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14 Juin 1911

BULLETINS OFFICIELS ANGLAIS

(Front occidental.)

Londres, 8. juin 1911, Il heures =olr.
Cet «près-midi, tf l'est d'Ypros, a eu lieu un violent, combat
Un peu Ipréa midi, l'ennemi a comnwncf * brun bar dû violemment-
nos positions vers I-fooge et également au nord et au sud, ainsi
que les environs du chemin de fer d'Ypres ft Commcs et le canal
d'Yprcs a Comines. Kntro I> heure» et I* h- 39, l'ennemi a fart
éclater une strie do mim-s sur divers jioinW sur un front de 2,000
yirds au nord do lloogc. Les explosions do mines et le bombar-
dement ont été suivis d'infructueuses allaques d infanterie entre
Iloogo et lo canal d'Yprcs à Gommes A Hooge, immédiatement
lu nord, 1 ennemi a pénelrû dons les tranchées de première ligne
après avoir fait eiploser des mines. Le combat continue, notre
ligne gCnfralo est toujours intact', d'autres attaques ont ecliouô,
plua au nord. Sur lo reste du fnuil, journto relativement calme.
Au nord de Roclincourl, noue avons Î3Î1 exploser une mmo do
défense qui a causé des degala dans les galeries ennemies. Hier
■oir, de petits groupes anglais ont pénétré dans les tranchées
allemandes sur Irma pouila, savoir : près de la Boisselle, Au-
thuillo, Hamel, et partant nous avorn irrflig* des pertes aui Alle-
mands, dont noua avons bombardé les guitounes et endommagé
le* tranchées. Au cours du raid «ur Authuille, un de noa rétrimcnts,
outre 1m éogSts qu'il «ccis-ionn», fît seize prisonnier». Hier, pour
lat opérations aériennes, non * signaler, par suite du mauvaia

Londres, 7 juin 1916, 11 heures soir.

Hier soir et aujourd'hui, il y a ou de violenta bombardements
des jeux artiïlerros à l'est d'Yprea Au court des combats d'hier,
l'ennemi est parvenu a s'emparer do nos tranchées de première
ligne établies dana les ruine* du village d'Hooghe. Les attaques
lancées dans les autres wctenrs contre notre ligne ont échoué.
Ce matin, do bonne heure, une petite attaque d'infanterie, lancée
contre nos branchées a l'eue*» d Hooglie, a été repouaaée. Pendant
la nuit, les troupe» australiennes ont pénétré dans une tranchés
allemande, a l'est du Uois-Grenier, infligeant dos pertes h l'ennemi
#t ramennnt des prwonnwjrs. Noa troupes ont également eséeuté
un petit raid heureux * l es! do Gmiicliy, L'artillerie et les mor-
tier» des tranchée» ennemie* ont déployé aujourd'hui leur activu*
contre nos tranchées, dans toa environs dOviller», Hamel, Sou-
eïi8ïi Loos et fTouvo-Chapelle. Notre artillerie t bombardé loa
batteries ennemie» ver» Liévm et les position» * l'est de Souche»
»t vers Loos. On «ignalo uuo activité do mine» de la part de
l'ennemi au nord-est ïo Neuville Saml-vanst et de Givenrhy

(La traduction de ces bulletins est celle du e Temps n, de Pari».
La Itéd.J

FAITS DE GUERRE

APRES LA PRISE DU FORT DE VAUX.

La presse française avait habilement préparé l'opinion a
k chute du fort de Yaui, en s efforçant d'allénuer l'effet de
l'événement. Le « Petit Parisien n écrivait, le 5 juin :

« Il n'y a pa» lieu de le dissimuler, les communiquiés sont
■uffiaaunmeat clairs a ce sujet, nos position» du fort de Vaux
paraissent compromîtes. Cela ne veut pas dire, certes, que
non» lerorts obligea d'abandonner ce point pour nous leplïer
aux une ligne plus forte constituée par les forts de Tavannei
«t de Souville......h t

La lendemain, le mArne journal ajoutait :

'« Le fort de Vaux c*4 bfiti but une croupe qui domine la
ivVoïvro vers Damtoup et Dieppe, ainsi qua le village de
Veux........

