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Alberowa, Zofia: Symbolika dekoracji japońskich inrô w okresie Edo (na przykladzie zbiorów Muzeum Narodowego w Krakowie)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.20357#0202
certaines valeurs surreelles, dut remplir a la fois une
fonction concrete. Elle etait imposee d’un cóte par
la destination meme de Yinrd, qui contenait des medica-
ments auxiliaires, les pillules fortifiantes et rafraichissantes,
assurant le succes dans l’amour, et de l’autre cóte par le fait de
porter Yinrd toujours sur soi. Les proprietes magiąues imputees
aux medicaments, analogues en principe a 1’efficacite des
amulettes, qui protegeaient egalement leur proprietaire contrę
les maladies, exercerent une influence indubitable sur le choix
de motifs decoratifs. Et en plus, ces motifs symbolisant les
puissances, qui agitent le cosmos qui existent dans chaque,
meme la moindre parcelle de la naturę, accompagnaient, comme
on croyait, 1’action des remedes. Ils suggeraient non seule-
ment la substance de la naturę et ses lois, ils glorifiaient les
qualites des animaux et des fleurs, mais servaient de mediateurs
entre le monde reel et les forces mysterieuses, qui, comme on
le pressentait, existaient en dehors de lui. Remontant a la pe-
riode archa'ique dans laquelle furent formees les bases de la
ciyilisation chinoise et de la pensee reflexive, ces symboles
ont gardę jusqu’au XIXe siecle leur portee ideologique, lisible
et vivante pour les gens de l’epoque Edo.
La multiplicite des idees, soulignee au cours de 1’analyse
de la plupart des symboles, admettait evidemment differents
degres «de l’initiation» du recepteur qui, dans chaque represen-
tation, conformement a la definition de Ching Hao, peintre et
theoricien de l’art du Xe siecle, put trouver «un element divin
ou mysterieux, l’etrangete ou la routine uniquement».
fonction concrete. Elle etait imposee d’un cóte par
la destination meme de Yinrd, qui contenait des medica-
ments auxiliaires, les pillules fortifiantes et rafraichissantes,
assurant le succes dans l’amour, et de l’autre cóte par le fait de
porter Yinrd toujours sur soi. Les proprietes magiąues imputees
aux medicaments, analogues en principe a 1’efficacite des
amulettes, qui protegeaient egalement leur proprietaire contrę
les maladies, exercerent une influence indubitable sur le choix
de motifs decoratifs. Et en plus, ces motifs symbolisant les
puissances, qui agitent le cosmos qui existent dans chaque,
meme la moindre parcelle de la naturę, accompagnaient, comme
on croyait, 1’action des remedes. Ils suggeraient non seule-
ment la substance de la naturę et ses lois, ils glorifiaient les
qualites des animaux et des fleurs, mais servaient de mediateurs
entre le monde reel et les forces mysterieuses, qui, comme on
le pressentait, existaient en dehors de lui. Remontant a la pe-
riode archa'ique dans laquelle furent formees les bases de la
ciyilisation chinoise et de la pensee reflexive, ces symboles
ont gardę jusqu’au XIXe siecle leur portee ideologique, lisible
et vivante pour les gens de l’epoque Edo.
La multiplicite des idees, soulignee au cours de 1’analyse
de la plupart des symboles, admettait evidemment differents
degres «de l’initiation» du recepteur qui, dans chaque represen-
tation, conformement a la definition de Ching Hao, peintre et
theoricien de l’art du Xe siecle, put trouver «un element divin
ou mysterieux, l’etrangete ou la routine uniquement».