GAZETTE DES ARDENNE5
14 Avril 1910
« Il sait qu'il n'y a pas d'échecs insignifiants, et il rit
Quand on lui dit que telle position, réputés de toute pre-
mière importance, devient sans importance aucune et sans
Intérêt pour nous du Jour où nous favons abandonnée «piraï
nous replier sur des positions meilleures »,
« Il Huit qu'on ne livre poiru de bnlaille sans perdre du
monde, et que la Fmnre verse du cMc de Vaux el de '.lulan-
court le plus précieux de seai ssng.
« Il tait que l'effort gigantesqitc produit par no? Irinpes
dans des conditions que l'Histoire jugera, doit profiter aux
Français, mais aussi fi leurs Allié».
n II n'ignore point qu'il a supporté les premiers coups de
l'adversaire commun,-qu'il en supporte en ce moment le
plus rude.
« Et comme on lui parle de justice, il se tourne, d ins-
tinct, vers Je* Alités, il les interroge, il refrène IIMpttfcheè
que vingt mois d'attente sons la rafale ont rendue plu? .ligne.
« H sait que la Conférence réunie a Taris la semaine der-
nière a publié des conclusions volontairement dénuées de
précision, mai* toates gonflées de promesses.
a U fait contttrnrr awx A-nglala, aux Russes, an* Halivrtî. *
n Mais fi Irttr cri», #ans que cria diminue en rien M vo-
lonté d'oeuvrer pour la victoire :
« — Hfitei-rous I »
M article n'eal-i! psa comme l'écho renforcé un en d'.dnnwe
du aénaieur Charles Himilitrl, reproduit en tétc du N" 170 «le la
f Gazelle > ?
LA VIË CHÈRE ET LA SffitULATTOW
Dans un nrltcla séve-ro, consacré à la EpéeotMtoM,
V ■ Humanité • écrit :
n La viande est chère f Oui, noua sommes oMig#» d'en
convenir, mais la consommation a augmenté WêSa des pro-
portions considérables et le troupeau a diminué.
n— Lé beurre et le fiumage ont atteint des prix exlra-
ordinwireB î Que voulez-roue i La chérie des freinage», in
mems celle «M ehttrbon Jiéuessaiie n lr» piit,tmnsHi:oB, la
diminution de la production du lait, l'augmentation des *
frais généraux, vu*ià les misons de la hausse.
n— Les JBufs sont tnabordattes ï EvidfcmnWM. Mais Tes*»
f<o\Am pondent peu et le* Dardanelles étant fermée^
HmportMion. est difficile.
«tM MfnrNM se vendent a prix 4*«Ç ? Cet* fO/tK que
les-lesTillcs da Rutswe et les haricots de BiHlupèïil u auront
plus sur iiolre marché. 4
„— i^es pomme* de terre coiHeni presque RRliei cher
qua les truffe* ? Nous le déplorons, mais la récolte a é'é 3*
mauvaise..,.
«Ayant atfisi parle, les gens pmsoé, qu'ils siéront an
Sénat ou qulla soient protesseuis d'économie politique,
prennent une altitude lattsée cl attendent que des jour»
meilleurs acrimi,
ails ont certes les moyens d'atlemlte, mais le peuple,
lui, ne les a paa. Et les formules lûudalives dont on
l'abreuve n'ont aucun elfel sur son estomoi II sait,
d'ailleurs, que si la cher 16 de la vie a des causes naturelles
qui ont leur origine dans l'état de guerre, elle est due aussi
à des manœuvres caupoWes de spéculateurs éhnnrèa qui*
présentement, ècJiifftudent des fortunes sur la ini^rt!— n
La « Bc'ûilte •, parlant do la situation, des cheminots, écrit :
a Reste la cherté de la vie, qui n'est la question ni la
moins donloureima, ni la moins prenante. Les cheminots
sont, sur ce chapitre, dans une situation artnlogW a cclltï
des petit» fonctionnaires : La détresse régne i» leuti foyers et
toutes les tirades sur le sacrifice de? humbles & la nnlric
n'empêchent qa'flj n'aient-fnltti. La lilléralure 4 fa iWita
et ies dissertations d'apnH déjeuiwr-Mit Ici distinct ton*, qu'il
confient <1 établir entre 1 Etat -el la France, nVnip\bt>nnt
pas non plus tjtle Ton aborde à bref délai le problème d» l'a
via chère.
« Et il fartdra, CB Jouf-li, dnnnrr aux iflasHséi nnlTB
chose qua la viande creuse d'un article ou d'un rtistoiir*. n
En ICU) do
publie un article tti
M. CLEMENCEAU PARLE DE VERDUN.
i Enchaîné i du 3 ovrfl, M Cli
m quelques pasr.içi* {irinnpauj
Je voudrai* parler da Verdun, car je M pense pas îi autre
cho*e, quel que soit le sujet de mes propos. Mais j'avoue
que je suis sur le point de jeter la plume avant de rassembler
mes pensées, (frtniid mon rcgflrd «arrête SûS deux taches de
Mattc emi eoupen» mon dcrrifer artielo. ï'nr e* qui précède
et i*c qm suit le* passages snpprimé*, lô lecrellr a pu voir
comijweh je m'étais donné de rtm< ponr atlte**!*, dihur,
edulcorer l'expression des jugements les plus inoffensifs,
eYitortillW jrtiqn'nu* paroles d'extWrtn») «imp'K'rlté. ?am
succès. 11 n'est point de parole de bon sens pool amener urt
mouvement de réflexion duns le gouvernement de M.
Poincaré.
J'ai expédié, hier, à l'adresse de mes abonnés et des
membres du Parlement, un assez gros paquet d'écriture,
pour faire le lecteur juge de l'état d'esprit qui sévit dans les
régions où agonise, dans le délire», le dernier vestige du bon
sens goiiVcrticmenttil. Je crois bien qm- ne punirai pM
me tenir d'adresser aux mvmes doHïnntnires mi supp^éw^nl
de ipïetrpres lignes, ponr faire érlatei- lo "pecifrHe des
siiprdnres verli^es où peuvent entraîner des à-conps de
der,t.isoiinement. m
Je n'ignore pas que cela ne changera rien des choses
décrétées-, dans la pleine responsabilité d'un irresponsable.
Oh pense bien qnc tldée ne pmt pas me venir de dîrt
des eh*o?es dont l'ennemi poirtTfrit tiret ftyMita^ft 14 y a dt»
gens qui les ont, non pas dites, mais }s\tti^ ces choses-Mu
.Nous en causerons plus tard Mon propos serait simplement
de montrer la situation sous son aspect léntnbir, ce qui, bi«n
loin d'èlre décourngeant, nous inspirerait une conunWCô
raisotinée, an lien dt nous cwdormit dans nrte létlitirgie qui
noi: .'Spore a« Jauger d'uii fvirrt'Ste réveiï....
Parce* qu'an'e grandi? réserve, nom est eommsndi.'e,
l'enauit-il que M. Dnand oit le droit de irons interdire la
plus lointaine allusion a des fantes, nécessaires à indiquer
pour éviter le péril de désillusions trop promptes, tandis
qu'il laisse a d'anciens complices d* sa défunte anarchie
pleine liberté de révélations, véritablement dangereuses —
surtout lorsqu'un sui'encliénsscrVrent se présente, dans la
plus officieux de tous les journau*, po«r expliquer que c'eàt
été la pire faute de nous permettre de disposer d'un supplé-
ment de voie Terrée ? Qui donc pourrait Se laisser prendre t
cette noire imbécillité P n
Cet cx-an,ireliisto gouvernenu-nlolisé *l devenu le plus fidèle
porte-voix do M. MNttMf c est OtistovO Itervt. Rappelons qua
dans ces derniers temps, lo directeur de la e Victoire n, qui n'en
est plus a sa première piroueile, s'est plu à deTendro ln censura
contre M. Clemenceau. Mrjom-dlwi, ce dernier lui repond :
d Un journal, par exemple,-prétend, avec l'autorisai ion
de la censure, que les voies de communication de Verdun
tfVec t'arriére ne sont pas suffisamment assurées. Cft n'est
pas mi qui voit ses colonnes bhvneWes. Gest mwi, q^ii n/«t
rien dit de pareil, et c'est au nom de son patriotisme (un
peu frets-) que l'écrivain du « drapeau dans le fumier » est
autorise par l'ami Briand h me faire la leçon, dans les formes
de son langage, tandis qiïe toww tentative de réplique., rf
modtfW* qu'eîte soit, m'est ittterdttfc, au nosn dts l'inffeilU*
bilité dtHi clief dt gouvertiement assez connu pour avoir
failK, s......................
nsvenâiit a Verdun, Glerfieneea* protesle do sa confîMice et
de son Qpt'nusme, mais il rfclaraç (a vérité ;
a Gela n'est que peu de chose, eh compaiaison du grand
drame de la bataillé sous Verdun, Pont inspirer une con>
fiance absolue dans nucompanaWo valeur de nos soldat**
aussi bien que dans la conduite des présentes opérations, il
suffirait de nous présenter les choses comme elles sont, sans
dça enjolivements de théâtre, dont le résultat (je ne veux
pas dire le but) est de fausser 1e jugement public. Ceux qui
consultent te-mite, nu lieu de lire montagnes et vallées aux
sountes de M, Bnatid, n ignorent pas, je suppose, que nous
avons cédé quelque terrain, après des combats de plusieurs *
semaines, qui seront certainement comptés parmi les plus
beaux de nos annales.....