«La position du fort de Vaux e$t difficilement lenable.
Ella est battue l fois par les canon» allemand» qui se trou-
vent sur le plateau nord (Douaumont, Caurières,, Hardau-
Ùont), et les canons françai» du plateau aud (Souville, Ta-
Ttnnes). ~ ' ' '

« Son importance est tomme toute relative. Elle interdît
néanmoins le passage aux troupe» ennemie! qm, venant de la
direction de Dieppe, voudraient a'infiltrer par le couloir ou
à celles qui, venant de Darnloup-Ahaucourt, esaaieriiieut d'es-
ealader tes Kaute-de-Meuse entre la partie sud du fort do Vaux
«t lo fort de Tttvannes.

<c Les Allemands, après a'^tre empan?* des positions si-
tuée» au sud de* ruines du fort de Douaumont (Caillette,
étang de Vaux, village de Vaux) ont pu prendre pied sur
les pentes qui conduisent au fort de Vaux........ o

L' « Humanité h prenait moins facilement son parti d»
ce nouveau recul de? lignes françaises sous la pression nlle-
mande :

«S'il est vrai qu'en aucun lieu de l'univerB il ne peut y
avoir d'effet sans cause, il faut admettre et tout le monda
admet que léa phénomène» les plus menu» du fléau qui
ensanglante et bouleverse presque toute ta terre ont 1a leur
et qu'en léalité ce que l'on appelle le hasard de la guerre
n'existe pas.

« Il est donc certain que le lent repli de not lignes dam
la région de Verdun sous le choc incessant de l'offensive aile-
mande est dû à une cause ou à plusieurs.

« On no nous laissera pas supposer et nous ne supposons
pas que les troupes françaises nient moins de courage physi-
que et de force morale que le» troupes qui leur sont op-
posées. On ne noua lai«serait pa» supposer non plus que
notre artillerie de gros calibre ne soit pas assez forte et usse»
nombreuse pour répondre suffisamment aux rafales de» groa
canons allemands. I! est probable et même certain que la
terrain ennemi où s'abattent no* obus est aus»i bien retourna
et fouillé que les partie» du nôtre où tombent le» projectile»
de l'enncmï....»

Alors quoi ?.,,, L' a Humanité » semble avoir vouln
rechercher les raisons du repli français-, mai» le censeur a
coupé ce passage, d'un large coup de ciseaux, laissant sub-
sister cette phrase qui laisse le problème entier :

« Il serait difficile, sinon impossible, de marquer dan*
quelle mesure ej-octe s'est effectué le repli de ce» dernier»
temps......»

Dans 1' « Œuvre » du h juin, le général Verraux, résu-
mani le» progrès réalisé» par le» Allemand» pendant les der-
nier» jours, tâche de s'en consoler. Il écrit :

0 Et puis après r

a En mettant les choses au pi», il y », entre Verdun et
Paris des kilomètre» et de» kilomètre» d» terrain à

parcourir. »

Puis il ajoute ces quelque» lignes, qui ne sont pas san»
ironie :

a. Tandi» que no» force» étaient engagée» dan» cette ter-
rible bataille, les stratège» en chambre demandaient avea
instance quelque démonstration sur une autre partie du

front.

1 L'événement vient de (e produire : mais peut-être pa»
dans le sens espéré.

« Le» Allemands ont, en effet, attaqué, le a juin, ïe« An-
glais dan» la région d'Ypree, et ont pénétré *ur divers pointa
de la tranchée da première ligne......»

Le 8 juin, les journaux françai» publiaient l"infornutiaa

que

te le chef de bataillon Raynal, qui défend la fort da
Taux avec nne inlassable énergie, a été fait commandeur d«
1» Légion d'honneur s.

