Gazette des Ardennes: journal des pays occupés (Januar 1916 - Dezember 1916)

GAZETTE DES ARDENNES

1* Juillet loi*

La « Gazette » continue à s'acquitter d'un triste decoir qu'elle s'est proposé d'accomplir. Il s'agit de la publication d'une liste de soldats français mortt c,
-inhumés derrière le front allemand. Nous donnons, aussi précises que possible, les informations qui ont pu être recueillies avec l'aide des autorités militaires et cioiles. Là 04

il ne nous est pas possible de donner les noms des soldats enterrés, nous précisons tous les détails dont nous disposons .
ne nous est pas possible de donner aucun renseignement supplémentaire.

régiment, matricule, etc. Nous ferons remarquer qU'^

LISTE If 9 DE SOLDATS FRANÇAIS INHUMÉS DERRIÈRE LE-FflOflï A1L£I|IAP

CAMBRAI (Nord).
{Soldais inhumés au cimetière de la Porte de Paris.)
(Suite.)

Paris Léon, formation inconnue.
Miud Emile, infanterie a63.
Vcdie Eugène, infanterie territoriale a5.
Dufour Pierre, infanterie 56.
* Mointrot Octave, formation inconnue.
Yloolle Louis, dragons 5/a3
Devineau Louis, infanterie 3i3.
Coulot t\icolus-Michcl, infanterie 337.
Barrit G., formation inconnue.
Ûuillon, bataillon de chasseurs à pied i?.
t»>iry Jean, infanterie afi.

Une tombe contenant un soldat du i" tirailleurs algérien».

Identité inconnue.
Une tojnbe contenant un soldat du a* tirailleurs algérien».

Identité inconnue.
Michaux Char les, bataillon de chasseurs a pied kk<
Jacry Marcel, infanterie r53.
Boulay François, infanLeric terrUoriale n6.
Râteau Joseph, formation inconnue.
Bourges Emmanuel, formation imconnu*.
• Mot lia » on Lucien, tirailleurs algériens a.
Philippe Albert, infanterie 36o.
Gobec Corentin, capoml, infanterie 71.
Durand Henri, formation inconnue.
JstCtjuemot Henri, formation inconnue.
La Treis Guillaume, infanlerje 71. '
Rouxel Jean, infanterie 47-

Ëeur Gustave, formation inconnue,
nus Edouard, chasseur à pied,
livet Léon, sergent, infanterie \~.
(Gaucher Lucien, formation inconnue.
Htdelat, tirailleurs algérien» a.
Labreiagnc Lucien, infanterie a6rj.
fccury Paul-Marie, infanterie 379.
ÔîtYe Arsène, infanterie 41. *
Crepeiiu* CharLe», formation inconnue.
Chrétien Camille, infanterie aa«\
Demjln Acade, formation inconnue.
Jeuochal Léon, infanterie a6.
js.ga.ult Je an-Baptiste, infanterie 71.
Trouaonec Joseph, infanterie Ai. •
Çcrupel Jules, infanterie 71.
Pestherbe Alexis, infanterie 4x.
Boutigny Jules, bataillon de chasseurs a pied 36.
Mahio Joachim, infanterie 4i.
RLogcard Pierre, Infanterie 71.
Çallet Louis, infanterie £1.

Une tombe contenant un soltjat. Formation et identité in-
connues.
Lorin Paul, infanterie i36.

Leehat Auguste, formation inconnue.
Divay Adolphe, infanterie territoriale afl.
Macoin Antoine, infanterie 97.
Le Glatin Pierre, infanterie Si,

Jacquemart Désiré, bataillon de chasseurs à pied flo.

Jamoleau Jean, infanterie territoriale a6.

Gravot Jean, infanterie i36.

Bonix Adolphe, infanterie it}û.

Lcbraucjiu Jean, infanterie 47.

Brion Arthur, infanterie 136.

Mortier Louis, formation inconnue.

