Gazette des Ardennes: journal des pays occupés (Januar 1916 - Dezember 1916)

sazette des ardennes

7 Juin 1916

En fait de culture scientifique, il suffisait de savoir ré-
duire rapidement les fractions ordinaires en fractions déci-
males [

— Un demi, ça fait o fr. 60 ; deux quarts, ço fait o fr. 80.

Mais depuis la guerre, le programme des connaissances
Intellectuelle» qu'on exige des garçon*, de café devient véri-
tiblement effrayant ; l'ensemble deB vertus morales qu'on
attend d'eux suffit 1 constituer un saint ou un héros.

Chaque client qui s'asseoit a la terrasse po&e a l'esprit
surmené du garçon de café un problème complexe, et que
vient encore compliquer chaque jour une nouvelle ordon-
nance de police ou un nouvel arrêté du gouverneur de
Paris.

Etant donné l'âge, le sexe et la situation militaire du
client, l'heure du jour et le jour de la semaine : 1° faut-il
aervir une consommation au client ? a° combien de degré»
en alcool doit peser cette consommation ?

Le garçon de café doit élrc impavide et tenir bon, mémo
devant le colonel en uniforme qui exigera un petit verre
prohibé.

Le garçon de café doit être incorruptible et rési?ter à
l'attrait des pourboires les plus somptueux.

Le garçon de café doit être plein de tact et s'excuser en
homme du monde de la dure nécessilé qui l'oblige ù verser
à Madame un lait chaud au lieu du porto blanc qu'elle désire.

Mais ce n'est pas tout.

Le garçon de café, depuis hier, est tenu d'<Hre psycho-
logue. Son coup d'œil doit discerner le permissionnaire du
front, qui a le droit de boire, du soldat parisien, qui a le
devoir de rester sur sa soif.

Le garçon de cafe doit séparer le bon grain de l'ivraie,
M héros de l'embusqué.

Rôle auguste, mission périlleuse devant laquelle hésite-
rait la sagacité de nos clairvoyantes concierges....

LA GAZETTE RÉGIONALE

, LES ROGATIOJJS.

Les. cloches du hameau se font entendre, lea villageois
quittent leur» travaux ! le vigneron desoend de la coiline, le
laboureur accourt de la plaine, le bûcheron sort delà foret ;
les mères ferment leurs cabanes, arrivent avec Ieuis en-
fant», et lea jeune» filles laissent leur» fuseaux, leurs brebis
et les fontaine» pour assister a la fête.

On a'asaemblc dans le cimetière de la paroisse, sur le»
tombe» verdoyante» de» aïeux. Bientôt on voit paraître tout
le clergé destiné à la cérémonie : c'est un vieux pasteur qui
n'est connu que sous le nom de curé, et ce nom vénérable,
dans lequel «est venu »e peftlre le sien, indique moins le mi-
nistre du temple que le père laborieux du troupeau.

L'assemblée commence à marcher en chantant. L'éten-
dard de* saints, antique bannière de» temps chevaleresques
ouvre la carrière au troupeau, qui suit péle-mêle avec son
pasteur. On entre dsn» les chemins ombragé* ; on franchit
de hautes barrière» ; on voyage le long d'une haie d'aubé-
pine on bourdonne l'abeille et où sifflent les bouvreuil» et
les-merles. Le» arbres sont couverts de leurs fleurs ou paré»
d'un naissant feuillage. Le» bois, les vallons, les rivière»,
lea rochers entendent tour à tour les hymnes de» laboureurs.

La procesiion rentre enfin au hameau. Chacun retourne
i ion ouvrage : la religion n'a pas voulu que le jour où l'on
demande à Dieu les. biena.de la terre fût un jour d'oisiveté.
Avec quelle espérance on enfonce le soc dan» le sillon,
après avoir imploré Celui qui dirige le soleil et qui garda
dans ses trésor» les vents du midi et les tièdea ondées 1

CrjATÉAUBiuAnD, h Génie du Christianisme ».

LES PETITS METIERS DE LA FRANCE OCCUPÉE.

Par un correspondant français,
(Fin.)

Glissons rapidement sur les « rav itailleura s qu'au début
de l'occupation, l'urgente nécessité fit tolérer. Tou» furent
utiles, mais d'aucun» abusèrent. Oh margarine, que de
crimes on commet en ton nom I L'autorité allemande a ré-
primé, réagi, réglementé. On ne peut que l'en féliciter.

