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Gazette des Ardennes: journal des pays occupés — Januar 1916 - Dezember 1916

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https://doi.org/10.11588/diglit.2794#0735
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3- 'Année. — N« 310.

JOURNAL DES PATS OCCUPÉS PARAISSANT QUATRE FOIS PAR SEMAINE

On s'abonne dans tous les bureaux de poste

APRÈS LA PRISE DE BUCAREST

BUCAREST

Il n'y ■ guère plus de truis mois'que le gouver-
nement roumain lança son pays dans la sanglante
aventure de la guerre mondiale.

De vrais anur du peuple roumain ont tenté, jus-
qu'à la minute suprême, d'aiTélcr la décision fatale.
Au dernier conseil de la couronne encore, un véné-
rable homme d'Elat roumain, M. Pierre Carp, qui a
perdu depuis un fils au service de son pays, lança
d'une vmx émue un suprême avertissement. Ce* fut en
vain. Le gouvernement roumain, "pris dans les filets di-
plomatiques de l'Entente, grisé de be!h>s phra^s et
de promesse* alléchantes, déclina le traité qui le liait
É l'Autnche-Uongrie et s'apprêta a porter à son alliée
•Tnier le coirp de poignard qu'il opérait mortel au-
tant que profitable.

Car ee-4l avec un programme -de conquCte bien
défini, ayant la Transylvanie pour objet qtie la Rou-
manie est entrée en guerre, sans avoir été provofpiée
d'aucune façon.

Depuis le 28 août, jour fntal de la déclaration de
fuerre roumaine, le destin a marché A grands pas,
pour aboutir non pas è la marche victorieuse des
«osso-Rnumains sur Budapest. Vienne et Sofia, mtm
a l'occupation de la capitale roumaine par le*, armées
victorieuses de Mackense* et de Falkenhayn !

Pour mesurer l'abime des espoirs engloutis, il
dut rappeler les illusions sans borne* que déchaîna
l'intervention roumaine. Nous procéderons, dans
notre prochain numéro, a cet inslxuctif examen de
conscience, auquel ferait bien de se livrer la presse
parisienne. Aujourd'hui citons l'opinion d'un journa-
liste sérieux, qui est en même temps un des hommes
politiques les plu- écoutés de France. En tête du
• Journal * du 29 août, M. le sénateur Charles Huia-
be'rt salua ainsi l'entrée en ligne de l'allié" roumain :
« La Roumanie vient a nou= h l'heure qu'elle ■
choisie .Et cette heure est la bonne.

Plie a eu la sagesse d'attendre Elle a eu celle,
plu- grande encoie, de mettre celle attente h profit.

Survenant plus tôt, son intervention eût risqué de
h pas produire tout son effet utile...

Aujourd'hui, elle arrive sur le champ de bataille
«es nations comme la réserve fraîche, intacte, qui fait
pencher la balance hésitante de la victoire. Son année
complétée, réorganisée, outillée, peut jouer un rôle
décisif, GéngraphiquemenL elle c^t placée a l'un des
points critiques du vaste échiquier militaire. Elle penl
prendre la Bulgarie à revert et In Hongrie de fiant,
complétant ainsi l'encerclement du bloc ennemi et
prêtant un concours puissant à l'attaque de front
Dnursmnie par les armées russes. »

Quant au « Matin », il servait g son public, le
' iû août, les belle:- promises que.voici :

■ L'action pré-ente de la Roumanie démontre avec
éclat que. désormais, aux yeux du monde entier,
■olre victoire e^l assurée.