« Mais, vraiment, que pouvons-nous penser, quand nous
lisons, dans des journaux honorés d'une bienveillance
auguste, des apprécMtlOB! destinées ù essayer de nous faire
crotro qn'il y a, portr nos soldats, un (MktritHçe diftrs lout
recriï, <xpY?s terrain tpenlii 9
Il peut en tfcre afnsi, je T'ai déjà remanié, Mais, A 'là au
refrain qu'on nous fait cn'tendre, ia distance (Kt notienle- Le
géirfl-al Focli s'est ïmmortnlisé sur l'Vser, et a COnlpais la
jontinéo, en rt-fiurrrrt de prendre une position it meilleure n,
qui était « en arrière n. Gomment pourrais-je l'en louer, s'il
me fallait admettre que la beauté d'une taclique de victoire
f*t ât » r+phrr ?........... . r.
Voila pour 1rs stratèges en chambre des redictions officieuses!
Les Corfimiiitiqnés nllemnittls
On sait qu'il est interdit aux journaux fMMyitii de
reproduire les conrrViii-Tiiqnés ofiii.iels d« Haut Com-
ft'.aorlement rflfeHMÉA, Tont an plus -cfi-tams crittqnrs
rnilit'airVs osent-Us en e\l'raire des pa^sag-os prud'-m-
rtient choisis et trdarités à leur propre ver^ton par une
traduction souvent inexacte. En voici un exemple
frappant.
Dans Vt'Echô âe PiT>w» 6M o avriî, Marcel
Flutin écrit h propos du communiqué aiîeYnaïid (tù
| avril :
« Il y a un aveu à retenir dans Vnr mhm snr >a jour-
née d'hier : ils dirent que nos altaques plnsieriTS fois renow-
velée% sur leurs positions dans les bois an nord-est d'Avo-
court « n'ont prr» dépanné leurs premières lignes d'dbsiacfe*i>
ou rt'orrt éW qv* des poussées en nvant p.itis reVuItM. I* I
Eh I Mais c'est déjfi rcconn.irtre qne nous sommes daV« leurs
lignes d'obetaiies et aussi ^n'Hi n'ont psi s'opposer à cei
pousséw. s
Or, rette traiïurtinn îti oomninritqrré ûfïfrnitrfn hft
fausse. Qu'on en jitgc I En voici le texte original :
« Mehrfadse fesntMiche AngTïffsverscche g>'gMi
unsere WsWsrell'ange'n nwdoesilich von Avocourt
knmen ufeer dfe ersten Anstrelze odor vergeblithen
TeiïvorsfeieBs* nient ÉÉMMÉh n
Traduction exacte (Voir au rî* ïfô de ta, « Cdretrcn ) ;
«Pinsitar» tentatives d'attaques ennemies contte
nos poAiïrona danjt les bois su nord-est d'Avoeattri
HvuVtèPenl iH* folira dvlmt (on bien : ne purent »
dévtfoppw M éHM eïb premier effort) ou restèrent de
Vaines poussées pftrtirdivH, »
Où M. Hutin pMtl K fa prw«i'èT*s iftjVtts d'obs--
taclcs» que les Français auraient pu atttirfnVe p
Pu un mut de cela no su trouve dans le c-mnnnnii-
qué allemand, qui dit exactement le contr'aire de fte nHè
tul lait dire ML. Mutin.
' LES DÉPENSES 1>E LA FRANGE.
Voïci quelques chïfTrei que nous enrprUnlons m « Figaro* ta
Il mars :
Le budget de 1k Franco a déparé les cinq milforrds
quelque teTnps avant la guerre. Et on a été épouvanté.
Itier, le ministre des finances donnait au Sénat quèr-
ques chiffres.
Ë pour tt d*nxie*e t'rinresfr* d* tgift —• «n frtmWlts
seulement — 1b budget g-érrtrai dï in France montait i
7 milliards 817 militent S-1 ô. 1 :*7 francs. Les, budgets an-
nexa, plo* modestes, n'atteign^nsrfl qm/ 65o milficM*
47i,fig5 frtmtfs. Il n'y a giière, sur lé trimes-ire dermer>
qu'nhs angTheritstirjh rte aoS millions i3fi,S*73 lrsnr*.
Les soldats du lervlce auxiliaire remplacés à la caseras
par des lemmes.
Le ministre de la guerre a invitt les commandants ds
dépôt a remplacer, autant qu'il est possible dans les ca-
sernes, les sytMats du servie* auxiliaire parles femmes.
tes «émarges ont ta* d« suite afflué. L*s femmes vien-
nent au ftureaù du cnlohel, où un efchler e* ouvert.; leurs
aptitudés el leurs adresses y sont ftscrites\ el dès que les
capMain«s, te* nrtaeciTA, etc. voierA Ami leurs services
l'utilité d'une femmo, Ils s'adressent au bureau du colonel.
Les femmes sont groupéei sous la direction des différents
chefs-de service.
Calomnie réchauffée I
Dans nrt des derniers rtaméros du n fl'ond* Illustré »> (rj
février 1910) un chroniqueur asses connu, M, G. Lenolre,
Vient de fournir la preuve éclatante que, al les journalistes
parisiens fnrfnVrtent votontiers contre ht « (SaretnV d** &*■
dennes •», ils se tro'nvent <ihm llmpossibilltt attolue d^
poser a ^ vérité i^n'elre prbpag* I* nroindr* tJérnertH
stérieiix.
S'il en était autrement, ces mestteurs SnfMerit-lH rJWbfft
de revenir sbos cesse 4 lenrs premrères caWmîes», — comme
d'autres reviennent a leurs amoun ) Celli que vWht de rer-
susc*!er M. LatHOtr*, ponr éW> vteil!» d« près d'tlm n'en
est ptt '<fcwnrfs»vAoins WdîcnKMHttt pesiWfci
Gageons .p*.T; y à ïwî fi^t qV* 9M toefenr» oublié,
kappelons-la leur donc, en rfperafat WslWettewftrt t* qWe
Bous en diS4cÉis Jïrttt lïotrt sït^etfc o ^ftnftèfSttrft- %, en tttft
du n* l'on d* lit a éïoretft » :
« lorsqUé Ht n Gn-r'Yr >, v. mit h ptàtiWt fe» l«te* des
prisonniers français qùi s* trWWsînt en Xl^WrtsjWs, h» rMar-
tion pensa faciliter aVtt htbMmtk reffOn» tfteftpfria V»
recherohe des leurs, énmarqirsnt'd^ Ssféf fttsStVms #e%
priswmicis ori*m«-.rM d'-m de^rienWM mitommlm par-
tielnwteïrt oeewp*. Heit cîatr qnec* sVjrcrOrt d% trivlrtl-, î» rfc
daction se l'imposait tiniqttément dans VinttHH «A la popiW*-
iion française. Or, on trouva moyen-, i P%t% dt tiret d'un%
àimp*B JMUl d"n7ip^srron te psrrti que voici -.*y*nt déewsrert
«ntre nrtur*, dUAk hc* litre* l'un ou llntre priseitnrér de
Par* Mtérfssrfle £fcr «rrmn, on n'éut pas honte de propasrer
l'm»*anflrttfn fftU n gjttftc » »oirft(« fairt croire à irti n*af--
h<trrrui m^ears qw* »**rft #f»fl oW«p« j»f (M v4«Hn*nd» t
Alors que dans la même liste, Paris figurait quelqOT» dwa>
caines de fois s(mi aWértssfSe I
it Si les auteurs de ceVt* rrftrtrtttuoMte tVWeM e« quelqwe
Sincérité, ils auraient au contraire avoué que ne* « WMfrew-
reux n lecTénrs sont mîenst irifOmr** que tesrt cr>mptilHofe*
par&îc'n»> *uyq\W(fc h densnre trt peTni* Wetne prt de coW-
pajer entre efrx les communiques s^rmim*» * frism>iifs>. »
Voilà ce qne nos)» éorivi©n*i le 3i octobre %t*> après
avoir, depuis fcssçtcmpBt supprimé les n«térisq\ie»\ p>nir en-
levé* aux jbnrnfltWe* parisien* * court d'sngsnhentt sérirlak
la rfossîbTiftf de s'tfccrOcner à quelque errfte* «WHtfsJe», H
légère et si évidente fut-elle 1
Nos lecteur» n'attendrons psi qu'bnjoufa'nUi noui rtpon*-
dions autrement que par h> plus absolu mépris à cette et-
lomnift, réchauffée faute de niteusi par un serritfvr ztté du
chauvinisme turu te>wni i es*.
