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18 Juin 19lft
II ressort do toutes ces correspondances avec l'écrivait)
allemand, que le général Galliéni était pleinement con.'-
fcient des intérêts communs des nations civilisées en Afrique
el qu'il n'approuvait pni la politique des Anglais, qui ollè-
jPent jusqu'à favoriser clandestinement la révolte des Hé-
féros contra Icb Allemande, foulant ainsi au pied tout prin-
cipe de solidarité européenne. On peut en conclure qu'il ne
pouvait guère approuvée, dana son for intérieur, l'extension
ae la guerre européenne aux colonies africaines. II ne pou-
vait ignorer que c'est en Europe, sur les champs de ba-
taille du vieux Continent,,que se décidera, en fin de compta,
le sort des colonies.
Officier colonial expérimenté, il devait ïc rendre compte
m danger de toute querelle entre Blancs, étalée sous les
ySux des "populations africaines ou asiatiques. L'Angleterre
6t la France n'ont pas cru devoir tenir compte de ce, grand
danger pouf la amliaalioa coloniale. Il est À craindre que
leur politique da haine et de courte vire ne poi lu ses fruits.
Ain fin de son article dans les « Grcnzboten », M. Rudolf
Wagner déclarait que la connaissance de l'Allemagne, que.
là général Galliéui possédait a un degré rare en France,
pourrait un jour servir La came de la paix. Non poiut'qu'il
firût le ministre de la guerre d'alors capable de yermanophi-
lit ! Galliéni n'eu! certen pas manqué do faire con devoir de
foldat « jusqu'au -haut»! Mais al. Wagner prévoyait le jour, où
. fit France aura besoin d'hommes politiques n'étant pas uni-
quement des prèchcuis de haine. II espérait voir le général
Galliéni parmi ce* nomme*, Auxquels incombera ft tâche de
trouver le ciicmin du rude lion aens et de la clairvoyante
isgesse.
Que ce jugcmcnL, porté par un Allemand sur le général
Galliéni, alors qu'il était encore en vie et à la téte de la force
militaire de la France, *oit J'épitaphc à lui consacrée par ses
adversaires, que le ton haineux d'une certaine presse pari-
sienne n'empêche pas de respecter un ennemi qui fut un
homme et un soldai
LES FAITS!
M. Clemenceau, dans un article intitulé : « Les
faits! Les faits! », et publié en tête de 1' « Homme
Enchaîné m du m juin, s'en prend au gouvernement
et à sa tactique qiiî consiste à substituer les mots aux
■ farts :
« Je ne skis si M. Briand, dans sa haute indulgence, me
permettra de remnnqucr que, après le fort de Douaumont,
nous avons perdu le fort de. Vaux. Il est bien difficile de
nûus désintéresser de mes -événements. La tactique d'ajour-
nement continu doit prendre une fin, quelque jour. D'un
article -sur Kitchener, la censure me supprime deux passages,
où je faisais Allusion aux affaires de Verdun. Comment
peut-il nous être interdit de constater que notre ligne de
front, loin d'avancer, a reculé en Woëvre, à Douaumont
sa à Vaux* Quel étrange régime que celui où il ne nous
est pas permis de répéter ce que les dépêches officielles se
volent dans l'obligation d'annoncer I Le régime du bon
plaisir, jadis, ne as -réclamait pas de règles. On savait à
quoi s'en tenir. Cet heureux temps n'est plue. . . .
« Les grands jour* do l'histoire sont revenus. lis nous
affrontent, ils assiègent nos cœurs, nos âmes, ils les ap-
pellent aux devoirs suprêmes, et l'unique question est de
•avoir si, de toutes nos faiblesses -et de toutes nos énergies
Confondues, noua pourrons, une fois de plus, faire jaillir
Une nouvelle force de victoire sur les horizons embrumés
do la grande patrie. Cet Le victoire, nous l'avons pariée
autant qu'il te peut faire, nous, ces Caulois, à qui César,
déjà, reprochait un accès de partage. L'heure est venue do
l'agir. Ceci, son pour le» soldats qui tombent superbement
dons lo silence auguste des suprêmes tragédies, m.iis pour
tous ceux qui, ayant sollicité et reçu la mission de les orga-
niser, et de leur fournir, avec les moyens d'action néces-
saires, les meilleures conditions de succès, nous prônent,
chaque jour, qu'ils ont accompli leur tficho parce qu'ils
l'ont pérorée.
«Ah t Je reconnais qu'ils sont satisfaits d'eux-mêmes.
Nul effort pour le dissimuler, et, puisque leur gloire leur
paraît supérieure, que pcuvcnt-ils penser do ceux qui osent
la leur contester ? S'il n'y avait que leur opinion en cause,
on pourrait se borner h sourire avec un haussement d'épau-
les. Mais leur opinion, comme ils ont la puissance, sa
traduit en des actes — eu des actes qui ont des conséquences
de réalités que nous subissons. Ils parlent contre les enva-
hisseurs du territoire, mais ils agissent sans mesure contra
les bons Français qui invoquent les suprêmes intérêts de
Il patrie pour leur recommander un peu moins de grandi-
loquence, en même temps qu'une action mieux ordonnée,
partant plus efficace, conlrc le seul ennemi.
({ Comme l'enfant qui en veut a celui qui le gronde,
sans vouloir convenir qu'il l'n mérité, ils n'ont d'autre
propos que d'esquiver toute critique, et, puisqu'ils ont
«t ^pouvoir d'arrêter la remontrance, leur unique effort est
de supprimer la parole d'enseignement. S'il s'était produit,
dons la presse, des paroles violentes, ils paurrnient alléguer
une excuse. Mais nul parti, chez nous, n'a mérité ce re-
proche. C'est donc uniquement contre les critiques, contre
les critiques les plus modérées — et par oela roeine les
plus redoutable*, il faut en convenir — que l'inconscience
de nos maîtres les a conduits à exercer les ravages d'une
censure dont les fautes ne sont pas seulement d'imbéciUilé.
a Que dis-jc I U est venu un jour où les événements
ont parlé d'une si haute évidence que-la critique même
s'est trouvée superflue, et qu'il a suffi de dire ce qui est,
pour que le fait tout simple se dressai en fortue d'accusation
contre ceux qui s'accommodaient un peu trop aisément
d'une écrasante responsabilité. Alors, suns une hésitation
qui eût accusé quelque pale vestige de conscience, on s'en est
prit au? faits, non pas même aux faits qu'on s'attachait 4
dissimuler, mais aux faits avoués, patenta, aux faits officiel-
lement établis par le texte même des communiqués i •
« M. Vivianî, d'un cynisme candide, me supprima jadis
cette Bimple phrase : « Les Allemands soni à Noyon », car
cette constatation offrait le grand péril de «uggérer l'effort
à faire pour relourner le problème deTinvasion. M Briand,
ou, pour tout dire, son Tixier h tout faire, cardinal Dubois
de notre moderne régent, en vient a ne pas nous permettre
d'écrire que « notre ligne rst inchangée de la mer du Nord
aux Vosges ». Qu'est-ce donc qu'il faut dire, pour avoir
l'approbation do ces nouveaux faiseurs d'histoire ?
