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13 Août irr«

La « Gazette » continue à s'acquitter d'un triste deooir qu'elle s'est proposé d'accomplir. Il s'agit de la publication d'une liste de soldats français morts et
inhumés derrière le front allemand. Nous donnons, aussi précises que possible, les informations qui ont pu être recueillies avec l'aide des autorités militaires et cioiles. Là oû
il ne nous est pas possible de donner les noms des soldats enterrés, nous précisons tous les détails dont nous disposons : régiment, matricule, etc. Nous ferons remarquer qu'il
ne nous est pas possible de donner aucun renseignement supplémentaire.

LISTE N" 13 DE SOLDATS FRANÇAIS INHUMÉS DERRIÈRE LE FRONT ALLEMAND

HARTMANNSWEILERKOPF.

(Suite.)

Bertrand Marcel, classe igi3, matricule a.iag, Seine, I* bu-
reau, formation n'ayant pu être établie.

Lechenct Camille, classe 1914, matricule 601, Langre», for-
mation n'oyant pu être établie.

Cortheleu Charles, classe igii, matricule i,aa5, Epinal, for-
mation n'ayant pu être établie.

Chevrier Eugino, clause 191a, matricule 1,338, Tourges,
formation n'ayant pu être établie.

Dubois Jean, classe *joo4, matricule i,o44, Autun, for- (
mation n'ayant pu être établie. <

Bubose Louis, classe 1904, L. M. 3aS, Seine, û" bureau,
formation n'ayant pu être établie.

Boisseré Maurice, classe 191a, Seine, 45g, a* bureau, for~_
mation n'ayant pu être établie.

Bouillicr André, classe igi3, Sciue, 3* bureau, a,874, for-
mation n'ayant pu être établie.

Duchéne Emile, classe 1908, matricule afifl, Epinal, for-
mation n'ayant pu être établie.

Boyer Louis, classe igi5, maliicule 3,i6a, Seine, 3* bureau,
formation n'ayant pu être établie.

Cappilou Sylvain, classe 191a, matricule trfSt, Bourges,
formation n'ayant pu être établie.

Savigne Claude,'classe 1911, matricule 1,468, Autun, for-
mation» n'ayant pu être établie.

Bourrou Alphonse, classe 1911, matricule 887, Bourge», for-
mation n'ayant pu être établie.

Boudriot André, classe 1911, matricule i,3a7, Besançon,
formation n'ayant pu être établie.

Une tombe contenant un soldat, formation et identité in-
connues.

Barrailler Robert, classe igi3, matricule 606, Seine, a* bu-
reau, formation n'ayant pu être établie.

Cole Lucien, classe igi3, matricule a,i84, Epinal", forma-
tion n'ayant pu être établie.

Honot Henri, classe igi3, matricule 900, Epinal, formation
n'ayant pu être établie.

Bire Lucien, clas 9 1910, matricule 5,iiï, Seine, 3* bureau,
formation n'ayant pu être établie.

Une tombe contenant un soldat, formation et identité in-
connue!.

Joseph Simon, classe 190g, matricule 5oi, Besançon, forma-
tion n'ayant pu être établie.

HuloL Marie, lieutenant, Versailles, infanterie i5a, compa-
gnie 9.

Ravîart Edouard, classe 1909, matricule 6flr, Mézières, for-
mation n'ayant pu être établie.

Richard Jean, classe igo5, matricule 54, Rhône-Sud, for-
1 motion n'ayant pu être établie.

Jacud Léon, classe igo3, matricule 730, Epinal, formation
n'ayant pu être établie.

Graloloup Joseph, classe 1910, matricule i,a8a, Rhône-Sud,
formation n'ayant pu être établie.

la mé-me région. Dans la région de Fleury et dan* le* secteur»
du Chapitre et du Clienois, la lutte d'artillerie a continue sans
action d'infanterie.