Mais Gustave Hervé préparait déjà Mes lecteur» à la perte
du fort, dana de» termes qui ne sont pa» précisément flati
teurs pour les rédacteurs des bulletin» officiel». Il écrivait
dan» la « Victoire » du 8 juin :

« Le» Allemands annoncent qu'il» non» ont pria la fort
de Vaux, dont la chuta est démentie par notre communiqué,
an de» termes qui nous font craindre qu'elle ne soit un fait
accompli, a

Or, rappelons que le fort avait été enlevé d'assaut la ï
juin déjà, par le* troupe» allemande» et que lea restes da la
garnison, enfermé» dans la» casemate», t'étaient rendu» la

6 juin, de sorte que le communiqué allemand du 7 juin put
annoncer qua le fort était entièrement, dan» toute» ses par-
tie» entra lea mains de» Allemand».

L'aveu du fait se trouve dan» le» journaux p»rî»icr.«. du

9 Juta.

I.* (i Temps n écrit :

«Les Allemands annoncent que depuis la nuit de mardi
k mercredi « le fort cumusé de Vaux est dans toutes se»
partie* entre leur» makis n. Il n'est plus permis de douter
qua la chose soit malheureusement exacte. Déjà, mercredi
matin, nous n'avions plus aucun moyen de communication
avec lea héroïque» drfcH'curs du fort, complètement ruiné
par le bombardement, n

Le « Matin n :

«Après sept jours d'assaut d'une violence inouïe, qui
sont jans doute les plus acharné» de tous ceux qu'ait connus
1» présente guerre, les héroïques défenseurs du fort de Vaux
ont dû céder sous la tourmente. Notre communiqué d'hier,
i5 heures, nom l'apprend en ces termes : « La garnison du
fort d» Vaux, arrivée à la limite de ses forces, n'a pu
empocher l'ennemi d'occuper l'ouvrage complolement ruiné
par le bombardement furieux.... a

Maie le ti Matin » crut devoir ajouter : « C'est un mon-
ceau de ruines que l'ennemi occupe. 11

Gustave Hervé proteste contre ce genre d» commentaire :

a J» pourrai* dire, comme le diront peut-être quelque»
confrère» pavés de bonnes intentions, que la perte du fort
de Vaux n'a aucune importance ; que ce n'était plus qu'une
ruine ; un amas de décombres.

«Je ne dirai rien de tout cela, tant je suis sûr que le»
poilu» qui me liront m'accuseraient en leur langage imagé
a de leur bourrer le crâne ».

« Il est certain que la prise du fort de Vaux par le» Alle-
mands, ai elle est confirmée, succédant k la reprise par aux
du fort de Douaumont, montre que du coté de Verdun l'en-
nemi continue à avancer, k nous grignoter du terrain ;
qu'il continue k etio très fort et \ avoir du mordant ; qull
a aurtout une nrtillerie lourde plus forte que la nôtre ; qua
nou» avons trop tôt crié : « Victoire ! » k Verdun___. »

La reste d« l'article n'est qu'une longue suite de prophi-
lie», dont non» attendrons, pour y revenir, la- réalisation
— ou bien le démenti des fait» 1

SUGC*S TURCS.

Constantin opta, 7 juin 1910.
Le Quartier général annonce :

Au front de l'Irak, le» détachements de no» troupes dan»
la secteur de Maeslirieh sur l'Euplirate, ont coulé trois grand*
voilier» chargés de vivre» pour l'ennemi et on décimé- la»
équipages,

Lea forces armée» russes rassemblées depuis quelque temp»
à Kasri Schiriar, dan» la Perse du Sud, se iont avancées rera
Hacktneiscb, et dan» la nuit du 10 tu u mai ver» Kan ?chi-
rin-Khankin, et ont attaqué, en trois colonne», noa détache-
ments davant-garde k Kliunkin. Pendant que krur* txoupea
de l'aile droite et da l'aile gauche cherchaient k contournes:
no» détachement», elle» ont été attaquée* par no» réaerva»
par derrière et da flanc. Les troupe» des aile» et deux autre»
colonne» ennemie* d'enveloppement ant été dispersées et
forcée» k une fuite éperdue. Pendant quelque temps nous le»
■voua poursuivie». 67 prisonnier», un certain nombre da fu-
sil*, de* bombe» at de» lance» de cosaques sont tombé» entra
noa main» au cour» du combat, Lea perte» ennemie» ont été
estimée» k Sbo homme», et parmi eux plu» ue cent tués ont
été compté».

