, pour Ici
faire lorlir de leun troui » ï
Tm communiqué! anglais évitent d'indiquer le tonnage
Ves navires perdu*. Notons cependant que le « Queen Hory »,
kvsc ses 3o,ooo tonnes et sa formidable artillerie, était un
de» plus puissants navires du monde a* que 1' « 'Irtdrfnti-
•flfbteti, était presque «usai Tort. La perte dn t< Werspit? »
"(ïB.ooo tonnes) élant certaine, le total dea pertes anglaises
atteint 1»,*6K tamisa.
A ces pertes anglaisée, ta flotte allemande n'oppose qu'ira*
perts trrtatr Se ton mu.
Dans ce* chiffres ne «ont pas compris las torpilleurs et
4m destroyers.
Rien n'est cependant pins interenant qu'une comparaison
«fit*** les pomrminiqnea -officiel» britanniques, dont nous
reconnais son a ls franchise releKiue ,et tes versiems fantaisistes
qtse le gouvcmemesit fronçai» croit devoir répandre. Nom
avons sous tes yeaa: le radiogramme rrfficrel de Paris, *. juin,
t tien ira de l'après-midi, sirr»i conçu :
a Une bataille navale s'est livrée dans Im mer du nord, au
lange de la cote dn Jiitland. 1 lté a coûté de lourdes pertes
«me deux Unîtes anglaise et allemande. 1* flotte anglaise a
Iperda trois croiseurs de Wotlre et deux tutros croiseirrs.
un crotieur a 8K désempare. Huit destroyer» anglaia ont été
perdus. D'auin part un dreadnought allemand du typa
«ysistini a été torpille, un second draadnougirt a été coulé à
roups de -oanon. Un orwseur da bstoilie *ll*nr*nd % aeeté,
dois sutres "lit fUe* atteints ;.rni vonvnl Un croiseur léger
«tlenrand « été eosjlé, stenx antres ont été vus déeemparés. t n
sous-marin allemand a été éperonné et coulé, six destroyers
ont été coules, trois autre» bâtiment» ont été endommagés,
le reste- de la flotte allemande s'est hûté de regagner ses
bases. »
Celle version française est réfutée par la uersion anglais*
ettt-mtnH. Si les choses s'étaient privées ainsi, on ne com-
prendrait vraiment pas comment il fut possible aux navires
allemands de donner une description aussi exacte do la
bataille et une é numéral ion aussi précise des pertes .anglai-
ses, ot romment un aussi grand nombre de naufragés
anglais ont pu être sauvés par les navires allemands.
Le sans-lil officiai français est d'ailleurs revenu a plu-
sieurs reprises sur sa version. Le radiogramme de Lyon,
3 juin soir, affirme que d'après des récits de matelots {?),
la moitié de la flotte allemande se sernft trouvée en face da
5 navires britanniques. Quant au radiogramme do Lyon,
4 juin 6 heures du matin, il fait dire à d'autres matelots que
les .perles ullemnmies auraient été énormes. On reconnaît ls
la légende des « hécatombes allemandes. », aussi fausse sur
mer que sur terre I
Ces flagrantes déformations de la vérité ne démontrent
qu'une chose : le besoin urgent q\ic semble éprouver le gou-
varnemenl français, de cacher 1 tout prix au pays le nouvel
* échec que vient de subir le prestige des Anglais alliés I
ECHOS D'AMÉRIQUE.
La grande bataille navale n'a pas manqué de faire uns
grande impression en Amérique. Le ■ World n écrit :
« L'Allemagne a gagné la plus grande bataille navale da
lTmloirc moderne. La victoire n'est pat décisive, mais
l'effet moral m est formidablt. La flotte allemande s'est
montrée supérieure dans la manœuvre, dans le tir et dans
le combat. »
1* « Sun i» estime également que l'Allemagne a remporté
une brillante victoire et a infligé à l'adversaire un terrible
échec, par «on adroite lactique, la supériorité de son ar-
tillerie ot le meilleur emploi do la torpille. Le * Sun » juge
cette défaite décisive.
La il Tribune » déclare que les Allemandes ont le droit da
dire qu'ils ont remporté la plus grande victoire navale :
* Le flotte anglaise a ét( oalfue. Cet événement causera
en Angleterre un plus grand dépit que toute la malchance
qui accabla jusqu'ici les armes britannique*. La flotte bri-
tannique ne fut nullement surprise. La tactique allemands
était éviJernmenl bonne et aboutit à une complète victoire,
dont il ne faudrait pas mésestimer l'importance. »
D'autres journndx, nbsolument dévoués à l'Angleterre,
comme le k Nev>-Yorl( Times m, reconnaissent la victoire alle-
mande, mais cherchent a en atténuer l'importance, en pré-
tendant qua la flotte allemande avait la supériorité sur lee
forces anglaises engagées.
L'OTTTWsrVE VICTORIEUSE HTTBTRO-HONGROISE.
tienne, a juin (officier).
L*s Italiens Tésistnnl rmmirttrement, avec des forées Im-
portantes, sur ls croie principale au «ud de la vallée de la
Posina et devant notre front allant du Monte Cengio k
Asnvgo, fle violent combots conrmencèrcril a s* dévélopper
dans ce secteur. Nos troupes se rapprochent peu t peu deaJ
positions ennemies. A. J'Bst du Monte Cengio nous avons
gsgné un terrain considérable. La looalité d* Geauna se
trouve déjà comprise dans notre front. Partout où l'ennemi
eontre nttaeve, il fut repoussé- X* journée d'hier «mot rap-
porta o,H00 prisonnier!, dont 78 officiers, et un butin dt
3 carrons, 11 mitraillemes et 126 chevaux.
0UOGBS TURCS AIT CAUCASE.
■Constamtnople, ï Juta '"offtetér).
Sur le front du Caucase, aucun changement à l'allé
droite. Au centre, nous avons occupé la localité de Beshokeuy
-ai les rtnutcurs sitoéca nu nord dt à l'est, a 5o 'kilomètres au
sud-est de Mamahatun, ainsi que la hauteur afloo, située dans
les montagnes de Mariam, h 10 kilomètres au nord-est de
Mamah&tun. Sur l'aile gauche de fortes reconnaissances en-
nemies furent rcpoucaées par nos patrouilles.
QI EST-CE PI ffiMGE LA GRÈGE ?
Le communiqué officiel du Haut Commandement alle-
mand a annoncé, le 3o mai, l'occupation du défilé de Rupel,
sur la Struma, par des troupes allemandes et bulgares. Celte
opération militaire sur-lerritoire grec était une simple mesure
de précaution et n'avait nullement pour but de porter atteinte
aux droits souverains que la Grèce possède sur ce point stra-
tégique, occupé en prévision d'une attaque venant de Salo-
nique.
Le gouvernement d'Allicnes ne pouvait y voir aucune, pro-
vocation tant soit peu assimilable û la violation systématique
et prolongée de sa neutralité pnr l'armée anglo-frnnco-.*erbe
Installée o Snloniquc. Un télégramme d'Athènes confirme-,
que c'est bien la le point de vue du gouvernement grec :
Athtnei, 90 msi — Dans les milieux tfmivernfinientaii*: on envi-
s*f* svec beaucoup de calme la situation crefte pnr la cession du
fort de Hupol On Hf/ootc de cocsideror cpL abandon comme une
«onséquencr naturelle et logique de In politique de neutralité sui-
vis jusqu'Ici.