Le ravitaillcur est d'ailleurs une figure moins intéres-
sante que ses autres' confrères.

L'éclairage a failli le premier, par manque de pétrole,
d'huile et d'alcool. Nous avons vu naître dans toutes les
villes de France occupée, et jusque dans les moindres vil-
lages, les fabricants de bougies. Tout y a passé : vieux
cierges, graisses, garnitures de ruches, cire à parquet, en-
caustique. ... Nous avons eu le lumignon rond, ovale,
carré, blanc, gris, rouge, ocre et noir. Nous avons va res-
lUBcilcr la lampe à huile de nos grand'mères ; la veilleuse
antique, la lanterne de bicyclette uu carbure et jusqu'à II
lampe judaïque ù mèche beignant dans l'huile de cheval.

Désespoir des yeux — et des nez I

Le rayon des « souvenirs » de guerre est plus multiple
et plus varié encore. Il a fait vivre des centaines et des cen-
taine» de débrouillards. Nous citerons les cadres décorés en
bois, peluche ou plâtre; les dessins plus ou moins aitisti-
ques, l'image agrémentée pour les besoins de la cause d'un
« Erinnerung » ou d'un souhait allemand, le» ronds de ser-
viettes décoré» au pochoir, les dessous de plats brodé».

Le souvenir le plus pittoresque que nous ayons vu est le
sabot de la région de Roubaix. Sabot de bois blanc banal,
mais tapissé de soie, tout fanfreluché, avec sur le» côtés dea
lignes tracées à la marque a feu : Souvenirs de France 1 Sou-
venir de mes campagnes 1....

Quant aux ménagères, elles ont rendu grâce et versé
moult monnaie aux mains des fabricants de lessive, de Javel,
de savon vert et d'eau chlorée.

Elles constataient que c'était la « guerre au linge », mais
le moyen de faire autrement, quand la moindre savonnette
a monté jusqu'à iS aous et t franc I

Un autre gagne-petit a.rendu des services à ses compa-
triotes. C'est le confectionneur de pantoufle» taillées dans de
vifux tapis, des moquettes multicolores, du reps solennel et
bourgeois. 11 est doublé du sabotier.

Voici encore celui qui élève les lapins et s'en fuit des
rentes, le coupeur de bois, le trusteur de copeaux et bûches,
le charroycur de coke cl de charbon, le vendeur de h Ga-
zette », le cueilleur de violettes que vendent leB tout petits
à mcFsieurs les officiers, le cuiseur de tripes.

Tou» les occupés de situation sociale modeste n'ont pas
été, pour vivre, tenus à de pareils petits métiers, fort hono-
rables du reste.

Les u Konimandantur » allemandes et les édilité» fian- .
çaises ont pu utiliser nombre d'ouvriers pour les services
de voirie, les corvées d'hygiène, l'entretien dea cimetières.
Journées peu élevées, de 35 à 45 sous, généralement, mai»
qui, l'assistance aidant, ont permis aux familles d'attendre
des jours meilleurs.

D'autre part, les services nés de la guerre : ravitaille-
ment, recensement, identité, contrôle des réquisition!, Ont
obligé les municipalités à enrégimenter une urinée de bu-
reaucrates. II faut cependant noter que quelques villes ont
assuré ces divers services par la seule bonne volonté de
citoyens oisifs et avides,,.. d'être utiles.

Quelques catégories d'ouvriers ont été privilégiés : mt- -
caniciens, serruriers, plombiers, cheminots et typographes 1
notamment. Beaucoup d'entre eux ont louché, pendant l'oc-
cupation, des salaires normaux. Les ramoneur» ont eu la
partie belle.

Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, la femme,
de condition modeste a trouvé, plus facilement et a meil-
leur compte que l'homme, l'utilisation de «on temps et de
son activité.

Il a fallu des blanchisseuses et des repasseuses pour le
linge des occupé» et surtout de* occupants. Une femme sé-
rieuse et exacte a pu se faire très vite une clientèle suffi-
sante.

Nombre de Casinos et de cantines ont utilisé cuisinières
et servantes à de» prix très appréciables. Un cordon bleu de
bonne tenue pouvait, nourrie copieusement, toucher en
outre 2 marks par jour.