An front du Caucase, la situation n'a pa» varié sur l'ail*
droit*. L'ennemi a entrepris, avee deux régiments, un*
attaqua contre une hauteur occupée par notre avant-garde,
k a ï kilomètre» au nord de Dasehekoij. L'attaqua a été r*>
poussée avee perte» pour l'ennemi. Au oentre, no» troupe»
ont continué, par échelon», leur offensive couronné* de
succèa at la sont avancée* jusqu'H S kilomitfe» I l'ouest
d'Aschkub. Celte offensive, effectué* depuis quelque temps
avec succè» contra l'aile fauche de l'eauieani, a été étendu*

depuis avant-hier contre des position» de l'aile droite ennemi»
sur le versant orientai du mont Kope. Ici, no» troupe» ont
délogé l'ennemi, k la baïonnette, de ses positions sur un»
étendue de i4 kilomètres, l'ont chassé k 8 kilomètres plu* k
l'est, en lui faisant perdre plus d» 1,000 homme» en mort* et
blessés et en faisant 67 prisonniers. Pour couvrir la re-
traite de sou ude gauche, l'ennemi nous a opposé une résis-
tance opiniâtre ; les combats violent» ont duré jusqu'au soir
Ou 28 mai, et l'adversaire, a tenté de temps] en temps quelque*
attaques, qui se sont écroulées devant l'assaut furieux de no»
troupes.

Nos troupes ont occupé les positions dominantes sur cetta
aile ; notamment les chaînes de Mairnm, d'où no» position*
sur le mont Kope avaient pu efficacement être bombardée»
sont tombée* totalement en notre pouvoir. Au cour* da
combat, nous avons capturé deux canons de montagne k tir
rapide, une voiture de munitions, une grande quantité
d'obus, environ 100 fusils, une mitrailleuse, B charge» d*
chameaux, de» vivres, une cuisine de campagne, etc.

De* détachements de reconnaissance ennemi», q«i aonl
accouru» pour sauver le» cunona, ont été eomplètemant dé-
ciméa. Ainsi, l'offensive opérée au centre, aur un front da
plu» de 5o kilomètre», progresse k notre avantage, malgré
le mauvais tempe.

Sur l'ail* gauche, de» attaque» et d* violents engage-
ment» imprévu», que l'ennemi a effectué* ave* an* parti*
de se» force» de combat, ont été repeusséa avec da» part*»
pour l'adversaire.

COMMUNIQUES AUSTRO-HONGROIS.
Théâtre de la guerre russe.

Vi»nn*v 11 juin 19W {OfllcieB.

A l'Est da Solki l'ennemi a gagné avant-hier soir, tftm
3 régiment*, la riv» gauch* du Styr. Il» furent rejeté» hier
■ur l'autre rive, par une attaqua débordante d» tnn»*a»)
austro-hongroise» ; 8 officier» russe» et 1,600 homme) «t
i3 mitrailleuse» restèrent entre no» m.mis. Au uoraVat***)
da Tarnopol noua avons repris, par une Tn^r» attaqua, un*
hauteur enlevé* par l'ninwni au prix de grtndaa perte».
Dans la parti* nerd-eat d* la Bukovina te» combat» *o»
tinuérent avee «n graad acbarnemesit. La pression an
farce» ennemie» *itpérteure» noua obligea k cou» dégage*
d* l'adversaire et k ramena* ao» troupe» an arriéra.
Théâtre de La $mrre iiaiie*.