Les Germano-Bulgares, dlt-nn, n'Auraient vise, poue l'instant
au mouis, qu'à prendre des mesures (lo précaution cl de sécurité
contr» la développement do la hane des Aliic-s,
Une partie de la presse française o reproduit fe télé-
gramme, mots ceia ne l'a pss empêchée de se répandreen sar-
casmes sur le compte du gouvernement g?ec, qui persiste
dans son attitude neutre et se refuse a Muriift bming de son
peuple aux intérôti de In Qundniple-Enlente, qui fut ha pre-
mière s violer sa souveraineté, dans le selil bnt d'entraîner la
Grèce dans une guerre dont elle désire rosier Ôloignée
Pour atteindre leur but, les Alliés flt leurs journaux re-
doublent aujourd'hui leur propagande. Ils parlent, — uux
qui se sont approprié militairement une importante portion
dn territoire grec et des Iles qui en font partie I — de F n in-
vasion bulgare n M insinuent que l'armée du roi Ferdinand
■'apprête * conquérir la Macédoine grecque I
Le gouvernement d'Athènes ne se laissera pas tromper par
«ea manceuvree intéressées. Il sait quels sont ceux qui ont
méconnu se* droits*t qui persistent A violer sa neutralité La
lista d* ces violence» commises par fes Alliés « prolecteurs
des faibles n eut trep longue pour pouvoir être oubliée, il n'y
a pes longtemps, un grand journal d'Athènes, la * TVea
Aimera w, en dressait le joli petît bilan que voici :
ï. Occupation tf'fla et ntilisotton de etUlts-ci eommé
potra» d'appui pour des opération* militaires, cefa nemrfbs-
Ml M pmfeafof ion* de la Crice.
a. Empêchement de tout trafic entre la Cr+ce et ces Iles
et entrave» mises à leur Commerce.
3. Perquisitions aéveres a bord de navires .'grecs, appro-
chant en bien des oes la piraterie ; saisie de navires grecs qui
Tarent ensuite conduits dans des ports éloignés, sous prétexte
de perquisitions.
4. Contrôle delà poste -.grecque .parla saisie et l'examen
dea sacs postaux
t. Barrage de porte grece **, flVeux territoTiates grecques
au moyen de 11lets d'acier et de mines.
«. Oocupatioii de ImrenM tété graphiques grec* et d6-
ferms d'envoyer des télégrammes tminrée, -mai.c officiel*.
7. Retenue arbitraire de chnngcmerrtt de blé et de char-
bons, avec c* résultat que le pays vit eu jour le jour et se
trouve complètement livré au bon plaisir de l'Entente.
8. Immixtion dans le commerce iritSrieur, qui se trouve
•Mu le contrôle de [Triante.
^. Atlefrmiagt d> trouprs ep, ttrritàfrt gnb «I trfflixwfioB
d* celui-ci comme théâtre de la guerre. (Sakjfiiqutî 1)
ro. Beflriietlon de t/lte*m»ns xtt 1er grto», ponts, etc.
II. Incendie et évacuation forcée de villages -grecs.
1 î. Bannissement de populations grecques de leurs foyers,
iS. Organisation d'une poltae officielle secrète dans U
pays et mémo dans la capitale.
i4- Arrestations arbitraire», en territoire grec, de sujets
grecs et étrangers, ainsi que do reposéetants accrédités des
pays étrangers.
i5. Perquisitions dans dea maison* et ohex des firmes
grecque», sans autorisation de* propriétaires ou du gouverne-
ment.
18. Occupation à main armée d*,forts grecs, nonobstant
Ut protestations des autorités.
17, Attitude brutale et grossiÈro envers de» militaires
grecs, qui effectuent les ordres de leurs supérieurs.
18. Immixtion dans la justice grecque, en interdisant
l'arrestation d'auteurs de délits.
ig. Corruption de fonctionnaires grecs pour s'approprier
des télégrammes et d'autres secrets d'Etat.
10. Immixtion dans le gouvernement grec -et Tressbn
exercée sur le gouvernement, en employant lee moyens con-
nus, pour 1'empeoher d'appliquer fa lot martiale.
La « JVc* Himero n terminait son article par cette question
lapidaire : « Ces faits constituent-ils oui ou non une uiolation
de la souveraineté grecque ? n..».
La réponse ne saurait fftrr. douteuse, n'est-ce pas r
EN FR A rsi ce
REPONSES AUX DIRIGEANTS.
Nous avons cité l'autre jour la répons* cinglante hjM
M. Clemenceau a Taite aux derniers discours deïïM. PoiDcars
et Briand. D'autres journaux de gauche n'ont pas été moins
nets. Citons la tt Bataille » :
n /Voua somme* à une heure deciaiue où il «if permit de
concevoir toutes 1rs espérances», disait l'autre joor M. Bflaod
pour n'avoir pas a répondre t de» questions précises que lui
posaient quelque» députe» indiscrets.
« L* Chambre — exception tarte de ceur que les plus
beaux, effet* oratoires ne sauraient émouvoir ■— «ppt*fljajj.
«ait, c'est qu'elle avait compris, bienheureuse Chambre !
« Il est permis de concevoir'toutes les espérance». t!e».
poir ne coûte rien, ce qui cal un avantage très appreortbia
en ce» temps de vie obère. Toute» le* espérances ; il en fauj
deux an moine pour justifier le pluriel et l'on songe tout de
suite n la victoire et à le paix.
«Pourquoi -ces espérance» peovCTit-eîles Mure en nos
cceurs avec la permission de M. Briand ? Pare* "que ftoui
somme» à um heure déetstoe. A moins q«e lt* mois n'aient
perdu totffe *eur veleur, c'est donc que le sort de la guerrt va
we décidar à bref ttélai. Nou* ne ferons pas au président du
•Conseil l'injure de supposer qu'il ignorait, un annonçant
% l'heure décisive », que les Allemand» attaquent furieuse-
ment à Verdun et que le* Italien* reculent « pour occuper des
position* meilleures, m. Nous n'aurons,pas lion plus 4a har-
diesse de eonger qu'on veut, pour sendormir le iSrlement et
l'opinion publique qui trouvent aarrt rhquer la mériingile
que deuï aris ïont vmgt-qnatre moi», «oit *arft rfAt trente
jours de planèle, qu'on veut, cHaona-vrotni, pertrr Îb* eTfflûr-
mir, ajouter une unité nouvelle à la flotte déjà itnpnatnite de
iMUMu* montés 4 l'intention de notre orêUtdtM. Les Alliés
ont tenu 41 y » quelques semaines une réunion solennelle a
f'nri», A la su ire de laquelle toute le presse, arec 1 Wtorisation
du gouvernement, a parié de « l'unité d'aotian anr l'wnitié de
front» n et d'une cimpagnc de printemps qui aereit irrésis-
tible.
«Le printemps est Ta, -et M. Briand noua dit que nous
somme* a une -heure décisive oh 11 est permis de concevoir
toutes les espérances.
« Farsorrs erédit 4 roretent, -et souhaitrms n'avwtT peint
% fredonner, quand sera passé le lemps de» cerises :■
■v fit aman, in p'iih fmesrtffl;
"Qfn vont Kr (>««
■Ont-As ries- jowbetT.... «
Mpon/iant au discours que M. "Poincaré prononça cïernfe-
rement 1 Nancy, et dans lequel fl déolara pemT k mille et
unième foi* vouloir faire -ta guerre jusqtil W « défaite de
NÉCROLOGIE FRANÇAISE
Hoirs tmttntoiR ci-tous M pibltcatMi Von oirfa d'avis morlaairw empruntés à ilirrMs grsift \mmn parlalmi
M. IMélu AfflTcef, eW . .• vtgim&nt infanterie, 'du recru-
tement du /Mure, mort te U novembre IML
M. &0bm Uêvëqwt, wcrfftnt W/dphoHtrti Bu 17* d'in-
fanterie, moi<iif 5 «w* 1W6, e iltflpHal tnlrre tefommercy
est suite.? de tes yn^ltisitas MeNwrex, à Vâçt de K an*.
M. Ic wiââvTtn-maior Se S* eiasst tvatm Libvn, memtrê
tte la mission fn^dtcirte en Scrute, tètent tcîS fontTfîfr û rflj*
lie 58 ans.