«Il est vrai. J'avais parlé d'un infléchissement de la
Woëvre, de Douaumont et da Vaux. ttaia ce sont des in-
formations de communiqués. Ce que M. Briand nous
permet de «avoir, n'cst-il dune plus permis de le répéter ?
A litre de preuve, je cite les deux passages supprimés, dana
la vaine espérance d'éveiller de vagues restes de .scrupules,
depuis trop longtemps aneathesies :...
(Ici, la censure a encore îupprimé les passages que
M. Clemenceau tentait de citer 1) ...
« Je ne me suis,pas même laissé tenter par la facilité des
interprétations, encore moins des conclusions. J'ai dit ci
qui est, ce qu'aucune .créature douée do raison no peut
contester, et M. Briand a biffé. Que pouvait-il faire de plus
pour reconnaître qu'il recule devant ie simple énoncé des
, résultats — quels qu'en «oient las auteurs responsables —
auxquels, sous « sa haute direction «, nous sommes arrivés ?
u Parler } Porter J Après deux-ans d'invasion, pour «avoir
où nous conduirait, un gouvernement dont toute la politique
«le guerre était de parler «eul —tout seul 1 — sans permettra
que la plus modeste critique put s'apposer A ses décla-
mations. Parler quand on a vécu de silence I Parler pour
montrer la réalité des choses, pour frayer la voie a l'action
de salut qu'exige le pays. On parlera dans le secret. Mais
on parlera. Et, si l'on a le bon sens de ne pas se laisser
détourner des faits de Verdun par les diversions qui se
préparent, la seule question qui imparte, la question du
haut commandement da nos grands soldats ne sera pas
noyée, et la vérité, k seule vérité, prévaudra. «
FAITS DE GUERRE
LA BATAILLE NAVALE
Berlin, r5 juin 19IC (Officier).
L'amiral Jellicoe, qui commanda U Dolte anglaise a la
batnitle du Sknger-Rak, a déclaré dana un oidrc du jour
adressé è la flotte britannique, qu'on apprendrait snna douto
que les peitcs allemandes ne Turent pas inférieures aux
pertes anglaises.
En réponse à ces affirmation* nous rappellerons notre
communiqué officiel du 7 juin, où les perles réciproques
des deux flottes étaient mises en parallèle. D'après cette
statistique, une perte totalo allemande de 60,730 tonnes
s'oppose à une perte anglaise do 117,i5o tonnes, chiffre qui
ne comprend que les navires et les destroyers britanniques
dont la perte a élé officiellement avouée du côté anglais.
D'après les déclarations de prisonniers anglais, d'autres
navires ont encore été coulés et parmi ceux-ci le dreed-
noupht « Warspile ». La flotte allemande n'a subi aucune
porte, en dehors de celles qui ont été publiées, et qui sont
les suivantes : S. M. S. u Luelzow », n Pommern M, k WkS'
baden », « Frauenlob a, « Elbing », « Postock » et cinq
torpilleurs.
Par conséquent, les pertes anglaises en hommes «Ont
également beaucoup plus grandes que les pertes allemandes.
Tandis que, du côté anglais, les perles déclarées s'élèvent
jusqu'ici à 34'2 officiers morts on disparus et 5i blessés, nos
propres pertes en officiers de marine, ingénieur», officiers
sanitaire*, officiers payeurs, en6cign(^ et officiers de pont
sont de 173 morts ou disparus et .'n blessé*. Les portes totalet
en homme*}, publiées jusqu'ici par l'Amirauté anglaise sont
de C mi morts ou disparus et 5iS blvs*é*. Les perte* alle-
mandes : a.'n4 morts ou disparus et â\<) blessés.
Pendant et après la bataille navale, nos navires ont fait
177 prisonnier* anglais, alors qu'on n'a pas appris jusqu'ici
qu'un prisonnier allemand soit tombé, tors de cette bataille,
entre les mains des Anglais. Les noms des prisonnier!
anglais seront communiqués au gouvernement anglais par
la voie ordinaire;.
Le Chef de l'Eial-Mujor de la Marine.
Une conséquence de la victoire navale allemande.
Air.^ ■■■ 1: .t. H juin 1918.
D'après de nombreuses dépêches, l'Amirauté aurait rap-
pelé en Angleterre, sans délai, toits les navires de guerre
sâ trouvant dans l'Atlantique. "En outre, les unités opérant
dans la mer des Indes et dans la Méditerranée auraient
reçu ordre d'envoyer sans retard en Angleterre la moitié da
leurs équipages. Ces mesures sont mises en rapport aveo
lés pertes do matériel et dénommes subie* par la Hotte
britannique au cours de la bataille du Skager-Rak.
Les amiraux malchanceux.
Londres, M juin Ifllfl.
Trois amiraux, sir George Egerton, sir Frédéric Iglcfield
et lir Arthur Farquar ont été mis à la retraite sur leur
demande. ,
On t promu amiraux guatre vice-amiraux, pour les
remplacer : Sir Frédéric Hamrlton, sir Cccîl Burney,
Frédéric Pelhead, et sir Alexandre Bclhelt.
Ce que dit le n Times m.
En réponse aux feux bruits répandus par la presse alliée
et surtout française, d'après lesquels le grand-drcadnr-uglit
allemand u Hiruierdiurg » aurai! été «oulé .pendant la-gF«nde
bataille naval*, la « Time* « (publie un télégramme d'Ams-
terdam, affirmant qu'il est .peu probable que le a Hindtn-
btirg » ait pris part à cette bataille.
A propos de la perte du « Quecn Mary », te « Tknet n
écrit :
a Les hommes du s Lion » racontent que pendant les
premières minutes de la bataille, lorsque-le* grands navires
allemands concentrèrent leur Jeu sur les navire* anglais quj
■e trouvaient en telo, le lir des Allemands fut réellement ad-
mirable. Ils couvrirent le n Queen Mary », l' « Indefatign.
ble » et 1' « /m;mcibfe » d'une véritable grêle de projectile».