Cest pourquoi la nouvelle en retentira dans le
tamp de nos ennemis comme Tannont r siniitrc de
la défaite inévitable. Ils se diront que In Roumanie
■ pnVjrte aux grandes puissances, qui combattent
contre eux un surcroît considérable de forcesxnorales
»tt matérielles et que son interventi m n'aurait pu
avoir lieu si leur déroule finale, qu'i il; \a, acceiéier,
n'était détonnais inélucHde. »

Rornons-noiis aujourd'hui a ces deux citations, en
constatant simplement combien il y n loin de la coupe
aux lèvres nVi jwirnalïstes parisii ;ia *

La tragédie roumaine *-'c-l imiée jusqu'ici en Jrota
actes Premier arle : offensive des Roumains en Tran-
sylvanie. L'armée roumaine franchit In fruntifrc hon-
groise et pous.se jn-qu'a Kronstadt et llennannstadt,
où une dmihle défaite l'attend, oui lu rejette, forte-
srtent ébranlée et amniudrie, par delà les montagne*.

Don* le même temps. Attaque brusquée d***. (ier-
aaaho-Bulgares en Uohroudja. Prisa de Tutraltan et
te Sili'tria. Le» Bulgares, avait-on écrit à Pans, ne

tireraient pas f-ur les Russes 1 Us ont tiré et les Raaaap
Roumains ont été battus.

A le fin du premier acte, les Roumains sont re-
poussés sur leurs Alpes, réparés de la mer.; ils ont
perdu la rive droite du Danube.

Deuxième acle : la barrière occidenlale de la Hou-,
marne et sa barrière méridionale «ont rompues. Pa-^a- 4
ge de la montagne et pairagc'du Danube par les ar-
mées d'invasion, Mackensen a manœuvi*é. Fnlkenhayn
a manœuvre et poussé, culbutant lea Roumains à Tar-
gu-Jiu. •

Troisième acte : pendant qu'une offensive russo-
roumaine se dessine a la frontière moldave, l'irfcsMÎ-
ble offensive austro-allèruande envahit la plaine vaja-
que. L'aile marchante, qui marche comme l'ouragan,
suit la voie ferrée qui do Cramva atteint Bucarest par
Titesli. Elle n'a pas été arrêtée sur l'OtleMu. Elle
franchit l'Oltu. — On avait espéré dans les rédactions
parisiennes que l'OHu, « large comme une épée »,
serait la « Marne roumaine » qui arrêterait l'invasion.

Il n'eu fut rien. Entre temps, les troupes de
Mackcn-cn qui ont fiasse le Danube, vers son con-
fluent avec l'Oltu, montent par la vallée où descen-
dent à leur rencontre, venant de la Tour-Rouge, le»
cavaliers de Falkenhayn.

Quand leur ceinture de défense eut -été brisée,
après de terribles combats dans la vallée du Jiul, les
Roumains abandonnèrent leur résistance, refluant
Vers l'Est, dans une retraite tournant de plus en plus
a la déroule.

Du Nord, du Sud, de l'Ouest, les colonnes de
Mackensen et de Falkenhnvn marchent sur Bucarest.
La mano uvre convergente, l'une des plus belles, l'une
des plus admirablement conduites de toute la guerre,
réussit pleinement, — et cela bien que la France et
l'Angletene eussent envoyé a l'aide du haut comman-
dement roumain quelques-uns de leurs meilleurs offi-
ciers d'état-major. L'armée roumaine, défaite, bous-
culée partout, serrée de toute part, tente une suprême
résistance pour couvrir la capitale menacée. Elle est,
une fois encore, batlue sur I Argesul, Bucarest, pris
dans l'étau d'acier de la stratégie allemande, dont la
supériorité vient de s'affirmer d'une manière écla-
tante, se livre au vainqueur. Le maréchal von Macken-
sen y fait son entrée triomphale a la tête de ses trou-
pes victorieuses. _

Le troisième acte de la tragédie roumaine est joué.
Le destin en élabore la suite. •

U C A F=» E S "T

. BuBMBaty la capitale do la llounianie qui vient de
tomber entre les mains dos troupes austro-allemandes,
est iituéo dans uiie"va*1e plaine, à égale distance du
Dunube et des Balkans, sur le» bords d'une p?tite ri-
vière, appelée la Dmibovitza ; »'«*t h no villo indus-
trielle et très comme riante qui complu environ 330,000
Débitante, .