M. Raymond Lièvre, étudiant en droit, soldai ou 87' régi-
ment d'tnjanterte, classe T915, ïu^ le fi octo&re lfll5.
flf. MdTince Loussert, ¥tévt de l'Ecote normale «npérseu-
f*,, *ous-lieuWfWTu* da réserve au 164* dïnfentcrfe, totnb*'
le 25 scplc/nbriï, d Vâge de 22 uni.
M. Lucet Georges-Pierre, Si ans, maçon d Oissel, soldat
S te p compense . * rdirtmcnt ftnfrmrm*, esr 10m bi le \m
octobre 1915.
M. Avtjuste Maliet, soldai au 175* de fqrne, mofi i Cdgê
de 22 ans.
Itt. le maréchal Ses logis Luffovic TtoiOl de RfnTiaTcr, du
1* fpanu, tombé le 25 septembre.
Af. te repitame Louis Murdrlte du 232» rin/anterie, (ud te
H rant'ifT TI15.
19. Jean Marfonet, de Nancy, caporal au_3> de ligne,
tué a Marhan$c, le 20 «oil! 191t.
M. le rlisj A'eseadron Eugène Marot, eut commandait te
ït* d'nrhtiene, mari dans ta m<-«i»pteni*r« 1M4,
M .Gcorpcs Maieran, archiviste-paléographe, expert près
le tribunal de la Seine, fils du regretté pro/ejïeur ou eoUêffe
itoWin, soteat tétéplionistc au 1*4» d'iu/anterie, tué le 21 no-
vembre 1915.
M. Mnvbvrrum f^otif*, rbef de brffatffon an génie, tombé
le SI ortelirr 1915, 4 Vâge de S7 an*.
M. Léon MauteL, rtfdecteur principal à te préfecture de la
Sctne, serqcnt au 140* d'mfaitteri«, mort des suites ds ses
blessures le lî «Woembre 1015.
M. .Marins Mel/fren, mort des suites d'une maladie con-
tractée sur le front, à l'âge de 26 an*.
H. Mcrcadier, lieutenant ds territoriale, porte-drapeau a*
152* régiment d'infanterie, tombé le 22 décembre 1615, d f Age
Oe 39 atiT.
7K. Alfred Mettre, soldat au > chasseur* a pfed, piguew
à la mairie de Warsciile, tombé le 17 novembre 1*15.
ïf. Jean Meywer, mort t* 25 septembre 1915.
W. Michel rtoland-Gosïelin, arfj'iidant au 27* draaon».
«, Jacques MiJhel, ingénieur des faculté* catholiques d4
Lille, soldat au 159" d'in^inrerie, tué le « fuiltel deranl Sou-
chmt. »
Af. Henri Affstre, de 1îar(als, sergent au 312* de liane,
mor! du E) au 10 septembre 1914, à Vâge de 28 on»,
Af. Baptiste Mollard, iTBygufères, soldat au 47* bafailten
de chasseurs à pied, tombé i»l" (envier 1916.
Af. Joseph-Emile-Pierrc Mon*, soldai au 53* colonial,
morl le 10 octobre 1915, à l'âge de 33 ans.
Af. te lieutenant Georges Momet, dû 9 chasseurs «Mo
«Vem 'quitté d'officier olNreruatew- « VesemêrUt* TV 2*5, déc.é-
tS Îb 72 février, ft Tlîfje 9e M zrro, ft tUffloutem* trrillnrfr*.
H. stugèm Mordrét, d^prmille, soldat m ..." d'infan-
te--:::, fnm te 19 septembre «ermer, dee •rairtai de Dlessarts.
M. 1* **rgeM Loim~€lémemt Morgand, tombé le 25 sep-
tembre+fils du directeur honoraire «m mmisfêr* d'inférieur.
Af. Albert Afourotre, soldat au 2> lououes, mort, ft l'dg*
d* M ans. ■
Af. André Musset, brancardier, tué le 6 actabrt.
M. 4e trwneardiwr André Mussnt.
JK. Edmond Wuicl, ?6 rmi, de Pcmt-Auûvmer, sovsiîteutc->
nant au 39* d'infanterie, tué le'S fanuter.
Af. Ilené Nail, de Neuvy-le-Roi (f.-et-L), a*piro»l M
77* d'enfanferle, Tombe' «n jrrfofï, te «ï futn ltlS, ft Vég* ê»
20 ans.
M. Marvel fiémt, dgé de 24 ans, ^criuain, caltaboraiew
4u Pettt Monégasque, poltte de talent.
JK. le ïmts-ftei(Ffnftn[ Simon JVotl, du t* firaflteure dlgê'
Ni»m
Af. Ceorg es -S tmdo* îV'om, de Oisors, soldat au régi-
m*m ds dragons, técédé A la cuite de «es blessures, te ■
U novembre IBlfe.
1t. Jean Xavier, caporal au 40> a'ir^trnterte, président
4m la 3. C. de Bermant (territoire de Bef/orT), 'tud te M *éf-
tembre.
H. Victor -Ofldo, rnprtmeur des o«« et monufaaturee,
sous -de ut enan t de réserve, mort te 28 oorti.
Af. Charles Péguy, lieutenant au 276» reoimeni *?**.
ganterie.
Af. le lieutenant Pelletier, du 130* regimen* d'infanterie*
tue te It janvier 1916.
lit. Louis-Marie Pclle-Dcslorges, lieu tenant dMtat-rnajJer
de ta 20* briaade coloniale, décédé le 25 septembre Ivii,
ft Vâge de 26 ans.
M. Joseph-Albert Perignon, de la Haye, décédé le 30 sep-
tembre 1815.
M. Lucien Pererïl, inoCuieur des art* ei manufacture*,
lieutenant au 118* d'artillerie, décédé en ftefeique,
Af. Xberl Philippe, soldat d'infanterie, 51 ans, mort M
Il novembre dan* une ambulance au front.
M. I* lieutenant Hégis Plalal, du 189* d'Infanterie, tué M
lt mai.
Af. Jules-Louis "Pltrel, de Lisicux, soldat au régimewt
d'infanterie, mort le 20 décembre.
M. TïuiJiaum* Poirel, serpenteau 106" chasseurs d pied,
mort ft rombuiane* des Trois-Epls {Alsace).
Af. ÏJeri-XupusMn tWM, crfïibaraire, à Oissel, décédé ft
DraJtowtea (Serbie) te 5 décembre 1915.
M. Eugène Pons, «oldoi au 58* colonial, tue" te 8 mas"
1915, A Vâge de 21 ans.
Af. Robert Porlcftaut, sr,Jdaf au 150* d'm/anterie, tué lt
25 septembre.
». Ptes*4!, TTjîflQl fànttittttrto, tut U ft svpremljre.
K. te mrfdedn aide-ma/or Tierre Ï7enri Pouc7iin, du 158*
«"infanterie, f ud le 11 jaTWter 10] 5.
Af. Ctaude^Pierre iPoutet, sous-Veutcnant au 828* d'infan-
terie, tombr -le 31 Octobre 1!»15, à l'âge de M an».
Jlf. Afarcel-JuliBn-VIc*» Qwbet, ooporst, de fe *^ij«ite,
sud te 26 septembre 1915.
M. Georges Rth&ul, soldat au 312* fis ligne, mort te
i0 septembre T9ï4, & ?&çt de 31 on».
M. Henri-Louis Haboul, des Pennes-Mtvabeau, soldat au
168* régiment de ligne, morl te 6 avril 1915, ft Vâge de 23 ans.
■St. Charles Henri Kebora, soldat au Î17* de Hgnst, tombé
te 13 décembre 1915, « l'doe dt 45 ans.
