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1" Octobra lt)i«

LISTE N° 236 CONTENANT 950 NOMS

^Reproduction Btrictement interdite)
PRISONNIERS FAITS DANS l_ A RÉGION DE VERDUN

des noms des prisonniers de la région do Verdun parus jusqu'à ce iour (y compris les &,H7 noms mentionnés dans la récapitulation parue dana le N* 244 de la * Gazette n : 39,456

Us sans ta tSta ftipnp tMpni lus endrells ci se trouvent lus prisonniers dont les noms suivrai. — Lt Io'ji dm «oins publiés lusiimiiloirûHiil ss monlt HiMn 295,450.

Total des prisonniers français internés en Allemagne i 353,000.

CASSEL

(Suite.)

Hoj François, St-Menoux (Ailier), inf. 298.

©railla Jean, Beauges (Allier), serg., inf. 238.

4j)rlhac Baptiste, Rioussalat (Cantal), inf. 288.

Ouazaru F- ii Daoud, Alfou (Aigrie), UraulL 1.

Page Guillaume, Viarmes (S.-el-0), aerg., inf. 850.

Panet Albert, Febvm-Palfort (Pas-de-Ca>aiB), inf. 1CS.

Wrl» Henri, Paris, serg , inf. 24

Patay Jules, Roanne (Loire), inf. 2£>8.

Pnvy Edouard, Montnwmcy (S.-el-O.), inf. -850. *

fWtriaux Henri, Viviers (Ardennes), serg., inf. 5*7.

Perfn Pierre, St-Georges (Puy-de-Dûme), inf. 598.

Petitjean-JuJesy Si-Aubin <AWier), -cap., in/. 238.

Peritmaitrc Louis, St-Morainvillers (Oise), serg., inf. 350.

i^eyrot François, Grand-Ilniirg (Creuse), inf. 78.

Picot Louis, St-Aubin (Aube), cap., inf. 860.

Pfcquet François, Louvctot (Seine-Inf.), cap., inf. 155.

Pion Romain, St-Just (Loire), tnf. 'Î88.

Pizon Pierre, Ricros (Allier), int 298.

Ponthieux Maurice, Seraucourl ^Aisne), aerg., inf. 2S7.

Pradet Jules, Roanne (Loire), inf. -298.

Proux Emile, Lassalle (Charente), inf. 78,

Prusse! Manius, Pans, serg., MX 238.

Ouenneville Arthur, Poses [Eure;, inf 5.

Bamain Omar, Tîrfils (Algérie), Mraill. 1

■Régnier Adolphe, Beauval (Samme), inf. 350.

Richard Louis, Loudes (Hte-Loire), inf. 238.

Robin Alphonse, Mezachard (Vienne), serg., inf. 68.

Hoche Vital, St-Georges, (Cantal),, inf. 203.

Rocher Augustin, Firmmy .Loire), inf. 298.

Roche tenu Jean, La Rochelle (Charenle-Inf.), inf 146.

Rondet Léon, St-Hilaire (LeireV aerg, tnf. 298.

Rousse Ben Garra, Doufana (Algérie), tirai 11. 1.

fioutier Adolphe, Qmlen (Pas-de-Calais), fnf. T62.

Rozat Marcel, Angers (M -et-L.), serg., inf. "Wl.

Rucher Jean, Billon (Puy-de-D4roe), inf. 238.

Said Ben Ahmed, Gelfa (Algérie), cap., tiraill. 1.

Salab Ahmed, Khenchelat (Algérie), tiraill. \S

Semelle Victorin, Checy [Loiret), inf. 298.

Serrai Ali, Tablât (Algérie], tirailL 1.

Sliman Messaoud, Mechena (Algérie), tiraill L

Soufflet Louis, Origny (Aisne), inf. 287.

Soufflet Maurice, Origny (Aisne), inf. 267.

Se-ukal Abda41ah, Mostag&nem (Algérie), tiraill. 1.

Taillé Henri, St-Halaire (M -et-L.), inf. 78.

Terrenoire Claude, Arfeuilres (Allier), taf. "W6.

Terrenoire Jean, Isserpent (Ailier), inf. 298.