Nulle cité n'a été plus profondément modifiée qua
Bucarest; «oatta tratia formation, qui en fait d'année en
annte une ville plu» luxueuse, plus élégante et plua
active, est due eu" grande partie - à l'activité du roi
Gftrolj prmoe do Hohtjnxollern, mort dans la première
année de la guerre.

Bucarest, 1« pTua important point do croisement des
route* et chemins de le* roumain», a été fortifié" par
Brittlmont, qui créa le système de défense d'Anvers, et
•tait considéré, avec Verdun et Anvers même, comme
an des camps retranchés permanents les plus Impor-
tants d'Europe.

La rille ds Bucarest est entourée d'une eeinture de
fort? de 72 km. de longueur, éloignée de 10 à 12 km. do
wntre de la ville. Le» faubourgs extérieur» «'étendent
jusqu'à 5 km. de» forts à l'Est et à l'Ouest, et jusqu'à
T ou 8 km. an Nord et au Sud. Cette enceinte extérieure

se compose de 18 forta et d'autant d'intervalle», où sont
établies de» batteries. Ce» différent» ouvrages «ont reliée
entre eux par un chemin de ronde et un chemin de fer
de ceinture, à embranchement» vers l'arsenal, les -dé-
pôts do munitions", et les principales ligne» ferrée» abou-
tissant à Bucarest. En arrière de ce» fort», on a établi,
il y a quelques années, une seconde enceinte du système
à polygones, longue d'une trentaine de km. Soixante
tours blindées »ont défendues par do» canon» de 12 et
15 om. ; 70 affût» pour canous de 21 cm. j «ont disposé»,
tandis que dan» les intervalle» se trouvent de nom-
breuses pièce» légère», a cuirasse, «ur affût» plongeante
•t 300 canons de campagne.

Une série de boulevard» nouveaux ai largement
construits font"le tour de la ville, reliant entre eux a*»
différents "quartiers. De nombreuses constructions nou-
velles au centre de la ville donnent n Bucareet l'aspect
d'une ville moderne européenne, tandii que les paysan»
en pelisses de peau de mouton, avec leur» bonnet» de
peau d'agneau et leur» costume» bariolés, ainsi que lea
nombreuse» marchandes de fleure, qui «e recrutent sur-
tout parmi la population tzigane, voua rappellent
l'Orient.

Bucarest eat plein de ce» contrastes. A proximité
des parcs et dea jardins délicieux, a'étendent des mar-
chés vastes et poussiéreux où, aur des ebars lourds et
grossiers, attelé» de buffles, lo maraîcher valaque ap-
porte des montagne» les objets d'alimentation le» plu»
varié».

Sur une colline de l'ancienne ville, «'élève la Métro-
polie, cathédrale datant du milieu du XVII* siècle et
qui représente un singulier amalgame dea style» lea
plu» divers. C'est de là qu'on jouit de la vue la plua
belle aur la ville nouvelle, le quartier du centre. L»
Métropolie abrite, enfermées dans un cercu#ïl d'argent,
lea reliques du patron de Bucarest, aaint Dumitru, re-
Liquea qu'on porte processionnellement à travers la
ville, pour implorer la clémence céleste par lea tempe
de sécheresse persistante.

Au pied de la cathédrale, s'étend la partie la plus
ancienne de la cité; elle date de la fin du XIV" aiècla.
Pendant trois siècles, Bucarest ne fut rien de plua
qu'une pauvre bourgade valaque. C'est à partir de 1GG5
qu'elle commença à se développer, aprèa que lea prince»
de Valachie y eurent transféré leur résidence.