La u Qiwen Mary a fut coupé en deux et englouti par lt
mer. A oe moment arriva l'amiral Bealty, avec une pins,
saute flotte, qui sa jets dans le combat avec une grands
adresse et une furieu«e bravoure, u
AUTOUR DE VKKDUN
Dans le « Journal », le sénateur Charles Humbcrt révise
certaines légendes chères à la presse parisienne ;
« Avec une régularité monotone, ils frappent nos ligne*
de leurs coupa de bélier répétés, couvrant d'abord nos Iran-
chéss d'un déluge do projectiles de grotut artillerie, pUul
lançant leur infanterie sur uue défense longuement éprou,.
vée psr ce bombardement préalable, et coupée de ses com-
munications, au moment de l'attaque, par des tin de bir
rage en arrière. « •
a Nous aurions tort de traiter simplement par U méprit
comme font beaucoup, cette lactique en apparence élémen-
taire, et de n'y voir que l'entêtement d'un adversairs qui
s'obstine dans une folle entreprise pour ne pas avouer sa dé-
oc iivenue. Et lorsque les critiques militaires allemandi
répètent à l'envi que le seul but de cette interminable fcj,.
toilus est d'attirer, de fixer et d'user l'année française, nous
devrions, au lieu de les railler, méditer sérieusement l'rwu
que con lien nent leurs commenta ire*.
n Ga martèlement méthodique et inlassable de nta lignu
est es bien 1* tentative indéfiniment avortée d'un adverssirs
qui poursuit un but plus tangible *— la prise d'une forte-
resse, — la rupture de notre front 1 Ne serait-ce p«* peut-
être, au contraire, un procédé de combat qid se suffit k lui-
même, et dont l'unique objectif evt l'effet immédiat de des-
truction lente et d'usure qu'il produit ?......
s Us s'usent plus que nous a ce jeu, diront oertsû»,
C'est possible, et je veux le croire. Mais dans quelle metuasp
Il est difficile d'évaluer Ici perles de l'adversaire lorsqu'on
n'occupe pas les champs de bataille où sont (ontbéei ett
Iroupes. Nos sauvages ennemis commettent ft) peut-être une
erreur de jugement, bien qu'ils ne nous aient guàse donné
jusqu'ici le spectacle de l'imprévoyance. Et ssésoe « il* se
trompent dons leur calcul, la màthoac brutale qu'ils am-
ploicnt est lout de même celle qui leur offre encore tesmeii-
leures chances.
« Ne parlons donc pas d'entêtement itupide là où il y a
su contraire trèi probablement un calcul miautienx.
De déplorables habitudes d'esprit, un BttachemesA «4tr
tiné aux vieilles théories militaires, que tous les tait* ont
eontradites, nous empêchent encore de voir et éa «*u*trsn
dre les vraiea réahléa de la guerre......u
Dans un article oauac** ù U stecnidrc e^Wésesue de
Loadtes le « Times » écrit entre autre :
s Sur le front ouest U guerre a aUcuit un poial rnsM}smi
sinon menaçant. Les Allemands sont pi^ifondéanosu. aoragéi
dans Veur attaque sur Verdun et ils semblent décides fl"»au-
ccr t tout prix.
u Lt fait qu'ils te sont emparés des décombres du fort de
Vaux aura ses indéniables coniéotiences, que nous votdsni
franchement reconnaître, il rapproche ];-, Aflemands delà
ville de Verdun et notre admiration pflur îa glorieuse défense
du fort ne doit pss nous faire oublier que 'l'ennemi a résilié
un progrès), et-noms ne devons pas non *jlui trop sppayer
sur 1s prix dont H l'a payé. C'eat la son affaire, «t aun*
ferons remarquer que Ja presse alliée fait Lrop aie Cai
de* pertes allemandes (Levant Var-uua. Les chef* ollssnands
savant exactement ajuels sacrifices ils peuvent impaier à
leurs troupes, et s'ils sont d'avis que ocrtxins saorsucu
peuvent 5tre consentis en vue d'atteindro c-eitaiw intl',
nous ferions mieux de garder en vue ce but dea Allenuad*
qua de nous perdre en conjectures sur leur* pertes. »
La i GazeLLe » continue à s'acquitter d'un triste devoir qu'elle s'est proposé d'accomplir. U s'agit de la publication d'une liste de soldats français m&rU et
inhumés derrière le front allemand. Nous doàaans., aussi précises que possible, les informati&ns qui ont pu être recueillies avec l'aide des autorités militaires et civiles. Là ou
il ne nous est pas possible de donner Les noms des soldats enterrés, notes précisons tous les détails dont nous disposons : régiment, matricule, etc. Nous ferons rexiarquer qu'il
ne nous est pas possible de donner auc&n renseignement supplémentaire.
LISTE N« 5 DE SOLDATS F«AMÇAIS INHUMÉS DERRIÈRE L£ FRONT* ALLEMAND
VARNEVILLE (Meuse).
Une fos-c contenant un soldat, a l'ouest de Varncviile (Meuse)
Formation cl identité inconnue».
RRIIXIf.RES (Meuse).
Une fosse contenant quatre soldats. Formation et identité
inconnues. '
BUXURULLES (Meuse).
Une tombe contenant un chasseur alpin. Identité inconnue.
HEUDICOURT (Meuse).
Tandéro -Ferdinsnd, infanterie t55, inhumé su cimetière.
Un dragon. Formation et identité inconnues. Inhumé au ci-
metière.
COUCY-LE-CHATEAU (Aisne).
Delsaut, infaatarîc inhumé au cimetière.
Ëenghe,' infanterie 1/18, inhumé au cimetière.
Blondelle, infanterie i4e\ inhumé au cimetière.
Vanesse, infanterie iiiS, in humé au ^imotière.
Léraohe, infanterie inhumé au cirneticre.
Cholct, infanterie £$8, inhumé nu cimetière. *
Robert, infanterie to/i, inhumé nu cimetière.
Voïllot, infanterie 19&, inhumé au cimetière.
Sené, infanterie n'i, prêtre, inhumé au cimetière.
Lempcrciir, infanterie q4. Inhumé au cimetière.
Da Malherbe», Lieutenant, d>cigadc de réserve, inhumé au
ohm; titre. •
■ BOURGUIGNON (Aisne).
Une tombe contenant un soldat, à 900 mètres sud de Bour-
guignon, ^formation et identité inconnue*.
Une fosse contenant quatre, soldats, 4 900 mètres sud de
Bourguignon, formation et identité inconnues.
TROSLY-LOTKE (Aisne).
Une fosse contenant troi» gendarmes, au cimetière. Identité
inconnue.
CHAMPS (Aisne).
Une tombe contenant un soldat, formation et identité in-
connue.
LANDR[COURT (Aisne).
Une fosse contenant deux soldats, à 1 kilomètre sud ouest da
Lundiicouri, formation et identité inconnues.
COURSOJ* (Aisne).
Une fosse contentai vingl-deux soldats, ou canal, à 3 kilo-
môlres sud do -LandriccmrL-Courson, formation et iden-
tité inconnues.
■Une tombe contenant un soldat* à Cour-son (Pont .1), forma-
tion et identité inconnues,
REMAUCOU-RT (Ardeunes).
Pla Jnsci.h, Carcassonne, chasseurs a cheval [7.
CERIZr (Aisne).
Samson Smile, matricule t,o56, classe ijoj, Abbevillc, for-
. motion inconnue.
Favre Louis, matricule 557, classe 1908, Versailles, forma-
tion inconnue.
ViUaÙa Georges, réserviste, bataillon «r, compagnie 9, seci
Uon î, formation inconnue.
Une tombe contenant un sergent et un soldat du 5r* d'in-,
fsnterie, identité inconnue. *
CHAILLON (Meuse).
Une fosse contenant sept soldats, formation et identité in-
Une fosse contenant douze soldats, formation et identité in-
connues.
Une tombe contenant un soldat, formation «t identité in-
connues.
Danys Louis, infanterie gfi, compagnie a.*
Cinna Arislole, infanterie nf>, compagnie a.
Fay Gaston, infanterie i55, classe 1911, Soissuns.