M. Maurice Renause de Cambrai, sergent au 94* régi-
ment d'infanterie, tombé te 21 septembre 1914,
M. René Fontaine de Resbecq, sous-lieutenant au 10* rd-
ffmenl ^'fofenteria, vient a* mourir de* suites de blessures.
if. Joseph Mol, professeur a* musiqu* ft fif)itlO(rïte-ïur-
Seina, cdporaf-fourTîer au 322» dln/anlerie, tombé te S oc-
tobre 1615.
M. Lows-Emilc-Alplumse Piquet, de Saint-Jejn-de-La-
NeuvUie, soldat au régiment d'infanterie, morl le 8 jutt-
1*4 1915.
M. r*bM Louis îrobert, prêtre des Mission» «tronadre*,
soldai au 17* d'infanterie, tombe" te 13 ddcemtrr* 1*16, ft IVff
de N ans.
Af. Yean de HodeUec du Porssc, lieutenant eu $4* re"ai-
ment d'infanterie, mort te 22 novembre 1916 dés suites de
tes blessures, ft l'âge ds 22 ans.
Af. Louis Ropper, commandant-ma-or au SB* d'infanlerte,
décédé des suites de blessures de guerre (5, avenue Dau-
pAine, Orléans).
M, te 'brigadier Louis Rosée*, du t*» r-Joimenï d'anWeri*
de campapne, tombe" a l'âge de 18 ans.
Ai". Wariui flostamp, soldai mitrailleur au 403* de fiffne,
tombe" te 11 novembre 1015, à Vâge de 26 ans.
Al. te soldat Gatlon-François-lHerre Rouas, de ht classé
1*01, repimenl d*infantarie, décédé A l'hôpital le À dé-
eembrs 1915, ft te suite d'une maladfs contracte* sur te
front.
21. 'André Roussel, « l'Age de 23 ans, du 16* bataillon dé
ehastevr* à pied, ■ succombe" ft Paris d'un mol contracté
eue trancltées.
Af. Bapttstin-Lucwn Houx, sergent ou 55* de ligne, mort
dee suites ds ses blessures, te 91 décembre 1915.
M. Léon Roy, sous-lieutenant au 25* chasseur* d pied,
Instituteur adjoint, frère du camarade Albert Roy, secré-
taire d* CAurore Sociale, de Bohatn {Aisne) et membre du
groupé socialiste de cette localité.
Af. Prosper-Edmond Sainl-Oucn, classe 1915, de Pom>
merei>ai, (ud te 25 eepfembrs 1915.
Af. Joscp'i-Afartus Sales, soldat ou 22* colonial, "décédé
•es mites de ses blessures, ft l'âge de 39 tin», le 1 octobrm.
1915,
». Charte* Sa**, e> C(H»deftec4*s-ïlb#«f, solftet en
d'fnfanter**, UrmM fe SC octobre 1&15, à Vùg* «e »7 «ni.
V. te-mfcmsï ■sttuieaj «n tuct&é t Vnm-Morgem XMa**),
8*s svitet d'une maladie contractée au fronï.
Af. te solonsl Seal, commandant une brigade Miontete,
mort te 26 septembre ÎW5.
M, Raoul de Smevtm, sou*4i6«t*manl au T*> chasseurs
* pttA, tombé m Argorme te 30 f«ln.
td. français Serre, mort a Hk"*J de % «m.
M. Passai ^curtseti, capitaine «u 6ê> bataillon de chas-
seurs alpins, inspecteur général pour ta Puisse de M *em-
poonfs « La X*w-Yotk a, tombé le a décembre IM», Jens
sa 46* armé*.
M. François Soudais, 35 ans, demeurant à Rouen, soldai
** restent ffrnfcm^trrie, Tui te t* mMA*% W.
Af. te caporal Jacques Stiébel, du 171" tffntanlert*, tué
te 10 septembre 1914.
Af. Jean Teissier, lieutenant commandant la, compagnie
de* mitrailleuses d'un bataillon de chasseurs alpins, mort le
5 fanvier 1916, ft fdpe de 27 an*.
M. François-Eugène Thmmnst, de F»»rs/e*-tes-Jllui, tué
te 3 octobre 1915.
Af. Léon-Charles Tiercé, ds la classe 88, tombé le 23 sep-
tembre 1915.
A/, te sergent Charte* Tronoy, décédé des su il «M ds tes
blessures le l" décembre 1915.
M. Vincent Turchi, mort le 6 décembre 1ffl5, 4 rfl
M an*.
1W. te capitaine Achille Turpin, mort au cours dit com
bats du 6 octobre, en Champagne.
Af. âSujéns Viron, instituteur libre 4- hure, serpent ou
97* «r* lipne, tue te 25 septembre, «2 «ne. "
Itf. A. Wanchawshy, m mteVofure Mosenet Lejrand
sous-lieutenant axa tshttsseuTs atptns, tombé le 4 fanefer.
Af. Outîteum* Wilfrid, sergent eu 160* réflffmenf d'infan-
terie, hté tv 23 ma* t rVe«viii*^Stffn(-V«art. '
M. Bernard Alquié, caporal-fourrier «u 6> bataillon de
ehasseurs alpins, de la olass* 1917, tué le S janvier ïWt
AfAf. TrefiBl, Arren, La-unmtie, G. Leroux, Rouhy, Herts,
horion, P. David, Manconi, -Darroche, Rtymer, X Roques,
Saint-Arroman, Viguier, Sève, Bourquln, FatTise, A. Bar
raud, Rallongue, Béra, R. Foch, Lecerf, Pétrus, B*rd<i
Blanchard, Dupmjron, Le beau, Lépme, Lévy (Jean\ tourn.c
PiglowsM, Zust, Benoist, C hum bon, Chautrelte, uVrflm''
Hanrtiet, Hmvé, 'LaitpMe, Leguy, BoussOc, Bouvyer, Côrn*
T)avie\, Défies,, I>eguin, Pannetter, Rassort, Sostre, Ageorir:
'Autier, Rarrùbé, Hemiera, Bourioda, Cnrr&re, OUialy, ua\*é
Chantac, Chartier, Constantin, Debyser, Oetapâ, 'ftVenii'
ffild, Af. Roussa-y, Jourdain, Ijedoux, Loussert, Méthv"
Miohard, Michel, AfÔTv, Rtgal, Rouget, Roussel, Sam
L, ferrasse, Texier, Thauiiès, H-rfhaul, Gèny, Ttewin-
Maubert, Thtriet, tous des onrien* ëlévvs AeVTSeol* HP"'
Supérieure.
(A suivre.)
7 Juin i»ie
Remarquons, en effet, que le communique anglais, tout
en avouant le» perles considérables subies par la flolle bri-
tannique, ne rite que les. noms de navire» appartenant A la
classe des croiseur» de comliat où à de» classes inférieure*.
L'Amirauté semble vouloir appuyer de la*Oiin son [ifn.ma-
tion que h la flolk* allemande, favorisée pir tin temps bru-
meux, aurait tivité une extension dn combat avft le- unîtes
principidcs de la flotte anfrl.nse u. 1a; but tic . , i .■ version est,
clair. Il s'agit de dissimuler la participation des yrands
navires de combat du genre «'Wfirspite » et « Marlbornujrh ».
On »ai£ que le premier de ces deux grands nanre» a été" dé-
truit et le second gravement endommagé au cour» de cett*
bataille, dont / issue n'est rien moins que favorable au pres-
tige anglais.
L'amirauté allemande vient de répoudre, par un com-
IBimiqtré très -précis, * cette version anglaise rédigée à
l'usage du peuple britannique, de ses Alliés et surtout des
Neutres. Voici oe communiqué :
Berlin, 3 juin (officiel;.
Pour mettre, de prime nltorri, un terme « toute légende
pouvant tt former, noir? tenons fi établir encore une fors que,
Ion de la bataille livrée le 3i mai, au SLngor-Rnk, les forces
navales allemandes de huulc mor ont combattu Vensemble
de la flotte anglaise moderne.