Picorja Joscpb, infanterie 4i-

P.ninblancc Pascal, formation inconnue.

Olivier Germain, infanterie 97.

Torest Robert, lieutenant, infaulerie 160.

Seseai^uc Maurice, licutcnanl, zouaves a.

Le Brazidec Paul, infanterie 4a.

Jaucens-Malovet Auguste, infanterie 36o.

Charticr Henri, formation inconnue.

Bardieu Charles, infanterie a6.

Guillemet Jean, infanterie 7g.

Tiinardof François, bataillon de chasseurs ^ pied 21

Gioqual Jean, formation inconnue.

Cottaucin Antoine, infanterie 97.

Pelloile Louis, bataillon de chasseurs a pied 60.

Lenoel Jean, infanterie i3C.

Tichoux Pierre, formation inconnue.

Dunand Jules, infanterie 97.

Touchois dc*BcIhoîr, lieutenant, infanterie 36o.

Gibon Jean, infanterie a6.

Antoine André, infanterie 69.

Bauducel Charles, infanterie territoriale a5.

Tlierubini, formation inconone.

Guegau Pierre, infanterie 47.

Cocu Alphonse, bataillon de chasseurs à pied 44-

Moret Paul, bataillon de chasseurs à pied 44.

Kahntucien, infanterie 326.

Méhabé, tirailleurs algériens a.

Grauge Charles, formation inconnue.

Roscuet Louis, infanterie 47- "

Gacuier Louis, infanterie aC.

Rousquet Léon, infanterie 369.

Faure Joseph, infanterie ifjo.

Chirol Henri, infanterie 3o.

Morm Alphonse, capitaine, infanterie 71.

Arnaud Antoine, infanterie i5q.

Lebièfre Pierre, infanterie territoriale afj.

Dunis Henri, bataillon de chasseurs ajpied Gp.

Moy-Tousrriint, infanterie 47.

Rathier Georges, bataillon de chasseurs à pitd 44-

Buttin Jules, infanterie 07.

Mathof Alphonse, infanterie 369.

Pourderou André, infanterie a63.

Bourdy Auguste, infanterie a38.

Chevet Georges, bataillon de chasseurs a pied 4a.

quair» kilomètre» environ, depuis la riviér» jusqu'au nord ds
?»ïloy-cn-S an terra. Sur toute la ligno d'attaque, no» troupes ont
fjflieva les positions ennemies sur uno profondeur do terrain de
ita a deui kilomètres. Nous nous sommes emparé» du village de
miciies, et nous avons clabh nos position» sur une ligne qui va
de co village jusqu'aux aborda de Barlcux. Au cours de ces
actions, nous «von» fait trpis cent» prisnnnler».

Sur les deux mes de la AJcuso, assez grands activité de
rartuleric, notamment dans le» senteur» de Fleury et du bois
Fumln.

# Paris, 10 juillet 1916, 3 heures.

Au nord de la Somme, nuit calme.

Au sud de la Somme, nos ironies, poursuivant leurs progrès
pendant la nuit dans la regiun de Bsrlcux, ont enlevé une lign*
d» tranchées allcmaudes situées 6%trû ce villsgs et la Maiion-
Klte. Les prisonnier» valides capturés psr nous dan» ce secteur
pendant la journée dluer et au cours de la nuit aoçl actuellement
au nombre de 950.

En Champagne, deux coups de main ont été réussis par nou»
au sud-est et a l'ouest de Tafcure. A l'ouest do 1» Qulte du MesniL
n&us avons lancé deux attaque» sur une tranchée allemande que
nou» avons enlevée et organisée sur un front de 500 métrés
envn*on. Nous avona fait une dizaine de prisonnier?.

En Argonne, une de nos reconaaissasiee» ■ pénétré au Four-
de-Piiris dans une tranchée ennemie qu'elle s nettoyée à la
grenade

Sur le front nord de Verdun, bombardement continu de»
régions do Chattancourt, Je Fjsury et de La Laufûe. Un» fort*
rmrouille ennemie a été dispersés a la grenade au nord-ouest ds
Joeury.