La guerre aérienne : Dans la nuy" du 5 au 6 août, noa escadril-
les ont lance quarante, obus sur la région do Combles, quatre-
vingt-quatre siff la gjro de Noyon, trente but celles de Menay
et du bedan, quarante sur la gare de Conflans, soiiant» sur la
gare do McU-Sablon cl sur les ateliers du ciiemin de fer,
uuaranle sur les établissements militaires de Rombach (Nord de
nietz). Plusieurs de ces cscadrdles, ont effecluè deux ■ortie»
consécutives , une d'entre elles n'a pas effectué moins de sept
sorties au cours de la mal. Sur le front de la Somme deux ballons
captifs allemands ont ètû mcendiè» par nos avions. Un avion
allemand a lancé quatre bonfbcs sur Baccarat : pas de perles,
di-gaLs insignifiants

Pans, G août 19W, soir.

Sur la rive droite de la Meuse, les Allemands ont bombardé
av ec violence à partir de 17 heures I ouvrage da Thiaumont, nui
positions de Fleury, du bois du Chapitre et du Chenois. Aucun»
attaqua d'infanterie n'a eu lieu dans la journée. Canonnade uiter-
niillenle sur le reste do front *

La fjuerre aérienne ; Ce malin, un de nos pilotes a abattu suc-
cessivement deun avions ennemis dans la région de Verdun.
L'un des deux csl tombe dans les lignes françaises ; le second,
entre les tranchées allemandes et les noire». Dans la même
4jwUnéc, a la suite d'un combat avec un de nos avions, un autre
appareil allemand a été contraint d'atterrir dans noa lignes à
Moycnville (Nord ulisirécs), les deux aviateurs ennemis ont
lïttl faits prisonniers. L'appareil, d'un module récent, est intact.

Pans, 7 août 1916, 3 heures.
■ j Au Nord de la Somme et dans la région de Chaulncs, lutte
intense des deux artilleries. Sur la rive droite de la Meuse, après
une préparation d'arlillcric, les Allemands ont lancé une attaque
sur l'ouvrage de Tina uni 0111. Arrêté par nos tirs de barrage
l'ennemi n'a pu déboucher ei a été rejeté dans ses tranchées de
départ. Dans lu bois de Vaux-Chapitre, l'action offensive que
Taisait présager le violent bombardement dirigé hier par l'ennemi
sur cette région a eu lieu Vers -19 h 30 Elle a été' brisée par nos
Urs d'artillerie et nos feux de mitrailleuses et s complètement
échoué Nuit calme,sur te reste du front.

La guerre atrtenne : Sur le front de la Somme, notre aviation
a livré dans la journée dbier de nombreux combats ; trois avions
allemands ont ete abattus : l'un prés do Roiglise (Sud-Est de
floye), le second vers Omiecourt (Sud-Est do Chaumes), le
troisième au Nord de Nesle. Trois autres appareils ennemis,
sérieusement touchés, on! été forcés d atterrir dans leurs lignes.
Enfin, deux ballons captif* on! été détruits par nos avions. Dans
la nuit du 0 au 7 nos escadrilles ont effectué les bombardements
suivants : vingt obus, sur la gare de Metz-Sahlon; trente sur la
gare de Thionville, vingl-cinq sur les usines de Rombach (Nord
de Metz) et douze sur des bivouacs prù» d'Etain.

BULLETINS OFFICIELS ANGLAIS

(Fronl occidental.)

Londres, 5 août 1910, 12 h. et 10 h. soir.
La nuit dernière, au Nord de Poziéres, une attaque locale à
laquelle oui participé les troupes ausli aheunes et celles d« la
nouvelle armée a complètement réussi. La position principale ds
deuxième ligne allemande a Cté' caplurée sur un front de plus de
2,000 métrés et plusieurs centaines de prisonniers sont restés
entre nos mains Les conlre-atlaque» répétées de l'ennemi dirigées
contre leurs positions enlevées par nous ont Loules élô repoustées
avec de giosses pertes puer lui A part quelque acUvité ds mine»
prés de Soudiez et de Loos, d n'eel rien survenu d'important sur
le reste du front britannique.