La* Italiens ranoavalèreat leur» ■KHMeéea ai fnr*att a»
nouveau partout rejeté» rapidement av*e de* part*» ■**>
«/tante». Sur I* Monte Leraarl* nous attaquâmes par surpris»
■sa détachement» etuteRu* qui a'étaient encore maintenu* k
proximité du sommet at nou» emparâmes de toute la mon-
tagna, en faisant plua de !k>o prisonnier», Gàvedale fat
bombardé. Un da noa aous-mann* a torpHté, t» S juin, h
grand croiseur auxiliaire italien ■ Principe t/mHrt» n, MtJ
transportait dea troupe». La navir* —nfera an ftem da mi-
nutes.

LA GUERRE NAVALE

Le bilan du rnoU d» anal.

D'après une communication aflclell* d* l'amirauté
■ mauùa, M navire* d» l'Entant* d'un tonnag* total d*
ii8,Boo tonnes, ont été coulé», au eoura du moi* da mai,
par la» eotavanarin» silamaad» at autrichien», ou par de*
nsinaa,

- La part* da T a Ernest Rayer ».
LVaptest 1» * P*4H Journal i*»| jeu» on mina, k Naan*
la part* du grand trois mét» rrançsi* * Irnaaé Reytr », qui
a quitté fa «ud Africain an février et «nti m/» a*a» donné è*
nouvelles depuis. Da* éaavaa trawréa» font supposer «ua *s
navire » heurté us* min* pré» d* Ounanni at qu'il * aanaané
avec an* M homme* d'é*;mr-afe*.

NÉCROLOGIE FRANÇAISE

lous conlïnuûDs (Nessaus II puDMon fui» sÊtli travtt mortmlre empruntés ft différente gnmfe lournam parisiens.'

M. Marrai Adam, tombé te 13 octobre, à. l'âge de 19 an*.
M. Proto AnaViî, soldat au 145* terrilarial d*tn[antcriê,
15 ans, dàcètê A thiïpîtal d'Arles, des suites de maladie.
M. Anw&ee Moruct, sngent ant d'mlanteite, de la

classe 1910, est décédé des suites de blestwea, à Hoseket,
près CHariemi (Bef^rtawt, le M août 1*1*.

M. Yves Augajneur, embarqué sur le contre-torpilleur
Carquotï, mort A Dunkerqne, le 17 novembre 1915, âgé da
vingt H te* an».

St. fxbht Lê&tCG jlitiirneî, evrê dé Sauviac, «■Kmofrfar
milfiiriTir, fomM en Champagne^ le 10 foncier IftB, d lagt
dé trente-cinq ans.

M. F,ii*nne Aupfeom, sergent au 40^ de ligne, tué lê
17 février IM5,

M. Henri Bailty, sergent au ** régiment coio7iiai, tombé
le 13 ocfooTï tft», âge de 28 ans.

M. le lieutenant Ucné Barrault, lieutenant mitrailleur
au lé* baiaetiem As ekasaewrt abpins, tué la 17 septembre.

M. Ale.randrë- Baudfn, sous-lieutenant au d'tn[an-
tarie, lr i> orfobre 1915. r ,

XI. lr commannVmt Opter ée Baulnu, Au, lfâ» régiment
«Tinfanfcrff. ttnf le 6 opïofcr*.

Af. etnattl Hcaueaamp, 21 tins, de Ltlleborme, soldat as)
V*» ctassc, (né te tl novembre 1915.

M. r.rnest-G*er$es Béckard, capitaine au 12e d'infanterie
territoriale,- tué te 13 janvier lStlft.

M. Fl*nri BéniTerh, commis des postes A Montpeltiêr,
tous-lieutenant au 322° territorial d'infanterie, tué le 2* jan-
vier 1916, d i'dje de trente-huit ans.