A noter, pour finir, le très caractéristique quartier
juif, comptant environ 35,000 fimci, la plus important»
colonie exotique de la capitale roumaine et dont lea
origine» remontent à la fin du XVII* siècle, c'est-ù-dira
à l'époque où la ville se mit à prospérer, grâce à la
présence de la cour et de la noblesse.

BULLETINS OFFICIELS ALLEMANDS

(.....: Quartier général, 7 décembre 1016.
Théâtre de la guerre à l'Ouest.
Groupe d'armées du Kronprim allemand.

Sur1 la rive Ouest de la Meuse, de» détachement» du
lï-"' régiment wettph&tieo d'infanterie pénétrèrent, après
un» préparation d'artillerie, dans les trançjiues françaises de
la cota 3o4 (.au Sud-Est de MulancourtJ, que lu combats
de cet été cendirent fameuse, et s'emparèrent du sommet
de cette hauteur, faisant prisonniers 5 officiers et igo lium-
mos. Dea groupes d'attaques ramenèrent n prisonniers
d'une poussée dans les ligne» ennemies su «Mort-Homme».

Théâtre de la guerre à l'Est.
Front dujeldmaréchal PrtnO» Léopold de Bavière.
A l'Ouest de Luck, à la Luge, dos troupes allemande»
et » us tro- hongroises pénétrèrent dans la position d'un poste
détaché russe et firent prisonniers les 4o hommes qui le
composaient. Dans la nuit la position fut mm n tenue contre
6 attaques.

A 1 Ouest de Zalozce, et de Tarnopol no» patrouille» ont
pris de» éléments de la ligne russe, taisant aur un point go,
sur uu -autre point au prisonniers.

l' ront du culoiu'L-géiiéral archiduc Joseph.

Dans les Çaip^llies boisés et dans les montagne»-fron-
tière de Moldavie, feu d'artillerie, renturcé par intermit-
tence, et escarmouche» devant nos position» ; au Nord de
I>oru«-Vatra et dam la vallée du frolosul, des « *
russe» s'ensuivirent et furent repoussées.

Groupe d'armévi du fcldinaréchal vun Mackensen,

Des succès importants couronnèrent hier les fatigues et las
luttes des troupes du u g"" armée et de l'urinée du Danube,
eiieigiqueiiiciii conduites à leur but. âuus le commuiiue-
ineuL uu leidinareonal von Maca.enaeu ces troupes ont abattu
tous leurs Coups lapides l'adversaire roumain et lea remorts
rus=ea amenés eu baie. Le chef et les troupe* oui obtenu la

pria de leur victoire : Bucarest, i» capitule du pajb qui t»t,
à cette lu tire, lu dernière thtiuie de la pulitique de l'En-
tente, ainai que. l'iotaii, CMtjgrina et Huait tout en notr«
pujNMsadaa; l'ennemi battu est aur toute la LΣut> eu retraite
vers i'Lst.

La bravoure de nos lioupes et leur opiniâtre volonté
tendue vers lu victoire leur permirent de «urmonler sans
cesse à nouveau le* effort» qu'exigea d'elles l'allure fou-
droyante de leur marche en avunt.

A cote des forces principales alleiuundes, les braves
Lioupe» «ustro-tiongioibeî, bulgaies et turques ont accompli
de inugm firmes fuils d 'armes.

La U"" armée aiinoiuo qu'elle s fait prisonniers hier
10b officier» et 9.11)0 Luniimei. Les spérattoni et le» com-
bats continuent.

Front de Macédoine.
Près de Tmava, à l'Ait de la Cerna, le vaillant 64"" rt-
fiment d'infanterie do Masurie et des compagnie» bulgares
rsjetèrent les Seibes hors de la position ou Ils s'étaient
établi» BTcnt-hier, 6 officiers bo homme» ont été faits pri-*
soumers. D»n» la dépression de la Strouma des détache-
ments anglais refluèrent sou» le feu des défenseurs bulgares,
l»aras avoir tenté d«.s'»pprocher des positions au Sud-Ouest
et au Sud-Est de Seres.