Dans les Vosges, des détachements ennemis ont attaqué noa
positions de la région de la Chapelottc sur trois points à la fois.
Pris en échappe par nos feux de mitrailleuses, l'ennemi n'a pu
prendre pied et s été complètement repoussé.

- BULLETINS OFFICIELS ANGLAIS

• (Front occid£fitai.)

Londres, 8 juillet 1610, 3 b. soir.
Aujourd'hui, l'action s'est dtroutûo prujcipnlcmenl a l'extrémité
d» notre silo droite. Nous avons remporte d'uciportants succès
a l'ouest du hois de Çfroafay, Après un violent bombardement,
nous avons enlevé d'assaut uns ligne ds tranchées et pris pied
Spa le bois des Trônes, qui élalj roilemeni organise. Noua aou»
fmjnjes empare» do plusieurs mitrailleuse» el- avons fuit 130
prÇouniuB. L'artillerie- française, sur notre flanc droit, noua *
fortement uppuyé». Les pcile» occasionnée» à l'ennemi par ls
lin combiné dés artilleries française el anglaise ont été impor-
tKJos Une vigoureuse contre-attaque allemande en masse a
ŒniplÈleiii<_nl éclioua sous le feu de nos canona de 1S livres et
ab 7ô français- L'cunciiu s'est retiré en desuidro. Dana le secteur
u}vulcrs, le corps a corps continue dan» les ruines du village,
nous avons réalisé une avance importante.
En dépit du temps nuageux, nos avions el nos drachens nou»
ont rendu do grand services en pienant des photugraphics et en
reglant le tir do no» batteries. Uno forte explosion a ete constatée
dsns un dépôt d» munitions ennemi, el des bombes ont Clé jetées
èy des cantonnements allemands. Un de nos appareils a réussi,
(jBDique endommagé, a soutenir un combat aérien de vingt minu-
ta contre trois avions ennemis, puis a atterrir dans un de no»
Syndromes. A CcU? exception près, très peu d'appareila ennemis
jflît été vus, tou| volaient en deçà de leurs propre» lignes.

Londres, 9 juillet 1910, midi et 11 h. soir.
La lutte a été, ls, nuit dernitro entra l'AncTs et la Somme,
bdfjjlcoup ruoiiii violenlo qu<r le» deux jour» précédents: Nou»
^^n» poursuivi notre prpgression dans U<» erTviroos d'Ovilleia.
DjTnS un cuire secteur, nous nou» sommes emparés de défense!
•nDernics. Le» Allemands n'ont pa» renouvelé leurs tentative»
jEur reprcniiro [jled dans leur» anciennes position», actuellement
jfcgjpée? par nos troupe» Nous ayons fait ciploser avec suece»
njû'}» mines pré» de Givenchy. Un peu plus au norj), une forts
fltaq'io enncralo a r^u?'?i, a la suite d'un violent bombardemenf
(fune partie du secteur occupé par les Néo-Ztlandaia, û pénétrer
çrr un point dans nos tranchées, Une demi-heure après, lea Néo-
ZSnndais avaient chassé U» Allemands qui laissaient derrière
«rat de nombreux cadavres

L'artdlene ennenno a été aujourd'hui beaucoup plus active
an cours do la journée. Uoï nombi cux diicla d'artillerie ont élé
-Sgigés en divers points du fronl de babille. D.ins le voi§inago
o^viilers, que l'intensité du bombardement a converti en un
amas de tranchées détruites, do débris mlcirmcs, et d'enlonnoirs
remplis de boue, nous oioiih réalisé dts [irogiés appréciables,
malgré une résistance acharnée de l'adversaire. Dons lo but do

reprendre uno partie du terrain perdu au cours de U semaine
dornièro, l'ennemi ■ déelanché, au cours ds l'après-midi, deux
violente» contre-attaques contre no» nouvelle» positions cl dans
le voisinage du bout de» Troncs. Comme cola lut était arrivé
hier, ces deux attaques ont été complètement brisées par le» feux
ds notes artillerie. Sur lo reste du fronl rien a. signaler.
-'-ï>*ll>-■

EN FRANCE

LA SEANCE SEGJIÊTE AU S£#4T.