Une tombe contenant deux soldats, formation et identité
inconnues.
Gaban Augustin, formation inconnue.
CONFLANS (Meurthe-et-Moselle).
Biot Geocgaa, sergent, infanterie ao», compagnie 17, Salnt-
Verrain, inhumé au cimetière.
Dubois Achille, infanterie 30à, campag-nie 17, Saint-Verrain,
inhumé au oimetière.
Lougeol, infanterie ao.î, compagnie 17, Samt-Vcrmin, in-
humé au cimentière.
Génj Georges, bataillon ifl, Saint-Ail, formation inconnue,
inhumé au cimetière,
Du Mottier de LofujelLe Ilcnnooque, aspirant, Saint C>r,
inhumé ou cimetière, rue de Verdun, a3.
Lacoinbe Maurice, aous-ofllaier, baUiitloa,chasseurs i pied
GC, compagnie 8, fosee près de U ferme Epany.
Roucelin Maurice, olausc 1906, formation inconnue, fosss
près de la ferme Epnny.
Morizot Marie, Auxerre, formation inconnue, foese près ds
la ferme Epany.
Lasnol Emile, Montreuil, formation inconnue, fosse près d*
la ferme Epany.
Sîxnmonucau Maurice, lieutenant, infanterie aod, fosse près
de la ferme Epany.
Jollet Ana-tasc, Sainte-Colombo, formation inconnue, foss*
près do la furme Epany.
Tivober Augustin, formation inconnue, foeae près da la
ferme Epany.
Vincent Désiré, Auxerre, formation inconnue, fosse près de
1* ferme Epany.
Gilton Paul, Cosne, matrloula i,335, formation inconnue,
fosEe près d« la ferme Epany.
Bonneau Itcné, Auxern-, matriculo 31, classe 1907, forma-
tion inconnue, fosse prèa de la ferme Epany.
Janpritre Sylvain, Cosne, matricule 8o3, classe 1908, forma-
tion inconnue, fosse près de la ferme Epsny.
Roui in Léon, Auxerre, matricule aao, classe iao5, formation
inconnue, fasse près-dc la forma Epany.
Masquin Charles, Auxerre, matxbule 717, classa 1907, for-
mation inconnue, fosse près de la ferme t^pany.
Godon Louis, Auxerre, infanterie ao/t, fosse près de la ferma
Epany.
Comucbé Marcel, inf. ao»(, fosse près de la ferma Epany.
Frobert, infanterie ao4, Paris, arrondissement n, fosse près
ds la ferme Epany.
Huguenot Emile-Anatole, Levai lois-Perret, sergent, bataillon
chasseurs i pied 09, inhumé an oimcUere de ConHans.
LABRY (Meurthe-et-Mosella).
Une fosie contenant trente-daux soldaU du sf chasseur*,
parmi lesquels un officier du jiom de Drleux, Versailles.'
HATRIZE (Msurthe-st-Mosells).
Quenneaaon Louis, bataillais de chasseurs h pfed tt.
Pontrsln Ernest, bataillon de chasseur* k pied ifl,
TREMBLOIS (Ardennet).
Une fosse contenant un certain nombre de soldaU, iofanterts
100, identité Inconnue.
FROMY (Ardennea).
Uns tombe contenant un soldat, infanterie coloniale îfï,
identité inconnu*. - >
6APOGNE (Ardannas).
Une tombe contenant un aoldat, intenterie coloniale ai, ma-
tricule 10,009, identité Inconnus.
CARIGNAN (Ardennea).
Bouillsge, infantenc 3oo, inhumé au cimetière.
Faugeron Antoine, matricule ■i)7J7, formation Inconnue,
Inhumé an cimetière.
Lacroix Jean, matricule 3A7, formation inconnus, inhumé
au cimetière.
Jourgetoux Victor, matricule .73a, formation Inconnue, in-
humé su cimetière.
I^hills Henri, artillerie a3, batterie 3, inhumé au cimetière.
Rouffy Marcelin, infanterie 3afl, compagnie a3, inhumé au
cimetièra.
Pontler Pierre, Infanterie 3oo, compagnie aa", inhumé au
oimetière.
Chapeau Jean, matricule S91, formation inconnue, inhumé
au cimetière,
Paillard Georges, Infanterie 1^7, compagnie n, inhumé au
cimetiiire.
Benoit Stéphan-Gaslon, infanterie 107, compagnie s, In-
humé «u cimetièra.
Labastia Auguste, tnfantoi-is 83, compagnie îa, inhumé au
cimetière.
CBCPY (Piis-de-Calais).
Bireeu Gaiton, Sav-igsur-aifr-isle (Gn-oacle), infanterie ii3.
inhumé bu cimetière.
CR£ VEGŒUR (Nw d).
fifpaillSE H., Ohalon sur Saine, capitaine, chasseurs tg.
Inhumé au cimetière.
Cimetière de U Rue aW Vignes. •
Lagrange GasiMi-Ëdmond, tiar-stvDuc, ad>udatat, daus. si).
Mercier Henri-Emile, S.-iuii-lx-u-d'Essereui, -chasseu» ss>-
Une tombe contenant un soldat du ao" cliasseui-s, idenlilé
CREVECŒUB-SÊRÛNVILLEBfi
Ott Maurice, officier, dragons, formation inconnue, inli
tu cimetière,
BELLENOLLSE (Atw).
Thierry Auguite, infanterie territoriale ro.
Labarre Joseph, infanterie tcriiforiale 10.
Dahar Joseph, Infanterie territoriale 10.
Potart, infanterio territoriale 10.
Sebe, infanterie territoriale ro.
De* fosses contenant en tout 83 suidai-, formalisa cf ii ' *
inconnues.
LE HAUaOUBT (Aosao).
Une fosse contenant 60 soldats du 10* *nf,ml.*iie teiiîtoiialfi
sans outres nuiseiynements.
LE GATEAU (Nortf).
Une fosse contenant S soldats, faamaHou et Urit-'dé î"*
connue*.
LA f:AFELLE (Aisne).
Une tombe contenant un ofikicr du
rcgiiiii'
il de 1
leur algérien, identité mi-minue, insuutie au 1
Jane La Jacques-Louis-.Aïeule, serpout, HSsasvtSJM ssaS, i.»"
iwguie h, inhumé au cimetière.
Gucyssen Théophile, artillerie ta, inhumé au ciincliève.
Gadock, tirailleurs \, inhumé un cimetière.
Ncley Edouard, drapons 17, inhume nu cimetière.
ROCQUIGNY (Aisne).
Guyot Robert-Maurice, nous-officier, formation iac«aW*»B
inhumé au cimetière.
. LERZY (Aisne).
Logucn Joseph, matricule Saint Malo, classe 1908, f''"113"
tion inconnue.
GERGNT (Aisne).
Leolerc Emile-Nou«ré. infanterie eu ganaiaoai a Rouen-SuJ*
Compagnie 18, inhume au rrianiaièra
Caronnet Julien-Louis. csvporaL infanterie en s"J~"l*ljn
Rouen-Sud, compagnie 18, inhumé au cimetière.