Cependant la catégorie féminine la plus avantagée est
celle des cultivatrices, de» maraîchères et des herbagères.
Dè» que lea marchés ont repris leur cours, elle» ont pu, deux
ou trois fois par semaine, faire de fructueuses transactions.

A l'heure actuelle, les-herbagers du Nord et de la Thié-
rache n'ont paa interrompu la fabrication des fromages. Le
maroille et la fromage durci notamment n'ont pa» »ubî de
hausse exagérée.

Reste ù parler des professions libérales.

Les rares magistrats et fonctionnaires moyen* ou supé-
rieurs de l'Etat et des département» onl une vie assez pé-
nible, retenus qu'ils sont, dans le gain de la vie quoti-
dienne, par la dignité de leurs fonctions. Beaucoup n'ont
pas touché un centime de solde depuis dix-huit mois, mais
11» auront une compensation : celle de n'avoir pas la han-
tise de l'avenir.

Le u libéral », le médecin mis à part, a été plus mal-
traité. Le médecin a fait prime et on le conçoit aisément.
Tenons compte cependant que beaucoup de praticiens ont
prodigué leurs soins gratuitement et que le» services occa-
sionnés par la guerre : Croix-Rouge, hygiène, ont accaparé
leur temps sans profit. Cependant, ils ont pu vivre. Peut-on
en dire autant do l'avocat, de l'architecte, de l'artiste, du
professeur libre, du journaliste P

Tous, ils ont traversé une période de véritable mort in-
tellectuelle et sociale, n'ayant pour toute matérielle que
quelques leçons de français à-des officiers allemands, des pré-
paration» d'examen, des petits services demandés par les
municipalités ou des particuliers aisés.

Le» hommes de loi n'ont pas eu mieux. Seul l'huissier
a pu instrumenter, s'offrir quelques vacations d'ailleurs mo-
destes par les temps qui courent : procès-verbaux, enregis-
trement de bons, contrats de prêts, enregistrement des mille
et une petites misères de la vie de guerre.

Mais ies notaires et surtout les avoués ! Il faut dire ce-
pendant que lea hommes de loi rattraperont largement le
temps perdu, ne fût-ce que par les successions k régler et
les instances qui surgiront de tous côtés à la reprise de la
Tie économique.

Voilà le tableau en raccourci de la vie des occupés depuis
un an et demi. »

Grandes et petites.misères, privations mais espoir quand
même. Espoir d'une fin prochaine à cette lutte désolante,
espoir de jours plus riants dans l'universelle harmonie 1

rétrospectif de la grande guerre

S juin 1915. — Les Allemands reprennent la sucrerie de
Bouchez. L'armée Mackensen atteint la ligne de Boleslros-
xycze-Starzawa.

4 juin 1915. — La sucrerie de Souchez en .possession des
Français. Les Russes sont rejetes vers Kalusz et Zurawno.
Les Italiens sont chassés du Stilfser Joch.

I juin 1S1Ô. — Les troupes austro-allemandes atteignent
Mosciska en prennent d'assaut Starzawa en Galicie, L'armée
Linaingen enlève la tête de pont du Dnjestr. Succès turc
devant Seddul-Bahr.

tf juin 1915. -— La Cavalerie allemande traverse la
Windau au nord de Kurschany en Pologne. L'armée Lin-_
singen prend Kalusz et les hauteurs près de Zurawno, après
avoir franchi le Dnjestr.

7 jum 1915. — Les Russes, battus sur les hauteurs de
Nowoczyn, «ont poursuivis jusque vers Molodyncze. Au sud
de la Galicie, les Russes sont repoussés jusque vers Stanis-
lan et Halicz:

1E MIROIR DE LA PRESSE FRANÇAISE

La it Gazette tt a, à plusieurs reprises, signalé le caractèrs
fantaisiste et tendancieux, voire mensonger des informations
que lancent journellement à travers le monde les agences des
Alliés et leurs tintions radiographiques de Lyon, Poldhu,
Carnavon, etc. Pour illustrer ce que valent en réalité ces in-
formations, il suffira de remettre sous les yeux, de nos lec-
teurs, au jour le jour, les nouvelles et appréciations pu-
bliées, il y a un an, par la grande presse parisienne.