M. André-François Bérard,. capitaine au régiment du
pp'irie, tif le 25 septembre 1915, s l'âge de trente ans.

M. lr crfpitahte Ilesnier, cnptlamn d'êtat-majer, dont le
péru esi prrfytilent de ta Croix-ïlonyê à Bvreux, mort au
cours d'un combat b«Véi»».

M. Joseph-Hemi Besnier, domestique au Désert (Cal-
ItfstMfc * canonraer-s-eruani, tué ta 17 décembre 1915.

M. Jacqttes-Célesttn Bfîfieu, soldat au régiment
lerrtloruil, mort te 16 janvier dernier.

M. te commandant Panel Biard, du 3' râgimpnt de tirail-
leurs 11 fcjfi'i iw* 1, lombd da*U les récents combats.

M. fr maréchal de logis Pierre de Brlly, du 1™ régiment
'd'artmene.

M. Georges-Edmond Bîsjrm, soldat au r^gimeitt d'in-
fanterie, mort le 23 août 191*, à l'hôpital de Ijmgu.-u, des
swtes M tei blessures.

M. lïlouard Bîiot, cnpitafntr ou ..." d'infanterie, tué le
25 teptrjnttre.

M. Gaston BJw, avocat à lue cour d'appet de Paris, au
89* réynent de dragons, mort le 29 septembre 1915. Il avait
25 ans,

M. de Bonncuiife, lieutenant de réserve au 2* ïouaecs,
ancien nnptoyé à ta succursale d$ ta Société générale de
Poitiers, mort dos suites de blessures.

M. Adolphe-Alphonse. Bomiîls, soldat au ,..* d'infanterie,
dé la classe 1900, mort le Z4 décembre 1915.

Af. Dorlnac de Borne, caporal à la 15' section. A» ravi-
taillement G. 0. A. {eorps expéditionnaire d'Orient), avocat
eru barreau é» Tarascon-sur-BMna, mert te 27 décembre
1915, à Moudros (tle de Lemnos), à l'âge A* vingt-trois ans.

M. le sous-lieuteniint Pierre Boudreaws, tué lé \S dé-
cembre. •

Al. As lieutenant René Boudreaux, du ÎOS* régiment d'in-
fanterie.

M. Marcel de Boullenoix Ae Semuc, du ...* da Ligne, décidé

'des suites da ses blessures à l'hôpital militaire de Verdun-
Juf-Afeuse, te S février 19f8, a Vdge de trente-cinq ans.

M. Bourdet Georges-llippolyte, de Vatteiot-sur-Mer, sol-
dat au ...* régiment d'infanterie, tué le 19 foncier dernier,

Af. André" Bouriel, de i'arWferic, ingénieur des Arts #t
Manufactures.

Af. te serpent r7smsTtgo*i d» Bournonuitte, du 350* d*nv
fanterie, tombé le 27 septembre 1915, à l'âge de 35 ans.

M. Etienne Brandis, soldat eu H5" territorial, mort lê
25 septembre 1914, d l'âge, de 36 ans.

M. limé Breuilhet, aide-mafor de 2* clos*», siiecomt»*, d
Bordeaux, aux suites d'une maladie contractée au front.

Af. Jean Bricard, tombé A Baconnos (JMarw), 1* 17 fan-
vier 1916.

Af. Bron, lieutenant au 4» d'infanferie, J'ntn^ des fils de
Af. Bron, inspecteur de l'enregistrement.

Af. le commandant Broquette, du 119' d'infanterie, tué U

25 septembre.

Af. Bene1 BroiriiJAet, aide-?iafor de 2" classe, succombé è
Bordeaux, des suites d'une maladie contractée au front.

Af. l'abbé Brugeat, vicaire d'Argcntat, diocèse de Tulle,
sous-lieulenant au 300* d'Infanterie, tombé à la tête de sa
section, le 25 januier.

Af. te hevtenant René-Pierre Bruyant, du fr régiment
étranger, tué au Maroc, te 23 janvier 1916, A l'âge de vingt-
sept ans.