Par suite de notre nouvelle avance signalée ce matin, noua
avons, au cours des deux derniers jours, porté notre ligue de
quatre cents à six cents métrés en avant au nord et a l'Ouest de
Pozléres aur un front d'environ trois anille mètres. Le» troupe»
australiennes et celles des co-ntés de Rmi, Susse*, el Surrey onl
pria part a ces opérations cl consolidé lei positions conquises
en dépit dea violents feux d'arliUerio particulièrement intense»
au Nord do la route Paziéjros-lïapaunje. Notre artillerie » prie
sou» son feu "les localités de CourccluLLe et de Miraumout,
provoquant dans ce* localités de tories explosions. D« emplace-
ment» de ballenc cl trois dépôts de munitions ont été détruits.

Pstillot Marcel, classe 1913, matricule 1,069, Lungre», for-
mation n'ayant pu cire établie.
Poirot Femnnd, classe igii, matricule 957, BeJfort, fonnav

tion n'ayant pu être établie.
BoiHy Georges, classe 1911, matricule 4, Besançon, forma-
tion n'ayant pu Être établie.

Chardon Robert, classe igi5, matricule 164, Langres, for-
mation n'ayant pu cire établie.

Pome Léon, classe igii, matricule 1,38a, Belfort, formation
n'ayant pu être établie.

Boulery Jean,- classe igi5, matricule 5,i3i, Seine, 3* bureau,
formation n'ayant pu être établie,

Choley Fernand, classe ioo5, matricule Vesoul, forma-
tion n'ayant pu être établie.

Aubert Pierre, classe igii, matricule i,oa8, Belfort, forma-
tion n'ayant pu être établie.

Lcblond Charles, classe 1908, matricule, a,roi, Epinal, for-
mation n'ayant pu être étahlie.

Chnrnay Paul, classe 1907, matricule a33, Bourg, forma-
tion n'ayant pu être établie.

Mcsuse Edouard, classe 1314, matricule 1,628, Riom, for-
mation n'ayant pu Cire établie.

Herzog Camille, classe 19r3, matricule i,i63, Langres, for-
mation n'ayant pu être établie.

Thomas Joseph, classe 190g, matricule io3, Langrea, for-
mation n'ayant pu Cire établie.

Bertrand Simon, classe 1913, ^matricule i,o4a, Perpignan,
formation n'ayant pu èlce établie. ,

Bonhifïbct Claude, classe 191s, matricule 8, Aulun, forma-
tion n'ayant pu être établie.

Roussel Henri, classe rgo8, matricule 938, Vesoul, forma-
lion n'ayant pu être établie.

Carligny Aimable, classe igri, matricule 434r"Langrc», for-
mation n'ayant pu être établie.

Jaquel Léon, classe 1903,' matricule 73g, Epinal, formation
n'ayant pu être établie.

Ferraudon Frédéric, classe loioy matricule i,3g8, Guéret,
formation n'ayant pu être établie.

Hurlault Jean, clasje 1908, matricule 720, Bourgca, forma-
tion n'ayant pu être établie.

Jobert Paul, classe 1908, matricule 8o3, Langrea, formation
n'ayant pu être établie.

Aubertin Albert, classe 1908, matricule 2,071, Epinal, for-
mation n'ayant pu être établis.

Coquillot Jean, classe igi5, matricule 461, Aulun, forma-
l| tion n'ayant pu être établie.

Burg François, officier (a3 janvier 1869), Tarbei, forma-
tion n'ayant pu être établie. »

Rolopiori Marcel, classe igi5, matricule: 1,048, Langrea,
formation n'ayant pu être établie.

Nardin Charles, classe 1907, matricule in, Belfort, forma-
tion n'ayant pu être établie. %

Buchlier Joseph, classe 1908, matricule 387, Epinal, forma-
tion n'ayant pu être établie.