3 juin 1915. * .

Extrait de «L'Echo de Paru»:

• SUR LES FRONTS RUSSES. .. Victorieuse Offensive.

L' « Invalide russe », oigane du ministère de la guerre, écrit
que les événements de Galicie ae sont déroulés à notre com-
plet avantage ; nous avons arrêté la tentative de l'ennemi
d'enfoncer notre front sur le San ; nous avons arrêté avec
vigueur une autre tentative pour enfoncer notre ligne dans
une direction opposée, entre Przemysl et le Dniester ; par-

tout nous avons mis l'adversaire dans une position dange-
reuse. . . . Jamais manœuvre ne fut plus riche en perspec-
tives réconfortantes que celle opérée dans la direction Sie-
niawa—Jaroslaw, la plus importante alors, pour mener à
bien toute opération contre Cracovie. Notre situation est
bonne, car nous attaquons partout, u

i juin 1915.
Extrait du «Journal»:
« LES TURCS ASSASSINENT LEURS OFFICIERS

ALLEMANDS. — Un officier des armées alliées, qui vient
d'arriver à Athènes, dit qu'un télégramme arrivé dans cette
ville assure qu'une sérieuse mutinerie a éclaté, il y a qatl-
ques jours, parmi les régiments turcs présents aux Darda-
nelles. Elle avait été organisée par un groupe d'une cen-
taine d'officiers turcs. Un grand nombre d'officier» alle-
mands, contre lesquels était dirigé le mouvement, ont IM
tués.

5 juin 1915.
Extrait de 1' « Horsme Enchaîné»:

« L'ATTITUDE DE LA BULGARIE. — On -mande
d'Athènes au u Daily ftews » : La Patris dit avoir reçu des
informations de bonne source, suivant lesquelles l'opinion se
répand de plus en plus parmi les Bulgares que le roi et le
gouvernement doivent réaliser les voeux de la population
qui tendent a un rapprochement amical avec la Russie. A
Tchataldja, les Turcs continuent à élever des fortifioalion-.
pour repousser une invasion éventuelle bulgare, n

6 juin 1915.
Extrait du « Matin » :

«< LE PACIFISME ALLEMAND. — H est clair que le n£
tif, pour lequel le comte Bernstorff a envoyé M Gerhard à
Berlin, est de gagner du temps. L'action atermoyante (i"
comte Bernstorff n'est d'ailleurs pas un fait isolé : les dive, ^
indices montrent qu'on a organisé des intrigues en faveu;
de la paix, u (« Times ».)

; 7 juin 1915.
Extrait du «Journal»:
11 L'ANGLETERRE EST LA GRANDE RESERVE DES
AT,I,in S u, DIT M. CHURCHILL. — Pour la premier» fois
depuis qu'il a quitté l'amirauté, M. Winston Churchill a pn*
la parole en public et ses déclarations ont été fort intéres-
santes.' M; Churchill a dit qu'appelé à l'Amirauté depuis la
crise d'Agadir, qui fut sur le poinf d'entraîner l'Angleterre
a la guerre, le premier ministre lui donna la tache précieuse
de mettre la flotte en élat d'être constamment prête en cas
d'attaque de l'Allemagne. « Les hautes qualités de nos hom-
mes et la supériorité de nos navires dans le combat ont été
établies. ' Elles sont hors de doute ; elles ne sont pas discu-
tables. »

M. Churchill parla ensuite de ce que l'on devait attendre
des forces militaires. Ceux-là se trompent, qui supposent
que lord Kitchener s'est engagé dans Je's opérations dea
Dardanelles sans avoir examiné avec soin et û fond les rap-
ports de ces opérations avec les suprêmes besoins de l'armée
anglaise en France et en Belgique. Il y a là plus qu'une
erreur, il y a de la présomption. . . . Nos forces sont tout
près d'une victoire-telle que cette guerre n'en a pas vu île
semblable, d'un victoire qui compensera tout, n

POUR LA PENTECOTE PARAITRA

L'ÉDITION ILLUSTRÉE N° 15

DE LA

« GAZETTE DES ARDENNES «

Mise en vente le 9 Juin

Huit payes de texte avec nombreuses illustrations

contenant entre autre ;
Au camp des prisonniers de guerre à Erlurt (avec 7 vn«)v
La Muse Captive (Poésierde prisonnier).
Le soulèvement nationaliste en Irlande.
Un petit cours d'histoire.