M. Marcel-Emile Brugant, lieutenant de réserve au US*

rdfllmasil d'in/finlerie, décédé des suites dê ses blessures^
le 2 octobre 1914, dans un tidpifol de là Croix-Rmte>ei A Paris.

M. Edmond Bwtr cultivateur d Bitrcu (Caluado*), solda»
d'infanterie, décédé des snites de ses blessurest A l'hôpital

de Charrntcm (Setne).

M. Antoine Burger, tué dans la Meuse. De la section"
socialiste de Brancy.

M. Richard de Burgue, sous-lieutenant d'infanterie?
avocat à te Cour d'appel de Paris, chef adfoint du cabinet
du sous-sccrëtaire d'Etal aux beaux-arts.

Af. Joseph Cumpariès, caporal au 81* r^fliment d'infan-
terie, tué, ie 18 octobre 1915.

M. Adolphe Canu, 12 ans, employé aux Docks modernes
Ff demeriTant à Houen, soldat au régiment d'm/anferi»,
fl* compagnie, rué le 25 septembre 1915.

M, Paul Capelle, ancien élève Au collège ChaviaU jeun*
soldat d* la classe 1914, est tombé en Argorme, entre fis
Chalode et le rouT-de-Parts, t* t5 feMet 1«19l

Af. Eugène Carbonnier, 38 ans, soldat é la corrvpayni»
du ...• d'infanterie, tombé le 26 septembre 1915.

M. le docteur Georges Cartier, médecin principal de
1" classe, directeur du service de santé du S* corps d'armée,
succombe à Paris-Plage {P*s-ée-Caiai*\ d'une paretyphoide
contractée au servie*.

Af. Alphonse Cassard, sergent au 337* d'infanterie^ tué
le 5 Janvier.

Af. I» vicomte du Noguès de Casletgan^ara\ capitaine au
808* d'infanterie, mort te 28 août îtlé.

Af. Joseph-Léon-Ferdinemd Coud, soldat au escadron
du train, mort le 20 décembre 1915, dans un hôpital tempo-
raire, des suites de blessures de guerre.

Af. Maurice Chalhoub, en littérature Maurice Mareil, a
succombe' à Etampes, par suite d'un accident mortel
d'aviation.

M.^Alexis Chanaux, sous-Meulenant au 41* rdjrimenl d"(n-
fanferte cotoniate, tombé le 1" octobre 1915.

Af. Laurent Chareun, mécanicien A bord du iiCaivadOJii,
mort d l'âge de 30 an*, te 4 novembre 1915.

Af. Ernest-Louts CnarpenJier, soldat au d^nfanteria,
tué te 20 novembre A Debrista {Serbie).

M. le sous-lieutenant Jacques Charreyron\ dis 50* d'in-
fanterie-, tué le 28 jn.'iï'itT 1916, A Vâge de 19 an».

Af. te comte Thibaud de Chasteigner, capitaine au tfll»
'd'infanterie, le 25 septembre.

Af. Joseph Chaumetlz, marin A bord du Jean-Baptiste-
Delacroix, soldat au ...* d'infanterie, demeurant d Dieppe,
rué te 25 septembre dernier.

Af. Raymond CnevaJier, membre-fondafaur «I secrétaire
de la section des camelots du Roi de Houilles, tombé le
26 septembre 1915.

Af. Charles de la Chevardière de la Grandville^ du 6* réfft-
menf de marche des spahis, tué te 7 décembre 1915, A Vdge
de £2 ans. '

Af. Napoléon CTtini, du 67* r/insseiirs alpins, fite du doc-
teur Chini, mort le 9 fant'ier 1916.

Af. te capitaine de Chocquevse Charles-Marie-Anloine,
du 80* régiment territorial, mort te 10 novembre 1914.

Af. Antoine Dufaure de Citres, caporal au 301* territorial,
mort des suites de ses blessures, le 9 jantKcr 1916.

Af. nené Clément, de la classe 1915, caporal au *• d'in-
fanterie, tombé en Argonne, le 27 septembre 1915.