Aux informations .publié» jusqu'ici vient s'ajouter,
d'après Ice communiquée oflicmie nnglaia, la perle du croi-
seur de combat a Invincible » et du croiseur cuirassé
« JVorrior »,
De notre côté, le "petit crorVirr «IZlbing » qui avait été
gravement avarié par suite de collision avec un aulre navire
de guerre allemand, dans In nuit du 3i mai au i" juin, dut
ttlb détruit par explosion, ne pouvant plus être ramené nu
port. L'équipage fut sauvé par des torpilleurs, h l'exception
du commandant, de a officier» ■el de r8 hommeaqin étaient
restés, à bord pour faire snnter le navire. D'après "ne infor-
mation de source hollandaise, ces derniers ont été débnrquéi
% Yirmiflcn par un rornonrueur.
ïl ressort donc nettement de ce communiqué que, soin
la sincérité" apparente, le bulletin anglais «'efforce de voiler
4» grave échec subi par I» grande flotte de combat britan-
nique, réputée invincible. Cet Échec est d'autant plu»
sérieux qu'il lui a été Infligé par cet navires allemands*, dont
■n ministre de la marine angtaree, W. Churrhifl, a dit
naguère qu'il fallait n les enfumer comme de» rats, pour Ici
faire lorlir de leun troui » ï
Tm communiqué! anglais évitent d'indiquer le tonnage
Ves navires perdu*. Notons cependant que le « Queen Hory »,
kvsc ses 3o,ooo tonnes et sa formidable artillerie, était un
de» plus puissants navires du monde a* que 1' « 'Irtdrfnti-
•flfbteti, était presque «usai Tort. La perte dn t< Werspit? »
"(ïB.ooo tonnes) élant certaine, le total dea pertes anglaises
atteint 1»,*6K tamisa.
A ces pertes anglaisée, ta flotte allemande n'oppose qu'ira*
perts trrtatr Se ton mu.
Dans ce* chiffres ne «ont pas compris las torpilleurs et
4m destroyers.
Rien n'est cependant pins interenant qu'une comparaison
«fit*** les pomrminiqnea -officiel» britanniques, dont nous
reconnais son a ls franchise releKiue ,et tes versiems fantaisistes
qtse le gouvcmemesit fronçai» croit devoir répandre. Nom
avons sous tes yeaa: le radiogramme rrfficrel de Paris, *. juin,
t tien ira de l'après-midi, sirr»i conçu :
a Une bataille navale s'est livrée dans Im mer du nord, au
lange de la cote dn Jiitland. 1 lté a coûté de lourdes pertes
«me deux Unîtes anglaise et allemande. 1* flotte anglaise a
Iperda trois croiseurs de Wotlre et deux tutros croiseirrs.
un crotieur a 8K désempare. Huit destroyer» anglaia ont été
perdus. D'auin part un dreadnought allemand du typa
«ysistini a été torpille, un second draadnougirt a été coulé à
roups de -oanon. Un orwseur da bstoilie *ll*nr*nd % aeeté,
dois sutres "lit fUe* atteints ;.rni vonvnl Un croiseur léger
«tlenrand « été eosjlé, stenx antres ont été vus déeemparés. t n
sous-marin allemand a été éperonné et coulé, six destroyers
ont été coules, trois autre» bâtiment» ont été endommagés,
le reste- de la flotte allemande s'est hûté de regagner ses
bases. »
Celle version française est réfutée par la uersion anglais*
ettt-mtnH. Si les choses s'étaient privées ainsi, on ne com-
prendrait vraiment pas comment il fut possible aux navires
allemands de donner une description aussi exacte do la
bataille et une é numéral ion aussi précise des pertes .anglai-
ses, ot romment un aussi grand nombre de naufragés
anglais ont pu être sauvés par les navires allemands.
Le sans-lil officiai français est d'ailleurs revenu a plu-
sieurs reprises sur sa version. Le radiogramme de Lyon,
3 juin soir, affirme que d'après des récits de matelots {?),
la moitié de la flotte allemande se sernft trouvée en face da
5 navires britanniques. Quant au radiogramme do Lyon,
4 juin 6 heures du matin, il fait dire à d'autres matelots que
les .perles ullemnmies auraient été énormes. On reconnaît ls
la légende des « hécatombes allemandes. », aussi fausse sur
mer que sur terre I
Ces flagrantes déformations de la vérité ne démontrent
qu'une chose : le besoin urgent q\ic semble éprouver le gou-
varnemenl français, de cacher 1 tout prix au pays le nouvel
* échec que vient de subir le prestige des Anglais alliés I
ECHOS D'AMÉRIQUE.
La grande bataille navale n'a pas manqué de faire uns
grande impression en Amérique. Le ■ World n écrit :
« L'Allemagne a gagné la plus grande bataille navale da
lTmloirc moderne. La victoire n'est pat décisive, mais
l'effet moral m est formidablt. La flotte allemande s'est
montrée supérieure dans la manœuvre, dans le tir et dans
le combat. »
1* « Sun i» estime également que l'Allemagne a remporté
une brillante victoire et a infligé à l'adversaire un terrible
échec, par «on adroite lactique, la supériorité de son ar-
tillerie ot le meilleur emploi do la torpille. Le * Sun » juge
cette défaite décisive.
La il Tribune » déclare que les Allemandes ont le droit da
dire qu'ils ont remporté la plus grande victoire navale :
* Le flotte anglaise a ét( oalfue. Cet événement causera
en Angleterre un plus grand dépit que toute la malchance
qui accabla jusqu'ici les armes britannique*. La flotte bri-
tannique ne fut nullement surprise. La tactique allemands
était éviJernmenl bonne et aboutit à une complète victoire,
dont il ne faudrait pas mésestimer l'importance. »
D'autres journndx, nbsolument dévoués à l'Angleterre,
comme le k Nev>-Yorl( Times m, reconnaissent la victoire alle-
mande, mais cherchent a en atténuer l'importance, en pré-
tendant qua la flotte allemande avait la supériorité sur lee
forces anglaises engagées.
L'OTTTWsrVE VICTORIEUSE HTTBTRO-HONGROISE.
tienne, a juin (officier).
L*s Italiens Tésistnnl rmmirttrement, avec des forées Im-
portantes, sur ls croie principale au «ud de la vallée de la
Posina et devant notre front allant du Monte Cengio k
Asnvgo, fle violent combots conrmencèrcril a s* dévélopper
dans ce secteur. Nos troupes se rapprochent peu t peu deaJ
positions ennemies. A. J'Bst du Monte Cengio nous avons
gsgné un terrain considérable. La looalité d* Geauna se
trouve déjà comprise dans notre front. Partout où l'ennemi
eontre nttaeve, il fut repoussé- X* journée d'hier «mot rap-
porta o,H00 prisonnier!, dont 78 officiers, et un butin dt
3 carrons, 11 mitraillemes et 126 chevaux.
0UOGBS TURCS AIT CAUCASE.
■Constamtnople, ï Juta '"offtetér).
Sur le front du Caucase, aucun changement à l'allé
droite. Au centre, nous avons occupé la localité de Beshokeuy
-ai les rtnutcurs sitoéca nu nord dt à l'est, a 5o 'kilomètres au
sud-est de Mamahatun, ainsi que la hauteur afloo, située dans
les montagnes de Mariam, h 10 kilomètres au nord-est de
Mamah&tun. Sur l'aile gauche de fortes reconnaissances en-
nemies furent rcpoucaées par nos patrouilles.
QI EST-CE PI ffiMGE LA GRÈGE ?