Les membres du grand conseil de guerre des Alliés, etc., etc.

PRIX : 15 CENTIMES

MUENSTER '/WESTF.

(Suite.)

Desquelles Fernand, Molesmes (Yonne), ohass. a pied 57.

Devérité Paul, Mousseux-les-Bray (S.-et-Marne), inf. 360.

Dionnel Paul, Cheniers (Creuse), inf. 78.

Douvion François, Compïégne (Oise), inf, 97.

Drouin Charles, Sinsbaslemont* (Vosges), inf. 860.

Dubreuil Albert, Beauloubez (Dordogne), cap., inf. 78.

Duchesne Marcel, Vétroz-Monthoux (Hte-Savoie), inf. 97.

Dumaine Etienne, PorWïte-Marie (Lot-et-Gar.), inf. 78.

Dumartin Bernard, La Borrère (Gers), inf. 78.

Dumoulin Antoine, Sauviat (Hte-Vienne), inf. 60.

Dupuy Augustin, Salettes (Drôme), tnf. 97.

Duval Emile, Paria, chaos, a pied 57.

Ouvert André, Bordeaux (Gironde), aerg., inf. 78.

Duvert Jean, MioUet (Dordogne), inf. 63.

Espaud André, SUGermain-des-Prés (Dordogne), serg., inf. SS

fisquié Jules, Toulouse (Hte-Garonne), inf. 87,

Elenne Victor, Entraygues (LArdèche), inf. 226.

Faillot Félix, Marsougy (Yonne), chass. a pied 97.

Fajeau Léon, Toulouee (Hte-Garonne), inf. 97.

Fasquelle Maurice, Frélhun (Pas-de-Calais), inf. 78,.

Faucon Emile, ChAteau-Vieux (Htes-Alpes), génie i

Faugere Louis, Sigoules (Dordogne), inf. 108.

Faure Marcel, Thenon (Dordogne), tnf. 78.

Ferrand Joseph, Montgarduf (Htes-Alpes), cap., génie 4.

Ferrand Jules, Léjallat (Dordogne), inf. 50.

Flamand Roger, Angoulôme (Charente), eerg., inf. 107.

Flous Louas, Montrejeau (Hte-Garonne), inf. 97.

Fongolfier René, Périgueux (Dordogne), inî. 63.

Fontaine Louis, Gironcourt-s.-Vraine (Vosges), inf. 3G0.

Foroneiet Louis, Parie, Inf. 220.

Fouruier Henry, Montjean (Mayenne), inf. 25.

Fouyeullc Eugène, Paris, inf. 360.

Fraix-Babuchon François, Tournon (Savoie), cap., Inf. 97.

Francon Raoul, La Roche-de-Glun (Drôme), serg,, inf. 9?.

Franoux Joseph, Raon-l'Etape (Vo3ges), chaas. à pied 57.

Frasse Emmon., St-Alban-des-Villards (Sav.;, serg., inf. 97.

Frigiere Paul, Tollignan (Drôme), inf. 159.

Froment Alb., VUleneuve-s.-Yonne (Yonne), chas s. a pied 57.

Fusain Ernest, Verpilllères (Aube), cap , inf. 360.

Gallet Claudio», Cognin (6avoie), inf 97.

Gamot Eugène, Levallois-Perret (Seine), chose, à pied 57,

Gandois/ Pierre, Ve m eu il-s.-Vienne (Htc-Vienne), génie 8.

Gandouly Marrais, Cahors (Lot), serg., inf. 78.

Garachon Paul, Maisons-Laffllte (S.-et-Oise), cap., inf. 880.

Garçon Améd6e, Genève (Suisse), génie 4.

Gavend Pierre, Pontamafrey (Savoie), serg., inf. 97.

Gayat Jules, Bi icnne-le-Cnateau (Aube), chass. à pied 57.

Gemton René, Villehlevin (Yonne), chasa. a pied 57.

Gérin Auguste, Parnan» (Drôme), cap., inf. 97.

Gervaiso Henri, Asnlèrea (Seine), chass, a pied 57.

Girard Séraphin, SL-Jean-de-Maurienne (Savoie), inf. 97.