Apres »ijt jour» de séance ejn Comité ■ecret, le Sén»4 l
adopté, en séance publicrue, par a5i voix contre 6, un ordre
du jour de confiance au gouvernement.

Ce vote était prévu, car le moment de la grande offen-
si*p eût-été mal choisi pour refuse? La confiarice au gouver-
nement.

Voici l'ordre du jour voté par le Sénat et accepté par U
gouvernement :

Le Sénat salue respectueusement le» mort» pour la patrie ;

Il eqs/oie aux soldats et aux chofs de» armée» de terre et d»
mer de la République et de ses Alliés l'hommage reconnaissant de
U nation ;

fl adresse aux populations des départements envahi» 1* mcsaag*-
ds son espérance et la promesso de son dévouement. (Très bien I)

Fidèle a ses traditions de vigilance patriotique, dont témoignent
tous »o» vote» en faveur des crédits demandés pour la défense

du pays, il constate que, sous ls double impulsion du contrôle
parlementaire et de l'action gouvernementale, de grands progrès
ont été réalisés dan» ia préparation dos moyens offensifs et ds>
fonsifs militaires, industriels et agricoles de la France ;

11 ozprnnc eu gouvernement sa conjîance pour que, rexpériençe
et les leçons du passé aidant,, il conlmuo a exercer son autorité 1
légitimo sur tous lea organes ds ia défense national» et i em-
ployer touté son énergie a fortifier la direction de la guerre ;

U enregistre avec satisfaction les résultats acquis psi 1» France
et se» AUlés, grâce a la coordination nécessaire de leur» effort»,
qui assureront l'unité inaction sur l'unité de front.

H compte aur le gouvernement pour prendre, avec la collabo-
ration des Chambres et des grandes commissions parlementaire»,
dont te contrôle permanent est Indispensable, toute» le» mesures
d'organisation et d'action qui rapprocheront l'heure de la victoire J

Il proclaice l'union étroite des pouvoirs publics, de l'armée
et de la nation en face de l'ennemi et passe a l'ordre du Jour.

Cet ordre du jour, éma'nant de M- Couyba, était, d'ail-
leurs, signé par les rcprésenlants de tous les groupes.

Avant le vote sur l'ensemble, quelques sénateurs sont
Yenus expliquer leur attitude.

M. de LamaneUc. — Je volerai l'ordre du jour, car le salut
du pays exige que tous lea Français continuent à se grouper au-
tour du gouvernement dans une union qui, avec l'aide de Dieu,
nous mènera il la victoire. Ca vote n'implique do ma part aucun»
solidarité dans lea actes du passé. (Très bien 1 t droite.)

Af. Dcbtcrrc. — Je ne pui» occeptor que ne soient pas di»cu-
lées un jour le» responsabilités de ceux qui ont laissé envahir 1»
Nord do la France. Jo volerai contre l'cnscmbla do l'ordre du
jour.

A/. S. Pichon, — Je regrette profondément de ne pouvoir voter
ronsemble de l'ordre du jour, parce qu'il ne nou» ■ paa été perroi»
de faire des réserves dans le» fautes commise» dans la passé et
reconnues par le gouvernement lui-même. (Très bien I »ur divers
bancs.)

fes six sénateurs qui ont voté contre l'ordre du jour qui
s été la conclusion du Comité secret sont :

MM Cli-menceau et Ileymonenq, du Vor ; Mural, do l'Ardèch» J
S. Pichon, du Jura , Debicri e, du Nord, et Guingand, du ï,oiret —
tous radicaux-socialistes.