LISTE N° 139 CONTENANT 4CO NOMS
V (Ueproductioo strictement Interdite)
Us noms en tête des groupas désignent ;es wMi où se trouvent les prisonniers dont les noms suivent — La total des noms publies lusoiraulouroliil se monte à environ 247,300.
Total des prisonniers français Internés en Allemagne ■ 325,000.
Les sentiments huraanfMMI dnnt s'inspire ta ptiblico-
tlon, dans la « Guette 'les Ardennc* », det noms des
326,000 prisonniers frtinrnls dcfueflpmml internes en Mie-
magne, HVnH pas etc. aypiètws par tous Mrn (a mérite equile\
jQue nous WiijuW I <\oï (cefeurs ne pensent pas de même
qu'on le fini lium certaines rédactions sur les boulevards
partnens Vous ne laisserons donc pas troubler l'intime
contentement que nous éprouvons d'avoir pu Contribuer à
calmer (es i^ut^i'rtcj rte milliers de (amdlts fmncutJMi
porfanf M ratpm de fr** dans les loyers MHMH dnni la ptH*
douloureuse incertitude par le goummement français, en
leur anivr.çjmi la honne nouvelle que leur {lis était sain et
sauf, se trouvant en captivité allemande aussi heureux que
le permettent let circonstances.
La pluftaii des prisonniers internés ces temps der-
m>rs, ont cli faits dam la contrée de Verdim. le nom»
bre des* n:rjiments figurant dans les listes donne donc
une idée de l'importance des forces françaises enga-
gées dans ces combats.
GIE8SEM
(Primnnieis internes ces temps dernitra-)
(Suite.)
Saml MsiIik'u, Pnrte, lnfusjierle 154.
Saquei CI^rles-Httnornl, ftolssy-en-Fi nnee (8ne el-0.},lnf 288
B&sdgnj Eugène, Archigny (Vienne), infanteri» 4W.
StiH (fuueâs Oran (Algérie), «ruiiieurs 9; ' _
Soallû llenii-Emile, Sl-Cyprren (Aveyron), infftnierie 199.
Tourrirnhe t-Ouis-lîcrnnr<l, Chaussebac (Cantal), int.. 131».
TbskMÉTI I.otrtB-GuiHnurna, Paris, sergent, inffinlerie 139,
Vacher 1 r fi-Jenn, Jourz'iot fCorreaei, infnnterie tti
Valette An-ton», AutlHoc (GintalV,. infanterls 13^
Vaory François, 3t-S*uvier (A1K«r), crtjxjnil, infanterie 3k
Viallc Jenn, lâmonet (Hnôftl'f; infanterie 9Î.
Vincfnsini VioeMit, Mullilao (Corse), infant, lerrit. 108.
Zemlel Oraft (Algérie), caporal, tinuileurs 2.
Zelram Mohamwi, BHda [Algérie), tirailleurs 'J.
Berllie hUêWt Armenllèreî (Nord), infanterie 20f.
Boyé r,li<ulei«, JSiival (Vo«^eS), chasseurs Kl,
Foin BugiM, Ouville-la-ltivière (Sne-Inférieure), inf 109,
HsviAttU Alplum«e\ Fari^, clms^eur» 21.
Lafilte Je.m, Pontenx (Landes), infanterie »09,
Maltet Robtrt, Paris, inhnterie lOfl.
s CROSSEM
(Prfsonnicjrï twUmés ces temps d*rn:er* )
iSliile.)
Bri^pon-l F.liJnrts, RUM iHreu (Haul»Vi#nnei, mf-uilerie ?,17:
Brulote Htnri, Wasqtielial (Nord), infanterie 105.
Bran Pierre, Aurino (D'inlugna), caporal, infanterie ;1V?.
Brunei jfcspp», VitleTs-l^itrertU (Pau-tle-Calals), infanl 361
Bruutol ricml, St-Ma^inm n ;uise^, rapi.iral, chfisseur' r,j.
Druny Ariloine, St-Fortmial (Corrczt-),* inlantcrie 163.
Buchot téoft, Bouere (.Moyenni), infanterfa 3it.
Busson Aïexis, La CroixilJy (Mayenne), infanterie 32i.
Van den Bmnde EUNtsflJf rVeu&M* (Wardl, «poral, ihf. 24A
Carbontlst Michel, 91-Agnau (Greuse), iriPanterte 3&fc
Cacheux Emile, St-Quentin (Aisne), flhssseurî 59-,
Cardon J.-B., nuilz (Pas-de-Calais), caporal, ihfanlerie 3Bl
Gaillard Ernest, trUi (Mame-et-Loirt), infanlerH !05.
Cadleret Louis, Verquigneul iPna-de-Calais), îhïnnlerie 381.
Ciirpreau Ei!enne, Bottbaix (Nord}, inrantena 35.
Capelle Fernind, Hesurt iPas-de-Galai»), infanterie 35.
CapHn Mfturlce, PUbemont (Aisn*)v sergent^ chnsscurs Bs\
Carre J.-B., Buyaulcoitrt (IVis-de-Calaisl, infanterie 58:
Carelte J.-B , Ijeert (Nord*, infan«tie 3fW.
Carion Noc!, Anor (Nord), infanterie 302.
CarroB Auguste, AngJtei (Pns-de-CfilaiSt, cliasseurs 58.
Castellant Georges, Grand-FrEihoy iDlsfi), inratilèfie 321.. „
CaUelam GéMft Wallreloa ^Nortl), infanterie 361.
Cauchon Viclor, Sl-Vnasl-ln-Vailee (Nordl, caporal, iHf. 3ît
Cannois Camille, Asfeld (Ardennesi, infanterie 324.
Ceetenn J.-B., Lille (Nord*, infanterie l(S.
Codevelle hiu^el», Rollaneourt (Fas-de-Cnlaisï, infonl. 361,
CoeBe Arthur, Lille (Nord*, chasseurs 50.
Coiffe Mftlhuiin, taKSJ illte-\'iflnne)( infanterie 24&*
Colar Paul, Mauheuge (Nord), infanterie 164.
Collet BMMr, Lottvfcs (Seines-Oise), inlanterle
Comhaccau Joseph, Pari?, innAnterrc 324.
Coolen Jules, Ardres (Pas-de-Calais), ififanferle 105
Copniann Georges, Arque? (Pas-de-Calais), infanterie 362.
Copin Victor, Denain [Nord), infanterie '388.
Cormiatilt Alphonse, NeHil-l.-AuWèrçs -Sèvres), ilif. L66.
Continaut Léon, Bnsliex ^Meurthvet-Me^elle), infant. 3flfV.
Couchot ArisUdc-Aleide, Bar-fe-Due (Meuse), itifanterfe 38*.
Coupé Aribhdc, Evrort (Mayenne), infanleite 324.
Coavelard Arsène, Boulogne (Pas-de-Calais}, cap., inf. 381
Couvreur Marcel, Sl-Pflul ^Pas-de-Calais), chasseurs 58.
Chambron Pierre, Bonnat (Creuse), infanterie 3ft2.
Champa«ne Victor, Puisieux (Aisne), infanteri» 381.
CttMMMM Constant, Louvainw (Malne-et-Ijoire), inf. .385.
Chartes Aimé, T.avantie (Pas-de-Cn)al3>, mfnnlçrie 16&.
Charpi'.l Georges, Calais, infanterie 3fl2.
CharUer Einiio, Loiron (Mayenne), infanterie 321.
Chamsin Louis, Montoenu-ies-Minas (Saùne-el-Loire), inf. 3WL
Chalel/un Augushn, Cauehy (Pas-de-Calais), infanterie 36l
Clrauprud Jean, St-Menuti (Dordogne), infanterie 243.
ClmsM'rcuu Ldiiw, Sl-P.crre-du-Gherrtn (Vendée), inf. 351,
Chfnivenii AUioit. 91-Amand (Charente), infanterie 3C2*
Chemin Arlluir, Bou^y ^Marne), îhfantetls 3?4,
Chenel Guslare, ItnsMgny (Meu^ej, infanterie 324.
GhsvreBl Lnuis, Loigné (Maretme), sergent, infanleri» 324.
CliéSneâu AufluîK; S(-Aiguan (Mfiycnnc , nifanleiie 32*\
Cliompiei Eîeiirl, Atwervillo (Meiise'i, infanterie 36.'.
Clais«e ClHirte&, BfcWufMwMSÀy. (M.nnei, caporal, inf: 32*.
Clisjuot Alnliotiffl, Gitr >i-n■•>, infftnleiie 3SI.
CnsMlr Anmndî RtAHcnel [Mskfeosci, infanterie 321.
Cruisé Krne^L Gesvres (Mayenne), inhmteiie 9M>
Crop-al Cliaîles, Htrerfanga (Mtettfllié-et.MnsBHe), inf 165.
CrtlcJ KrneSt, Danioup (MeuaR), caporal, infanterie 185.
Cugny Emile, Les-Allaques (Pos-de-Cilais-t, infanterie 185.
Dachicourt Albert, Étapes (Pas-de-Calais), caporal, inf. 362.