Le communiqué officiel du Haut Commandement alle-
mand a annoncé, le 3o mai, l'occupation du défilé de Rupel,
sur la Struma, par des troupes allemandes et bulgares. Celte
opération militaire sur-lerritoire grec était une simple mesure
de précaution et n'avait nullement pour but de porter atteinte
aux droits souverains que la Grèce possède sur ce point stra-
tégique, occupé en prévision d'une attaque venant de Salo-
nique.
Le gouvernement d'Allicnes ne pouvait y voir aucune, pro-
vocation tant soit peu assimilable û la violation systématique
et prolongée de sa neutralité pnr l'armée anglo-frnnco-.*erbe
Installée o Snloniquc. Un télégramme d'Athènes confirme-,
que c'est bien la le point de vue du gouvernement grec :
Athtnei, 90 msi — Dans les milieux tfmivernfinientaii*: on envi-
s*f* svec beaucoup de calme la situation crefte pnr la cession du
fort de Hupol On Hf/ootc de cocsideror cpL abandon comme une
«onséquencr naturelle et logique de In politique de neutralité sui-
vis jusqu'Ici.
Les Germano-Bulgares, dlt-nn, n'Auraient vise, poue l'instant
au mouis, qu'à prendre des mesures (lo précaution cl de sécurité
contr» la développement do la hane des Aliic-s,
Une partie de la presse française o reproduit fe télé-
gramme, mots ceia ne l'a pss empêchée de se répandreen sar-
casmes sur le compte du gouvernement g?ec, qui persiste
dans son attitude neutre et se refuse a Muriift bming de son
peuple aux intérôti de In Qundniple-Enlente, qui fut ha pre-
mière s violer sa souveraineté, dans le selil bnt d'entraîner la
Grèce dans une guerre dont elle désire rosier Ôloignée
Pour atteindre leur but, les Alliés flt leurs journaux re-
doublent aujourd'hui leur propagande. Ils parlent, — uux
qui se sont approprié militairement une importante portion
dn territoire grec et des Iles qui en font partie I — de F n in-
vasion bulgare n M insinuent que l'armée du roi Ferdinand
■'apprête * conquérir la Macédoine grecque I
Le gouvernement d'Athènes ne se laissera pas tromper par
«ea manceuvree intéressées. Il sait quels sont ceux qui ont
méconnu se* droits*t qui persistent A violer sa neutralité La
lista d* ces violence» commises par fes Alliés « prolecteurs
des faibles n eut trep longue pour pouvoir être oubliée, il n'y
a pes longtemps, un grand journal d'Athènes, la * TVea
Aimera w, en dressait le joli petît bilan que voici :
ï. Occupation tf'fla et ntilisotton de etUlts-ci eommé
potra» d'appui pour des opération* militaires, cefa nemrfbs-
Ml M pmfeafof ion* de la Crice.
a. Empêchement de tout trafic entre la Cr+ce et ces Iles
et entrave» mises à leur Commerce.
3. Perquisitions aéveres a bord de navires .'grecs, appro-
chant en bien des oes la piraterie ; saisie de navires grecs qui
Tarent ensuite conduits dans des ports éloignés, sous prétexte
de perquisitions.
4. Contrôle delà poste -.grecque .parla saisie et l'examen
dea sacs postaux
t. Barrage de porte grece **, flVeux territoTiates grecques
au moyen de 11lets d'acier et de mines.
«. Oocupatioii de ImrenM tété graphiques grec* et d6-
ferms d'envoyer des télégrammes tminrée, -mai.c officiel*.
7. Retenue arbitraire de chnngcmerrtt de blé et de char-
bons, avec c* résultat que le pays vit eu jour le jour et se
trouve complètement livré au bon plaisir de l'Entente.
8. Immixtion dans le commerce iritSrieur, qui se trouve
•Mu le contrôle de [Triante.
^. Atlefrmiagt d> trouprs ep, ttrritàfrt gnb «I trfflixwfioB
d* celui-ci comme théâtre de la guerre. (Sakjfiiqutî 1)
ro. Beflriietlon de t/lte*m»ns xtt 1er grto», ponts, etc.
II. Incendie et évacuation forcée de villages -grecs.
1 î. Bannissement de populations grecques de leurs foyers,
iS. Organisation d'une poltae officielle secrète dans U
pays et mémo dans la capitale.
i4- Arrestations arbitraire», en territoire grec, de sujets
grecs et étrangers, ainsi que do reposéetants accrédités des
pays étrangers.
i5. Perquisitions dans dea maison* et ohex des firmes
grecque», sans autorisation de* propriétaires ou du gouverne-
ment.
18. Occupation à main armée d*,forts grecs, nonobstant
Ut protestations des autorités.
17, Attitude brutale et grossiÈro envers de» militaires
grecs, qui effectuent les ordres de leurs supérieurs.
18. Immixtion dans la justice grecque, en interdisant
l'arrestation d'auteurs de délits.
ig. Corruption de fonctionnaires grecs pour s'approprier
des télégrammes et d'autres secrets d'Etat.
10. Immixtion dans le gouvernement grec -et Tressbn
exercée sur le gouvernement, en employant lee moyens con-
nus, pour 1'empeoher d'appliquer fa lot martiale.
La « JVc* Himero n terminait son article par cette question
lapidaire : « Ces faits constituent-ils oui ou non une uiolation
de la souveraineté grecque ? n..».
La réponse ne saurait fftrr. douteuse, n'est-ce pas r
EN FR A rsi ce
REPONSES AUX DIRIGEANTS.
Nous avons cité l'autre jour la répons* cinglante hjM
M. Clemenceau a Taite aux derniers discours deïïM. PoiDcars
et Briand. D'autres journaux de gauche n'ont pas été moins
nets. Citons la tt Bataille » :
n /Voua somme* à une heure deciaiue où il «if permit de
concevoir toutes 1rs espérances», disait l'autre joor M. Bflaod
pour n'avoir pas a répondre t de» questions précises que lui
posaient quelque» députe» indiscrets.
« L* Chambre — exception tarte de ceur que les plus
beaux, effet* oratoires ne sauraient émouvoir ■— «ppt*fljajj.
«ait, c'est qu'elle avait compris, bienheureuse Chambre !
« Il est permis de concevoir'toutes les espérance». t!e».
poir ne coûte rien, ce qui cal un avantage très appreortbia
en ce» temps de vie obère. Toute» le* espérances ; il en fauj
deux an moine pour justifier le pluriel et l'on songe tout de
suite n la victoire et à le paix.
«Pourquoi -ces espérance» peovCTit-eîles Mure en nos
cceurs avec la permission de M. Briand ? Pare* "que ftoui
somme» à um heure déetstoe. A moins q«e lt* mois n'aient
perdu totffe *eur veleur, c'est donc que le sort de la guerrt va
we décidar à bref ttélai. Nou* ne ferons pas au président du
•Conseil l'injure de supposer qu'il ignorait, un annonçant
% l'heure décisive », que les Allemand» attaquent furieuse-
ment à Verdun et que le* Italien* reculent « pour occuper des
position* meilleures, m. Nous n'aurons,pas lion plus 4a har-
diesse de eonger qu'on veut, pour sendormir le iSrlement et
l'opinion publique qui trouvent aarrt rhquer la mériingile
que deuï aris ïont vmgt-qnatre moi», «oit *arft rfAt trente
jours de planèle, qu'on veut, cHaona-vrotni, pertrr Îb* eTfflûr-
mir, ajouter une unité nouvelle à la flotte déjà itnpnatnite de
iMUMu* montés 4 l'intention de notre orêUtdtM. Les Alliés
ont tenu 41 y » quelques semaines une réunion solennelle a
f'nri», A la su ire de laquelle toute le presse, arec 1 Wtorisation
du gouvernement, a parié de « l'unité d'aotian anr l'wnitié de
front» n et d'une cimpagnc de printemps qui aereit irrésis-
tible.