N'ont pas pris part au vote • MM, d'Aunay, Cuvinot, DeboY»,
Dron, Antonin Dubost, Ennanl, Gavini, Jeannency, Maureau,
»?eiThot, Potiô. Séblme.

On remarquera, d'aiUcuis, que ln confiance accordée !
M. liriand est concision m1 fie cl subordonnée au « contrôle
permanent » des Cbamlires.

LA RAGE FRANÇAISE EN PÉRIL.

Le journal suédois a SuensUa Dagbtadet 1 écrit :
« Il est clair que les troupes français ont élé beaucoup
plus éprouvées que celles des Allemands ; elles ont perdu
un plus yrand nombre de prisonniers, et leur service senl-
toire, qui laisse à désirer depuis le début de la guerre, n't

Flambard Adolphe, infanterie territoriale a5.

Brun Henri, infanterie 07.

Le Maur Jean, infanterie 4r.

Bonni Alfred, infanterie territoriale ag.

Meuric Pierre, infanterie 19.

Bérard Moriu», infanterie i5g.

Defaye Léonard, infanterie

FJeu/y Auguste, chasseurs il cheval 1/17.

Gcnoud Alfred, infanterie 97.

Forest Claude, bataillon de chasseurs à pied 4Ï.

Gabeinc Louis, infanterie territoriale 36.

Rolland François, infanterie 70.

Tromeur François, infanterie 10.,

Câpres Pierre, infanterie 67.

Barrier, commandant, infanterie 71.

Une tombe située J la route allant à Masnitr&s, deux mètre»

à gauche de la chaussée, contenant :
Bernard Paul, infanterie territoriale a5.
Lanno Maxime, hussards 3.

VENDE GIES (Nord).
(Soldais inhumés à la jn'lle.)

Grudé Georges, infanterie territoriale 37.

Colin Henri, infanterie ferritoriale 37.

Délier» Constant, infanterie territoriale

Charbonnier Paul, infanterie territoriale aj,'

Ilichez Félix, infanterie territoriale 137.

Jarossay Léon, infanterie territoriale 37.

Goepfer Louis, infanterie territoriale 37.

Guinier Valenlin, mfanlerie territoriale 37.

Disnt Clément, infanterie territoriale 37.

Girard Louis, infanterie territoriale 37.

Leduc Henry-Constant, infanterie territoriale aj.

Pottier Eugène, infanterie lerriloriale 37.

Gallet Léon, infanterie lerriloriale 37.

Lamy Louis, formation inionnuc.

Trocherie Jules, infanterie territoriale 37. J

Carton Elic-T.-René, infanterie territoriale 37.

Lallemand Alphonse, infanterie territoriale 37.

Caby Henri, formation inconnue.

OLlivier Basile, infanterie territoriale 37.

Carreau Armand, infanterie territoriale 37".

Vourry Henri, infanteiie territoriale 37.

Pouplier Alexandre, infanterie territoriale 37",

Chauchroux Alphonse, infanterie territoriale 37.

Leooenil Adolphe, infanterie territoriale 137.

Godard Adolphe, infanterie territoriale 137.

Speckatadt François, infanterie territoriale aj.

Gruau Louis, infanterie territoriale 37.

Crame A me Lté, infanterie territoriale 37.

Deux tombes contenant deux soldats : un du Tq-* el un aujtre
du 137* infanterie territoriale. Formation et identité Re-
connue».

Deuape Paul-Eugène, commandant, infanterie territor. sp.

été à même de rétablir qu'un nombre de blessé» bj,cn in/érieur
à celui traité par les ambulances de l'armée allemande, les-
quelles accomplissent des prodiges pour La protection et la
guérison de leurs soldats, la race française passe par dt
dures épreuves. Celle lutte meurtrière abiorb* toui lot
sujets masculins depuis l'adolescence jusqu'à ls cinquantaine;
el. avsrjt la guerre déjà, la population française n'augmen^lt
pss ; c'est pourquoi le chapitre, de la natalité semble donner
lieu à plus de souci» en France que partout ailleurs. »

QUELQUES DÉTAILS SUR L'ATTENTAT CONTRE
KARLSRUHE.