L'ennemi a fail^tinc tentative pour s'emparer d'un cratère aux
environs de Souciiez, mais a été repoussé s. coup» de grenades.
A Booge et Saint-Eloi, la lutte d'artillerie » é-té active , l'ennemi
a fait exploser une mine et n'a tenté aucune attaque. Les avions
ennemis ont montré peu d'activité et huit d'entre eux ont AU
dispersé» par trois des nôtres.

Londres, S août 1916, 12 a 40 et 3 h. 30 soir.
L'artillerie ennemie, qui s'est montrée active «u cour» da la
nuit, a bombardé différents secteurs de notre fronl ot en arrière
de notre ligne entre l'Ancre et la Somme. Nous avons accentué
notre progression dans le bois des Foureaux. An Nord-Est d'Arra»,
l'ennemi, apparemment inquiété par une reconnaissance, a
déclaaché un violent bombardement qui s cal poursuivi pendant
quinze minutes. Pas) d'autres modifications i signaler dans la
situation.

L'onnemi a attaqué à deux reprises ce matin de bonne heure
le» positions conquises par nous au Nord-Ouest de Ponéres.
Dans uns de ses attaques, il a lait usage de liquides enflammé»
et a ainsi réussi à nous faire reculer un instant dans une dea
tranchées que nos avons conquises. Nous avonà ultérieurement
regagné, sauf une quarantaine de mètres, tout le terrain ainsi
perdu. La deuxième attaque allemande a été repousses avec
portée pour l'assaillant. Nous avons progresse cet après-midi
dans le» tranchées à l'Est de Poziùres ver» MarLinpuich. Aujour-
d'hui, grande activité de J'artillerie près de Carency et do Loos.
Au Sud do Saint-Eloi, nous avons dirigé un coup de main sur
les tranchées de l'ennemi à qui nous avons infligé dea portes.
Le temps, qui est devenu plus favorable, à permis a notre
artilleno d'exécuter d'heureuses" opéraLiong avec noire aviation.
Nous avons détruit plusieurs emplacements-do batterie*.

Londres, 7 août 1916, midi.
La situation demeure sans changement. Le bombardement
réciproque se poursuit entre l'Ancre et la Somme, sur le»
premières lignes, ainsi que sur le» lignes de soutien. L'ennemi
a prononcé diverses contre-attaque» è l'Est de Pozières. Elles
ont toutes été repoussées avec pertes pour l'assaillant. Nous
conservons le terrain conquis hier. Noua avona exécuté la nuit
derniers un coup de main heureux contre les tranchées ennemies
a l'Est de Neuville-Seint-Vaast. Le» Allemands en ont tenté un
contre noa tranchées au Sud-Est du bois Grenier, ils n'ont pu
atteindre nos ligna» et ont été repoussés avec pertes.

RÊVE ET RÉALITÉ

On nous écrit :

Voilà deux am que sévit en Europe une guerre dont 1a
fin semble encore lointaine, grâce à l'entêtement des gou-
vernants actuels des Alliés, qui refusent de reconnaître la
langage pourtant clair des faits. Pour retarder l'échéance
de leur échec inévitable, ils trompent leurs peuples sur la
véritable situation politique et militaire, en leur faisant pré-
senter par leur presse des mirages, destinés a les faire per»
lister dans l'épreuve aussi inutile que nicurtrièra. Et pour-
tant ces mirage» s'envolent les uns après le» auties : l'épuise-
ment économique et financier dea Puissance» Centrales,
l'insuffisance progressive de leur réserves en hommes, la
.disetle et le manque de matières premières en Allemagne
et en Autriche par suite du blocus. En face de l'épuisement
de se» propres forces, on engage le peuple fiançais à fonder
ses espoirs sur des phrases retentissantes! Comme si la
marche implacable des événements pouvait être airêlée ou
changée par ces éternelles tirades de journaliste».