Dandre Guatave,, MArijuise (Pas-de-Calais), îfiT&nteriè iïO.
Dartjon Armand, Mteux-les-Mines (P*a-de-Caia!%), cnaW. SB.
Danton Antoine, Gouîron (Creuse), infanterie f86.
bauehy fcugêne-, llMn (Paa-^JGàlais), inranterft 3fîB.
Davipfty Ernest, LiHera (Paa-de-Ca+ajs^ inranTeri* 38B.
Deljofttte Hug*n«s Mouchy (Pas-de-Galats), Infenterte 368.
Dechambra Levy, Voulènie (Vienne), infanterie 382.
Decottignies Arthur, Roubaix (Nord), infanterie 165.
Decoo Lucien, Pit^am (Nord),' infanterie 243.
Decourty René, St-Martin (Oise), caporal, infanterie 324.
Defebvrs Emile, Steenvoorde (Nord), caporal, chasse or* ~58,
■Defontaine Eugène, Lallers i Pas-de-Calais), infanterie 382,.
Deforgi Louis, Gouy (Sarthe), Infanterie Wft.
DagHHsf Paul, LiuV (Nord), intanterTo
de Gorter Emile, Ecuires (Pas-de-Caluia), infanterie 164.
DeMer Arthur, WmA \Nttrd), inranteH* 3BÎ.
Delachausée Emile, Mesniera (Mayenne), infanterie 324.
Deiannoy J*an-B., Fénain (Nord), ftiRiriieria 38*.
Delaptace Alexandre, Rnnboval (Pas-de-Calais}, ïnfanV 185.
DelaUre Alfred, Monchicourt (Noi-dS infanterie IBl,
Delaunay ËÙgên», I^nnouaj'é (Ille-et-Vilaine), inïanterte SèèV
Delaune Espère, Paris, caporai, înfanteris 3fct.
Delautre Louis, Dtvion (Pas-de-Calais), infanterie 38t.
DeKtval OmeC, Olttef (Nord), infanterie !*.
Delbàri Philiàis», RouMtît (Nord), ittlHftteiie 382.
Deiecroix Jean, La Bassée (Nord), inïanterfe 382.
Delefosee S6raphin, btiÉl (Nord}, infanterie 361.
Deleplace Emile, Seclin (Noïd), infanterie 382.
Delfoase François, Mons-en-Pevele (Nord), infanterie 16*.
■ Deleroix Pierre, Liévin (Fns-de-Calnis), infanteria 366.
Delevaeque Achille, L-evatlois-Perret (Seine), infanterie 283.
DeWls Jules, Lille (Nord), infanterie 351.
Demarat Remy, Travée y (Aisne), châsBâurs 59.
Démarqua Jules, Auzin (Nord), infanterie 362.
Demonchy Emile, Verberie (Oise), infanterie 365.
Denionchaui Henri, St-OUe (Pas-de-Caiais), chasseurs S6. -
Denyrml Phnnois, Couzinnes (Hte-Marne), inranteriè 388»
Dénia Henri, Cumières (Meuse), infanteria 351.
Deprey Henri, Quoufercque (Nord), infanlerie 310.
Derelle Auguste, • Concourt (Meuse), infanterie 18*.
Derode Léon, fjivigïieville (Meuse), chasseurs 5^.
Derviaux Joseph, Aresnes-le-Sec (Nord), infanterie 382.
~ Desbiens Viclor, Hérin (Nord)-, infanterie 351.
Desbuqiiois Alfred, Wattrelos (Nûrd), caporal, infanlerie Itft.
Desminenux Louis, Wattrelos (Nord), infanterie 165.
Desse Isaïc, Achery (Aisne), infanterie 3G1,
Dealaalleurs Cliarlcs, Roneq (Nord), chasseurs 56.
Detàe tÀtMt Luxembourg, infanterie 243
Dcvncs Julien, Croix (Nord), infanterie 185.
Dewas Léon, Marcq (Nord), infanterie 243
Dcwite Jean, Signy (Ardennes), infanterie 351,
Saint-Mard Jules, Signy (Ardennes), infanterie 185.
D3\vitter Constant, La Madeleine (Nord), infanterie 362.
Dew-ilde Félix, Mouvaux (Nord), infanterie 58.
Dhav fjéon, Sanliain (Nord), infanterie 165,
Dhota Alfred, St-Aniand (Nord), infanterie 362^
Dolson Jean, Pionnat (Creuse), infanterie 243.
Delhom Isaac, Jeancourt (Aisne), înfahlerft le+.
DoB*te* Erneet, St-<Juenhn (Aisne), ohasftWfa îS^.
Dovtrdte hfmis, Fou^uères (Pne-dc-Gâtais), chfteHeurs 58.
Do*rlon Victor, Arm en Hères (Nord), ûifaerterf» *82.
DorM Ariîmr\ Marièrôs (Deur-*èvre«K iftfcnterre !8B.
Donfere George*, Port-Briilet (Ma-yenna), capwr*!, inf. 324.
Droatei liNBH Lys (Nord), fnftHrterî» Wtm>
Dueïermcrtler Mareel, NeyeUa» (Paa-de^Géîal^, infant. 18*
Duftoïs Alexandre, NoyeWe* (Paa^de-CWedS), capot-A1. fhf-. 184.
DubiTinfant Oeer^eev Houb«ix (NerdV, infanterie MB.
Direhemin Tbeodste, Venett» (ôtws), eertfenV intentarl» 18&.
Dupe* Jwte», Viltera (NMsJt infantert» 184.
DufMs Jacques, Enquin (PoJ4e-C«ted«4, infant*»1*» 188,
DutfWs ktmsrs UlttofM (NM«K iftfAMbette m.
Dufrenoy Ernest, Fresnes (Nord), infanteria 36S.
MMM SSMSj GeAfde (rrere^, HsMHN 9fr\
Dumont Robert, Scelin (Nord), infanteria 165.
DuFhoufflt Alphtthse, Lwis (FHr-de-CAteia), iflïtanrefl» rît
Dupas Gustave, Thouara (D*ax-Sèvrea),. infanterie 185.
Dapahcrtelra mnri, froMbait (Hert), ial*«terfa 888.
Dirpflez (téhe. Part*, infanteH» I«4
Duquesnay Éugèna, Qutsnoy (Nord), mtanterta îfô.
Duval Jean, La Btgfce* (J*iyetWe4* «erljenV- Infanterie 321
Duvivïtr Victor, Calais, infanterie 186, i
Eckê Eugène, Lille (Nord), chasseurs 56.
Eggermont Auguste, totircoing (Nord), infiinterle 38Ï.
EagHmann Emile, St-Denia (Seine), infanterie 3B2-.
Episeau Alexandre,. St-Derîis (Sarthe), infanterie 243,
Ernou-x Henri, Sl-Pierre (M«yenne), ihfanteria 324.
EaUenne rTançoia, Vieux-Gond* (Nord*, rnfltnteNe 18*.
Fauquette Augustin, Afx-Noulette (Pas-de-Calais), chass. 56.
Fe'uttwn Chàrta, Bodïy (Mnrhe), inranteffe 324.
Fieiter Charles, Fontaine (Aisne), sergent, chasseur» 56.
Floîani ioseph, Furtant (Corse), chaeseura %.
Flament François, Frelicourt (Pas-de-Cntnis), Infanterie 361
Flinois Henri^ Hallennes (Nnni», infcnterie 3tW.
Florin Arthur, Tourcoing (Nord), infanterie 381.
Floury Jttfcs, VSHers (Oise), chasseurs 9k
Fouassier Alphonse, Péreuil (Charente), infanterie 362.
Fallombier Augustin, Aubin (Pas-de-Calais), infanlerie 362,
Foumier Adolphte, Forest (Pas-de-Calais), chasseurs 56.
Fontaine Pierre, Gennes (Setna), infanterie 165.
Fontaine Chartes, Maye* («,-et-Loire), infanterie 324.
Frômault ïttnH, Satotnô (Nord), rtpnml, infnmerie 2f8.
Fitîron Celeslin, QuettM (Pas-dë-Gataîs), infanterie 324.
FrnfcHart Marcel, Beuvfy (Pas-de-Calais), infanterie 105
Galbin Constant, St-Berthevin (Mayenne), Jnfanlerfé 5H
C-ii«9son Joseph, St-Aubin (Maine-et-Loire), infanterie 32i
Gambier Pierre, Beranvills (Pas-de-CalMs), infanlerie 162,
Garçon Jean, Renazé (Loire-Inférieure), infanterie 324.
Gardenr Ernest, \fouilly (Meuse), infanterie 324.
GATttlh PaW, IMve'S-silir'Mei' (Cnlvados), infanteWa !65.
Gauché Paul, (t^cm^iy (Mevtse), infanterie 385.
Gau^Aih AlT»rt, Mayenne (Mayenne), infanterie 24$.
Gauler Etienne, Réoicourt (Hte-Saûne), ihraïtterlc 36É.
Geai] Ambroise, Noney (Deux-Sèvres), infttriterie 165,
(A suivre.)