Tétrel Gaston, St-Nicolas (Scine-Inf.), «erg., inf. M.

Theuil Pierre, Cindré (Allier), cap., inf. 296.

Thollot Pierre, Belleville (Rhône), inf. 350.

Thomas D, Val-de-la-Haye (S.-Inf.), mar.-d.-log., cuir. 11.

Trwel Henri, Guiscard (Oise), inf. "850.

Enfla, vers le moii d'août igi5, quatrième maladie, qui
presque toujours entraîne avec elle la mort subite : la fail-
lite, le manque d'argent, banqueroute imminente. Cette
maladie semble avoir été celle sur laquelle le» Alliés ont
fondé leur plus sûre espérance ; de longs mois ils prêtèrent
l'oreille aux derniers raies de celle qu'ils croyaient expi-
rante. Pourtant, la mort ne vint pas ; aussi en fin de compta
ils se lassèrent, surtout lorsque des signes évidents prouvé-
rent qu'une certaine amélioration se faisait sentir dans
l'état généial de la maladie... En effet, en dépit de tous Isa
diagnostics, l'Allemagne n'est pas limite da faim maigri
qu'il soit incontestable qu'elle ait eu à subir de réelles pri-
vations. Mjiî voici que maintenant elle arriva à faire du
commerce mime avec des sous-niarini. Aussi, les docteurs
commencent déjà à déclarer que de cette maladie, clic peut
en guérir.

Le manqua d'hommes P — N'y comptons pas non plus,
déclarent encore les docteurs : nous avons été trompés;
l'Allemagne cachait des richesses que nous na soupçonnions
même pas Aussi, en dépit de tous les efforts adversaires,
partout elle combat sur nos propres territoires.' De cette
maladie, nous croyons maintenant qu'elle n'en fut jamais
atteinte.

Le manque de munitions } — Oh, n'en parlons plus I
Depuis les grands combats de Verdun, Isa moindres traces
de cette prétendue intirinité ont complètement disparu.

Reste la maladie sur laquelle les hommes de l'art médi-
cal n'osent encore se prononcer. Pourtant, il n'est pas rare
d'en entendre faire les réllexiona suivantes : Qui sait ? —
peut-être là encore nous sommes-nous fait illusion : las
banques allemandes sont toujours ouvertes, l'argent alle-
mand continue à avoir La même valeur qu'il y a un an ;
bien plus : à l'étranger, en Hollande par exemple, le mark,
qui eu janvier dernier était descendu jusqu'à 3g cents, est
depuis remonté de 43 à , Donc, certainement, cela prouva
que, ai ce n'est pas la giiènaon «empiète, tout au moins il y
a du mieux.

Et voilà qu'su moment où tout danger sérieux pour
l'existence de l'Allemagne semblait écarté, eurent lieu plu-
sieurs petites manifestations tumultueuses contre .la via
chère à Munich. Immédiatement, les docteurs se sont réunie
de nouveau et ont ausculté la malade ; après un silence gla-
cial un mot fut prononcé, mot terrible : cinquième maladie.
Son nom ? J'ose à peine ie prononcer.... a dévolution i a

Cloches, surinez toujours I »

Mais le jour viendra où le peuple français s'apercevra
tardivement que c'était sou propre deuil que les sinistres
sonneurs accompagnèrent de leur* carillons furieux et
trompeurs i

MKSURE DE KKPRÉSAILLE

Après avoir, par les procédés de violence qu'on sait,
substitué leur arbitraire au pouvoir légitima du gouverne-
ment neutre de la Grèce, les autorités anglaises viennent
d'arrêter contre tout dioU un sujet allemand, M. Hoffmann,
attaché commercial au consulat général allemand d'Athè-
nes, et lkml fait transpoiler à Malle. M. Hoffmann y est
retenu sous le prétexte qu'il est ancien officier allemand,
d'après les renseignements donnés par l'ambassade anglaise.