Pour éclairer le peuple français sur la valeur réelle des.
mots d'cnlie que lui font servir allernatnemenl ses gouver-
nants, il Buffit de récapituler les reves successifs qu'on a
foimés en France depuis le commencement de la guerre, eu
leur oppovml la n'Mlib if.-s fmU CVsl et q.i<- iu>n iliYmi
fairel

Gaydier Jean, classe rgi4, matricule i,5o3, dormont-Fer-
rand, formation n'ayant pu être établie.

Chevillât Prosper, classe iqi5, matricule i,a35, Autun, for-
mation n'Qysnt pu être établie.

Durnont Charles, clasec igo5, matricule 858, Vesoul, forma-
tion n'ayant pu être établie.

Trois tombes contenant trois soldats, formation et identiU
inconnues.

Chaput Stéphane, classe 1910, matricule 1,069, Biom, fo*>
mation n'ayant pu être établie.

Jaillet Joseph, cbsse 1902, matricule 3,330, Seine, tT bss-
roau, formation n'ayant pu être établie. "

Bounrd Charles, classe ioi5, matricule Belfort, forma-
tion n'ayant pu être établie.

Gaulard Maximilien, classe inid, matricule 378, Veecml,
formation n'ayant pu être établie.

Gollerand Jean, classa 1911, matricule gir, Bélier, forma-
tion n'ayant pu être établie.

Robert Edouard, classe 1010, matricule 33, Besançon, fo»>
mntion n'ayant pu èlre établi*.

Richard Paul, classe 10,16, matricule 629, Mende, formatioa
n'ayant pu être établie.

Tardivon M,irie, classe ino3, matricule 1,107, Semai a* bu-
reau, formation n'ayant pu être établie.

Ange» Pierre, classe iqi5, matricule 808, Lanly (Marne),
formation n'ayant pu être établie.

Abureau^Armand, classe 1910, matricule 1,397, D'Jon, for-
mation n'ayant pu être établie.

Fougereux Jean, classe 1914, matricule 1,435, Clermont-
Ferrand, formation n'ayant pu être établie.

Bouvet Charles, classe iqo5, matricule /179, Maçon, forma-
tion n'nyant pu être établie.

Bonnard Charles, classe 1916, matricule 51 , Belfort, for-
mation n'ayant pu être établie.

Héritier Jean, classe 1911, matricule 773, Rhône-Nord",
formation n'ayant pu être établie. • .

Condau Louis, sous-lieutenant, classe 1911, matricule 814,
Pau, formation n'ayant pu être établie.

Deux tombes contenant deux soldats, formation et identité
inconnuca.

Certain Eugène, classe 1911, matricule 4,379, Seine, 3" bu-
. reau, formation n'ayant pu être établie.

Bernard Auguste, classe 1906, matricule 3ai, Chambéry,
formation n'ayant pu être établie.

La pin ire Victor, classe *-oo4i~ matricule 5o8, Pau, formatioat
n'ayant pu être établie,

Duchéne Emile, classe 190S, matricule a68, Epinal, forma-
tion n'ayant pu être établie.

Brugèrsi Roger, classe igi5, matricule 1)399, Montbrîaon,
formation ifayant pu être établie.

Bovinet Auguste, classe igi5, matricule i3, Langres, forma-
tion n'ayant pu être établie.

Brun François, classe 191&, matricule 3,ifi(, Seine, 3* bu-
reau, formation n'ayant pu être établie.

1* Le Rtve : Les armées française et anglaise franchissant
le- Rhin, occupant le* centre* industriels allemands ot for-
çant ainsi l'Allemagne à se soumettre aux condition» de paix
des Allié».