14 Avril 1910
« Il sait qu'il n'y a pas d'échecs insignifiants, et il rit
Quand on lui dit que telle position, réputés de toute pre-
mière importance, devient sans importance aucune et sans
Intérêt pour nous du Jour où nous favons abandonnée «piraï
nous replier sur des positions meilleures »,
« Il Huit qu'on ne livre poiru de bnlaille sans perdre du
monde, et que la Fmnre verse du cMc de Vaux el de '.lulan-
court le plus précieux de seai ssng.
« Il tait que l'effort gigantesqitc produit par no? Irinpes
dans des conditions que l'Histoire jugera, doit profiter aux
Français, mais aussi fi leurs Allié».
n II n'ignore point qu'il a supporté les premiers coups de
l'adversaire commun,-qu'il en supporte en ce moment le
plus rude.
« Et comme on lui parle de justice, il se tourne, d ins-
tinct, vers Je* Alités, il les interroge, il refrène IIMpttfcheè
que vingt mois d'attente sons la rafale ont rendue plu? .ligne.
« H sait que la Conférence réunie a Taris la semaine der-
nière a publié des conclusions volontairement dénuées de
précision, mai* toates gonflées de promesses.
a U fait contttrnrr awx A-nglala, aux Russes, an* Halivrtî. *
n Mais fi Irttr cri», #ans que cria diminue en rien M vo-
lonté d'oeuvrer pour la victoire :
« — Hfitei-rous I »
M article n'eal-i! psa comme l'écho renforcé un en d'.dnnwe
du aénaieur Charles Himilitrl, reproduit en tétc du N" 170 «le la
f Gazelle > ?
LA VIË CHÈRE ET LA SffitULATTOW
Dans un nrltcla séve-ro, consacré à la EpéeotMtoM,
V ■ Humanité • écrit :
n La viande est chère f Oui, noua sommes oMig#» d'en
convenir, mais la consommation a augmenté WêSa des pro-
portions considérables et le troupeau a diminué.
n— Lé beurre et le fiumage ont atteint des prix exlra-
ordinwireB î Que voulez-roue i La chérie des freinage», in
mems celle «M ehttrbon Jiéuessaiie n lr» piit,tmnsHi:oB, la
diminution de la production du lait, l'augmentation des *
frais généraux, vu*ià les misons de la hausse.
n— Les JBufs sont tnabordattes ï EvidfcmnWM. Mais Tes*»
f<o\Am pondent peu et le* Dardanelles étant fermée^
HmportMion. est difficile.
«tM MfnrNM se vendent a prix 4*«Ç ? Cet* fO/tK que
les-lesTillcs da Rutswe et les haricots de BiHlupèïil u auront
plus sur iiolre marché. 4
„— i^es pomme* de terre coiHeni presque RRliei cher
qua les truffe* ? Nous le déplorons, mais la récolte a é'é 3*
mauvaise..,.
«Ayant atfisi parle, les gens pmsoé, qu'ils siéront an
Sénat ou qulla soient protesseuis d'économie politique,
prennent une altitude lattsée cl attendent que des jour»
meilleurs acrimi,
ails ont certes les moyens d'atlemlte, mais le peuple,
lui, ne les a paa. Et les formules lûudalives dont on
l'abreuve n'ont aucun elfel sur son estomoi II sait,
d'ailleurs, que si la cher 16 de la vie a des causes naturelles
qui ont leur origine dans l'état de guerre, elle est due aussi
à des manœuvres caupoWes de spéculateurs éhnnrèa qui*
présentement, ècJiifftudent des fortunes sur la ini^rt!— n
La « Bc'ûilte •, parlant do la situation, des cheminots, écrit :
a Reste la cherté de la vie, qui n'est la question ni la
moins donloureima, ni la moins prenante. Les cheminots
sont, sur ce chapitre, dans une situation artnlogW a cclltï
des petit» fonctionnaires : La détresse régne i» leuti foyers et
toutes les tirades sur le sacrifice de? humbles & la nnlric
n'empêchent qa'flj n'aient-fnltti. La lilléralure 4 fa iWita
et ies dissertations d'apnH déjeuiwr-Mit Ici distinct ton*, qu'il
confient <1 établir entre 1 Etat -el la France, nVnip\bt>nnt
pas non plus tjtle Ton aborde à bref délai le problème d» l'a
via chère.
« Et il fartdra, CB Jouf-li, dnnnrr aux iflasHséi nnlTB
chose qua la viande creuse d'un article ou d'un rtistoiir*. n
En ICU) do
publie un article tti
M. CLEMENCEAU PARLE DE VERDUN.
i Enchaîné i du 3 ovrfl, M Cli
m quelques pasr.içi* {irinnpauj
Je voudrai* parler da Verdun, car je M pense pas îi autre
cho*e, quel que soit le sujet de mes propos. Mais j'avoue
que je suis sur le point de jeter la plume avant de rassembler
mes pensées, (frtniid mon rcgflrd «arrête SûS deux taches de
Mattc emi eoupen» mon dcrrifer artielo. ï'nr e* qui précède
et i*c qm suit le* passages snpprimé*, lô lecrellr a pu voir
comijweh je m'étais donné de rtm< ponr atlte**!*, dihur,
edulcorer l'expression des jugements les plus inoffensifs,
eYitortillW jrtiqn'nu* paroles d'extWrtn») «imp'K'rlté. ?am
succès. 11 n'est point de parole de bon sens pool amener urt
mouvement de réflexion duns le gouvernement de M.
Poincaré.
J'ai expédié, hier, à l'adresse de mes abonnés et des
membres du Parlement, un assez gros paquet d'écriture,
pour faire le lecteur juge de l'état d'esprit qui sévit dans les
régions où agonise, dans le délire», le dernier vestige du bon
sens goiiVcrticmenttil. Je crois bien qm- ne punirai pM
me tenir d'adresser aux mvmes doHïnntnires mi supp^éw^nl
de ipïetrpres lignes, ponr faire érlatei- lo "pecifrHe des
siiprdnres verli^es où peuvent entraîner des à-conps de
der,t.isoiinement. m
Je n'ignore pas que cela ne changera rien des choses
décrétées-, dans la pleine responsabilité d'un irresponsable.
Oh pense bien qnc tldée ne pmt pas me venir de dîrt
des eh*o?es dont l'ennemi poirtTfrit tiret ftyMita^ft 14 y a dt»
gens qui les ont, non pas dites, mais }s\tti^ ces choses-Mu
.Nous en causerons plus tard Mon propos serait simplement
de montrer la situation sous son aspect léntnbir, ce qui, bi«n
loin d'èlre décourngeant, nous inspirerait une conunWCô
raisotinée, an lien dt nous cwdormit dans nrte létlitirgie qui
noi: .'Spore a« Jauger d'uii fvirrt'Ste réveiï....
Parce* qu'an'e grandi? réserve, nom est eommsndi.'e,
l'enauit-il que M. Dnand oit le droit de irons interdire la
plus lointaine allusion a des fantes, nécessaires à indiquer
pour éviter le péril de désillusions trop promptes, tandis
qu'il laisse a d'anciens complices d* sa défunte anarchie
pleine liberté de révélations, véritablement dangereuses —
surtout lorsqu'un sui'encliénsscrVrent se présente, dans la
plus officieux de tous les journau*, po«r expliquer que c'eàt
été la pire faute de nous permettre de disposer d'un supplé-
ment de voie Terrée ? Qui donc pourrait Se laisser prendre t
cette noire imbécillité P n
Cet cx-an,ireliisto gouvernenu-nlolisé *l devenu le plus fidèle
porte-voix do M. MNttMf c est OtistovO Itervt. Rappelons qua
dans ces derniers temps, lo directeur de la e Victoire n, qui n'en
est plus a sa première piroueile, s'est plu à deTendro ln censura
contre M. Clemenceau. Mrjom-dlwi, ce dernier lui repond :
d Un journal, par exemple,-prétend, avec l'autorisai ion
de la censure, que les voies de communication de Verdun
tfVec t'arriére ne sont pas suffisamment assurées. Cft n'est
pas mi qui voit ses colonnes bhvneWes. Gest mwi, q^ii n/«t
rien dit de pareil, et c'est au nom de son patriotisme (un
peu frets-) que l'écrivain du « drapeau dans le fumier » est
autorise par l'ami Briand h me faire la leçon, dans les formes
de son langage, tandis qiïe toww tentative de réplique., rf
modtfW* qu'eîte soit, m'est ittterdttfc, au nosn dts l'inffeilU*
bilité dtHi clief dt gouvertiement assez connu pour avoir
failK, s......................
nsvenâiit a Verdun, Glerfieneea* protesle do sa confîMice et
de son Qpt'nusme, mais il rfclaraç (a vérité ;
a Gela n'est que peu de chose, eh compaiaison du grand
drame de la bataillé sous Verdun, Pont inspirer une con>
fiance absolue dans nucompanaWo valeur de nos soldat**
aussi bien que dans la conduite des présentes opérations, il
suffirait de nous présenter les choses comme elles sont, sans
dça enjolivements de théâtre, dont le résultat (je ne veux
pas dire le but) est de fausser 1e jugement public. Ceux qui
consultent te-mite, nu lieu de lire montagnes et vallées aux
sountes de M, Bnatid, n ignorent pas, je suppose, que nous
avons cédé quelque terrain, après des combats de plusieurs *
semaines, qui seront certainement comptés parmi les plus
beaux de nos annales.....