18 Juin 19lft
II ressort do toutes ces correspondances avec l'écrivait)
allemand, que le général Galliéni était pleinement con.'-
fcient des intérêts communs des nations civilisées en Afrique
el qu'il n'approuvait pni la politique des Anglais, qui ollè-
jPent jusqu'à favoriser clandestinement la révolte des Hé-
féros contra Icb Allemande, foulant ainsi au pied tout prin-
cipe de solidarité européenne. On peut en conclure qu'il ne
pouvait guère approuvée, dana son for intérieur, l'extension
ae la guerre européenne aux colonies africaines. II ne pou-
vait ignorer que c'est en Europe, sur les champs de ba-
taille du vieux Continent,,que se décidera, en fin de compta,
le sort des colonies.
Officier colonial expérimenté, il devait ïc rendre compte
m danger de toute querelle entre Blancs, étalée sous les
ySux des "populations africaines ou asiatiques. L'Angleterre
6t la France n'ont pas cru devoir tenir compte de ce, grand
danger pouf la amliaalioa coloniale. Il est À craindre que
leur politique da haine et de courte vire ne poi lu ses fruits.
Ain fin de son article dans les « Grcnzboten », M. Rudolf
Wagner déclarait que la connaissance de l'Allemagne, que.
là général Galliéui possédait a un degré rare en France,
pourrait un jour servir La came de la paix. Non poiut'qu'il
firût le ministre de la guerre d'alors capable de yermanophi-
lit ! Galliéni n'eu! certen pas manqué do faire con devoir de
foldat « jusqu'au -haut»! Mais al. Wagner prévoyait le jour, où
. fit France aura besoin d'hommes politiques n'étant pas uni-
quement des prèchcuis de haine. II espérait voir le général
Galliéni parmi ce* nomme*, Auxquels incombera ft tâche de
trouver le ciicmin du rude lion aens et de la clairvoyante
isgesse.
Que ce jugcmcnL, porté par un Allemand sur le général
Galliéni, alors qu'il était encore en vie et à la téte de la force
militaire de la France, *oit J'épitaphc à lui consacrée par ses
adversaires, que le ton haineux d'une certaine presse pari-
sienne n'empêche pas de respecter un ennemi qui fut un
homme et un soldai
LES FAITS!
M. Clemenceau, dans un article intitulé : « Les
faits! Les faits! », et publié en tête de 1' « Homme
Enchaîné m du m juin, s'en prend au gouvernement
et à sa tactique qiiî consiste à substituer les mots aux
■ farts :
« Je ne skis si M. Briand, dans sa haute indulgence, me
permettra de remnnqucr que, après le fort de Douaumont,
nous avons perdu le fort de. Vaux. Il est bien difficile de
nûus désintéresser de mes -événements. La tactique d'ajour-
nement continu doit prendre une fin, quelque jour. D'un
article -sur Kitchener, la censure me supprime deux passages,
où je faisais Allusion aux affaires de Verdun. Comment
peut-il nous être interdit de constater que notre ligne de
front, loin d'avancer, a reculé en Woëvre, à Douaumont
sa à Vaux* Quel étrange régime que celui où il ne nous
est pas permis de répéter ce que les dépêches officielles se
volent dans l'obligation d'annoncer I Le régime du bon
plaisir, jadis, ne as -réclamait pas de règles. On savait à
quoi s'en tenir. Cet heureux temps n'est plue. . . .
« Les grands jour* do l'histoire sont revenus. lis nous
affrontent, ils assiègent nos cœurs, nos âmes, ils les ap-
pellent aux devoirs suprêmes, et l'unique question est de
•avoir si, de toutes nos faiblesses -et de toutes nos énergies
Confondues, noua pourrons, une fois de plus, faire jaillir
Une nouvelle force de victoire sur les horizons embrumés
do la grande patrie. Cet Le victoire, nous l'avons pariée
autant qu'il te peut faire, nous, ces Caulois, à qui César,
déjà, reprochait un accès de partage. L'heure est venue do
l'agir. Ceci, son pour le» soldats qui tombent superbement
dons lo silence auguste des suprêmes tragédies, m.iis pour
tous ceux qui, ayant sollicité et reçu la mission de les orga-
niser, et de leur fournir, avec les moyens d'action néces-
saires, les meilleures conditions de succès, nous prônent,
chaque jour, qu'ils ont accompli leur tficho parce qu'ils
l'ont pérorée.
«Ah t Je reconnais qu'ils sont satisfaits d'eux-mêmes.
Nul effort pour le dissimuler, et, puisque leur gloire leur
paraît supérieure, que pcuvcnt-ils penser do ceux qui osent
la leur contester ? S'il n'y avait que leur opinion en cause,
on pourrait se borner h sourire avec un haussement d'épau-
les. Mais leur opinion, comme ils ont la puissance, sa
traduit en des actes — eu des actes qui ont des conséquences
de réalités que nous subissons. Ils parlent contre les enva-
hisseurs du territoire, mais ils agissent sans mesure contra
les bons Français qui invoquent les suprêmes intérêts de
Il patrie pour leur recommander un peu moins de grandi-
loquence, en même temps qu'une action mieux ordonnée,
partant plus efficace, conlrc le seul ennemi.
({ Comme l'enfant qui en veut a celui qui le gronde,
sans vouloir convenir qu'il l'n mérité, ils n'ont d'autre
propos que d'esquiver toute critique, et, puisqu'ils ont
«t ^pouvoir d'arrêter la remontrance, leur unique effort est
de supprimer la parole d'enseignement. S'il s'était produit,
dons la presse, des paroles violentes, ils paurrnient alléguer
une excuse. Mais nul parti, chez nous, n'a mérité ce re-
proche. C'est donc uniquement contre les critiques, contre
les critiques les plus modérées — et par oela roeine les
plus redoutable*, il faut en convenir — que l'inconscience
de nos maîtres les a conduits à exercer les ravages d'une
censure dont les fautes ne sont pas seulement d'imbéciUilé.
a Que dis-jc I U est venu un jour où les événements
ont parlé d'une si haute évidence que-la critique même
s'est trouvée superflue, et qu'il a suffi de dire ce qui est,
pour que le fait tout simple se dressai en fortue d'accusation
contre ceux qui s'accommodaient un peu trop aisément
d'une écrasante responsabilité. Alors, suns une hésitation
qui eût accusé quelque pale vestige de conscience, on s'en est
prit au? faits, non pas même aux faits qu'on s'attachait 4
dissimuler, mais aux faits avoués, patenta, aux faits officiel-
lement établis par le texte même des communiqués i •
« M. Vivianî, d'un cynisme candide, me supprima jadis
cette Bimple phrase : « Les Allemands soni à Noyon », car
cette constatation offrait le grand péril de «uggérer l'effort
à faire pour relourner le problème deTinvasion. M Briand,
ou, pour tout dire, son Tixier h tout faire, cardinal Dubois
de notre moderne régent, en vient a ne pas nous permettre
d'écrire que « notre ligne rst inchangée de la mer du Nord
aux Vosges ». Qu'est-ce donc qu'il faut dire, pour avoir
l'approbation do ces nouveaux faiseurs d'histoire ?