La Réalité ; Les armées française ot anglaise sont battues
dans plusieurs grande* batailles sur le» frontières et repooa-
■àee a l'intérieur do la France. L'armée allemande occupe, est
entier ou en partie, dix départements fiançai», qui renfer-
ment lea plus importante» industrie*. A part un petit ooia
de la Haute-AIaace, aucun soldat français ou anglais n» st)
trouve sur territoire allemand, 1 l'exception de» 3fi5,ooo pri-
sonniers de guerre français et des 3i,ooo prisonnier» anglais,

2' Le Rêvt : Le* armées du Tsar envahissant PAlleniagn»
sur s» frontière d» l'Est, marchant u à grands pa» s sur
Berlin, et éorasant, avec la puissance irréaiatibl» d'un
« rouleau compresseur » la résistance des armées allemande».

La Réalité : Le» armées russe» sont baLlue» dan» plu-
sieurs sanglante» bataille* sur les .confins des deux Empire»,
refoulée* à six cents kilomètres à l'intérieur d» la Russie «t
immobilisées depuis un an devant la barrière d'hommes «t
de fortification g de* armée» allemande* et autrichienne»,
malgré leurs récente» tentative» de percer ce rempart d» fer,
qui ne leur ont valu que des succès partiels et un gain Am
terrain qui n'a rien de décisif.

3" Le Rêvt : GrAce a l'entre» en guerr» d» l'Itali», k
1 soeur latine», on était sûr de voir pencher la balane» dhe
coté dea Allie», dont la victoire finale serait ainsi hâté».

La Réalité : Après une année de guerre, l'armé» Italienn*
n'a remporté que des avantage* locaux et n'a atteint aucun
d* se» -but* décisifi ; le* troupe» autrichienne* ont, par
contre, repoussé le* envahisseurs par un» offensive inatteav
due et porté la jruerr» en t^rritoir» italien.

4* Lë Rêve : L'expédition de» Dardanelles, entrepris» par
le» armées et flotte» anglaise* et français» combinées, devait
ouvrir le* Détroits au commerce et aux navires de guerre d»
la Russie et anéantir la Turquie par la 'ï [i'» dé Constan-
tinopl», en engageant le» Etata balkanique* k s» ranger dm
côté de* Alliés. Le cercle de fer se fermerait ainai autour l«s
Puissances Centrale*.

La Réalité : Retrait» de» armées français» et anglais» <J»
Gallipoli après avoir subi de» pertes inouïe» ; abandon du
projet d» marcher sur Constantinople, et occupation d»
Saloniquo, où d'importante* force» alliées sont immabiliaée»
depuis de* mois. Adhésion d» la Bulgari» au bloc central,
neutralité inébranlable de la Grèc», malgré toute» lw me-
nace* et coupa de force des Allié». Les Puiiiance» central»»,
occupant la Serbie et le Monténégro, s'ouvrent la route d»
l'Orient.

5' Le RÔve : Une armée anglaise, parti» dea Inde» «t mar-
chant sur Bagdad, doit se réunir avec un» armée russe trsy
versant la Perse, pour intercepter le» communication» da»
Puissances Centrale» avec l'Orient par la voie du chemin d»
fer de Bapdad.

La Rénliti : L'armée anglaise du général Townshend,
cernée i Kut-et-Amara par le» Turcs, se rend aprèa un siège
d» plusieurs mois. Les Russe», après avoir franchi 1*
Caucase, n'ont pu aborder le massif central d'Asie Mineur»
qui le» lépare de la ligne du Bagdad. Résultat : l'entrepria»
avorte après un début prétentieux.

0* L» Rtvê : La flotte anglaiie, deux foi» plu* puissant»
que celle de l'Allemagne — san» compter le* force* naval»»
de* autre* Alliés — no tarderait pas, disait-on, à dénicha»
bien vite « les rat* » de leurs « trou» ».

La fîi*iil('t^ ■ Le» * rat» s — c'c*t ainsi qu» M. Churchii
appela la marine allemand» I — arprè» avoir mordu la i-hair
de l'ennemi, en bombardant le» appui» maritime» anglai»,
ont fait une sortie et ont Infligé à la flotta anglais», dan»
la gronde batailla navale du Jutland, de» pertes au m oint
deux f-.is plus lourdes que celles de la flotte Allemande.