Grand Qu*ruer gênerai, i décembre 1918.
Théâtre' de la guerre à l'Ouest.
Groupe d'armée* du Kronpnns.

Sur la rive Ouest de la Meuao, lea Français «ttaquèrent
hier 1rs tranchées prises psr dous, le 6 décembre, aux U
hauteur 3o4 , iU ont été repoussé».

Théâtre de la guerre à l'Eu.

Front du feldiruirêchal Prtnce Léopold de Bavière.

' De» poussées russes échouèrent sur le front de la Dvina.
Au Sud de YVtdsy des détachements, qui avaient pénétré
dans 1» position d'un de nos postes détachés, en furent de
nouveau expulsés aussitôt.

Front du colonel-général archidua Joseph.

Après l'échec de la grande offraisive de dégagement dans
les Carpalhcs, lea Ituases n'ont plus entrepris que des st-
tsques de détail. Hier il» assaillirent plusieurs fois noe
lignes à la Ludova «t dans la vallée du Trotoaul ; ils furent
repoussé» avec perles sanglantes.

Groupe d'armées du feldmaréchal von Mackemen,

ISoIre avance contre la ligne de Bucaresl-I'loeatj et eu-
delt fut si rapide, que les Roumains qui se trouvaient dans
les moulugnes-frontière, aux col» de Predéaj et de 1 Allschanz,
ne trouvèrent plus mojen de se replier é temps Dans leur
retraite, ils se heurtèrent a des troupes allemandes et
■ uslro-hongroises ; serrés du Nord, ils sont eu grande partie
dèyi' prisonniers. Enlre la montagne et le Danube la pour-
suite suit ton cour».

La 'j ' armes s fait hier, k elle seule, environ lu.uuu pri-
sonniers, sur l'Ait, l'inévitable deslin des lorces qui se
trouvaient encore en itoumaino occidenlale el dont 1s re-
traite était coupée, s'est accompli. Le colonel von Szivo lee
fores a se rendre, le B décembre, aux troupes austro-
hongroises el allemandes commandées par lui. 10 uatitil-
Uws, 1 escadron et 6^batteries, fort» de 8.000 hommes, svee
K6 canons, rendirent* le» armée.

Front de Macédotne,
Des attaques nocturnes des Serbes près de Trnave (é l'Est
«te le (JernaJ ont été repousse.es par de» troupes allemandes
et bulgares. Dans la plains de la blrouma de oouveJlee
poussées anglaises échouèrent également.

En dépit du temps en général défavorable, notre corps
tt'eviateurs a remporté, su mois de uovembre encore, de

Eands succès. Nous avons perdu é l'Ouest «t è l'Est, so
tuirianie et dans les Balkans an tout 3i appareils, alors
que nos adversaires ont perdu :

71 avion» en combats aérien» ; 16 avions abuttus par tirs
4» terre ; 7 par atterrissage involontaire svt tout 94
avion*. 4s sont en nulle possession et 5a autres ont été
Bellement vu» tombant désempares au delà des lignes.

Le» aviateurs su service de l'artillerie et de l iniautarie
ont mérité la gratitude et la confiance dea autres troupes,
en a'acquittanl remarquablement de leur tache Importante J
le commandement estime trè» haut leurs fait» d'armes.

BULLETINS OFFICIELS FRANÇAIS

Paru, 8 décembre 1916, soir.
Au cours de le journée, l'aclivite de I arldlene a tic faibls
sur lont le front, sauf aur la rive droile d» la Meuse ou l'ennemi
a bombardé violemment la région de Vaux. Une pièce allemands
é longue portée a UrS plusieurs coupa dan» la direcUon de Nancy.

Paris, 3 décembre 1W1U, 2 heures.
Au Sud de la Somme, duel d artillerie intense dsna la régioa

ée Bar taux. Partout ailleurs, nuit calma.