«Il est vrai. J'avais parlé d'un infléchissement de la
Woëvre, de Douaumont et da Vaux. ttaia ce sont des in-
formations de communiqués. Ce que M. Briand nous
permet de «avoir, n'cst-il dune plus permis de le répéter ?
A litre de preuve, je cite les deux passages supprimés, dana
la vaine espérance d'éveiller de vagues restes de .scrupules,
depuis trop longtemps aneathesies :...
(Ici, la censure a encore îupprimé les passages que
M. Clemenceau tentait de citer 1) ...
« Je ne me suis,pas même laissé tenter par la facilité des
interprétations, encore moins des conclusions. J'ai dit ci
qui est, ce qu'aucune .créature douée do raison no peut
contester, et M. Briand a biffé. Que pouvait-il faire de plus
pour reconnaître qu'il recule devant ie simple énoncé des
, résultats — quels qu'en «oient las auteurs responsables —
auxquels, sous « sa haute direction «, nous sommes arrivés ?
u Parler } Porter J Après deux-ans d'invasion, pour «avoir
où nous conduirait, un gouvernement dont toute la politique
«le guerre était de parler «eul —tout seul 1 — sans permettra
que la plus modeste critique put s'apposer A ses décla-
mations. Parler quand on a vécu de silence I Parler pour
montrer la réalité des choses, pour frayer la voie a l'action
de salut qu'exige le pays. On parlera dans le secret. Mais
on parlera. Et, si l'on a le bon sens de ne pas se laisser
détourner des faits de Verdun par les diversions qui se
préparent, la seule question qui imparte, la question du
haut commandement da nos grands soldats ne sera pas
noyée, et la vérité, k seule vérité, prévaudra. «
FAITS DE GUERRE
LA BATAILLE NAVALE
Berlin, r5 juin 19IC (Officier).
L'amiral Jellicoe, qui commanda U Dolte anglaise a la
batnitle du Sknger-Rak, a déclaré dana un oidrc du jour
adressé è la flotte britannique, qu'on apprendrait snna douto
que les peitcs allemandes ne Turent pas inférieures aux
pertes anglaises.
En réponse à ces affirmation* nous rappellerons notre
communiqué officiel du 7 juin, où les perles réciproques
des deux flottes étaient mises en parallèle. D'après cette
statistique, une perte totalo allemande de 60,730 tonnes
s'oppose à une perte anglaise do 117,i5o tonnes, chiffre qui
ne comprend que les navires et les destroyers britanniques
dont la perte a élé officiellement avouée du côté anglais.
D'après les déclarations de prisonniers anglais, d'autres
navires ont encore été coulés et parmi ceux-ci le dreed-
noupht « Warspile ». La flotte allemande n'a subi aucune
porte, en dehors de celles qui ont été publiées, et qui sont
les suivantes : S. M. S. u Luelzow », n Pommern M, k WkS'
baden », « Frauenlob a, « Elbing », « Postock » et cinq
torpilleurs.
Par conséquent, les pertes anglaises en hommes «Ont
également beaucoup plus grandes que les pertes allemandes.
Tandis que, du côté anglais, les perles déclarées s'élèvent
jusqu'ici à 34'2 officiers morts on disparus et 5i blessés, nos
propres pertes en officiers de marine, ingénieur», officiers
sanitaire*, officiers payeurs, en6cign(^ et officiers de pont
sont de 173 morts ou disparus et .'n blessé*. Les portes totalet
en homme*}, publiées jusqu'ici par l'Amirauté anglaise sont
de C mi morts ou disparus et 5iS blvs*é*. Les perte* alle-
mandes : a.'n4 morts ou disparus et â\<) blessés.
Pendant et après la bataille navale, nos navires ont fait
177 prisonnier* anglais, alors qu'on n'a pas appris jusqu'ici
qu'un prisonnier allemand soit tombé, tors de cette bataille,
entre les mains des Anglais. Les noms des prisonnier!
anglais seront communiqués au gouvernement anglais par
la voie ordinaire;.
Le Chef de l'Eial-Mujor de la Marine.
Une conséquence de la victoire navale allemande.
Air.^ ■■■ 1: .t. H juin 1918.
D'après de nombreuses dépêches, l'Amirauté aurait rap-
pelé en Angleterre, sans délai, toits les navires de guerre
sâ trouvant dans l'Atlantique. "En outre, les unités opérant
dans la mer des Indes et dans la Méditerranée auraient
reçu ordre d'envoyer sans retard en Angleterre la moitié da
leurs équipages. Ces mesures sont mises en rapport aveo
lés pertes do matériel et dénommes subie* par la Hotte
britannique au cours de la bataille du Skager-Rak.
Les amiraux malchanceux.
Londres, M juin Ifllfl.
Trois amiraux, sir George Egerton, sir Frédéric Iglcfield
et lir Arthur Farquar ont été mis à la retraite sur leur
demande. ,
On t promu amiraux guatre vice-amiraux, pour les
remplacer : Sir Frédéric Hamrlton, sir Cccîl Burney,
Frédéric Pelhead, et sir Alexandre Bclhelt.
Ce que dit le n Times m.
En réponse aux feux bruits répandus par la presse alliée
et surtout française, d'après lesquels le grand-drcadnr-uglit
allemand u Hiruierdiurg » aurai! été «oulé .pendant la-gF«nde
bataille naval*, la « Time* « (publie un télégramme d'Ams-
terdam, affirmant qu'il est .peu probable que le a Hindtn-
btirg » ait pris part à cette bataille.
A propos de la perte du « Quecn Mary », te « Tknet n
écrit :
a Les hommes du s Lion » racontent que pendant les
premières minutes de la bataille, lorsque-le* grands navires
allemands concentrèrent leur Jeu sur les navire* anglais quj
■e trouvaient en telo, le lir des Allemands fut réellement ad-
mirable. Ils couvrirent le n Queen Mary », l' « Indefatign.
ble » et 1' « /m;mcibfe » d'une véritable grêle de projectile».