On donna ermoTû les dé'.;ULe suivants sur l'aUenUU de*
•iyiôfts fronçai» contre Karlaruii* :

Les bombes lancées se distinguent par leurs petitee di-
mensions et par leur grande force exploslT». Elle» étaient
munies d'un détonateur agencé de telle soi le qu'elles
faisaient explosion au premier contact, sans axoif bfkfoin de
pénétrer tout d'abord dan» le sol.

Ce n'étaient donc pas des bombes s effet destructifs, mais
bien des projectils destiné» i'Cer de» personne*.

On a fait éclater plus tard des projectiles qui navalmt
pas fait explosion. Pendant cette opération, On a cpnsjiU
qu'ils étafent remplis ds matières émettant des gis aj-
phyxlsnts. La région du château grand-duoal a aussi éU
Atteints par des bombes. La reine ds SucsU, qui était l'hôte
du château et qui était alitée, dut s'habiller en tout* hita et
fut transporté* dana la cayf ayee tes petits prinç*» suédola.
La grande-duohesss douairière et là couple grand-duoal m
trouvaient à l'église où il* assistaient à une fit* des m Liston*.
Grâce à l'intervention énergique du grand-duo, une paniqnt
fut évitée et ls cuits continus, tandis qua les bombes «
posaient et que les canon» antiaérien* tonnaien,L. Alors qui
la danger n'avait pas encore disparu, la pande-duchaaM
quitta l'église pour s'occuper des blessés.

La prouesse du a DEUTSCHLAND »

Le conimandant du a De,uis>ch\aiid d, le capitaine KoenJf,
a rédigé un rapport sur la première courte transatlantique
de son paquebot aous-niarin.

L* « Deutsçhiand u, après avoir mouilU dla! Jou.r» pr*t
d'Helgoland, est,parti le ai juin et pana pa/ U canal a> 1*
Mancltf. Dans la nuit du quatrième jour U plongea à oans*
du temps brumeux et reita toutt la nuit au fond du canal.
L* lendemain il repartit pour l'Océan, qu'il traversa sans
incident et sans dévier d* la routa prévu*. Jusqu'aux Il«a
Açores il na Ht qu* i5o kilomètres sou» mer. Lê uoyags «***
de caractère purement 'commercial. Le sous-msrin a porti
des matières colorantes et des produits pharmaceutique» est
Amérique, ou il prendra à bord une aulr* cargaison. Si les
Anglsis n attaquent pas la bateau à l'intérieur de la ton* ds>
I kilomètres, zone territoriale des Etats-Uni», la royaga rfa
retour na présentera aucun danger. Un* telle attaque cons-
tituerait cependant uns grava violation de la neutrsjlti
américaine. L'Amérique étant plu* puissant* q~ua la pqtiK)
Grèce, on réfléchira sans doute uxt peu 1 L* 1 DtoiicMajyî 1
est un paquebot non armé, un navire marchand, rien ds
plus.

Tandis que les peuple» civilisés du oiond* entier salues»!
Cctt* prouesse comme un merveilleux progrès d* la t*ch>
nique et da la science allemande», lea Journaux anglais et
français n* peuvent cacher leur mauvais* humeur. \!m
cett* halna na suffisant pas à faire disparatU* U risiitat,
bien désngréable à l'Entent*, le» Journaux cités roudralant
faire croire que U ■ Deuttchlan4 » est un navît» de gu*i7«l
Ils na reculent d'ailleurs pas darant la plr* chantasji à
l'égard de l'Amérique : ainsi la gouvernem*nt canadien as»>

(SoWafs fnJiumés ou cimetière .J

Delfocie Emile, capitaine, infanterie territoriale 1Ï7,
Vrand Jule», formation inconnue.