«Le printemps est Ta, -et M. Briand noua dit que nous
somme* a une -heure décisive oh 11 est permis de concevoir
toutes les espérances.
« Farsorrs erédit 4 roretent, -et souhaitrms n'avwtT peint
% fredonner, quand sera passé le lemps de» cerises :■
■v fit aman, in p'iih fmesrtffl;
"Qfn vont Kr (>««
■Ont-As ries- jowbetT.... «
Mpon/iant au discours que M. "Poincaré prononça cïernfe-
rement 1 Nancy, et dans lequel fl déolara pemT k mille et
unième foi* vouloir faire -ta guerre jusqtil W « défaite de
NÉCROLOGIE FRANÇAISE
Hoirs tmttntoiR ci-tous M pibltcatMi Von oirfa d'avis morlaairw empruntés à ilirrMs grsift \mmn parlalmi
M. IMélu AfflTcef, eW . .• vtgim&nt infanterie, 'du recru-
tement du /Mure, mort te U novembre IML
M. &0bm Uêvëqwt, wcrfftnt W/dphoHtrti Bu 17* d'in-
fanterie, moi<iif 5 «w* 1W6, e iltflpHal tnlrre tefommercy
est suite.? de tes yn^ltisitas MeNwrex, à Vâçt de K an*.
M. Ic wiââvTtn-maior Se S* eiasst tvatm Libvn, memtrê
tte la mission fn^dtcirte en Scrute, tètent tcîS fontTfîfr û rflj*
lie 58 ans.
M. Raymond Lièvre, étudiant en droit, soldai ou 87' régi-
ment d'tnjanterte, classe T915, ïu^ le fi octo&re lfll5.
flf. MdTince Loussert, ¥tévt de l'Ecote normale «npérseu-
f*,, *ous-lieuWfWTu* da réserve au 164* dïnfentcrfe, totnb*'
le 25 scplc/nbriï, d Vâge de 22 uni.
M. Lucet Georges-Pierre, Si ans, maçon d Oissel, soldat
S te p compense . * rdirtmcnt ftnfrmrm*, esr 10m bi le \m
octobre 1915.
M. Avtjuste Maliet, soldai au 175* de fqrne, mofi i Cdgê
de 22 ans.
Itt. le maréchal Ses logis Luffovic TtoiOl de RfnTiaTcr, du
1* fpanu, tombé le 25 septembre.
Af. te repitame Louis Murdrlte du 232» rin/anterie, (ud te
H rant'ifT TI15.
19. Jean Marfonet, de Nancy, caporal au_3> de ligne,
tué a Marhan$c, le 20 «oil! 191t.
M. le rlisj A'eseadron Eugène Marot, eut commandait te
ït* d'nrhtiene, mari dans ta m<-«i»pteni*r« 1M4,
M .Gcorpcs Maieran, archiviste-paléographe, expert près
le tribunal de la Seine, fils du regretté pro/ejïeur ou eoUêffe
itoWin, soteat tétéplionistc au 1*4» d'iu/anterie, tué le 21 no-
vembre 1915.
M. Mnvbvrrum f^otif*, rbef de brffatffon an génie, tombé
le SI ortelirr 1915, 4 Vâge de S7 an*.
M. Léon MauteL, rtfdecteur principal à te préfecture de la
Sctne, serqcnt au 140* d'mfaitteri«, mort des suites ds ses
blessures le lî «Woembre 1015.
M. .Marins Mel/fren, mort des suites d'une maladie con-
tractée sur le front, à l'âge de 26 an*.
H. Mcrcadier, lieutenant ds territoriale, porte-drapeau a*
152* régiment d'infanterie, tombé le 22 décembre 1615, d f Age
Oe 39 atiT.
7K. Alfred Mettre, soldat au > chasseur* a pfed, piguew
à la mairie de Warsciile, tombé le 17 novembre 1*15.
ïf. Jean Meywer, mort t* 25 septembre 1915.
W. Michel rtoland-Gosïelin, arfj'iidant au 27* draaon».
«, Jacques MiJhel, ingénieur des faculté* catholiques d4
Lille, soldat au 159" d'in^inrerie, tué le « fuiltel deranl Sou-
chmt. »
Af. Henri Affstre, de 1îar(als, sergent au 312* de liane,
mor! du E) au 10 septembre 1914, à Vâge de 28 on»,
Af. Baptiste Mollard, iTBygufères, soldat au 47* bafailten
de chasseurs à pied, tombé i»l" (envier 1916.
Af. Joseph-Emile-Pierrc Mon*, soldai au 53* colonial,
morl le 10 octobre 1915, à l'âge de 33 ans.
Af. te lieutenant Georges Momet, dû 9 chasseurs «Mo
«Vem 'quitté d'officier olNreruatew- « VesemêrUt* TV 2*5, déc.é-
tS Îb 72 février, ft Tlîfje 9e M zrro, ft tUffloutem* trrillnrfr*.
H. stugèm Mordrét, d^prmille, soldat m ..." d'infan-
te--:::, fnm te 19 septembre «ermer, dee •rairtai de Dlessarts.
M. 1* **rgeM Loim~€lémemt Morgand, tombé le 25 sep-
tembre+fils du directeur honoraire «m mmisfêr* d'inférieur.
Af. Albert Afourotre, soldat au 2> lououes, mort, ft l'dg*
d* M ans. ■
Af. André Musset, brancardier, tué le 6 actabrt.
M. 4e trwneardiwr André Mussnt.
JK. Edmond Wuicl, ?6 rmi, de Pcmt-Auûvmer, sovsiîteutc->
nant au 39* d'infanterie, tué le'S fanuter.
Af. Ilené Nail, de Neuvy-le-Roi (f.-et-L), a*piro»l M
77* d'enfanferle, Tombe' «n jrrfofï, te «ï futn ltlS, ft Vég* ê»
20 ans.
M. Marvel fiémt, dgé de 24 ans, ^criuain, caltaboraiew
4u Pettt Monégasque, poltte de talent.
JK. le ïmts-ftei(Ffnftn[ Simon JVotl, du t* firaflteure dlgê'
Ni»m
Af. Ceorg es -S tmdo* îV'om, de Oisors, soldat au régi-
m*m ds dragons, técédé A la cuite de «es blessures, te ■
U novembre IBlfe.
1t. Jean Xavier, caporal au 40> a'ir^trnterte, président
4m la 3. C. de Bermant (territoire de Bef/orT), 'tud te M *éf-
tembre.
H. Victor -Ofldo, rnprtmeur des o«« et monufaaturee,
sous -de ut enan t de réserve, mort te 28 oorti.
Af. Charles Péguy, lieutenant au 276» reoimeni *?**.
ganterie.
Af. le lieutenant Pelletier, du 130* regimen* d'infanterie*
tue te It janvier 1916.
lit. Louis-Marie Pclle-Dcslorges, lieu tenant dMtat-rnajJer
de ta 20* briaade coloniale, décédé le 25 septembre Ivii,
ft Vâge de 26 ans.
M. Joseph-Albert Perignon, de la Haye, décédé le 30 sep-
tembre 1815.
M. Lucien Pererïl, inoCuieur des art* ei manufacture*,
lieutenant au 118* d'artillerie, décédé en ftefeique,
Af. Xberl Philippe, soldat d'infanterie, 51 ans, mort M
Il novembre dan* une ambulance au front.
M. I* lieutenant Hégis Plalal, du 189* d'Infanterie, tué M
lt mai.
Af. Jules-Louis "Pltrel, de Lisicux, soldat au régimewt
d'infanterie, mort le 20 décembre.
M. TïuiJiaum* Poirel, serpenteau 106" chasseurs d pied,
mort ft rombuiane* des Trois-Epls {Alsace).
Af. ÏJeri-XupusMn tWM, crfïibaraire, à Oissel, décédé ft
DraJtowtea (Serbie) te 5 décembre 1915.