La u Qiwen Mary a fut coupé en deux et englouti par lt
mer. A oe moment arriva l'amiral Bealty, avec une pins,
saute flotte, qui sa jets dans le combat avec une grands
adresse et une furieu«e bravoure, u
AUTOUR DE VKKDUN
Dans le « Journal », le sénateur Charles Humbcrt révise
certaines légendes chères à la presse parisienne ;
« Avec une régularité monotone, ils frappent nos ligne*
de leurs coupa de bélier répétés, couvrant d'abord nos Iran-
chéss d'un déluge do projectiles de grotut artillerie, pUul
lançant leur infanterie sur uue défense longuement éprou,.
vée psr ce bombardement préalable, et coupée de ses com-
munications, au moment de l'attaque, par des tin de bir
rage en arrière. « •
a Nous aurions tort de traiter simplement par U méprit
comme font beaucoup, cette lactique en apparence élémen-
taire, et de n'y voir que l'entêtement d'un adversairs qui
s'obstine dans une folle entreprise pour ne pas avouer sa dé-
oc iivenue. Et lorsque les critiques militaires allemandi
répètent à l'envi que le seul but de cette interminable fcj,.
toilus est d'attirer, de fixer et d'user l'année française, nous
devrions, au lieu de les railler, méditer sérieusement l'rwu
que con lien nent leurs commenta ire*.
n Ga martèlement méthodique et inlassable de nta lignu
est es bien 1* tentative indéfiniment avortée d'un adverssirs
qui poursuit un but plus tangible *— la prise d'une forte-
resse, — la rupture de notre front 1 Ne serait-ce p«* peut-
être, au contraire, un procédé de combat qid se suffit k lui-
même, et dont l'unique objectif evt l'effet immédiat de des-
truction lente et d'usure qu'il produit ?......
s Us s'usent plus que nous a ce jeu, diront oertsû»,
C'est possible, et je veux le croire. Mais dans quelle metuasp
Il est difficile d'évaluer Ici perles de l'adversaire lorsqu'on
n'occupe pas les champs de bataille où sont (ontbéei ett
Iroupes. Nos sauvages ennemis commettent ft) peut-être une
erreur de jugement, bien qu'ils ne nous aient guàse donné
jusqu'ici le spectacle de l'imprévoyance. Et ssésoe « il* se
trompent dons leur calcul, la màthoac brutale qu'ils am-
ploicnt est lout de même celle qui leur offre encore tesmeii-
leures chances.
« Ne parlons donc pas d'entêtement itupide là où il y a
su contraire trèi probablement un calcul miautienx.
De déplorables habitudes d'esprit, un BttachemesA «4tr
tiné aux vieilles théories militaires, que tous les tait* ont
eontradites, nous empêchent encore de voir et éa «*u*trsn
dre les vraiea réahléa de la guerre......u
Dans un article oauac** ù U stecnidrc e^Wésesue de
Loadtes le « Times » écrit entre autre :
s Sur le front ouest U guerre a aUcuit un poial rnsM}smi
sinon menaçant. Les Allemands sont pi^ifondéanosu. aoragéi
dans Veur attaque sur Verdun et ils semblent décides fl"»au-
ccr t tout prix.
u Lt fait qu'ils te sont emparés des décombres du fort de
Vaux aura ses indéniables coniéotiences, que nous votdsni
franchement reconnaître, il rapproche ];-, Aflemands delà
ville de Verdun et notre admiration pflur îa glorieuse défense
du fort ne doit pss nous faire oublier que 'l'ennemi a résilié
un progrès), et-noms ne devons pas non *jlui trop sppayer
sur 1s prix dont H l'a payé. C'eat la son affaire, «t aun*
ferons remarquer que Ja presse alliée fait Lrop aie Cai
de* pertes allemandes (Levant Var-uua. Les chef* ollssnands
savant exactement ajuels sacrifices ils peuvent impaier à
leurs troupes, et s'ils sont d'avis que ocrtxins saorsucu
peuvent 5tre consentis en vue d'atteindro c-eitaiw intl',
nous ferions mieux de garder en vue ce but dea Allenuad*
qua de nous perdre en conjectures sur leur* pertes. »
La i GazeLLe » continue à s'acquitter d'un triste devoir qu'elle s'est proposé d'accomplir. U s'agit de la publication d'une liste de soldats français m&rU et
inhumés derrière le front allemand. Nous doàaans., aussi précises que possible, les informati&ns qui ont pu être recueillies avec l'aide des autorités militaires et civiles. Là ou
il ne nous est pas possible de donner Les noms des soldats enterrés, notes précisons tous les détails dont nous disposons : régiment, matricule, etc. Nous ferons rexiarquer qu'il
ne nous est pas possible de donner auc&n renseignement supplémentaire.
LISTE N« 5 DE SOLDATS F«AMÇAIS INHUMÉS DERRIÈRE L£ FRONT* ALLEMAND
VARNEVILLE (Meuse).
Une fos-c contenant un soldat, a l'ouest de Varncviile (Meuse)
Formation cl identité inconnue».
RRIIXIf.RES (Meuse).
Une fosse contenant quatre soldats. Formation et identité
inconnues. '
BUXURULLES (Meuse).
Une tombe contenant un chasseur alpin. Identité inconnue.
HEUDICOURT (Meuse).
Tandéro -Ferdinsnd, infanterie t55, inhumé su cimetière.
Un dragon. Formation et identité inconnues. Inhumé au ci-
metière.
COUCY-LE-CHATEAU (Aisne).
Delsaut, infaatarîc inhumé au cimetière.
Ëenghe,' infanterie 1/18, inhumé au cimetière.
Blondelle, infanterie i4e\ inhumé au cimetière.
Vanesse, infanterie iiiS, in humé au ^imotière.
Léraohe, infanterie inhumé au cirneticre.
Cholct, infanterie £$8, inhumé nu cimetière. *
Robert, infanterie to/i, inhumé nu cimetière.
Voïllot, infanterie 19&, inhumé au cimetière.
Sené, infanterie n'i, prêtre, inhumé au cimetière.
Lempcrciir, infanterie q4. Inhumé au cimetière.
Da Malherbe», Lieutenant, d>cigadc de réserve, inhumé au
ohm; titre. •
■ BOURGUIGNON (Aisne).
Une tombe contenant un soldat, à 900 mètres sud de Bour-
guignon, ^formation et identité inconnue*.
Une fosse contenant quatre, soldats, 4 900 mètres sud de
Bourguignon, formation et identité inconnues.
TROSLY-LOTKE (Aisne).
Une fosse contenant troi» gendarmes, au cimetière. Identité
inconnue.
CHAMPS (Aisne).
Une tombe contenant un soldat, formation et identité in-
connue.
LANDR[COURT (Aisne).
Une fosse contenant deux soldats, à 1 kilomètre sud ouest da
Lundiicouri, formation et identité inconnues.
COURSOJ* (Aisne).
Une fosse contentai vingl-deux soldats, ou canal, à 3 kilo-
môlres sud do -LandriccmrL-Courson, formation et iden-
tité inconnues.
■Une tombe contenant un soldat* à Cour-son (Pont .1), forma-
tion et identité inconnues,
REMAUCOU-RT (Ardeunes).
Pla Jnsci.h, Carcassonne, chasseurs a cheval [7.
CERIZr (Aisne).
Samson Smile, matricule t,o56, classe ijoj, Abbevillc, for-
. motion inconnue.
Favre Louis, matricule 557, classe 1908, Versailles, forma-
tion inconnue.
ViUaÙa Georges, réserviste, bataillon «r, compagnie 9, seci
Uon î, formation inconnue.
Une tombe contenant un sergent et un soldat du 5r* d'in-,
fsnterie, identité inconnue. *
CHAILLON (Meuse).
Une fosse contenant sept soldats, formation et identité in-
Une fosse contenant douze soldats, formation et identité in-
connues.
Une tombe contenant un soldat, formation «t identité in-
connues.
Danys Louis, infanterie gfi, compagnie a.*
Cinna Arislole, infanterie nf>, compagnie a.
Fay Gaston, infanterie i55, classe 1911, Soissuns.