Glraud Auguste, Paris, cap. four., chaaa. à pied 57.

Grillet Romain, Biot (Hte-Savoie), cap., inî. 97,
Guérard Albert, Fh'rey (Meurthe-et-Moselle), oap., inf. XO,
Guicherd Pierre-Léon, Gerbaix (Savoie), inf. 97.
Guillormeau Georges, Ile-d'Oléron (Char.-Inf.L. inf. 107.
Gobry Henri, Brie-Comte-Robert (S.-et-M.), chass. a p. 57.
Gognet Alfred, Leo-Logea (Seine-Inf.), chasa. à pied 57.
Golfier Martin-Antoine, Lubersaz (Corrèze), inf. 108.
Gonnet Gédéon, Arles (Bouches-du-Rhônc), inf. 226.
Gouzon François, Viliac (Dordogne), inf. 78.
Gradoa Henri, Troyes (Aube), chass. à pied 57.
Gratais Alfred, Boulay (Loiret), chass. à pied 57. 1
Grieu Marcel, Ourville (Seine-Inf.), chass. & pied 57.
Grosjean Lucien, Montieromey (Aube), chass. a piea 57.
Grosse Fernand, Rambervillers (Vosges),, cap., chass. 57.
Gruet Maurice, Buxeuil (Aube), chass. & pied 57.
Guérand Emile, Marcq (Se-ine-et-Oise), chass. ù pied 57.
Guère Jean, Allas (Dordogne), inf. 108.
Guillemin Philippe, Troyes (Aube), serg., chass. Ù ui "i 57.
Haillot Gabriel, Esti3sac (Aube), inf. 226.
Hameau Léon, Paris, chass. ù pied 57.
Haye Georges, Paria, cap., chass. & pied 57.
Heckmann Alphonse, Paris, inf. 860.
Horvais Louis-Marcel, Paris, chass. & pied 57.
Houard Paul, Berlranbois (Meurthe-et-Mos.), serg., Int. 360,
Humbort Paul, Auh'gny-ln-Tour (Vosges), Inf. 360. I
Huon Yves, Morlaix (Finistère), chass. à pied 57.
Jacomin Jean, Rotherens (Savoie), inf. 97.
Jarry Henri, Jumilhac-le-Grand (Dordogne), inf. 108
Jean Jules, Marseille (Bouches-du-Rhône), inf. 97.
Jeandeau Jacques, Auxerre (Yonne), chass. a pied 57
Jasserand François, Rontalon (Rhône), inf. 97.
Jiguet Jérémie, Giettaîe (Savoie), inf. 97.
Jobert Armand, Vallièr&s (Aube), inf. 360.
Julien Antoine-Claude, Champdieu (T^oire), inf. 360.
Labeste Victor, St-MarJin-s.-le-Pré. (Marne), inf. 860.
Labrosse Louis, Montagny [Loire), inf. 159.
Labrousse Jean-Baptiste, St-Simon (Charente), inf. 360.
- Lacoinbe Guillaume, Paris, inf. 360.
Lacioix Edouard, Allassac (Corrèze), inf. 107.
Lafont Raphaël, Séguret (Vaucluse), inf. 97.
La Kermance Ulysse, Monceau-lcs-Mines (Sne-et-L.), génie*
Laliérc Henri, La Selle-Dunoiee (Creuse), inf. 78.
Lambert Anloine-Auguite, Périgueux (Dordogne), inf. 7a*
Landau Marcel,. Autun (Snône-et-LoIre), génie 4.
Ijisale Georges, Gommes (Calvados), génie 4.
Latreclle Mercier, Sireml (Dordogne), inf. 108.
Laubie Jean-Marcel, Birac (Lot-et-Gar.), Inf. 360.
Lavie Joseph, Choseenon (Charente), tnf. 7b.
Lovorel Isaie, Drillot-Cernex (Hte-Savoie), Inf. 97.
Leeat Henri, Lille (Nord), inf. 78.

Lejeune Jacques, Noeux-les-Mines (■Pas-iie-Cal.), inf. 68.

Le Meur Gabriel, Paris, chass. è pied 67.

Leroy Joseph, St-Barbe (Vosges), chass. à pied 67.

Leroj René, St-Agnan (Aisne), chass. à pied 67.

