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Polska Akademia Umieje̜tności <Krakau> / Komisja Historii Sztuki [Hrsg.]; Polska Akademia Nauk <Warschau> / Oddział <Krakau> / Komisja Teorii i Historii Sztuki [Hrsg.]
Folia Historiae Artium — 6/​7.1971

DOI Artikel:
Kalinowski, Lech: Badania architektoniczno-wykopaliskowe w Tyńcu, 1961 - 1965
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https://doi.org/10.11588/diglit.20358#0019
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Materialnej przy Oddziale Polskiej Akademii Nauk
w Krakowie, która kierowała pracami wykopalisko-
wymi, i drowi Zenonowi Woźniakowi, adiunktowi
Muzeum Archeologicznego w Krakowie, który ją
zastępował.

W uzyskaniu porównawczego materiału foto-
graficznego do poszczególnych artykułów radą
i szczodrą pomocą służył łaskawie prof. dr Jerzy Żar-

necki z Courtauld Institute of Art Uniwersytetu
w Londynie.

Dziękuję na koniec dr Annie Różyckiej-Bryzek,
sekretarzowi redakcji „Foliówcc i mgrowi Kazimie-
rzowi Olszańskiemu, redaktorowi wydawnictw Od-
działu Polskiej Akademii Nauk w Krakowie, za
trud przygotowania zamieszczonych w niniejszym
tomie prac do druku i opiekę nad drukiem.

FOUILLES A L’ABBAYE BENEDICTINE DE TYNIEC

1961-1965

L’abbaye de Tyniec etait une des plus celebres abbayes
a l’epoque du moyen age sur le territoire de la Pologne. Fondee
dans la seconde moitie du XIe siecle par Boleslas le Hardi,
comme on le suppose aujourd’hui, elle fut detruite par les
Tartares en 1259, et depuis ce temps plusieurs fois remaniee et
augmetee jusqu’au moment ou le couvent fut supprime en
1817. Depuis son tragiąue incendie de 1831 elle etait en un
etat de ruinę deplorable.

En 1939, juste avant que la deuxieme guerre mondiale ait
eclate, les benedictins, arrives du couvent belge Saint-Andre
de Bruges, se sont de nouveau empares des vestiges de Pan-
cienne abbaye de Tyniec. Ils etaient alors obliges de recons-
truire le couvent demoli. Dans de nouvelles conditions il s’est
presente la prmiere possibilite d’entreprendre des recherches
scientifiques; leur but consistait a constater quel etait 1’aspect
primitif de l’abbaye.

Encore pendant la guerre, a la demande de la nouvelle
communaute, Adolf Szyszko-Bohusz a mesure les batiments
conventuels et a execute le projet de leur reconstruction. C’est
alors, en juillet 1943, qu’en analysant 1’etat de conservation des
batiments qui existaient, il a trouve les vestiges d’une eglise
du premier art roman, situes entre 1’aile nord du cloitre et
le mur sud du choeur gothique de P eglise actuelle, la, ou il y a
aujourd’hui la cage d’escalier menant au grenier au-dessus de
l’aile nord du cloitre. C’etait un mur exterieur perce d’un
portail ebrase a l’angle droit, muni a 1’interieur de Pedifi.ee
qui existait autrefois de deux colonnes engagees, et aussi les
vestiges d’une abside semi-circulaire sous le pavage du porche
devant la sacristie et devant Pentree sud du choeur. A partir
de ces decouvertes et des observations qui ont suivi, Szyszko-
-Bohusz a enonce une hypothese selon laquelle il y avait
ąuatre etapes principales de la construction du couvent me-
dieval. Dans la premiere periode, celle du XII0 siecle, a la
place de la sacristie actuelle aurait existe une chapelle rectan-
gulaire, 6,5 x 9 m, dont le sol se serait trouve 1 m plus bas
que le dallage de 1’eglise actuelle; ses murs epais de 1,15 m
etaient sans doute couverts d’un plafond de bois. A la place
de l’aile sud du cloitre actuel s’elevait le batiment conventuel
Principal, 8,60 x 19,80 m, aux murs epais de 0,90 m; il comp-
renait un refectoire au rez-de-chaussee et un dortoir a 1’etage
superieur. La cour du couvent, placee a l’endroit du cloitre

de nos jours, aurait pu etre entouree de trois cótes „d’une
galerie sur piliers en bois“ espaces tous les 5 metres. Le quat-
rieme cóte, le cóte sud, attenant au refectoire n’avait sans
doute pas de galerie. Cet etat aurait du durer jusqu’a l’invasion
des Tartares en 1259.

Au debut de la periode II, vers 1270, le couvent fut entoure
d’un mur de gres, epais de 1,50 m, eleve sur la base d’un carre
dont le cóte mesurait 40 m. La nouvelle chapelle, egalement en
gres, avait la formę d’un rectangle compose de trois travees
carrees, termine a l’est par une abside semi-circulaire. Le rec-
tangle de la nef, mesurant a Pinterieur 3,60 x 12 m, etait
divise par les doubleaux retombant sur les demi-colonnes ro-
manes adossees, en trois surfaces carrees 3,60 x 3,60 m, surmon-
tees sans doute d’une voute d’aretes. Au milieu de la faęade
sud se trouvait un modeste portail, typique de Part roman.
Admettant que cette chapelle aurait ete le bas-cóte d’une eglise
a trois nefs, comme le suggerait son plan nettement allonge,
Szyszko-Bohusz constata qu’on n’avait trouve aucune tracę de
deux autres nefs qui n’auraient pu etre baties que du cóte
nord. II ne nous reste donc qu’a prendre ce rectangle pour toute
la chapelle.

Au XIVe siecle, qui correspond a la periode III, on eleva la
nouvelle eglise gothique. Sur les fondations de la premiere cha-
pelle conventuelle fut construite la sacristie. La deuxieme cha-
pelle etait divisee en trois parties par les contreforts gothiques
du choeur. La partie centrale a portail roman fut remaniee en
cage d’escalier menant a 1’etage, a la bibliotheque. Le portail
ne fut supprime qu’au debut du XVIIIe siecle.

Enfin, dans la periode IV, au XVe siecle, on batit les ga-
leries autour du chloitre.

L’hypothese de Szyszko-Bohusz, bien que basee sur des
recherches architectoniques et archeologiques tres detaillees
semblait douteuse des le debut, surtout a cause de la formę de
Poratoire a trois travees, loin d’etre typique. Ce n’etait que les
travaux de restauration, menes par Zbigniew Kupiec apres la
guerre pour les fins utilitaires des moines et les fouilles arche-
ologiques effectuees, partiellement a cette occasion, en 1949-1951
et en 1953 par Dr Gabriel Leńczyk, qui ont jete un jour nou-
veau sur 1’aspect primitif de Pabbaye de Tyniec.

Les vestiges en pierre du couvent roman, dont on a dćcou-
vert alors les colonnettes a chapiteaux jumeles, mettaient de

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