Par mesure de reprcsaille, deux sujets anglais habitant
la Fiance, occupée, le propriétaire John fiait, de Lys-Rou-
tai k, et l'architecte Hatrv. Faulkner, de Croix-Roubaix, ont
été transportés à Aathen (Aix-hi-Chopelle), et seront rete-
nus en Mlcmagne jusqu'à ce que la mesure arbitraire des
autorités anglaises soit rapportée et M. Hoffmann, arrêté au
mépris du droit des gens, remis en liberté.

Truffaux Marcel, Champigny (S.-el-O.), serg., lui Se.

Varin Léon, Darnetal (Seine-Inf.), serg., inf. 24.

Vannard Claude, Ambierle (Loue), tnf. -298.

Vassard Raymond, Soumont (Calvados), serg., inf. 24.

Watelct Henri, Paris, infanterie 350.

Vauquelin Maurice, St-Cyr -(Eure), serg., inf. 24.

Vennat Jean, Connes (Ailier), inf. 238.

Vidocoq P , -Graville-St-Hononne (S.-Inf ), serg.-four., inf. 24.

Vignunt Claude, La Pacaudiére (Loire), inf. £98.

Vincent Gabriel, Granges (Hte-Loire), inf. 298.

Vo'at Jules, Souvigny (Allier), caD , inf. 238.

Voldoire Etienne, Valcivières (Puy-de-Dôme), ca>p., inf. 238.

Vuillaunie Raymond, Reniôneville (M.-el-M.), serg., inf. I62.

Yaya Ben Mohamed, Oudjeda (Maroc), tiraill. 1.

Youyou Amokran, -Michèle t (Algérie), cap., tiraill. 1.

Zdèra Mourta, Maded (Algérie), tiraill. I.

Zehri Mohamed, Dar ben Semoud (Algérie), tiraill. 1.

-Zouaoui Mohamed, T-aka (Algérie), cap., tiraill. 1.

Lechelese Ben Ali, Ferka Bnion Aloum (Algérie), tiraill. 1.

MANNHEIM

(Suite.)

Raymond Maurice, Sl-Nicolas (Snc-lnféneure), inf.*155.

Samson .Maurice, Barbonne (Marne), inf. 155.

Sac Ernest, Taillancourt (Meuse), inf. 155.

Samson Valéry, St-Valéry-sur-Somme (Somme), inf. 155.

Thiriet Camille, Raon (Vosges), inf. 155.

Tripier Marcel, Pierry (Marne), inf. 155.

Tripet Lucien, Soissons (Aisne), sergent, inf. 155.

Troussettc Gaston, Noyon (Oise), sergent, inf. 155.

Théâtre René, Saulces-Monclin (Ardenncs), inf. 155,

Thierry Oscar, Pont-Ste-Maxence (Oise), inf. 155.

Taubez Arthur, Humes (Pas-de-Calais), inf. 155.

Tanneur Emile, Reims (Marne), inf. 155.

Tourbier Léon, Pans, infanterie 155.

Troudet Louis, Bubry (Morbihan), inf. 155.

Tjreun Pierre, Plomeur (Finistère), inf 156.

Vieillerobe Auguste, Piré (Ille-et-Vilaine), inf. 154.

Vincent Alfred, Lussac (Hte-Viennc), inf. 154.

Vieuille Léopold, Douhet (Charente-Inf.), Inf. 34.

Voisin Charles, Neuville (Loiret), inf. £8.

Vapdakerkove Oscar, Hallum (Nord), inf. 155.

Varin François, Laheycourt (Meuse), inf. 155.

Vaillant Alfred, Villers-l'Hôpital (Nord), inf. 155.

Vanderplanek Janvier, Tourcoing (Nord), inf. lEû.

Vandersyp. Eugène, St-André (Nord), inf. 155.

Vergniaud Henri, Epernay (Marne), inf. 155.

Viaire Jean, Valmy (Marne), inf. 155.

Vaisset Louis, Paris, infanterie 455.

Viet -Georges, Amay (Morbihan), inf. 155.

Van Geete Richard, Lasne (Nord), Inf. 162.

Vauclare Joseph, Chandolas (Ardèche), inf. 155.

Monteix Albert, Cliehy ■(Seine), cap., inf. 155.

Autour de la .Guerre

REOUVERTURE DU -REIGHSTAG.