Mfgnard Jean-Baptiste, claie* 1914, matricul» 2,09a, nkxsm,
formation n'ayant pu êtr» établie.

Blanchetot Louis, claite 1916, matricule 1,970, Sein», 3* bu-
reau, formation n'ayant pu êtr» établi».

Blano Louis-Marius, classe 1911, matricul» 1,199, Beil»»,
formation n'ayant pu être établie.

Jaillet Joseph, cl»»*» 190», matricul» 3,3»»), Sain», f k*j>
reau, formation n'ayant pas étr» établi».

Souvag» Adrien, ofGcier, clast» 191/, ma tri oui» S, 1*4,
Rhône-Central, formation n'ayant pu Air» établi».

Quatre tombe» contenant quatr» soldat», formation «t Idan
tit» inconnue».

Billard Ferdinand, classe' 1914, matricut» t.0*1, Betn»,
3* bureau, formation n'ayant pu êtr» établi».

HOUTHULT (Belgique*.

Toussaint Oran, infanteri» 74, inhumé à l'éfil»».

Collha, infanteri» 74, inhumé à l'église.

Tirssenil, infanterie 90, inhumé k liéglia».

Lambotin Emile, chuseurs k cheval 8, inhumé à régll**,

Monzié» Daniel, infanterie 9A, oomp. 10, Inhumé à l'éfil»».

Une tombe contenant un soldat du 8 tirailleur, compagmia

19, identité inconnue.
Gingnard Charles, lnf. compagnie 3, inhumé à l'eadU»,
Thomas, infanterie territorial» 79, compagnie 4, MsmnJ

à l'église.

Biaise Raymond, chasseur d'Afrique, 3 h., inhumé k ''église.
Pleau Paul, infanteri» 37, inhumé k l'égli*».
a Barbe Elle, premier-lieutenant, infant. i5, inhumé eu milsm

du château.

" Ghesnel Pierra, infanteri» ~i, inhumé au milieu du chaacasx.

I* Forestier Vos, infant. 70, inhumé au milieu du château.
Bouget Tve», infanteri» 73, inhumé an milieu du chétean,
Favré Jean, infanterie 73, inhumé au milieu ehi cha^éan.
Une tombe contenant un zouave, forma tion et identHé in-
connue».

JONKT.RSHOVE fBeJçdqa»).

(Soldai» inhumé» au cirruitèr*.)

Prosper, formation n'ayant pu ttre établi».
Gazalet, infnnteria 9C.

Une fbase contenant deux soldat», formation et Identité In-
connu»*. .

Une tombe contenant un soldat, matricule 8,5o6, formation
et identité inconnuea.

Bruger» Auguste, matricul» i.çfli, formation n'ayant pn
être établie:

Bala Kamart, trntilfeur »énég«la4».

Magnu» Victor, Saunier, infanterie n5.

Msrkand, formation n'ayant pu «trr é'.abli*.

Truffy Léon, infanterie 37.

Une tombe contenant un soldat, formation et Identité ht-

connuam

Voilk 1» bilan de deux année d» guerre pour les Puis-
sance* Centrale* et leur» alliée. Qu« peut'-gn mettre d'autre
part, k l'actif de» Alliée.» \

L» recul d» 1 expiée allemand» de la Marne k l'Aura» est
proclasni comme- un» victoire importante par la» «Wi
fn rirai». Un» victoire ? Mai» al or» un* victoire sene l«ade
main.