Une tombe contenant deux soldats, formation et identité
inconnues.
Gaban Augustin, formation inconnue.
CONFLANS (Meurthe-et-Moselle).
Biot Geocgaa, sergent, infanterie ao», compagnie 17, Salnt-
Verrain, inhumé au cimetière.
Dubois Achille, infanterie 30à, campag-nie 17, Saint-Verrain,
inhumé au oimetière.
Lougeol, infanterie ao.î, compagnie 17, Samt-Vcrmin, in-
humé au cimentière.
Génj Georges, bataillon ifl, Saint-Ail, formation inconnue,
inhumé au cimetière,
Du Mottier de LofujelLe Ilcnnooque, aspirant, Saint C>r,
inhumé ou cimetière, rue de Verdun, a3.
Lacoinbe Maurice, aous-ofllaier, baUiitloa,chasseurs i pied
GC, compagnie 8, fosee près de U ferme Epany.
Roucelin Maurice, olausc 1906, formation inconnue, fosss
près de la ferme Epnny.
Morizot Marie, Auxerre, formation inconnue, foese près ds
la ferme Epany.
Lasnol Emile, Montreuil, formation inconnue, fosse près d*
la ferme Epany.
Sîxnmonucau Maurice, lieutenant, infanterie aod, fosse près
de la ferme Epany.
Jollet Ana-tasc, Sainte-Colombo, formation inconnue, foss*
près do la furme Epany.
Tivober Augustin, formation inconnue, foeae près da la
ferme Epany.
Vincent Désiré, Auxerre, formation inconnue, fosse près de
1* ferme Epany.
Gilton Paul, Cosne, matrloula i,335, formation inconnue,
fosEe près d« la ferme Epany.
Bonneau Itcné, Auxern-, matriculo 31, classe 1907, forma-
tion inconnue, fosse prèa de la ferme Epany.
Janpritre Sylvain, Cosne, matricule 8o3, classe 1908, forma-
tion inconnue, fosse près de la ferme Epsny.
Roui in Léon, Auxerre, matricule aao, classe iao5, formation
inconnue, fasse près-dc la forma Epany.
Masquin Charles, Auxerre, matxbule 717, classa 1907, for-
mation inconnue, fosse près de la ferme t^pany.
Godon Louis, Auxerre, infanterie ao/t, fosse près de la ferma
Epany.
Comucbé Marcel, inf. ao»(, fosse près de la ferma Epany.
Frobert, infanterie ao4, Paris, arrondissement n, fosse près
ds la ferme Epany.
Huguenot Emile-Anatole, Levai lois-Perret, sergent, bataillon
chasseurs i pied 09, inhumé an oimcUere de ConHans.
LABRY (Meurthe-et-Mosella).
Une fosie contenant trente-daux soldaU du sf chasseur*,
parmi lesquels un officier du jiom de Drleux, Versailles.'
HATRIZE (Msurthe-st-Mosells).
Quenneaaon Louis, bataillais de chasseurs h pfed tt.
Pontrsln Ernest, bataillon de chasseur* k pied ifl,
TREMBLOIS (Ardennet).
Une fosse contenant un certain nombre de soldaU, iofanterts
100, identité Inconnue.
FROMY (Ardennea).
Uns tombe contenant un soldat, infanterie coloniale îfï,
identité inconnu*. - >
6APOGNE (Ardannas).
Une tombe contenant un aoldat, intenterie coloniale ai, ma-
tricule 10,009, identité Inconnus.
CARIGNAN (Ardennea).
Bouillsge, infantenc 3oo, inhumé au cimetière.
Faugeron Antoine, matricule ■i)7J7, formation Inconnue,
Inhumé an cimetière.
Lacroix Jean, matricule 3A7, formation inconnus, inhumé
au cimetière.
Jourgetoux Victor, matricule .73a, formation Inconnue, in-
humé su cimetière.
I^hills Henri, artillerie a3, batterie 3, inhumé au cimetière.
Rouffy Marcelin, infanterie 3afl, compagnie a3, inhumé au
cimetièra.
Pontler Pierre, Infanterie 3oo, compagnie aa", inhumé au
oimetière.
Chapeau Jean, matricule S91, formation inconnue, inhumé
au cimetière,
Paillard Georges, Infanterie 1^7, compagnie n, inhumé au
cimetiiire.
Benoit Stéphan-Gaslon, infanterie 107, compagnie s, In-
humé «u cimetièra.
Labastia Auguste, tnfantoi-is 83, compagnie îa, inhumé au
cimetière.
CBCPY (Piis-de-Calais).
Bireeu Gaiton, Sav-igsur-aifr-isle (Gn-oacle), infanterie ii3.
inhumé bu cimetière.
CR£ VEGŒUR (Nw d).
fifpaillSE H., Ohalon sur Saine, capitaine, chasseurs tg.
Inhumé au cimetière.
Cimetière de U Rue aW Vignes. •
Lagrange GasiMi-Ëdmond, tiar-stvDuc, ad>udatat, daus. si).
Mercier Henri-Emile, S.-iuii-lx-u-d'Essereui, -chasseu» ss>-
Une tombe contenant un soldat du ao" cliasseui-s, idenlilé
CREVECŒUB-SÊRÛNVILLEBfi
Ott Maurice, officier, dragons, formation inconnue, inli
tu cimetière,
BELLENOLLSE (Atw).
Thierry Auguite, infanterie territoriale ro.
Labarre Joseph, infanterie tcriiforiale 10.
Dahar Joseph, Infanterie territoriale 10.
Potart, infanterio territoriale 10.
Sebe, infanterie territoriale ro.
De* fosses contenant en tout 83 suidai-, formalisa cf ii ' *
inconnues.
LE HAUaOUBT (Aosao).
Une fosse contenant 60 soldats du 10* *nf,ml.*iie teiiîtoiialfi
sans outres nuiseiynements.
LE GATEAU (Nortf).
Une fosse contenant S soldats, faamaHou et Urit-'dé î"*
connue*.
LA f:AFELLE (Aisne).
Une tombe contenant un ofikicr du
rcgiiiii'
il de 1
leur algérien, identité mi-minue, insuutie au 1
Jane La Jacques-Louis-.Aïeule, serpout, HSsasvtSJM ssaS, i.»"
iwguie h, inhumé au cimetière.
Gucyssen Théophile, artillerie ta, inhumé au ciincliève.
Gadock, tirailleurs \, inhumé un cimetière.
Ncley Edouard, drapons 17, inhume nu cimetière.
ROCQUIGNY (Aisne).
Guyot Robert-Maurice, nous-officier, formation iac«aW*»B
inhumé au cimetière.
. LERZY (Aisne).
Logucn Joseph, matricule Saint Malo, classe 1908, f''"113"
tion inconnue.
GERGNT (Aisne).
Leolerc Emile-Nou«ré. infanterie eu ganaiaoai a Rouen-SuJ*
Compagnie 18, inhume au rrianiaièra
Caronnet Julien-Louis. csvporaL infanterie en s"J~"l*ljn
Rouen-Sud, compagnie 18, inhumé au cimetière.