Le aS septembre, la neuvième session de guerre du
Reiclislag allemand a est Ouv*rte t Berlin. Devant une «lie

et Hes tribunes combles le chancelier de l'Empire s pro-
noncé, comme de coutume, un grand discours politique.
Orateur sobre, M. von Bethiaasin-iiollweg na rechercha pas
las faciles effets de rbélorique. Il convainc par la «181*14 et la
simple franchise de a« parole ferme et virile.

Le chancelier a donné un aperçu général de la situation
militaire et politique. Il a parlé de la tardive déclaration da
guerre da l'Italie à l'Allemagne, résultat de la pression
économique et politique de l'Angleterre, et da l'entrée an
gsterre de la Roumanie contra l'Aulnehe-Hongrie. il a
caractérisé la perfidie de la politique de M. Bratianu,
l'homme d'£tst responsable qui a entraln4 la Roumanie
dans l'averitifre dont aile a déjà éprouvé les premiers
sontre-cou-pi.

Soulignant ensuite l'entière confiance, arec laqnelle le
peuple allemand et son armée peuvent envisager l'avenir,
qui démontrera leur inviocibilité, il ajouta que l'aUitada
eîaa hommes dEtat ennemis écarte, <f>our l'instant, toute
possibilité de songer à la paix. Il en sera ainsi tant qu'ils
n'abandonneront pas leur volonté chimérique de vaincra
l'Allemagne.

Finalement M. von Bethoiann-llollweg a fait un eioga

ému du peuple allemand, uni dans sa foi patriotique pour
tenir tête, avec une vaillance imcomparable, eux ennemis
qui l'assaillent de toutes porta.

BILAN DE LA BATAILLE DE LA SOMME.

La presse alliée laissa entendre que les énormes sacrifices
que coûta aux Anglais et aux Français le terrain gagné sur

la Somme n'ont pas été consentis en vain. Au commence-
ment surtout,"4es journaux français et anglais ont publi4
des rapports enthousiastes -sur l'importance du terrain
conquis. Aux espoirs et aux illusions exagérés que crée et
qu'entretient cette propagande de presse, opposons simple-
ment quelques chiffres :

Le terrain conquis et occupé par les Ailemaiida en Del*
glque et en France mesure environ 54,000 kilomètre! car*
rès, à savoir £9,000 en Belgique et 21,000 en France. Le
terrain repris par les Anglo-Français, dans leur grande
offensive du la Somme, ne dènuese guère 0,3 %, c'eat-à-dire
I millièmes de ce territoire occupé.

A part Combles, qui comptait svant la guerre i,i54
habitants, les villages repris jusqu'ici par tes Anglo-Fran-
çais ne dépussent pas un total de i5,ooo habitants.

Pour atteindre ce maigre resulm, les AngUis seuls ont
sacrifié jusqu'au i5 septembre 1910 au moins .100,000
hommes. Ln ajoutant les pertes françaises, on arrive à ua
demi-million d'hommes sacrifiés en trois mois. SI les auc-j
ces des Allies se poursuivent de ce train, il leur faudrait
donc sacriliert 1 million et demi de leurs soldats pour re-
prendra fu centième partie Kttfemenl du territoire occupé
par let Allemands. Et dans quel étal de destruction radicale
sa trouverait celte terre délivrée ?

PAS D'ETRANGERS DANS L'ARMEE ALLEMANDE.

La « /Vurddeutsche Allffemeine Zeitung » écrit :
Ces derniers temps la presse emu iiiie a répandu, è plu-
sieurs reprises, des nouvelles, d'après lesquelles l'Allemagne
enrôlerai! dans son année des étrange ri cl sur tout d''5 Belges,

Caclin Louis, Chaanse (Aisne), inf. 154.

Antoine René, Voucouleurs (Meuse), serg., inf. 155.

Buighoffer iiugime, Paris, serg , ml 155. m

Colmont Charles, Pont-Favcrger (Marne), serg , inf. 155.

Charles Isidore, Bouchy (Nord), serg-, inf. 155.

Isabel Gilles, Pans, serg , inf. 155.