L» blocus exercé par 1» flotte angle)»» contre l'Allemagne
et l'iniairception de son cenmarc» extérieur «et c«rtain»an»nts
un» gène, mai» on la support*. Dan» tou* le* p»y» baili-
gérant» lea u»in« tsevaillent surtout pour k» baaoin» de»
armée». L'exportation est fart diminué*, mèm» d»n» )•*
pays où elle n'est nullement gêné*. D'autre p»rt, cette géa»
d» l'Allemagn» a également ton bon coté : elle ohliya iën-
dustri» ai l'agricultur» allemand»» k subvenir attx besoin»
nationaux et réduit ainsi au minimum l'eiporUticei de»
capitaux, c'est-k-dir» rappauvriaaement auquel noua a*»t*-
ton» an Franco, par exemple •

La perte d'une partie de» colonie» allemandes, occupées
en c* momenUpar lea Anglai», Français et Japonala, n'aanej
qu'un» influence s«condair» aur 1» résultat final da k
guerri, qui te décidera en Europe*. *

C'est donc un biltn bien maigre pour le» Allié* comparé
k celui qu» noua venon» d» faire pour lea rMseaneea C*a-
tralee. Nou» n'avons pa» parlé de» fluctuation» peu împer-
tante* du front an Flandre, en Champagne et an Argonnav
quoique, somme tout», elle» soient plutât favorablM aux
Allemand». Mais ai noua fixons no» regard» sur le* hauteurs
du Verdun, nou» voyons la Jeune»»» français» s» sacrifier par
centaine» d» millier* dan» un» résistance héroïque, mai» ro-
fructueui». De**gens renseigné» ont évalué k 4oo,oo».> hom-
me» la» parte* française» dan* le* assaut* cootinual» contr»
la» position» allemandea. Réfléchissons k c* que veut dira en
einiTre I C*r «ont deux classe* entière* da l'armé» fi-ançeaW
engloutie* dan» l'enfer de Verdun ! Lee perte* allemand*»
sont lourde* aussi, mai» l'Allemagne le» supporte* plu* facile
ment puisque ton contingent annuel d» nouveaux aoldata
dépaii» aendblement le double d» celui Français. Plu» k
guerr» •• prolongera, plu» cett» différence s* fera »entir.

Dant ces condition» tout Français intelligent a 1» droit
et le devoir de sa demander, ai lea sacrifice» inouïs que sup-
porta la France, et surlouf la France, sont proportionné»
aux réaultat» qu'on pourrait encore attendre d» la lituahon
qu» nou» venon» de préciser. Qu'on n» s'y trompe pa» I On
ne vaincra pas l'Allemngn» par le» phrases crème» dont lea
discours ministériel» et la* journaux inondent 1» mond», L*
■ort de» arraet, favorable jutqu'icl aux armées allemandes,'
n'est paa près ds tourner contrs elle*. Celles-ci ne perdront,
k l'avenir, ni leur supériorité technique ni »urtout leur
Initiative ttratéglqu» I

Le* Angl»it n'ont cessé d» faire miroitar aux yeux des
Fronçai* le* million! d'hommes qu'il» tenaient en réserv»
pour entrer en action, naguère au printemps 1918, puis au
printemp» 1918. L'offensivs qu'il» ont fini par déclancher,
avec l'aide des Français toujours k la peine, n'a p»» réussi k
modifier la situation stratégique. Malgré le» énormes sacri-
fice» que coûta la tentative, fa percée d<» ffgne* allemande»
• échoué et il est peu probable qu'elle réussisse mieux de-
main.

Dans oc* condition», l'horizon apparaîtra pou aereln aux
Français clslrvoyant», de quelqu» côté qu'il» tournent leur»
regard*. Nou» lavons qu» beaucoup d'eutr» eux »e posent
l'angoluant» question, qui t» lit méin», m»]gre 1» oensure.
entr» le» ligne» de* journ»ux : Quand la France cessere-t-ell'1
d* sacrifier 1* sang de se* fil» pour dos Intérêt» étrangers I
de* illusion* fatales, alor» qu» son propr» IntérU, leeoln de U
oon*erv»tion de ht raoe frnnçuiie, lui commande impéri eu "i'
ment d'arrêter la carnage t

Ca n'eat pa» k nou» ds répondre k cette question d'un*
Importance suprême pour la France.
 
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