Af. te capitaine Clerin, du 20* re'gtmrmt d'infanterie terrf-
toriale, décédé à Meaux te 9 février 1916.

Af, Léon Clévy, de la section socialiste de Troyes, fils
'd'Emile Clêvy, militant de la Fédération soci'ihste de l'Aube,
conseiller municipal de Troyes.

Af. Aficbel CollangA, tieutenani de réserve, originaire de
Lactic, percepteur de Vieillespesse (Cantal), tombé le 27 fan-
vier.

11. te fommandant Lad* Ccltei, du SS0> trintsntcrU,
tombé la H août 1914, à Yoem% {ArdAftoml

M. ffmry Ceiltn, Hmttenemt an 199- dTn/anteri», awten

Étève *fn liriffanée.

M. Louis-Joseph CoKin, smtsltemtememt au ¥ 1 <|laill
de louages, se iamner 1*16, é râfe aà> »n^»afl»t ont.

Af. Phttippe de Commines de Manitly, mejtnte^r ogre*
nome brancardier an 236* de ligne, tombé à F âge ie H'aaVf.

Af. Peu/ Gtmtemt, fondé de pouwir* d» la. baney» U
runum l'uruwnnt. Il était te frère de M. Pierre Consent,
iirertntr ée a» bemduê Impériale QHomane,

IÊ. le capitaine Pierre CavUie, du 4» régimmà dHthfanlewU
eetonàmse, le 25 septembre.

M. la son* hfutenanl Cntmiére, éu 109* réf imeni #*>
femterte, fw** te 17 mai.

M. Georges Bat de Saint-Foule, administrateur en chef
'des colonies, s nus-lieutenant oTtnfanterte.

Af. Pierre Davia\ mort le 8 féurter 1911

Af. Aforea» fMtKmsl, iotu-fi«utenant ou ...* régiment d'in-
fanterie.

Af. Vincent Deblevid, soldat au 159* ée ligne, tué te
tl décembre IMS.

A/, te docteur Sacquas Debrau, aide-mafor, appartenant
par sa classe ttvet formations terrttoriatee.

M. Henry Defontahu, maréchal des logis au 5* re'jimenf
d'artillerie, décédé à l'hôpital militaire, te 30 fanttier 1916,
des suites Ae maladie contractée sur te front.

Af. te général Doimotta, commandant un» division d'in-
fanterie, décédé le K janvier, à t'hopitel militaire de
Doutions.

Af. Ch. Denise, caporal d'infanterie, tué le 8 octobre 1915,
d l'âge de vingt-six ans.

Af. Pierre Deltheil, sergent au 281* régiment d'uiforfterie.;
tombé, te 29 fvrm 1916, A Moire-Dame-ée-Loreite. '

M. Pavl Dérouléde, clairon, tombé à Steurupt, le 10 sep-
tembre.

Af. Henri-Ptarr» Deschamps, 24 ans, de Sai'nt-Saetu, sol-
dat au ...» régiment d'infanterie. ■,

Af. Jean Deschamps, sous-heutenant, fils éu ft,tfesseur
d la faculté de droit de Paris, tombé le M sejjtemftr».

Af. Daniel Desvalltères, de l'Ecole Fénelon ; engagé au
eorps d'élite des cluisseurs alpins.

M. l'adjudant Leesie Ùigoy, du 231* d'infanterie, tombé, l«
28 septembre 1916, en Artois.

Af. te commandant Joseph Dolléans, originaire de
Saneheville (Eure-et-Loir), tué dans les combats 4M la jN
septembre.

Af. Jacques Draper, disparu d bord Ae l'Emile, d fil?'
de 45 ans.

Af. Paul Ducurtyl, *o*j»-ffet*tenani au 4H« d'infa****''
tombé, le 20 novembre lofe, d l'âge, de trente et un ans.

Af. Louis Dufeulrelle, de la classe 1914, tué en Argonaé,
te S fuitlcl 1915.

(A suivre.)
 
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