La yucrre uentiui* : Uani la uuii du I au 3 décembre, entra
dix-sept heures ironie et vingt-deux- heure», seul avions ont jeté
730 kilogramme* de projeclilca sur les usines de TtuouuiUe al Isa
kangart et cantonnements de l'aviation ennemie S Lion Dana la
soirse du 2, lea Aiiamunds ont lancé de nouveaux projectdes de
gros calibre dans la direction de Nancy

Parus, 3 novembre 19& snt.
Journée woruuée par uns asaez grande activité d artillerie sa
Sud de La Somme dans ta région de Belluy-en-ûanierre, si sut
la rive droile ds la U«use, dans lea secteurs de Vaux si de
Oouaumonl. Ln Argonns, lutte de .eu,es, mm action d infanteris.
Rlsn A aignaler aur Le resta du front

Pans, é dècemb-e 1916, t heures.
Au Sud de ta Somma deux coups de main lenléa psr l'ennaani
•ur nos pslits posles d* la régioc de Barleux oui «te aisément
■«poussés. En Alsace, un autre coup ds main dirigé après un nf
Bombardement sur une de noa tranchée» de l'Hileenfiral (Sud-Est
4aHelzcrat) a également échoué Nuit calme but le reste du Iront.

BULLETINS OFFICIELS ANGLAIS

(front occidental.)
Londres, 2 décembre 1818, • h. 10 mût.

* Bombardement interuntlenl au cour» de la journée conU e noire
itonl de pari et d autre de l'Ancre Uo petit délactiemuii ennemi
fui avait réussi à pénéUer dana noa tranchées su Nord du San
sa a été rejeté aussitôt. Ursnde activité réciproque de moruers
de trauebéea vers Yprua, AriuenUéres «t la redoute Hohenzollern.

Londres, 8 décembre 1610, 1 h. 30 el 9 h W auir.

Pundant La nuit, noua avons effectué un coup de main aur lea
trandiéea ennemies au Sud de Fouquissarl et t l'es! d'Ypres. Rien
. d'autre S signaler.

Lartitlene ennemie a niunlré aujuurdhui de l'activité dana la
rdgiou de Lesbceu.'a Elis a également bombarde par tnicruiillcncas
différentes autres pmlira du Iront Gronde activité réciprouuf d«
ssorliers de tranchées dsns les secteurs d» Neuvdle-Sainl-Vaaal si
ds UobunzoUern ainsi que vers Ypree el ArmenUére» Il résulta
é\«s rapporte recua que notre coup de main de la suit dernière é
fEst dïpres, non seulement nous a valu des prisonniers, mats
Mcoro s occasionné ds nombreuses pertes « l'ennemi

Londres, 4 décembre IDlfl. 10 h. 16 mstm.

• Activité de l'artillerie allemande, au cours de la nuit, dans tss
«odeur» d» Gueudocourl si de Fonquevillcr* Nous svon» viol«n>
snent bombardé lea lignaa ennemies de la région de Monchy. Sur
i« resta du front, rien é signaler

LA DÉFAITE ROUMAINE

Berlin, 6 décembre 1910.
B. M. l'Empereur a envoyé à S. M., l'imperatiioa
U télégramme suivant 1

But-arett est prit. Quel magnifique succès remporté
mvsc l'aide de Dieu sur la vot* qui nous mène à la vio-
- toxre complète. Coup tur coup nui incomparubleê j
troupe* ont battu l'ennemi, cote à côte avec nos vail-
lant* allié*, partout eu d tenta de résister ; l'excellant
eo-inmajui-t-VU: n t i. ur montra le chemin. Dieu eeut^a]
noue aider encore ! ^ tlhelm.

La prise de la capitale roumaine e eu lieu de. la
laçon suivante 1 Le matin du 6 décembre le mareohal
 
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