Lé tienne Albert, Avion (Pas-de Calais}, génie 3,

Loiselet René, Arvilie-Légot (Loir-et-Cher), chass. à p. 57.
Loisy Claude, Le Creusol (Saône-et-L.), cap., chass. h p. 67.
Louis Auguste, Ouzoué-s.-Trézé (Loiret), chase. k pied 57.
Mabboux Clovis, Miribel (Haute-Savoie), inf. 97.
Magnac Henri, Asndères (Seine), chass. k pied 67.
Moire Florentin, Levallois-Perret (Seine), cap., inf. 360.
Majubert Gabriel, Estivaux (Corrèze), inf. 60.
Malauiue Henri, Pons (Charente-Inférieure), cap., inf. 107.
Malgros Charles, Xermanénil (Meurthe-et-Mos.), chass. 57.
Marchand-Liffoz Marcelin, Paris, caporal, inf. 97,
Maréchal Lucien, Chateaucourt (Indre), inf. 78.
Marie Eugène, Abbans-Dessus (Doues), inf. 97,
Maronne François, La Claux (Cantal), inf. S60.
Marquet Numa, La Rochette (Dordogna), inf, 78.
Martin Julien, St-Brice (Seine-et-Marne), chass. à p, 57.
Martin Julien, Bord-Sl-Georges (Creuae), cap., inf. 78.
Martinet Eloi, Condezayguea (Lot-et-Garonne), inf. 97.
Mas Joseph, Paris, génie i.

Massias Baptiste, Sèvres (Vienne), chaas. à pied 57.

Mathieu Emile, St-Agnan-de-Vereillac (Creuse), cap., Inf. 78

Mazeau Arthur, 6t-Christophe-de-Double (Gironde), inf. 108

Moxet Alexandre, St-Marlin (Nièvre), chass. k pied 67.

Mazonnie Julien, Tulle (Corrèze), génie 6.

Méchin Adelin, VïUiera-Venex (Yonne), chasa.. k pied 5f.

Menu Jacques, BrilLac (Charente), inf. 108.

Mercier Jean, St-Capraise-Eymet (Dordogne), inf. 108.

Meunier Gaston, Escamps (Yonne), chass. a pied 57.

Meunier Louis, Lamorlaye (Oise), chass. à pied 57.

Meygntal Firmin, Paris, inf. 78.

Mlawlli Ange-TouesaJnt, Chisoni (Corse), inf. 360.

Mony Jean, St-Grégoire (Ille-et-Vilaine), chass. k pied 57.

Moreau Jean-Paul, Abzac (Charente), caporal, inf. 107.

Murât Justin-Léon, NogenVs.-Marne (Seine), inf. 97.

Naville Maxime, Pers-Jusay (Haute-Savoie),, inf. 97.

Nedebec Louas, Pleumeur-Bodou (Côtes-du-N.), génie 6.

Nicolas Pierre, Augeac (Charente), inf. 78.

Normand François, St-Seornm-ia-Marche (Hle-V.), inf. 78.

Notin Alphonse, l'Arhresle (Rhône), cap., inf. 97.

Olivier Paul, Reims (Marne), chass. à pied 57.

Pachoud Léger, La Tuile (Savoie), inf. 97,

Pagnoux Jean, St-Chmtophe (Charente), inf. 108.

Parmentier Maurice, Morintrue (Scïne-et-OIse), chass, à p, 57

Posquier Pierre, Monlrdche (Savoie), inf. 97.

Paulhuc Louis,. St-Martin (Dordogne), inf. 108.

Paysan Narcisse, La Forteresse (Isère), inf. 97.

Psllachal Jean-Baptiste, Eygunmde (Corrèze;, serg., uoJ 300.

Pénèft François, Aignes (Haute-Garonne), inf. 97.

Périllat Joseph, Boège (Haute-Savoie), inf. 97.

Parrogon Fernand, Paris, caporal, inf. 78,

Psrrot Marcel, Reims (Marne), chass. k pied 57.

Pianne André, Lyon (Rhône),tgénie *.

Picard Emile, Tarascon (Bouches-du-Rhône), inf. 360.

Pierre Gaston, Gennevilh'ers (Seine), chass. a pied 57.

Pidal Lucien, Villar-Gondray (Savoie), Inf. 97.

Piuviaud Jean, Hoches (Creuse), inf. 78.