M. Eugène Pons, «oldoi au 58* colonial, tue" te 8 mas"
1915, A Vâge de 21 ans.
Af. Robert Porlcftaut, sr,Jdaf au 150* d'm/anterie, tué lt
25 septembre.
». Ptes*4!, TTjîflQl fànttittttrto, tut U ft svpremljre.
K. te mrfdedn aide-ma/or Tierre Ï7enri Pouc7iin, du 158*
«"infanterie, f ud le 11 jaTWter 10] 5.
Af. Ctaude^Pierre iPoutet, sous-Veutcnant au 828* d'infan-
terie, tombr -le 31 Octobre 1!»15, à l'âge de M an».
Jlf. Afarcel-JuliBn-VIc*» Qwbet, ooporst, de fe *^ij«ite,
sud te 26 septembre 1915.
M. Georges Rth&ul, soldat au 312* fis ligne, mort te
i0 septembre T9ï4, & ?&çt de 31 on».
M. Henri-Louis Haboul, des Pennes-Mtvabeau, soldat au
168* régiment de ligne, morl te 6 avril 1915, ft Vâge de 23 ans.
■St. Charles Henri Kebora, soldat au Î17* de Hgnst, tombé
te 13 décembre 1915, « l'doe dt 45 ans.
M. Maurice Renause de Cambrai, sergent au 94* régi-
ment d'infanterie, tombé te 21 septembre 1914,
M. René Fontaine de Resbecq, sous-lieutenant au 10* rd-
ffmenl ^'fofenteria, vient a* mourir de* suites de blessures.
if. Joseph Mol, professeur a* musiqu* ft fif)itlO(rïte-ïur-
Seina, cdporaf-fourTîer au 322» dln/anlerie, tombé te S oc-
tobre 1615.
M. Lows-Emilc-Alplumse Piquet, de Saint-Jejn-de-La-
NeuvUie, soldat au régiment d'infanterie, morl le 8 jutt-
1*4 1915.
M. r*bM Louis îrobert, prêtre des Mission» «tronadre*,
soldai au 17* d'infanterie, tombe" te 13 ddcemtrr* 1*16, ft IVff
de N ans.
Af. Yean de HodeUec du Porssc, lieutenant eu $4* re"ai-
ment d'infanterie, mort te 22 novembre 1916 dés suites de
tes blessures, ft l'âge ds 22 ans.
Af. Louis Ropper, commandant-ma-or au SB* d'infanlerte,
décédé des suites de blessures de guerre (5, avenue Dau-
pAine, Orléans).
M, te 'brigadier Louis Rosée*, du t*» r-Joimenï d'anWeri*
de campapne, tombe" a l'âge de 18 ans.
Ai". Wariui flostamp, soldai mitrailleur au 403* de fiffne,
tombe" te 11 novembre 1015, à Vâge de 26 ans.
Al. te soldat Gatlon-François-lHerre Rouas, de ht classé
1*01, repimenl d*infantarie, décédé A l'hôpital le À dé-
eembrs 1915, ft te suite d'une maladfs contracte* sur te
front.
21. 'André Roussel, « l'Age de 23 ans, du 16* bataillon dé
ehastevr* à pied, ■ succombe" ft Paris d'un mol contracté
eue trancltées.
Af. Bapttstin-Lucwn Houx, sergent ou 55* de ligne, mort
dee suites ds ses blessures, te 91 décembre 1915.
M. Léon Roy, sous-lieutenant au 25* chasseur* d pied,
Instituteur adjoint, frère du camarade Albert Roy, secré-
taire d* CAurore Sociale, de Bohatn {Aisne) et membre du
groupé socialiste de cette localité.
Af. Prosper-Edmond Sainl-Oucn, classe 1915, de Pom>
merei>ai, (ud te 25 eepfembrs 1915.
Af. Joscp'i-Afartus Sales, soldat ou 22* colonial, "décédé
•es mites de ses blessures, ft l'âge de 39 tin», le 1 octobrm.
1915,
». Charte* Sa**, e> C(H»deftec4*s-ïlb#«f, solftet en
d'fnfanter**, UrmM fe SC octobre 1&15, à Vùg* «e »7 «ni.
V. te-mfcmsï ■sttuieaj «n tuct&é t Vnm-Morgem XMa**),
8*s svitet d'une maladie contractée au fronï.
Af. te solonsl Seal, commandant une brigade Miontete,
mort te 26 septembre ÎW5.
M, Raoul de Smevtm, sou*4i6«t*manl au T*> chasseurs
* pttA, tombé m Argorme te 30 f«ln.
td. français Serre, mort a Hk"*J de % «m.
M. Passai ^curtseti, capitaine «u 6ê> bataillon de chas-
seurs alpins, inspecteur général pour ta Puisse de M *em-
poonfs « La X*w-Yotk a, tombé le a décembre IM», Jens
sa 46* armé*.
M. François Soudais, 35 ans, demeurant à Rouen, soldai
** restent ffrnfcm^trrie, Tui te t* mMA*% W.
Af. te caporal Jacques Stiébel, du 171" tffntanlert*, tué
te 10 septembre 1914.
Af. Jean Teissier, lieutenant commandant la, compagnie
de* mitrailleuses d'un bataillon de chasseurs alpins, mort le
5 fanvier 1916, ft fdpe de 27 an*.
M. François-Eugène Thmmnst, de F»»rs/e*-tes-Jllui, tué
te 3 octobre 1915.
Af. Léon-Charles Tiercé, ds la classe 88, tombé le 23 sep-
tembre 1915.
A/, te sergent Charte* Tronoy, décédé des su il «M ds tes
blessures le l" décembre 1915.
M. Vincent Turchi, mort le 6 décembre 1ffl5, 4 rfl
M an*.
1W. te capitaine Achille Turpin, mort au cours dit com
bats du 6 octobre, en Champagne.
Af. âSujéns Viron, instituteur libre 4- hure, serpent ou
97* «r* lipne, tue te 25 septembre, «2 «ne. "
Itf. A. Wanchawshy, m mteVofure Mosenet Lejrand
sous-lieutenant axa tshttsseuTs atptns, tombé le 4 fanefer.
Af. Outîteum* Wilfrid, sergent eu 160* réflffmenf d'infan-
terie, hté tv 23 ma* t rVe«viii*^Stffn(-V«art. '
M. Bernard Alquié, caporal-fourrier «u 6> bataillon de
ehasseurs alpins, de la olass* 1917, tué le S janvier ïWt
AfAf. TrefiBl, Arren, La-unmtie, G. Leroux, Rouhy, Herts,
horion, P. David, Manconi, -Darroche, Rtymer, X Roques,
Saint-Arroman, Viguier, Sève, Bourquln, FatTise, A. Bar
raud, Rallongue, Béra, R. Foch, Lecerf, Pétrus, B*rd<i
Blanchard, Dupmjron, Le beau, Lépme, Lévy (Jean\ tourn.c
PiglowsM, Zust, Benoist, C hum bon, Chautrelte, uVrflm''
Hanrtiet, Hmvé, 'LaitpMe, Leguy, BoussOc, Bouvyer, Côrn*
T)avie\, Défies,, I>eguin, Pannetter, Rassort, Sostre, Ageorir:
'Autier, Rarrùbé, Hemiera, Bourioda, Cnrr&re, OUialy, ua\*é
Chantac, Chartier, Constantin, Debyser, Oetapâ, 'ftVenii'
ffild, Af. Roussa-y, Jourdain, Ijedoux, Loussert, Méthv"
Miohard, Michel, AfÔTv, Rtgal, Rouget, Roussel, Sam
L, ferrasse, Texier, Thauiiès, H-rfhaul, Gèny, Ttewin-
Maubert, Thtriet, tous des onrien* ëlévvs AeVTSeol* HP"'
Supérieure.
(A suivre.)