« Mais, vraiment, que pouvons-nous penser, quand nous
lisons, dans des journaux honorés d'une bienveillance
auguste, des apprécMtlOB! destinées ù essayer de nous faire
crotro qn'il y a, portr nos soldats, un (MktritHçe diftrs lout
recriï, <xpY?s terrain tpenlii 9
Il peut en tfcre afnsi, je T'ai déjà remanié, Mais, A 'là au
refrain qu'on nous fait cn'tendre, ia distance (Kt notienle- Le
géirfl-al Focli s'est ïmmortnlisé sur l'Vser, et a COnlpais la
jontinéo, en rt-fiurrrrt de prendre une position it meilleure n,
qui était « en arrière n. Gomment pourrais-je l'en louer, s'il
me fallait admettre que la beauté d'une taclique de victoire
f*t ât » r+phrr ?........... . r.
Voila pour 1rs stratèges en chambre des redictions officieuses!
Les Corfimiiitiqnés nllemnittls
On sait qu'il est interdit aux journaux fMMyitii de
reproduire les conrrViii-Tiiqnés ofiii.iels d« Haut Com-
ft'.aorlement rflfeHMÉA, Tont an plus -cfi-tams crittqnrs
rnilit'airVs osent-Us en e\l'raire des pa^sag-os prud'-m-
rtient choisis et trdarités à leur propre ver^ton par une
traduction souvent inexacte. En voici un exemple
frappant.
Dans Vt'Echô âe PiT>w» 6M o avriî, Marcel
Flutin écrit h propos du communiqué aiîeYnaïid (tù
| avril :
« Il y a un aveu à retenir dans Vnr mhm snr >a jour-
née d'hier : ils dirent que nos altaques plnsieriTS fois renow-
velée% sur leurs positions dans les bois an nord-est d'Avo-
court « n'ont prr» dépanné leurs premières lignes d'dbsiacfe*i>
ou rt'orrt éW qv* des poussées en nvant p.itis reVuItM. I* I
Eh I Mais c'est déjfi rcconn.irtre qne nous sommes daV« leurs
lignes d'obetaiies et aussi ^n'Hi n'ont psi s'opposer à cei
pousséw. s
Or, rette traiïurtinn îti oomninritqrré ûfïfrnitrfn hft
fausse. Qu'on en jitgc I En voici le texte original :
« Mehrfadse fesntMiche AngTïffsverscche g>'gMi
unsere WsWsrell'ange'n nwdoesilich von Avocourt
knmen ufeer dfe ersten Anstrelze odor vergeblithen
TeiïvorsfeieBs* nient ÉÉMMÉh n
Traduction exacte (Voir au rî* ïfô de ta, « Cdretrcn ) ;
«Pinsitar» tentatives d'attaques ennemies contte
nos poAiïrona danjt les bois su nord-est d'Avoeattri
HvuVtèPenl iH* folira dvlmt (on bien : ne purent »
dévtfoppw M éHM eïb premier effort) ou restèrent de
Vaines poussées pftrtirdivH, »
Où M. Hutin pMtl K fa prw«i'èT*s iftjVtts d'obs--
taclcs» que les Français auraient pu atttirfnVe p
Pu un mut de cela no su trouve dans le c-mnnnnii-
qué allemand, qui dit exactement le contr'aire de fte nHè
tul lait dire ML. Mutin.
' LES DÉPENSES 1>E LA FRANGE.
Voïci quelques chïfTrei que nous enrprUnlons m « Figaro* ta
Il mars :
Le budget de 1k Franco a déparé les cinq milforrds
quelque teTnps avant la guerre. Et on a été épouvanté.
Itier, le ministre des finances donnait au Sénat quèr-
ques chiffres.
Ë pour tt d*nxie*e t'rinresfr* d* tgift —• «n frtmWlts
seulement — 1b budget g-érrtrai dï in France montait i
7 milliards 817 militent S-1 ô. 1 :*7 francs. Les, budgets an-
nexa, plo* modestes, n'atteign^nsrfl qm/ 65o milficM*
47i,fig5 frtmtfs. Il n'y a giière, sur lé trimes-ire dermer>
qu'nhs angTheritstirjh rte aoS millions i3fi,S*73 lrsnr*.
Les soldats du lervlce auxiliaire remplacés à la caseras
par des lemmes.
Le ministre de la guerre a invitt les commandants ds
dépôt a remplacer, autant qu'il est possible dans les ca-
sernes, les sytMats du servie* auxiliaire parles femmes.
tes «émarges ont ta* d« suite afflué. L*s femmes vien-
nent au ftureaù du cnlohel, où un efchler e* ouvert.; leurs
aptitudés el leurs adresses y sont ftscrites\ el dès que les
capMain«s, te* nrtaeciTA, etc. voierA Ami leurs services
l'utilité d'une femmo, Ils s'adressent au bureau du colonel.
Les femmes sont groupéei sous la direction des différents
chefs-de service.
Calomnie réchauffée I
Dans nrt des derniers rtaméros du n fl'ond* Illustré »> (rj
février 1910) un chroniqueur asses connu, M, G. Lenolre,
Vient de fournir la preuve éclatante que, al les journalistes
parisiens fnrfnVrtent votontiers contre ht « (SaretnV d** &*■
dennes •», ils se tro'nvent <ihm llmpossibilltt attolue d^
poser a ^ vérité i^n'elre prbpag* I* nroindr* tJérnertH
stérieiix.
S'il en était autrement, ces mestteurs SnfMerit-lH rJWbfft
de revenir sbos cesse 4 lenrs premrères caWmîes», — comme
d'autres reviennent a leurs amoun ) Celli que vWht de rer-
susc*!er M. LatHOtr*, ponr éW> vteil!» d« près d'tlm n'en
est ptt '<fcwnrfs»vAoins WdîcnKMHttt pesiWfci
Gageons .p*.T; y à ïwî fi^t qV* 9M toefenr» oublié,
kappelons-la leur donc, en rfperafat WslWettewftrt t* qWe
Bous en diS4cÉis Jïrttt lïotrt sït^etfc o ^ftnftèfSttrft- %, en tttft
du n* l'on d* lit a éïoretft » :
« lorsqUé Ht n Gn-r'Yr >, v. mit h ptàtiWt fe» l«te* des
prisonniers français qùi s* trWWsînt en Xl^WrtsjWs, h» rMar-
tion pensa faciliter aVtt htbMmtk reffOn» tfteftpfria V»
recherohe des leurs, énmarqirsnt'd^ Ssféf fttsStVms #e%
priswmicis ori*m«-.rM d'-m de^rienWM mitommlm par-
tielnwteïrt oeewp*. Heit cîatr qnec* sVjrcrOrt d% trivlrtl-, î» rfc
daction se l'imposait tiniqttément dans VinttHH «A la popiW*-
iion française. Or, on trouva moyen-, i P%t% dt tiret d'un%
àimp*B JMUl d"n7ip^srron te psrrti que voici -.*y*nt déewsrert
«ntre nrtur*, dUAk hc* litre* l'un ou llntre priseitnrér de
Par* Mtérfssrfle £fcr «rrmn, on n'éut pas honte de propasrer
l'm»*anflrttfn fftU n gjttftc » »oirft(« fairt croire à irti n*af--
h<trrrui m^ears qw* »**rft #f»fl oW«p« j»f (M v4«Hn*nd» t
Alors que dans la même liste, Paris figurait quelqOT» dwa>
caines de fois s(mi aWértssfSe I
it Si les auteurs de ceVt* rrftrtrtttuoMte tVWeM e« quelqwe
Sincérité, ils auraient au contraire avoué que ne* « WMfrew-
reux n lecTénrs sont mîenst irifOmr** que tesrt cr>mptilHofe*
par&îc'n»> *uyq\W(fc h densnre trt peTni* Wetne prt de coW-
pajer entre efrx les communiques s^rmim*» * frism>iifs>. »
Voilà ce qne nos)» éorivi©n*i le 3i octobre %t*> après
avoir, depuis fcssçtcmpBt supprimé les n«térisq\ie»\ p>nir en-
levé* aux jbnrnfltWe* parisien* * court d'sngsnhentt sérirlak
la rfossîbTiftf de s'tfccrOcner à quelque errfte* «WHtfsJe», H
légère et si évidente fut-elle 1
Nos lecteur» n'attendrons psi qu'bnjoufa'nUi noui rtpon*-
dions autrement que par h> plus absolu mépris à cette et-
lomnift, réchauffée faute de niteusi par un serritfvr ztté du
chauvinisme turu te>wni i es*.