Pointu Paul, Maubec (Tarn-et-Garonne), chass. h pied 57.
Polrot Georges, Paris, chass. & pied 57.
Porcheron Henri, Anibleville (Charente), inf. 63.
Pressecq Jean, Montauban (Tarn-et-Garonne), chaas. & p. 57.
Proisy Eugène, Reims (Marne), chass. k p, 67.
Quézel-Voyon Louia, St-Alban-des-Villards (Sav.), inf. 97;
Raignier Volentcn, Nérondes (Cher), Inf. 360.
Rakoaki Henri, Parisy chaas. à pied 57.
Ratât Auguste, Aubusson (Creuse), sergent, Inf. 74
. Ravarit Emile, Marmande (Lot-et-Garonne), serg., inf, 107.
Rebet Jean-Baptiste, La Viger-Roussac (Ht«-V.), cap., inf.50,
Réddgnier Joseph, fionnai (Savoie), sergent, inf. 97.
Renac Jean, 6t-Marie (Ille-et-Vilaine), chass. A p. 67, -
Reuille Charles, ViUors-St-d'Ampjoue (Doubs), tof, 97.
Rey Jean, Servièrea (Hautes-Alpes), génie i.

Rlalland Julien, Paris, inf. 860. _

Ribière Olivier, Pillac <Chorente)r sergent» mf. 106.

Richard Désiré, Orléans (Loiret), cap., ohais. à p. 67.

Richard Fernand, Gien (Loiret), chass. à p. 67.

Ricoua're Albert, Paris, inf. 22Ç.

Rivoire Eugène, St-Béron (Savoie), inf. 97.

Rocar Charles, Aire-s.-la Lys (Pas-de-Calais), inf. 78.

Roche Louis, Port-Dieu (Corrèze), inf. 78.

Rocher Jean-Baptiste, Thoros (Baute-Lolre), inf. 97-

Rochoux Georges, Lainsecq (Yonne), chass. à p. 57,

Routier Ferdinand, St-Jean-d'Arvey (Savoie), inf. 97.

Roure Eugène,. St-Jean-Roure (Ardèche), Inf. fâ6.

Rousscaux Déairé, Chilons-s.-Morne (Marne), chas». A p- 67.

Roux Justin, Chasianay (Yonne), chass. à pied 67.

Roux Raymond, Houteluco (Savoie), cap., inf. 97,

Royer Jules, St-Roraoin-Ia-Chalme (Hte-Loire), chass. ff.

Ruchot Jean-Baptiste, Hénln-Iiélard (Pas-de-CoL), Inl ft-

Rudaz Maurice, Alex (Haute-Savoie), inf. tanit. E&

Ruflet Joseph, Habèro-Lubhn (Hte-Savoie), serg., Inf. 97.

Saget Octave, Oudan (Nièvre), chass. & pied 67.

Saintier Albert, Verzenay (Marne), chaas. k pied 67.

Salon Pierre,. Pilazao (Dordogne), inf. 108.

Sapet Henri, Boffes (Ardèche), Inf. 97.

Sazy Julien, Bosc (Ariège), chass. à pied 57,

Séguin François, Bourgouin (Isère), Inf. 97.

Seguin René, Rouillac (Charente), cap., inf. 106.

Sénéchal Auguste-Maurice, Reims (Marne), chasa. h p. 5*

Sentenac Henri, Montels (Ariège), ohass. à pied 87,

Scheublé Jules, Ville-a.-Terro (Aube), chass. k p. 57.

Simon Joseph, Lavancher (Hte-Savoie), Inf. 326.

Slon Augustin, Pauvin (Nord), inf. 108.

Soots Georges, Blaringhem (Nord), inf. 108. -

Sore André-Louis, Lucmau (Gironde), inf. 108.

Sleyner Lucien, St-Hlppolyte (Dpuba), Inf. 97.

Syord Françoio, St-Jean-Tholome (Hte-S*voie), Inf. 97-

Tahon Armand, Avfon (Pas-de-Calais), inf. 107.

Talleux Joseph, Grand-ForUPhilippa (Nord), chass. 57.

Tarrico Victor, Marseille (Bouches-du-Rhône), cap-, bif- 360

T&olitzkl Manuel, Paris, chass. à pied 57.

(A suivre.).