Journel Henri, Cornod (Jura), serg., inf. 124.

Cemarquié Manus, Compiègne (Oise), serg., inf. 155.

Laisné Louis, Frnnconville ;Seine-et-Oise), aerg., inf. 155.

Landry Maurice, St-Loup (Aube;, serg, inf. 136.

Vaux Jean, Angers (Maine-el-Loire), '.erg.,, tnf. 185.

Verrier Alfred, Creil (Oi&e), aerg-Iourr., mf. 154.

AUay Bnplible, Thorigné (Maine-et-Loire), inf. 135.

Aguer Sauveur, Ia Carrey (Basses-Pyr.), inf. 135.

Aupiais Pierre, Brehaudais (Loire-Inf.), inf. 135.

Auhry J.-Bap, Fontaine-Quenn (Maine-et-Loire), inf. 135.

Booche! Louis, Louiferl (Loire-Inf.), inf. 135.

Bossé Henri, Aligné (Maine-et-Lo>re), inf. 135.

Bosquet Emile, Barneville s.-Mer (Manche), inf. 135.

Beaumont Alphonse, Laveou (Maine-et-Loire), inf. 135.

Brarq Adolphe, Jar?é (Maine-et-Loire), inf. 135.

Blineau Henri, Vertou (Loire-Inf.), inf. 135

Bouet Jean, Rochefort-s.-Loire (Maine-et-Loire), bl 135.

Bauné Louis, Beatifort (Maine-el-Loire), inf. 135.

Baudry André, Le Sap (Orne), inf. 135

Braconnier Octave, Aijonnay (Deux-Scvres), inf. 135.

Blondeau Daniel, Huismes (Indre-et-Loire), inf. 135.

Brochard Fr., Nantes (Loire-Inf.), inf 135.

Barilla Georges, Angera (Maine-et-Loire), inf. 135.

Bulh'on Paul, Marseille (Bouches-dn-Rhône), inf. 135.

Botrrbao Jean, Penhars (Finistère), inf. *135.

Boone Germain, Oudezeele (Nord), inf. 135.

Beslot Joseph, Beaugé (Maine-et-Loire), mf. 135.

Boucarq Henri, Paiiay-Naudouin (Chanmte), inf. 186.

Begnard Roger, Saumur (Maine-et-Loire), inf. 135.

Bruneau Louis, Chênevelles (Vienne), inf. 135 •

Bessenneau Louis, Varades (Laire-Inf.), inf. 135.

Beurdon Jules, La Neve-Ville-aux-BoU (M.-et-M.), Inf. !&%>

Borletau Emile, Cholet (Maine-et-Loire), inf. 135.

Bourge J.-Bap., Champteussé (Maine-et-Loire), inf. 136.

Bermer François, Morcbelie (Maine-et-Loire), cap., inf. ISS.

Ballu François, Grand-Auvemé (Loire-Inf.), inf. 135.

Brousseau Pierre, Nuaillé (Maine-et-Loire), inf. 135.

Cherer Emile, Angers (Maine-et-Loire), cap., inf. 185.

Chaumet Emile, Paria, infanterie 135.

Chupin Prosper, Vezin (Maine-et-Loire), inf. 135

Chevé Louis, La Flèche (Sarthe), inf.-135.

Chaperon Jaan, Frégné fMaine-et-Loire), inf. 135.

Chalain Raoul, Paris, infanterie 135.

ChAIot Augustin, Bocé (Maine-et-Loire), inf. 135.

Coquereau Ernest, St-Clément-de-la-Place (M.-et-L.), inf. 138

Courtin Joseph, Blaison (Maine-et-Loire), inf. 135.

Chauvel Joseph, Grey-Neuville (Maine-et-L.), cap., inf. 136.

Crasnier René, La Poasonnière (Maine-et-Loire), inf. 186.

Toutes ces nouvelles manquent de tout fondement et pour-
suivent très visiblement le double but d'amoindrir dana- lee
yeux des Neutres la force de l'armée allemande et de cet errer
artificiellement la confiance fléchissante de la population
ennemie. Ccmforrnéinent aux lois, déjà en vigueur avant la
giMrreydes étrangers ne seront pas non plus «nroics pendant
celie-ei dans l'armée«tilemaaKle.