LISTE N° 139 CONTENANT 4CO NOMS
V (Ueproductioo strictement Interdite)
Us noms en tête des groupas désignent ;es wMi où se trouvent les prisonniers dont les noms suivent — La total des noms publies lusoiraulouroliil se monte à environ 247,300.
Total des prisonniers français Internés en Allemagne ■ 325,000.
Les sentiments huraanfMMI dnnt s'inspire ta ptiblico-
tlon, dans la « Guette 'les Ardennc* », det noms des
326,000 prisonniers frtinrnls dcfueflpmml internes en Mie-
magne, HVnH pas etc. aypiètws par tous Mrn (a mérite equile\
jQue nous WiijuW I <\oï (cefeurs ne pensent pas de même
qu'on le fini lium certaines rédactions sur les boulevards
partnens Vous ne laisserons donc pas troubler l'intime
contentement que nous éprouvons d'avoir pu Contribuer à
calmer (es i^ut^i'rtcj rte milliers de (amdlts fmncutJMi
porfanf M ratpm de fr** dans les loyers MHMH dnni la ptH*
douloureuse incertitude par le goummement français, en
leur anivr.çjmi la honne nouvelle que leur {lis était sain et
sauf, se trouvant en captivité allemande aussi heureux que
le permettent let circonstances.
La pluftaii des prisonniers internés ces temps der-
m>rs, ont cli faits dam la contrée de Verdim. le nom»
bre des* n:rjiments figurant dans les listes donne donc
une idée de l'importance des forces françaises enga-
gées dans ces combats.
GIE8SEM
(Primnnieis internes ces temps dernitra-)
(Suite.)
Saml MsiIik'u, Pnrte, lnfusjierle 154.
Saquei CI^rles-Httnornl, ftolssy-en-Fi nnee (8ne el-0.},lnf 288
B&sdgnj Eugène, Archigny (Vienne), infanteri» 4W.
StiH (fuueâs Oran (Algérie), «ruiiieurs 9; ' _
Soallû llenii-Emile, Sl-Cyprren (Aveyron), infftnierie 199.
Tourrirnhe t-Ouis-lîcrnnr<l, Chaussebac (Cantal), int.. 131».
TbskMÉTI I.otrtB-GuiHnurna, Paris, sergent, inffinlerie 139,
Vacher 1 r fi-Jenn, Jourz'iot fCorreaei, infnnterie tti
Valette An-ton», AutlHoc (GintalV,. infanterls 13^
Vaory François, 3t-S*uvier (A1K«r), crtjxjnil, infanterie 3k
Viallc Jenn, lâmonet (Hnôftl'f; infanterie 9Î.
Vincfnsini VioeMit, Mullilao (Corse), infant, lerrit. 108.
Zemlel Oraft (Algérie), caporal, tinuileurs 2.
Zelram Mohamwi, BHda [Algérie), tirailleurs 'J.
Berllie hUêWt Armenllèreî (Nord), infanterie 20f.
Boyé r,li<ulei«, JSiival (Vo«^eS), chasseurs Kl,
Foin BugiM, Ouville-la-ltivière (Sne-Inférieure), inf 109,
HsviAttU Alplum«e\ Fari^, clms^eur» 21.
Lafilte Je.m, Pontenx (Landes), infanterie »09,
Maltet Robtrt, Paris, inhnterie lOfl.
s CROSSEM
(Prfsonnicjrï twUmés ces temps d*rn:er* )
iSliile.)
Bri^pon-l F.liJnrts, RUM iHreu (Haul»Vi#nnei, mf-uilerie ?,17:
Brulote Htnri, Wasqtielial (Nord), infanterie 105.
Bran Pierre, Aurino (D'inlugna), caporal, infanterie ;1V?.
Brunei jfcspp», VitleTs-l^itrertU (Pau-tle-Calals), infanl 361
Bruutol ricml, St-Ma^inm n ;uise^, rapi.iral, chfisseur' r,j.
Druny Ariloine, St-Fortmial (Corrczt-),* inlantcrie 163.
Buchot téoft, Bouere (.Moyenni), infanterfa 3it.
Busson Aïexis, La CroixilJy (Mayenne), infanterie 32i.
Van den Bmnde EUNtsflJf rVeu&M* (Wardl, «poral, ihf. 24A
Carbontlst Michel, 91-Agnau (Greuse), iriPanterte 3&fc
Cacheux Emile, St-Quentin (Aisne), flhssseurî 59-,
Cardon J.-B., nuilz (Pas-de-Calais), caporal, ihfanlerie 3Bl
Gaillard Ernest, trUi (Mame-et-Loirt), infanlerH !05.
Cadleret Louis, Verquigneul iPna-de-Calais), îhïnnlerie 381.
Ciirpreau Ei!enne, Bottbaix (Nord}, inrantena 35.
Capelle Fernind, Hesurt iPas-de-Galai»), infanterie 35.
CapHn Mfturlce, PUbemont (Aisn*)v sergent^ chnsscurs Bs\
Carre J.-B., Buyaulcoitrt (IVis-de-Calaisl, infanterie 58:
Carelte J.-B , Ijeert (Nord*, infan«tie 3fW.
Carion Noc!, Anor (Nord), infanterie 302.
CarroB Auguste, AngJtei (Pns-de-CfilaiSt, cliasseurs 58.
Castellant Georges, Grand-FrEihoy iDlsfi), inratilèfie 321.. „
CaUelam GéMft Wallreloa ^Nortl), infanterie 361.
Cauchon Viclor, Sl-Vnasl-ln-Vailee (Nordl, caporal, iHf. 3ît
Cannois Camille, Asfeld (Ardennesi, infanterie 324.
Ceetenn J.-B., Lille (Nord*, infanterie l(S.
Codevelle hiu^el», Rollaneourt (Fas-de-Cnlaisï, infonl. 361,
CoeBe Arthur, Lille (Nord*, chasseurs 50.
Coiffe Mftlhuiin, taKSJ illte-\'iflnne)( infanterie 24&*
Colar Paul, Mauheuge (Nord), infanterie 164.
Collet BMMr, Lottvfcs (Seines-Oise), inlanterle
Comhaccau Joseph, Pari?, innAnterrc 324.
Coolen Jules, Ardres (Pas-de-Calais), ififanferle 105
Copniann Georges, Arque? (Pas-de-Calais), infanterie 362.
Copin Victor, Denain [Nord), infanterie '388.
Cormiatilt Alphonse, NeHil-l.-AuWèrçs -Sèvres), ilif. L66.
Continaut Léon, Bnsliex ^Meurthvet-Me^elle), infant. 3flfV.
Couchot ArisUdc-Aleide, Bar-fe-Due (Meuse), itifanterfe 38*.
Coupé Aribhdc, Evrort (Mayenne), infanleite 324.
Coavelard Arsène, Boulogne (Pas-de-Calais}, cap., inf. 381
Couvreur Marcel, Sl-Pflul ^Pas-de-Calais), chasseurs 58.
Chambron Pierre, Bonnat (Creuse), infanterie 3ft2.
Champa«ne Victor, Puisieux (Aisne), infanteri» 381.
CttMMMM Constant, Louvainw (Malne-et-Ijoire), inf. .385.
Chartes Aimé, T.avantie (Pas-de-Cn)al3>, mfnnlçrie 16&.
Charpi'.l Georges, Calais, infanterie 3fl2.
CharUer Einiio, Loiron (Mayenne), infanterie 321.
Chamsin Louis, Montoenu-ies-Minas (Saùne-el-Loire), inf. 3WL
Chalel/un Augushn, Cauehy (Pas-de-Calais), infanterie 36l
Clrauprud Jean, St-Menuti (Dordogne), infanterie 243.
ClmsM'rcuu Ldiiw, Sl-P.crre-du-Gherrtn (Vendée), inf. 351,
Chfnivenii AUioit. 91-Amand (Charente), infanterie 3C2*
Chemin Arlluir, Bou^y ^Marne), îhfantetls 3?4,
Chenel Guslare, ItnsMgny (Meu^ej, infanterie 324.
GhsvreBl Lnuis, Loigné (Maretme), sergent, infanleri» 324.
CliéSneâu AufluîK; S(-Aiguan (Mfiycnnc , nifanleiie 32*\
Cliompiei Eîeiirl, Atwervillo (Meiise'i, infanterie 36.'.
Clais«e ClHirte&, BfcWufMwMSÀy. (M.nnei, caporal, inf: 32*.
Clisjuot Alnliotiffl, Gitr >i-n■•>, infftnleiie 3SI.
CnsMlr Anmndî RtAHcnel [Mskfeosci, infanterie 321.
Cruisé Krne^L Gesvres (Mayenne), inhmteiie 9M>
Crop-al Cliaîles, Htrerfanga (Mtettfllié-et.MnsBHe), inf 165.
CrtlcJ KrneSt, Danioup (MeuaR), caporal, infanterie 185.
Cugny Emile, Les-Allaques (Pos-de-Cilais-t, infanterie 185.
Dachicourt Albert, Étapes (Pas-de-Calais), caporal, inf. 362.