SAINT-MARTIN (Nord).

(Soldats inhumé» à la Chapelle.)

Gaudce Albert, infapterie territoriale 36 ou 3j.
de Boustal Pierre, infanterie territoriale sB qu s^,
Mabon Edouard, infanterie territoriale a6 ou 37.
Rcger Jui*», infanterie territoriale afi ou 37.
Cochin Louis, infanterie territoriale 26 ou 37.
Cosnisu Hippolyte, iofanterie territoriale a6 ou ï^,
Msucuil Paul, infanterie territorial* afi ou 37.
Vayssçl Jean, infanterie territoriale 3(3 ou _3j,
Lepenay Léou, infanterie territoriale au ou aj.
Hemery Léon, infanterie territoriale 38 ou ij.

SOMMAING (Nor(i).
Rout*iroy Auguste, infanterie territorial» a6 ou iS.
Deux tombes contenant deux toldak» dp s6' ou d« xf/ d'iij.
fanlerie territoriale. Identité inconnue,.

{3AUJJSQW «ferdj.

Mabeux Eme^t, infaqLeru territoriale ai.
Lalgneau Joseph, infanterie territoriale 36.

uwrar Qbitsu.

Bananier Julien, infanterie territoriale Ï71.

Bardet Cj^mentrThéophile, infanterie Lerriloriale tj.

Beilangier Juljen, infanterie terrtorjale 37.

Bernard Eugène, officier, infanterie territorial» j^.

Charticr Eugène, infanterie territoriale 37.

Dailliez Polycarpe, infanterie territoriale a8.

Dubarbier Ferdinand, infanterie territorial» aj,

Girard Loui», infanterie territoriale 37.

Gohon Jules, intanterie Uurntoriale 37. *

Hug*r Eugène, infanterie tenàtoriale 37.

Jouenne Charles, Infanterie territoriale 37.

Lajaud Pjiul, ipfmteric J*.çritOîiah! ^5.

Lecomp.t* Rfnifa, in^nfed* fcts*ri.toxjaje yj,

Maich» Loui», infanterie territoriale 37.

Main* HippoijjLte, infaiiLerie territorial* aj.

Mull*r Robeirt, infanteiie territoriale vj.

Papillon ■Emsjtt, infanterie territoriale a*..

Papillon Jules, infanterie territoriale 37.

Plonseau Jules, infanterl» territoriale 17.

Sauvage Gustave, infanterie territoriale 37.

uAe to.mJw »U.J*ee à dwit* jjp la roj4P d'iffïjl à Ayeines-le-

3*5, à Aqo m^lre» du pas.»agc du cl>ftrnjn de ttf. Uentllj

et form.a,tion inconnue/.
Uftp Ujmj^e «itu^e rftuj* d'Jirxujf et ViUari-_en Cauctia, à 4od

mètre» de la chapelle. Identité et forrjna.Uop jnconpuei.

rait menacé de auipendre l'imoortalion de niciçj, ti ls

t tyuj&çhlQftd » emportait n'importe quelle qu»ntilé de ci
métal, jfo,, etc. Comme échantillon do cett* colère jnipu»
santé, citons un article de M. Jean Herbettf qui dj( en subs-
tance :

L* XW-mQriQ de PfliUmore, cqmnie cebjj J, Carun.
gine, Vt diflC bien un navire de guerre auquel II est
iniuffisant d'appliquer 1» traitement da la CcnrenUon ds
Isa. Haye, car rien n'empéch» c* sous-marin d'attendr» ua

Eaquebot ou un navire d* guerre ennemi remarqué dix»
1 port où 11 reçut l'hospitalité et d» l'attaquer à m sortit
s'il s'éloigna. S'il s'éloigna réellement, rien n'tmplchtnit
auUl rtuUiuxe maut le délai de trou moi» en changeant it