-LES ENSEVELIS DU HONTE CIMONE.

Rappelons que les sapeurs austro-hongrois ont réussi k
fairo sauter le sommet du Monta Cimone avec toute la gar-
nison italienne qui -occupait oatte position. L'effet de l'ex-
ploMO» firt tea*r«e>le.

Comme les tranchées avec leurs nombreux eiubroacha-
ments cacbaient encore un grand nombre d'esiisn>elis,' se
commandement autrichien a offert aux Italiens un court
armistice, ou cour» duquel les victimes d« t'explosiov au-
raient pu, autant que oo^ïil.le, être sanvés.

■ La nota-du coinmanskint autrtchien au commandant Ita-
lien, dont la texte a •été- reproduit dana la oosnmuniqaé aus-
tro-hongrois du a6 septembre, précise le caractère purement
humanitaire de la ohevalereaque démarche autrichienne.
Ella signalait à l'attention des Italiens les appela désespérés
de leurs «marades «ncora vivants sou* < les décombres.
« Noua sommes prêta, ajoutait-elle, à voue eider A les sortir
de leur tombe, u

Le général Albricci, a cru devoir refuser t'armiitiot qui
lui était proposé. Pour expliquer ce singulier refus, le chef
italien osa déclarer que les Autrichiens auraient tout aussi
bien pu sauver les Italiens ensevelis en même temps qu'ils
portaient secours à leurs propres blessés.

Cette brutale réponse a reçu une noble répliqua de la
part des Autrichiens. Le communiqué officiel austro-
hongrois-du ag septembre déclare ce qui suit :

u Le sommet du Cimone est continuellement tenu tout
le feu de l'artillerie lourde et légère (italienne). Malgré cela,
les travaux de sauvetage eurent du succès. En dépit dat
grande» difficulté», nos braue* troupe» réustirent néanmoins
à déttrrer et à mettre en târeté »ept Italien», qui -étaient
dan» un état de complet épuuement.

PERTES RUSSES EN JUIN, JUILLET ET AOUT.

D'après les listes de pertes officielles du service central
de reconnaissance de Kiew, les pertes ru*ses a'élèvent, da
1" juin 1910 au ao août, à 086,000 hommes et 04,000 offi-
ciers. Ce» chiffres, avoués officiellement, sont sans douta

encore beaucoup trop bas.

Les tinsses ont subi, en juin, juillet et août, rien que
devant le groupe d'armée Linsingen, des perles monaw

tmeuses, dont l'importance ressort des déclarations de prii
sonniers. D'après ces évaluations, établies avec prôcautiosa
et qui sont plutôt trop bAsaes, les pertes totales des Busses,
rien que devant ce groupe d'armée, s'élevèrent à 319,77*
hommes, dont gi,5oo en juin, 146,640 en juillet et 83,64a
en août. 1-es pertes que subirent les différent* corps d'armée
furent prodigieuses. Ainsi le 8* corps d'armée russe perd ht
commencement juin 10,700 hommes; en juillet le me me
corps sacrifia encore 6,000 hommes. Les pertes du a* corpa
de la garde dans les combats au Stochod et près de Witonica,
à la mi-juin, se montaient à 18,000 homme*. Les pertes du
i,r corps de la garde sont évaluées, pour le mois d'août, k
ai.ooo hommes et le a* corps de la garde, qui avait déjà
terriblement souffert en juillet, perdit, en août, dnns let
combats au Stochod, ao,5oo hommes. Les pertes du 6T corpa
sibérien et du 40* corps d'année, rien que du i" au 3 août,
sont évoluées de 16,000 à 17,000 morts. Le nombre des prti
sonniers coplurés en juin, juillet et août par la groupa
d'année Linsingen s'élève à 3o,ooo homme».