Dandre Guatave,, MArijuise (Pas-de-Calais), îfiT&nteriè iïO.
Dartjon Armand, Mteux-les-Mines (P*a-de-Caia!%), cnaW. SB.
Danton Antoine, Gouîron (Creuse), infanterie f86.
bauehy fcugêne-, llMn (Paa-^JGàlais), inranterft 3fîB.
Davipfty Ernest, LiHera (Paa-de-Ca+ajs^ inranTeri* 38B.
Deljofttte Hug*n«s Mouchy (Pas-de-Galats), Infenterte 368.
Dechambra Levy, Voulènie (Vienne), infanterie 382.
Decottignies Arthur, Roubaix (Nord), infanterie 165.
Decoo Lucien, Pit^am (Nord),' infanterie 243.
Decourty René, St-Martin (Oise), caporal, infanterie 324.
Defebvrs Emile, Steenvoorde (Nord), caporal, chasse or* ~58,
■Defontaine Eugène, Lallers i Pas-de-Calais), infanterie 382,.
Deforgi Louis, Gouy (Sarthe), Infanterie Wft.
DagHHsf Paul, LiuV (Nord), intanterTo
de Gorter Emile, Ecuires (Pas-de-Caluia), infanterie 164.
DeMer Arthur, WmA \Nttrd), inranteH* 3BÎ.
Delachausée Emile, Mesniera (Mayenne), infanterie 324.
Deiannoy J*an-B., Fénain (Nord), ftiRiriieria 38*.
Delaptace Alexandre, Rnnboval (Pas-de-Calais}, ïnfanV 185.
DelaUre Alfred, Monchicourt (Noi-dS infanterie IBl,
Delaunay ËÙgên», I^nnouaj'é (Ille-et-Vilaine), inïanterte SèèV
Delaune Espère, Paris, caporai, înfanteris 3fct.
Delautre Louis, Dtvion (Pas-de-Calais), infanterie 38t.
DeKtval OmeC, Olttef (Nord), infanterie !*.
Delbàri Philiàis», RouMtît (Nord), ittlHftteiie 382.
Deiecroix Jean, La Bassée (Nord), inïanterfe 382.
Delefosee S6raphin, btiÉl (Nord}, infanterie 361.
Deleplace Emile, Seclin (Noïd), infanterie 382.
Delfoase François, Mons-en-Pevele (Nord), infanterie 16*.
■ Deleroix Pierre, Liévin (Fns-de-Calnis), infanteria 366.
Delevaeque Achille, L-evatlois-Perret (Seine), infanterie 283.
DeWls Jules, Lille (Nord), infanterie 351.
Demarat Remy, Travée y (Aisne), châsBâurs 59.
Démarqua Jules, Auzin (Nord), infanterie 362.
Demonchy Emile, Verberie (Oise), infanterie 365.
Denionchaui Henri, St-OUe (Pas-de-Caiais), chasseurs S6. -
Denyrml Phnnois, Couzinnes (Hte-Marne), inranteriè 388»
Dénia Henri, Cumières (Meuse), infanteria 351.
Deprey Henri, Quoufercque (Nord), infanlerie 310.
Derelle Auguste, • Concourt (Meuse), infanterie 18*.
Derode Léon, fjivigïieville (Meuse), chasseurs 5^.
Derviaux Joseph, Aresnes-le-Sec (Nord), infanterie 382.
~ Desbiens Viclor, Hérin (Nord)-, infanterie 351.
Desbuqiiois Alfred, Wattrelos (Nûrd), caporal, infanlerie Itft.
Desminenux Louis, Wattrelos (Nord), infanterie 165.
Desse Isaïc, Achery (Aisne), infanterie 3G1,
Dealaalleurs Cliarlcs, Roneq (Nord), chasseurs 56.
Detàe tÀtMt Luxembourg, infanterie 243
Dcvncs Julien, Croix (Nord), infanterie 185.
Dewas Léon, Marcq (Nord), infanterie 243
Dcwite Jean, Signy (Ardennes), infanterie 351,
Saint-Mard Jules, Signy (Ardennes), infanterie 185.
D3\vitter Constant, La Madeleine (Nord), infanterie 362.
Dew-ilde Félix, Mouvaux (Nord), infanterie 58.
Dhav fjéon, Sanliain (Nord), infanterie 165,
Dhota Alfred, St-Aniand (Nord), infanterie 362^
Dolson Jean, Pionnat (Creuse), infanterie 243.
Delhom Isaac, Jeancourt (Aisne), înfahlerft le+.
DoB*te* Erneet, St-<Juenhn (Aisne), ohasftWfa îS^.
Dovtrdte hfmis, Fou^uères (Pne-dc-Gâtais), chfteHeurs 58.
Do*rlon Victor, Arm en Hères (Nord), ûifaerterf» *82.
DorM Ariîmr\ Marièrôs (Deur-*èvre«K iftfcnterre !8B.
Donfere George*, Port-Briilet (Ma-yenna), capwr*!, inf. 324.
Droatei liNBH Lys (Nord), fnftHrterî» Wtm>
Dueïermcrtler Mareel, NeyeUa» (Paa-de^Géîal^, infant. 18*
Duftoïs Alexandre, NoyeWe* (Paa^de-CWedS), capot-A1. fhf-. 184.
DubiTinfant Oeer^eev Houb«ix (NerdV, infanterie MB.
Direhemin Tbeodste, Venett» (ôtws), eertfenV intentarl» 18&.
Dupe* Jwte», Viltera (NMsJt infantert» 184.
DufMs Jacques, Enquin (PoJ4e-C«ted«4, infant*»1*» 188,
DutfWs ktmsrs UlttofM (NM«K iftfAMbette m.
Dufrenoy Ernest, Fresnes (Nord), infanteria 36S.
MMM SSMSj GeAfde (rrere^, HsMHN 9fr\
Dumont Robert, Scelin (Nord), infanteria 165.
DuFhoufflt Alphtthse, Lwis (FHr-de-CAteia), iflïtanrefl» rît
Dupas Gustave, Thouara (D*ax-Sèvrea),. infanterie 185.
Dapahcrtelra mnri, froMbait (Hert), ial*«terfa 888.
Dirpflez (téhe. Part*, infanteH» I«4
Duquesnay Éugèna, Qutsnoy (Nord), mtanterta îfô.
Duval Jean, La Btgfce* (J*iyetWe4* «erljenV- Infanterie 321
Duvivïtr Victor, Calais, infanterie 186, i
Eckê Eugène, Lille (Nord), chasseurs 56.
Eggermont Auguste, totircoing (Nord), infiinterle 38Ï.
EagHmann Emile, St-Denia (Seine), infanterie 3B2-.
Episeau Alexandre,. St-Derîis (Sarthe), infanterie 243,
Ernou-x Henri, Sl-Pierre (M«yenne), ihfanteria 324.
EaUenne rTançoia, Vieux-Gond* (Nord*, rnfltnteNe 18*.
Fauquette Augustin, Afx-Noulette (Pas-de-Calais), chass. 56.
Fe'uttwn Chàrta, Bodïy (Mnrhe), inranteffe 324.
Fieiter Charles, Fontaine (Aisne), sergent, chasseur» 56.
Floîani ioseph, Furtant (Corse), chaeseura %.
Flament François, Frelicourt (Pas-de-Cntnis), Infanterie 361
Flinois Henri^ Hallennes (Nnni», infcnterie 3tW.
Florin Arthur, Tourcoing (Nord), infanterie 381.
Floury Jttfcs, VSHers (Oise), chasseurs 9k
Fouassier Alphonse, Péreuil (Charente), infanterie 362.
Fallombier Augustin, Aubin (Pas-de-Calais), infanlerie 362,
Foumier Adolphte, Forest (Pas-de-Calais), chasseurs 56.
Fontaine Pierre, Gennes (Setna), infanterie 165.
Fontaine Chartes, Maye* («,-et-Loire), infanterie 324.
Frômault ïttnH, Satotnô (Nord), rtpnml, infnmerie 2f8.
Fitîron Celeslin, QuettM (Pas-dë-Gataîs), infanterie 324.
FrnfcHart Marcel, Beuvfy (Pas-de-Calais), infanterie 105
Galbin Constant, St-Berthevin (Mayenne), Jnfanlerfé 5H
C-ii«9son Joseph, St-Aubin (Maine-et-Loire), infanterie 32i
Gambier Pierre, Beranvills (Pas-de-CalMs), infanlerie 162,
Garçon Jean, Renazé (Loire-Inférieure), infanterie 324.
Gardenr Ernest, \fouilly (Meuse), infanterie 324.
GATttlh PaW, IMve'S-silir'Mei' (Cnlvados), infanteWa !65.
Gauché Paul, (t^cm^iy (Mevtse), infanterie 385.
Gau^Aih AlT»rt, Mayenne (Mayenne), infanterie 24$.
Gauler Etienne, Réoicourt (Hte-Saûne), ihraïtterlc 36É.
Geai] Ambroise, Noney (Deux-Sèvres), infttriterie 165,
(A suivre.)