L'iminuAtiqn qu* c* pj*qu*Uot iou»-ttUU-in pourraU 00»
ler un nav iru d* guerxe onj^iauj cru frar-v nii *#t pltfl riJicuU
3U# ftViid* l Qmn> à la dernier» aX&rm*tlpq de Htft*!*,
noua 'lui nipondon/ qu'il a archiraison I L# a D(uliuhk>d *.
(ara en effet tout ton pojiUde pour revenir et pour r^jabllr,
avec son a frèr» » J> « &cfipaea », et les auire» paquthaU
KW'IMUrina ep construction, les rela,Uùu# coipinjrclilei
•ntr* la» Bta.U-Uniâ «t 1'AJJ^inagn*,- jD*Vi U$ Amit*^
sont tris GQnAfinJf que U courrier posjfoj n* soit plus txpott
• i kjtf&Vit de* /tftjjliU/. L* , Oiientd fty Cenapr », ce ijin- j
W# d» t* flagrant» vv-nalion de» droiU de» N»uUï|, dljpa-
raJtra. Quant à r*^»*rUqn que 1» paquebot soui-mjriri non
V»*' Hrait uxt ns,vlre dai guerre, nous reproduisons ||mr>lt-
msmt un» dépéoh» de l'Ageoc* Reutar :

Washinato*, 11 juilW 1ÎH.
' La d»pau-Um»njl de* finances de* Etats-Uni» fit part H
dép*rt*m«nl des affaire» sitérieure», qu» ls » DlutKblarid »
<*i an nsvlra d* transport non armé, lequel, tan» modifie»-
tio» ejiMutlaJi» d» « wntTtruclaen, ponrxsJt pas «rt
atillss pour l'aiUqu».

ÉCHOS D'ANGLETERRE

h* question lrlandaisa.
Lundi damier, M. Asquith a fait à la Chambre dos Com-
mune» un» déclaration sur 1» « règlement ■ de 1» que>li°n
irisndals*. D'après un télégramme officieux, il « dit :

« U. lAayMvxfp i'jm rendu cooijjU qu'un rérlatiitii! «sa
»jwhl* »ur U baas do l'apjilicauon inunidiai» du Iloma H"'*
l'exclusion d«» sur co.uléa d» rui»tor. Le Parlement IrM"1
sariii composé d*s député» irlandais actuel» au Parlera»* «"'*
U» à U eour d*app«l d» Dublin aéraient nomma» Vu u

fouvsrnsmenl «lécutlf impérisd. ■

M. Asquith propos* qu» 1» Home Bubj ainsi défini K>il
iwlapir*^ qu'U p'sdt foro* d* loi qu» pour la durëL' i ■
gui-.-r» .«t doux* mois a pré».

Plu»loin, H. Asquith ajout* :

«J» sut» corta> qu» mux qui aeront associé» »u éouver^T
ruont d» l'Irlande n'earaioront paa d entraver, en quoi que ce • >>
la» autorités impériales dana la pouriuits d» 1» guarra _

■ Si, douas mol» après la guerre, 1» parlaraant n'ava't P
•ncox» réussi t établir un» form» pM-msAcnl» d» Kauvem"''
ssi Irlani», la» pouvoir» du gouvernement prori»olr'
et r.-.'ui pfj ijb ordr» eo ConaeD, pour la p#rlod» jug4» Ilû
PV 1» parlement. »

L» nouveau projet sera déposé la semaine prochain"-

Nouvelle» nomination».
I* Londres communique le» nominal'001

du

Un» dépêcha
ssslrante» :

Lord Cunsost, ancien vice-roi des Inds», meipb1*
ftsmHé d» l'wpar*, U. Uonlagu minUtr» de» m^00*'
U. àt*e-Kl*nosi Wûod chaacailcr du duoiié d* Lancaster «
n*:rétflir« fmaiioUr à la trésorerie, M. Tannant s- " *
pour l'Koo**».