Cellier Octave, Bouche-d'Aigre (Eure-et-Loire), mf. 13».
Cliauvin Alphonse, Angera (Maine-et-Loire), int 1J&,
Châtelain Ernest, TrélaiA (Maine-et-Loire), Inf, lift.
Coulon René, Aiay-le-Ferron (ladre), inf. 135,
Cochard Théodule, La Cornouailla (Maine-et-Loire), uu*. Isa,
Douet Joseijh, Petit-Boulea (Loire-Inf.), int 135.
Dupmes Henri, Jumel és (Masnt-et I-Oirs), int Hftft,
Dessein Henri, Angiviiksr» (Oise), inf. 185.
Dupont Victor, NoelletieJMame^sVLoiw)/'iaf. 185.
Devret Jean-Bnpt., Rayonne (Baeoes-PyT.), IrifTlaft.
Dubois Marcel, Mozé (Maine-et-Loire), Inf. 185.
Emeriau Auguste, La Posaonnière (M.-et-U), cap., truV IS,
Ferron Jules, Angrie (Maine-et-Loire), Inf. 185.
Fnuveau Gustave, Angers (Maine-et-Loire), Inf. 13a,
Froger Pierre, Consigné (Maine-et-Loire), Int 135.
Ferron Adolphe, La Poterie (Maine-et-Loire), Inf. lat.
Goupy Marcel, Le Mans (Sarthe), cap.f inf. 136.
'Gorrjon Auguste, Scrulaire-et-Bourg fMaine-ftt-L.), tai taft.
Guilbot Prosper, Mazières-en'Gatine (Deux-Serres), lnf.Ta».
Gautier Aristide, Au-Pin (Loire-Inf.), inf. 136.
Gmlleux Joseph, Marans (Maine-f\-ï«ire), inf. 136.
Gentilhomme Joseph, Bpiimrd ;.\lame-et-t^irre), tnfvlâ\V
fiagneux Henri, Verne (Mame-et-Lertra), inf. 135.
Cagneux Frédéric, Verne (Maine-et-Loire), Inf.- tDO.
Gallon Louis, Chapelle-Bwse-Mer (L*ire-Vnf.), mf. *lsft.
Goulet José; h, St-Germain (-Mairre-et-Loirt), inf IX.
Goalet Joseph, CombVay (Maine-el-Lou-ê)," inf.- 435.
Humeati Théophile, Cerqueux (Maine-et-Loire), Int 1JR
Hennequin Emile, Lena (Pasde-Calais), Int '135.
Guerin Aimé, La Perrière (Deua-Sèvres^ mf 185.
Geatst Joseph, Boismont (Ls>ire>Irif.),■ inf.**so.
Unet it&n, I^a Pouèze ,Mauie-et-l-oire), inf. 135.
Huet Louis, Cbampigné (Mauie-et Loire), inf. vl86.
Hirsch Aaatphe, Pans, sap., inf. -485.
lanouin Fernand, Si-Martin (Deux-Sèvres),, int -lift.
Justin René, Corzé <Maine>at-Loira), Inf.-435
Jambre Adnen, Chateaubriant (Loire-Inf.), tnL 136.
Jarry Louis, Doroeray (Maiae-«V-Loire), inf. -135.
Lailler GusUve, St-aérnent-dtWa-Plaoe (iaV-et-L.^ -taL **M.
La vu J.-Bapt., Bardochea ..Basses Pyr.V inf. 135.
Lecuirot Octave, St-Niceias (Manche), inf.-485.
Lemoina Jules, Comternon (Manche), inf. 136.
Lagutllon Alfred, PoiUtra (Vienne), inf.- 135.
Maignan M., St-Gemme- de- Robert (Mayenne), cap , lnfUB.
Métata Clément, Chantecorpa (Deux-Sèvres); inf. 436.
Molina Paul, Bordeaux (Giroade), <op.,- Inf. ~HB.
Motard Henri, La UhapallssSt-Laurent (Deux-S4vr,), inf. 435.
Madroux Henri, Paris, infanterie 135.
Mlllot Georges, Brevonnea (Aune), inf. '135.
Mangeard Louis, Angera ^Maine-et-Loire;, inf. 186.
MaUet Paul, Segré (T^am^t-Loire), cap , Inf. T36.
Mantngar Lucien, Bagnolet (Saine), inf. 136.
Manard Joseph, Ni-D.-du-Pé (Sarthe), int 136.

(A intvm.)

Let chiffres cités prouveront «k>nosuffisoraaaeat-sjut les
pertes russes, avouées of44del4aanent, restent estearneasas au-
dessous de la realité.

LA DIVISION SERBE DE L'ARMEE RUSTO-ROtTHAlNn
AatMOTTE.

D'après un exposé détaillé du journal • Lutoch »
d'Odesia, la division serbe qui faisait partie de l'armée ruato-
roumoine a reçu le coup da grâce dans les couxaata prêt des
eûtes de la mer Noire, entre Mangalia et Aaaplar. Cas com-
bats commencèrent le 18 septembre et sa poursaivirent
aana interruption, jusqu'au 10 septembre, ils atteignirent
leur point culminant la 17 septembre. La cavalerie aate-
mande intervint et anéantit la plus grande partie de Je
division serbe dans une attaque magnifique.- Le* pertes des
Serbes s'élèvent à 10,000 hommes, parmi- lesquels presque
tous les officiers.

Constatons qu'ici caauraa sur la frontière» de Macédeins,
c'est aux- suprêmes débris- da l'armée serba qu'est réservés
la tache la plus sanglante, ce qui est esteore un utasplt
éloquent de la « Protection des petits peuples ».

L'EXPLOITATION DES RÉFUGIES.

La 1 Lanterne n a reçu une lettre d'une mère da famille
originaire des pays envahis, réfugiée en Bretogns. - Nous
reproduisons quelques passages de l'article, consacré à cette
lettre et paru dam le numéro du 7 septembre :

a Or, il parait que 1 hospitalité bretonne est un vain mot.
Et on pratiqua là-bas uns véritable exploitation des réfugiés.
Las denrées dt première nécessité y sont hors de prix, la
location du moindre logement atteint des chiffres exorbi-
tants. Lt charbon, lt vin, lt beurre, let œufs, les légumes
sa paient toujours plus cher qu'à Paris, et quelque fols )t
doubh» dt leur prix normal indiqué par les menturiales.

n Jamais le consommateur no peut contrôler 4e poida>des
marchandises qu'il schète.

u Et tu.ite réclamation «t stérile, car la municipalité dt
ce pays dt cocagne, situé dana la région da Paimbeuf est
composée précisément de ces paysana qui spéculent sur les
denrées alimentaires. 11

Voici encore un paesage original de le lettre en question:

« On appelle ici let réfIflès « des étrangers » par la^prie,
et on let exploits sa prafll drt nm «hhh aatrt Dieu que 1*
rapacité et qui sont de vrais Itoctir» de l'metrtetr. *

CONTRE LA rïAL.E
Après avoir reproduit l'appel monstrueux à la haine
éternelle, lancé par le « Figaro u de Paris, nous prenons

note de la réplique française que voici :

L'association des instituteurs et institutrices de France s
adopté une motion désapprouvant formellement lt culture,
dam la coeur et l'esprit île» jeune* el/vct, des haines da
races. Le chauvinisme et la haine des peuples, aveo lesquels
La France est en guerre, semblent devoir faire partie du futur
programme scolsirt. On cherche à nous persuader, déclare
la motion, qu'il est dt notrt devoir d'enseigner cette moral"
spéciale au mfimt titrt que le respect des parents, la
géographie ou l'arithmétique.

Lt gouvernement même a déjà usé de certaines mesures
vis-à-vis d'institutrices qui n'ont pss professé le nouvel évsn-
gila. L'association déclare, en conséquence, que cet appel
à la haine est dsngereux et nuisible. Nuisible, parce qull
s'adresse aux instincts les plus bas et méconnaît les principes
moraux les plus élémentaire* ; dangereux, parce qu'il na
peut que prolonger 1s durée da Is guerre actuelle et deven'f
fatalement le facteur da guerres ultérieures.

H n'est pas un homme digne de o» nom «t soucieux da
l'honneur de son pays comme dt l'avenir de la ciTdisattoai
qui puisst st refuser à rendre hommage à l'esprit dont ilno*
pire cette motion.
 
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